Impact chimique des fondations en béton des éoliennes sur les tourbières
Le requérant soutenait que l’étude d’impact était insuffisante en ce que « (...) aucune précision n’est donnée sur la profondeur exacte des fondations et la nature des matériaux utilisés (béton et remblai). Ces éléments peuvent avoir des incidences sur les sources situées à proximité et en contrebas ». Le juge estime qu’en invoquant les in- cidences sur les tourbières de l’acidité moyenne du béton composant les fondations des éoliennes, le requérant ne démontrent pas l’existence d’un impact des fondations des éoliennes sur l’environnement dont l’omission de prise en compte par l’étude d’impact aurait été de nature à conduire l’autorité administrative à sous-estimer l’importance des conséquences du projet sur l’environnement.