La TEEB à la Conférence de RIO+20
Le travail sur l’économie des écosystèmes et de la biodiversité ("The Economics of Ecosystems and Biodiversity » - TEEB) pour l’eau et les zones humides vient d’être lancé en marge de la conférence de RIO+20 qui s’est tenue le 15 juin 2012 à Rio de Janeiro.
Ce travail a été initié par la Convention de Ramsar et son Groupe d'évaluation scientifique et technique, et soutenu par les gouvernements norvégiens, suisses et finlandais, ainsi que par l'UICN.
Cette étude constitue un instrument essentiel pour attirer l’attention sur les avantages économiques mondiaux que procurent les zones humides en contribuant au maintien des ressources en eau et de la biodiversité ainsi que pour souligner l’augmentation du prix de l’eau et du coût de la perte de biodiversité imputables à la dégradation des écosystèmes de zones humides. L’objectif est également de mettre en commun l’expertise scientifique, économique et politique nécessaire à la réalisation de mesures concrètes et à une action conjointe en faveur des zones humides.
L'initiative TEEB a démontré l'utilité politique de prendre en compte la valeur de la nature dans la prise de décision. Attribuer une valeur économique aux services écosystémiques permet une meilleure sensibilisation aux précieux services rendus par l'eau et les zones humides, fournis gratuitement par la nature.
Le fait de lancer l’initiative TEEB pour l’eau et les zones humides en parallèle de la Conférence RIO+20 a permis de susciter les discussions et l’engagement dans le processus.
Au cours du sommet mondial RIO+20, le Secrétariat de la Convention Ramsar a notamment rejoint deux partenariats avec la Banque Mondiale :
- le partenariat mondial pour la comptabilisation du patrimoine naturel et la valorisation des services d’écosystèmes, appelé WAVES (Wealth Accounting and the Valuation of Ecosystem Services)
- le partenariat sur les océans
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Page mise à jour le 10/09/2015