Capitales de la biodiversité, édition 2018
Depuis sa première édition en 2010 le concours Capitale Française de la Biodiversité a décerné des dizaines de prix dans différentes catégories chaque année.
Coorganisé par l’Office français de la Biodiversité, l’Association Plante & Cité et l’Agence Régionale de la Biodiversité en Île-de-France ainsi que de nombreux partenaires réunis au sein du Comité Scientifique et Technique, le concours vise à récompenser et à valoriser les actions entreprises par les communes, villes et intercommunalités françaises au sujet de la biodiversité et de l’environnement. Le but de ce concours étant d’inspirer et de prouver à d’autres communes que protéger et entretenir la biodiversité est important et possible grâce à un nouveau thème chaque année.
Zoom sur les lauréats ayant agi sur la préservation et la restauration des milieux humides.
Capitale française de la biodiversité & Meilleure Grande ville pour la Biodiversité
En 2018, pour le thème « Conception et Gestion écologique des espaces de nature », c’est Besançon située dans le département du Doubs qui fût sacré par les titres de Capitale française de la biodiversité et celui de Meilleure Grande ville pour la Biodiversité pour son projet de reconversion urbain d’une zone inondable, le Prés de Veaux, classé N loisirs et Inondation au PLU. Avec un budget de 5 millions € acquis avec l’aide de l’État, le projet prévoit la démolition et la reconversion du site en un grand parc urbain.
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Morne-à-l’Eau, Meilleure petite ville pour la biodiversité
Dans la catégorie des Meilleures petites villes pour la biodiversité, c’est Morne-à-l’Eau située en Guadeloupe qui l’a emporté pour son projet d’ÉcoQuartier Cœur de Grippon qui vise notamment à la revalorisation des petites parcelles en « stationnement végétalisé perméables et la reconquête arborée des zones et prairies humides à préserver ». Le projet est prévu pour se dérouler sur 10 ans et est porté par la ville de Morne-à-l’Eau.
Rouen, Meilleure intercommunalité pour la biodiversité
Pour le prix de la meilleure intercommunalité pour la biodiversité, c’est la métropole Rouen Normandie située en Seine-Maritime qui l’a emportée pour son engagement dans différents programmes de protection et de restauration de mares et de zones humides. Le projet a débuté en 2013 et est porté par la Métropole Rouen Normandie.
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Saint-Rémy, Coup de cœur du Jury
C’est le village de Saint-Rémy dans les Haute-Saône qui finit coup de cœur du Jury de l’édition 2018 pour son aménagement de deux bassins de rétention d’eaux pluviales. Le projet a débuté en 2015 et est porté par le village de Saint-Rémy-en-Comté pour un budget de 1 million d’euros en partie financé par l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse et la Dotation d’Équipement des territoires ruraux (DETR).
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Bonnelles, Prix régional
Pour le prix régional d’Île-De-France c’est la ville de Bonnelles qui l’emporte pour sa mise en place de plans de gestion en faveur de la biodiversité avec notamment des actions visant à la reprise des berges du grand étang et la reprise des berges des cours d’eau et des vannes de gestion des niveaux des étangs. Le projet a débuté en 1990 et devait durer sur 25 ans avec un budget de 250 000 euros pour les travaux de réhabilitation et de préservation en partie financé par le Parc Naturel Régional de Haute Vallée de Chevreuse, la Région Île-de-France et le département des Yvelines.
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En Savoir plus
- En savoir plus sur le concours Capitales Françaises de la Biodiversité
- Bilan des éditions précédentes de Capitales Françaises de la Biodiversité