Bulletin bibliographique "Changement climatique et milieux humides"
La collection "Pôles-relais - Bulletins bibliographiques" regroupe l'ensemble de la bibliographie disponible auprès des Pôles-relais sur divers sujets. La 3e édition de ce bulletin bibliographique a été réalisée par le Pôle-relais Marais atlantiques Manche et Mer du Nord, avec l’aide des quatre autres Pôles-relais zones humides. Il recense les documents disponibles dans les bases documentaires des Pôles-relais zones humides sur cette thématique.
Protection contre l’érosion du littoral, atténuation de l’intensité des crues, alimentation des cours d’eau pendant les sécheresses, les milieux humides atténuent le réchauffement climatique global et amortissent les impacts que subissent les populations. Comment ? Le changement climatique se traduit localement par une augmentation des évènements météorologiques extrêmes dont nous subissons directement les conséquences : crues, inondations, sécheresses, érosion du littoral, etc.
Les milieux humides participent à la prévention des risques naturels. Sur le littoral, les mangroves, les deltas, les marais et les estuaires ont un rôle tampon puisqu’ils résorbent la puissance des tempêtes, la force et la vitesse des vagues. Grâce à leur végétation, les milieux humides protègent également les rives et les rivages contre l’érosion. Par ailleurs, la plupart des milieux humides peuvent stocker l’eau dans le sol ou la retenir à leur surface. Ils permettent de diminuer l’intensité des crues et les dommages causés par les inondations. L’eau accumulée pendant les périodes pluvieuses ou lors d’évènements météorologiques exceptionnels pourra alimenter progressivement les nappes phréatiques et les cours d’eau pendant les périodes sèches.
En tant que puits de carbone naturels, les milieux humides atténuent le réchauffement climatique global. De manière générale, le carbone est séquestré par la végétation, via la photosynthèse. De plus, à condition qu’elles ne soient pas dégradées, les tourbières ont un rôle primordial : la transformation progressive de la végétation en tourbe accumule pendant des milliers d’années des quantités importantes de carbone. À l’échelle mondiale, les tourbières ne couvrent que 3 % de la surface terrestre mais stockent deux fois plus de carbone que les forêts (30 % de la surface terrestre).
En savoir plus
- Ce document est consultable et/ou empruntable auprès du centre de documentation du Pôle-relais marais de l’Atlantique, de la Manche et de la mer du Nord
- Téléchargement sur le centre de ressources "milieux humides"