Acteurs de l'outre-mer

Les territoires d’outre-mer français présentent une biodiversité particulièrement riche et variée, mais fragilisée par les activités humaines. Ils sont pour la plupart insulaires à l'exception de la Guyane.

On connaît peu la biodiversité des Outre-mer. Près des deux tiers des groupes d’espèces présents sur ces territoires sont d’ailleurs insuffisamment répertoriés. (ONB). La plupart des espèces présentes dans les Outre-mer sont endémiques, c’est-à-dire qu’elles sont uniquement présentes sur un territoire restreint.

Diverses pressions d’origine anthropique ou naturelle s'exercent sur les milieux humides d'outre-mer : artificialisation des sols, changements climatiques globaux ou locaux, aléas climatiques majeurs, introduction d'espèces exotiques envahissantes, pollution, braconnage, dépots sauvages (déchets, gravats, ...), etc.

L’exercice des polices administrative et judiciaire relatives à l’eau et aux milieux aquatiques et humides (pollution de la ressource, atteinte aux zones humides ou littoral), est l'un des moyens pour diminuer l'impacts des activités humaines sur la biodiversité. Cependant  les territoires d'outre-mer ont un déficit d'outil pour implémenté la réglementation sur les zones humides (pas d'arrêté d'identification et de délimitation des zones humides, pas de méthode d'évaluation des fonctions des zones humides, ...). Cela a pour conséquence une inéquité territoriale face au droit entre les acteurs des territoires d'outre-mer, de métropole et de Corse.

On trouve des mangroves dans tous les territoires tropicaux d’outre-mer français, à l’exception de l’île de La Réunion. Au total, on estime leur superficie à 91 096 ha, la grande majorité se trouvant en Guyane et en Nouvelle-Calédonie. A noter qu'en Polynésie, cet écosystème n’est pas présent naturellement : une espèce de palétuvier, Rhizophora stylosa, a été introduite volontairement dans les années 1930.

La feuille de route environnementale 2014 du gouvernement fixait l’objectif de protection d’un tiers des mangroves nationales par le Conservatoire du littoral et la loi de juillet 2016 sur la reconquête de la biodiversité imposait l’engagement de mesures de protection sur plus de 55 000 hectares représentant plus de 50 % des mangroves sous responsabilité nationale. En 2020, seul 25% des mangroves nationales font l’objet de mesures de conservation. A l'heure actuelle peu de protocoles et d'indicateurs de suivis d'observation ou de succès de gestion et restauration des milieux humides tropicales sont déployés sur le terrain.

 

ACTEUR DE L'OUTRE-MER

OBJECTIF 18 A

Favoriser la mise en œuvre de la réglementation dans les outre-mer et Accompagner le déploiement d'outils opérationnels pour assurer l'effectivité du droit dans les DOM

PUBLIC CIBLE 18 A

Décideurs, services de l'Etat, gestionnaires d'espaces naturels, bureaux d'étude

PORTEUR(S) 18 A

Pilotage : Pôles-relais zones humides tropicales

AMBITION 18 A

Le public cible fait et promeut

ACTIONS 18 A -MISE EN OEUVRE

- Carte interactive des actions et des publics touchés

- ...

   

OBJECTIF 18 B

Permettre aux gestionnaires d'espaces naturels de monter en compétence sur le suivi des zones humides tropicales et d’être informés et d’échanger autour du suivi DCE mangroves

PUBLIC CIBLE 18 B

Gestionnaires d'espaces naturels, ODE, DEAL ...

PORTEUR(S) 18 B

Pilotage : Pôles-relais zones humides tropicales

AMBITION 18 B

Le public cible fait et promeut

ACTIONS 18 B -MISE EN OEUVRE

- Carte interactive des actions et des publics touchés

- ...

Page mise à jour le 20/03/2024
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