Candidatez pour la prochaine Capitale française de la Biodiversité
La compétition amicale pour élire la future Capitale française de la Biodiversité portera sur le thème "Eau & Biodiversité".
Elle permettra aux collectivités de valoriser leurs actions et celles de leurs partenaires en matière de préservation des zones humides, de restauration de la continuité écologique des cours d’eau et de leurs berges, mais aussi du littoral et du lien avec le milieu marin ; de gestion des eaux pluviales, de désimperméabilisation, de lutte contre le risque d’inondation ou contre le changement climatique et ses conséquences via des solutions fondées sur la nature ; de protection de la ressource en eau potable par la protection des milieux, etc.
Zoom sur les zones humides et les marais
Les zones humides et les marais représentent un peu plus de 3 Millions d’hectares en France dont 900 000 ha de marais en France métropolitaine. Les mangroves couvrent une surface de 87 773 hectares sur répartis sur 10 territoires d’outre-mer. Ce sont des réservoirs de biodiversité indispensables pour 50 % des oiseaux, 100 % des amphibiens et 30 % de la flore menacée.
Protection contre l’érosion du littoral, atténuation de l’intensité des crues, alimentation des cours d’eau pendant les sécheresses, les milieux humides, véritables solutions fondées sur la nature, atténuent le réchauffement climatique global et amortissent les impacts que subissent les populations. Comment ?
Atténuer les effets des inondations...
Les zones humides se comportent en éponges géantes qui se gonflent des eaux de crue. Sur le littoral, les mangroves, les deltas, les marais et les estuaires ont un rôle tampon puisqu’ils résorbent la puissance des tempêtes, la force et la vitesse des vagues. Grâce à leur végétation, les milieux humides protègent également les rives et les rivages contre l’érosion.
Lutter contre les épisodes de sécheresse ...
La plupart des milieux humides peuvent stocker l’eau dans le sol ou la retenir à leur surface. Ils permettent de diminuer l’intensité des crues et les dommages causés par les inondations.
L’eau accumulée pendant les périodes pluvieuses ou lors d’évènements météorologiques exceptionnels pourra alimenter progressivement les nappes phréatiques et les cours d’eau pendant les périodes sèches.
Stocker du carbone...
En tant que puits de carbone naturels, les milieux humides atténuent le réchauffement climatique global. De manière générale, le carbone est séquestré par la végétation, via la photosynthèse. De plus, à condition qu’elles ne soient pas dégradées, les tourbières ont un rôle primordial : la transformation progressive de la végétation en tourbe accumule pendant des milliers d’années des quantités importantes de carbone. À l’échelle mondiale, les tourbières ne couvrent que 3 % de la surface terrestre mais stockent deux fois plus de carbone que les forêts (qui représentent 30 % de la surface terrestre).
Canditatez maintenant
Les candidatures sont ouvertes depuis le 30 juillet 2020, avec une date limite de remise de dossiers de candidature fixée au 31 décembre 2020. Les dossiers seront évalués pendant l’hiver 2021 par le comité scientifique et technique, suivies de visites de terrain au printemps pour les meilleures candidatures, et un palmarès annoncé à la mi-2021.
En savoir plus
- Site web "capitale de la biodiversité"
- Télécharger le recueil 2019 : "Climat : la nature source de solutions"