Restauration du champ d’expansion des crues de l’Orbiel par suppression des contraintes latérales, à Limousis

Page mise à jour le 01/12/2017
Créée le 13/11/2017

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Suppression des contraintes latérales
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Réduction des risques d’inondation

Début des travaux
Fin des travaux
mai 2004
mai 2009
Linéaire concerné par les travaux 1000 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom L'orbiel
Distance à la source 20.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
8.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux
15.00 m
Pente moyenne

Non renseigné

Débit moyen

Non renseigné


Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR185
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) LANGUEDOC-ROUSSILLON
Département(s) AUDE (11)
Communes(s) LIMOUSIS (11205)
Région OCCITANIE

Carte de France
Carte de France

Les objectifs du maître d'ouvrage

Protéger les populations contre les risques d’inondation.

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">L&rsquo;Orbiel est un affluent rive gauche de l&rsquo;Aude. Long de 41 km, il prend sa source dans la Montagne Noire, à 900 m d&rsquo;altitude. Son bassin versant, situé sur la partie méridionale de ce massif, s&rsquo;étend sur 250 km2. L&rsquo;occupa&shy;tion des sols est de type élevage et polycultures. En raison de la richesse de son sous-sol (présence d&rsquo;or notamment), la vallée de l&rsquo;Orbiel a connu une forte activité minière et métallurgique, responsable d&rsquo;une importante pollution des eaux aux métaux lourds (dont l&rsquo;arsenic).</p><p style="text-align: justify;">L&rsquo;Orbiel est une rivière salmonicole, dont l&rsquo;espèce repère est la truite fario. On note également la présence du barbeau méridional, du toxostome, du goujon, du vairon et de la loche de rivière.</p><p style="text-align: justify;">Le bassin versant est soumis aux entrées maritimes et aux épisodes cévenols : les pluies intenses, associées à un temps de réponse du bassin versant très court et à l&rsquo;étroi&shy;tesse de la vallée, provoquent des crues fulgurantes et souvent dévastatrices. Des digues ont été construites en aval de Sindilla afin de contenir les inondations dans la vallée de l&rsquo;Orbiel. Ces ouvrages longitu&shy;dinaux ont favorisé l&rsquo;appauvrissement des habi&shy;tats aquatiques, l&rsquo;absence d&rsquo;une végétation de berge adaptée et l&rsquo;existence d&rsquo;un risque d&rsquo;inci&shy;sion du lit.</p>
Carte locale
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p style="text-align: justify;">Les 12 et 13 novembre 1999, des pluies torren&shy;tielles s&rsquo;abattent sur les départements des Pyré&shy;nées-Orientales, du Tarn, de l&rsquo;Hérault et surtout de l&rsquo;Aude. Suite à l&rsquo;ampleur des précipitations (185 à 250 mm cumulés en 48 heures), le bassin versant de l&rsquo;Orbiel connait une crue très violente (crue cinquantennale humide sur l&rsquo;aval du bassin versant). La commune de Conques-sur-Orbiel est inondée, et plus particulièrement un quartier situé dans le lit majeur de la rivière : 15 maisons sont touchées et la lame d&rsquo;eau atteint jusqu&rsquo;à 1,2 m. On dénombre, sur l&rsquo;ensemble des territoires touchés, 35 morts et un disparu.</p><p style="text-align: justify;">Les digues édifiées le long de l&rsquo;Orbiel, qui concentrent les écoulements et intensifient la violence des crues, montrent leur inefficacité. La restauration des champs d&rsquo;expansion des crues de cette rivière s&rsquo;avère nécessaire.</p><p style="text-align: justify;">Le Syndicat mixte des milieux aquatiques et des ri&shy;vières (SMMAR) recherche alors des sites d&rsquo;expansion pouvant être restitués au cours d&rsquo;eau. En 2003, le sec&shy;teur de Sindilla, situé à l&rsquo;aval immédiat des gorges de l&rsquo;Orbiel, est identifié comme site d&rsquo;expansion de crue remarquable mais il est déconnecté de la rivière par une digue d&rsquo;un kilomètre de long.</p><p style="text-align: justify;">La liquidation financière de la Société d&rsquo;exploitation pyrométallurgique de Salsigne, propriétaire des ter&shy;rains, apparait comme une opportunité d&rsquo;acquisition à moindre coût. Une partie de la rive droite, soit 15 ha de friches et de peupleraies protégés par une digue, est acquise en 2003 par le Syndicat intercom&shy;munal d&rsquo;aménagement hydraulique des bassins de la Clamoux, de l&rsquo;Orbiel et du Trapel (SBCOT), à l&rsquo;aide du reliquat de subvention accordée par le ministère de l&rsquo;Agriculture dans le cadre d&rsquo;un projet de restaura&shy;tion des berges et de travaux sur la ripisylve le long des berges de l&rsquo;Orbiel et du Trapel.</p><p style="text-align: justify;">Le programme de restauration des champs d&rsquo;expan&shy;sion des crues de l&rsquo;Orbiel est engagé en 2004. En 2009, le SBCOT acquiert 2 ha supplémentaires, cette fois en rive gauche.</p><p style="text-align: justify;">Cette opération visant la suppression de contraintes latérales (dont la digue) permet également de re&shy;donner de l&rsquo;espace au cours d&rsquo;eau (dynamique la&shy;térale) et restaurer une zone d&rsquo;expansion pour les crues fréquentes.</p><p style="text-align: justify;">&nbsp;</p>

Les travaux et aménagements

<p>Les travaux comportent :</p><ul><li>l&rsquo;abattage de la peupleraie ;</li><li>l&rsquo;arasement de la digue ;</li><li>le terrassement des berges en pente douce ;</li><li>l&rsquo;édification d&rsquo;un merlon compacté perpendicu&shy;laire au cours d&rsquo;eau, en aval du champ d&rsquo;expansion&nbsp;;</li><li>l&rsquo;ouverture de pistes forestières d&rsquo;entretien ;</li><li>le reboisement du site avec des essences forestières adaptées (5 000 arbres).</li></ul>

La démarche réglementaire

Non concerné

La gestion

<p style="text-align: justify;">La première et la troisième année après restauration, les lignes de plantations sont dégagées. Les inter&shy;lignes de plantation sont entretenues tous les deux ans, les pistes forestières le sont deux fois par an.</p>

Le suivi

<p>Aucun suivi n&rsquo;est mis en place.</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">La suppression de la digue latérale a permis la restau&shy;ration d&rsquo;une zone d&rsquo;expansion des crues de 17 ha, dont la capacité de rétention transitoire est estimée à 150 000 m3 au pic de crue. L&rsquo;édification d&rsquo;une digue perpendiculaire au lit en aval du site augmente arti&shy;ficiellement la capacité de stockage du site. Ces tra&shy;vaux redonnent une mobilité au lit de l&rsquo;Orbiel sur un kilomètre.</p><p style="text-align: justify;">La restauration du site contribue à réduire significa&shy;tivement l&rsquo;impact des crues sur le bourg de Conques&shy;-sur-Orbiel. La crue de mars 2011, d&rsquo;intensité et de débit similaires à celle de novembre 1999 sur cette partie du bassin versant, atteste de l&rsquo;efficacité de la restauration du champ d&rsquo;expansion des crues avec un net abaissement de la ligne d&rsquo;eau dans le quartier résidentiel (0,6 m en 2011 contre 1,2 m en 1999).</p><p style="text-align: justify;">La forêt alluviale piège les embâcles et contribue à la limitation des dégâts sur les ouvrages civils et les zones urbanisées. Enfin, la végétation herbacée et arbustive ralentit efficacement les écoulements et le piégeage des sédiments, limitant le dépôt de boues en zones urbanisées (et les contraintes de nettoyage associées). La forêt alluviale participe également à l&rsquo;épuration des eaux lors des périodes de crues.</p><p style="text-align: justify;">La restitution à la rivière de ses champs d&rsquo;expansion des crues sécurise également les biens et les per&shy;sonnes, en supprimant les digues latérales dont le risque de rupture est possible.</p><p style="text-align: justify;">La suppression des contraintes latérales a également permis la reconstitution d&rsquo;une forêt alluviale (rare dans la région), la restauration du lit mineur (dont les faciès d&rsquo;écoulement et la diversité granulométrique) et la création de zones humides annexes alimentées notamment par des bras secondaires de l&rsquo;Orbiel.</p><p style="text-align: justify;">Les coûts d&rsquo;investissement, de maintenance et d&rsquo;en&shy;tretien du site sont faibles, comparé aux bénéfices apportés à la réduction du risque inondation. Globa&shy;lement, ce type de travaux (hydraulique douce) pré&shy;sente l&rsquo;avantage d&rsquo;un gain écologique significatif, en restaurant l&rsquo;hydromorphologie et les processus natu&shy;rels, sans avoir recours à des travaux de génie civil.</p><p style="text-align: justify;">Suite à cette action, le syndicat à réouvert un champ d&rsquo;expansion des crues sur la Clamoux, au niveau de parcelles viticoles régulièrement détruites par les crues. Il poursuit ces projets de recréation de zones d&rsquo;expansion des crues, au niveau des zones straté&shy;giques de son territoire (sorties de gorges, milieux urbains).</p><p style="text-align: justify;">Le point fort de ce projet est le faible coût d&rsquo;acquisi&shy;tion et d&rsquo;entretien et la maîtrise foncière.</p>

La valorisation de l'opération

<p style="text-align: justify;">Le site sert, chaque année, de lieu de formation pour AgroParisTech. L&rsquo;Office national des forêts y a organisé des for&shy;mations de ses techniciens. Une présentation des tra&shy;vaux et une visite du site ont eu lieu en septembre 2015, dans le cadre d&rsquo;une journée technique sur le thème de la &laquo; Nouvelle gestion des rivières : les solu&shy;tions à l&rsquo;heure de la Gemapi &raquo;, organisé par l&rsquo;Agence de l&rsquo;eau Rhône-Méditerranée-Corse.</p><p style="text-align: justify;">Le syndicat a rédigé une plaquette, diffu&shy;sée sur le site de l&rsquo;agence.</p>

Documents de communicationDocument de communications
Prix ou récompensePrix ou récompense

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions 23 700 € HT
Coût des travaux et aménagement 60 150 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 83 850 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - État (50 %), Agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse (30 %), - Syndicat intercommunal d’aménagement hydraulique des bassins de la Clamoux, de l’Orbiel et du Trapel (20 %).
Partenaires techniques du projet - Direction départementale de l’agriculture et de la forêt de l’Aude.


Maître d'ouvrage Syndicat intercommunal d'aménagement hydraulique des bassins de la Clamoux, de l'Orbiel et du Trapel (SBCOT)

Contacts Mathieu Dupuis
  Syndicat mixte des milieux aquatiques et des rivières (SMMAR), Département de l'Aude 11855 Carcassonne Cedex 9
mathieu.dupuis@smmar.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<p>&bull; Plaquette de présentation du projet du site de Sindilla :<br />http://www.eaurmc.fr/fileadmin/documentation/colloque/Journee_GEMAPI_MTP/Plaquette_SindillaVfinal_avec_plan.pdf<br />&bull; Présentation de la visite de terrain du site de Sindillasur l&rsquo;Orbiel, journée technique du 17 septembre 2015 :<br />http://www.eaurmc.fr/fileadmin/documentation/colloque/Journee_GEMAPI_MTP/8.Jacques_CHAMBAUD_SMAR_Presentation_de_la_visite_de_terrain.pdf</p>


Restauration du Salin de La Palme Ramsar

Page mise à jour le 18/09/2018
Créée le 14/04/2015

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique

Non renseigné

Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 2012
novembre 2015
Surface concernée par les travaux 400.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Sp - Mares/marais salins/saumâtres/alcalins permanents
Type de milieu (SDAGE) Marais et lagunes côtiers
Type hydrogéomorphologique Restauration du Salin de La Palme

Contexte réglementaire Parc Naturel Régional Espace Naturel Sensible
Autres

Non concerné

Loi Loi littoral

Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDT03
Référence du site Natura 2000
FR9101440
FR9112007

Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) LANGUEDOC-ROUSSILLON
Département(s) AUDE (11)
Communes(s) PALME (LA) (11188)

Carte de localisation de l'étang et du Salin de La Palme
Carte de localisation de l'étang et du Salin de La Palme

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Le premier objectif de remise en activité du salin est la saliculture, avec un objectif de production de sel de déneigement, ainsi que de sel artisanal patrimonial.</p>
<p>Le deuxième objectif de remise en activité du salin est le développement touristique sur le site au travers de la société Salin de la Palme.</p>

Le milieu et les pressions

<p>Le salin de la Palme fait partie du complexe lagunaire de La Palme, situé en Languedoc-Roussillon, sur le littoral du département de l’Aude.<br>Le site Natura 2000 s’étend sur 8 km entre Port-la-Nouvelle au Nord, et La Franqui (commune de Leucate) au Sud, et, d’Ouest en Est, de la Nationale 9 à la mer (excluant le village de La Palme), comprenant le plateau de Cap Romarin au Cambouisset. Le site est ainsi entouré par les hauteurs du plateau de Leucate au Sud, l’ex route nationale 9 à l’ouest et les villes de Port-la-Nouvelle et Sigean au nord.<br>Au Sud-Ouest, le relief s’ouvre sur « la Plaine », celle du Rieu (de La Palme), un espace dédié à la culture de la vigne.<br>L’étang de La Palme, cœur des deux périmètres Natura 2000 (SIC et ZPS, en grande partie superposés), est une lagune côtière méditerranéenne. Il s’agit d’un espace à cheval entre les domaines maritime et continental, un milieu de transition constitué de vastes étendues d’eaux saumâtres de faible profondeur séparées de la mer par une bande sableuse appelée "lido".<br>Son fonctionnement est intimement lié à ses relations avec la terre autant qu’avec la mer, et dont la clé de voûte est l’eau : venant de la mer ou du bassin versant de l’étang et des résurgences karstiques.<br>Les abords de l’étang sont constitués de marais périphériques (sansouïres, prés salés, roselières, etc.) plus ou moins inondés selon la période de l’année et les conditions météorologiques, et occupant une superficie importante<br>L’île et le lido des Coussoules, long de plus de 4 Km, séparent l’étang de la mer. Barrière certes, mais naturellement perméable : ce lido est traversé, au Sud par le grau naturel de La Franqui, lequel pouvant être ouvert ou fermé selon la saison.</p>
Etang et Salin de La Palme - Géoportail - IGN
Etang et Salin de La Palme - Géoportail - IGN

Les opportunités d'intervention


<p>Le caractère extrême et la grande spécificité expliquent la rareté des habitats naturels lagunaires ainsi que leur intérêt scientifique, écologique et patrimonial.<br>Une des principales caractéristiques de ce complexe lagunaire reste l’existence de nombreuses résurgences karstiques qui l’alimentent toute l’année en eau douce d’une qualité exceptionnelle. C’est en partie grâce à ce phénomène unique en Languedoc-Roussillon que l’étang de La Palme est devenu la référence de bon état des masses d’eau de transition pour l’application de la Directive cadre sur l’eau.<br>À l’endroit même des résurgences, on observe le plus souvent une végétation caractéristique des zones humides dulçaquicoles : les roselières. En très forte régression sur tout le pourtour méditerranéen, elles persistent là, entre le remblai de la route départementale et les hauteurs de Cap Romarin.<br>Depuis 2007, le salin de La Palme n’était plus exploité par la Compagnie des Salins du Midi. Le site n’étant plus mis en eau pour la production de sel, il ne présentait qu’un attrait moyen pour les espèces de Laro-limicoles autrefois inféodées à ce site en période de nidification (Goéland railleur, Sternes, Avocette élégante, …). Dès 2012, avec l’appui du Parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée, Patrice Gabanou, saunier déjà en charge de la gestion du salin de Gruissan, dépose une demande de concession auprès de l’Etat, propriétaire. La Société des salins de l’Aude (SDA) effectue les travaux de remise en état (fossés, pompes, …) dès 2013, pour une mise en eau opérationnelle dès 2014. En 2015, la construction d’un îlot pour la reproduction des laro-limicoles est prévu dans le cadre d’un Contrat Natura 2000.</p>

Les travaux et aménagements


<p>Début 2013, la remise en état des 400 hectares du salin de La Palme a débuté avec la dépollution de la zone et un enfouissement du réseau électrique. <br>Un an et demi plus tard, en juillet, les premières récoltes à la main de fleur de sel (pour la table) ont été effectuées. La première récolte mécanique de sel de déneigement a eu lieu en septembre 2014.</p><p>Quadrimex achète toute la production de sel de déneigement de Gruissan et de La Palme et le sel alimentaire est amené à Gruissan pour être conditionné.</p>
Nature et Tourisme
Nature et Tourisme
Etang de La Palme © Jean BELONDRADE
Etang de La Palme © Jean BELONDRADE

La démarche réglementaire


Dossier de concession sur le DPM en cours


La gestion


<p>Le Salin de La Palme bénéficie d'une gestion du plan d'eau classique dans le cas de la saliculture, avec entrée d'eau marine pour dessication et récupération du sel marin. <br>Le site devrait bénéficier courant 2015 d’un contrat Natura 2000 pour la réalisation d’un îlot pour les larolimicoles.</p>

Le suivi

<p>Le PNR de la Narbonnaise en Méditerranée assure la mise en œuvre des suivis naturalistes sur le site.</p>
Salins © Office de Tourisme de La Palme
Salins © Office de Tourisme de La Palme
Couple de Sternes © Francis Morlon
Couple de Sternes © Francis Morlon

Le bilan et les perspectives

<p>Le projet est considéré comme une grande réussite localement. <br>Il a bénéficié d'une forte acceptation sur le territoire : il permet le maintien et la gestion d'un patrimoine ancien, mais aussi le développement d'une activité locale et la création d'emplois.<br>La Palme est un site unique avec l'étang proche et ses opportunités en matière d’environnement et d’activités nautiques dont le bon partage a été orchestré par le PNR de la Narbonnaise en Méditerranée. <br>En 2015, une boutique (vente de sel, vins, forfait kitesurf, épicerie), un bar et une aire de camping-car de 49 places sont créés. Une visite du territoire en petit train ou en calèche tirée par un cheval pour connaître l'histoire du sel est proposée aux visiteurs. Un espace culturel ouvre début mai.</p>

La valorisation de l'opération


L’opérateur a reçu en 2012 le Grand Prix Décideur de l’Aude pour la réhabilitation des salins de Gruissan

Documents de communications Medias
Documents de communications Prix
Périmètre du PNR et Etang de la Palme © PNRNM
Périmètre du PNR et Etang de la Palme © PNRNM
Salin de la Palme
Salin de la Palme

Coûts

1000000 € HT (700000 € de travaux et 300000 € pour la valorisation touristique)
Coût des études

Non renseigné

Coût des acquisitions

Non renseigné

Coût des travaux et aménagement

Non renseigné


soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût total de l’opération

Non renseigné


Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - FEADER
Partenaires techniques du projet - Salins de l’Aude - Parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée - Commune de La Palme


Maître d'ouvrage Salins de l’Aude
Contacts Patrice GABANOU
  Route de l'AYROLLE 11430 Gruissan

pgabanou@free.fr

Référence(s) bibliographique(s)

ECOMED. (2013). Projet de remise en exploitation d’une activité salicole sur le salin de Lapalme – Evaluation Appropriée des Incidences Natura 2000 (1302-EM-1737-RP-SDA-Salins-EAI-Lapalme11-1): 131.


Etude pour l’amélioration du fonctionnement hydraulique de l’étang de Bages-Sigean Ramsar

Page mise à jour le 09/02/2018
Créée le 14/04/2015

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique

Non renseigné

Enjeux (eau, biodiversité, climat) Qualité de l’eau
Bon état des habitats
Elévation du niveau de la mer

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 2011
novembre 2013
Surface concernée par les travaux 0.01 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) J - Lagunes côtières saumâtres/salées
Type de milieu (SDAGE) Marais et lagunes côtiers
Type hydrogéomorphologique Etude pour l’amélioration du fonctionnement hydraulique de l’étang de Bages-Sigean

Contexte réglementaire Parc Naturel Régional Site inscrit
Autres

Non concerné

Loi Loi littoral

Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDT04
Référence du site Natura 2000
FR9101440

Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) LANGUEDOC-ROUSSILLON
Département(s) AUDE (11)
Communes(s) BAGES (11024)
SIGEAN (11379)

Carte de localisation de l'étang de Bages-Sigean
Carte de localisation de l'étang de Bages-Sigean

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Les acteurs locaux, et notamment les pêcheurs de l’étang, ont souhaité, avant que soit prise la décision de l’enlèvement ou non des anciennes piles sous le pont de la voie ferrée, que soit étudié l’impact de cet aménagement sur la salinité de l’étang et son fonctionnement écologique (qualité de l’eau, végétation lagunaire, poissons, méduses…).</p>

Le milieu et les pressions

<p>L’amélioration du fonctionnement hydraulique des étangs est l’un des objectifs du contrat d’étangs. Pour l’étang de Bages-Sigean, l’enlèvement d’obstacles dans le grau a été préconisé: ces ouvrages limitent les échanges mer-étangs du fait de la réduction de la section de circulation des eaux, et de la turbulence induisant une perte d’énergie de l’eau dans le grau.<br>Une première action a été réalisée en 2004 pour améliorer les échanges avec la mer par l’enlèvement partiel d’un barrage à vannes dans le grau de Port la Nouvelle. Au niveau de ce barrage, la section (largeur x profondeur) du grau était réduite à 54m², alors que la section « naturelle », s’il n’y avait pas eu d’obstacles, aurait été de l’ordre de 200 m2. Cet aménagement a ainsi permis d’augmenter cette section à 102 m².</p>
Etang de Bages-Sigean - Géoportail - IGN
Etang de Bages-Sigean - Géoportail - IGN

Les opportunités d'intervention


<p>Une deuxième action est inscrite au contrat d’étangs : l’enlèvement d’un autre obstacle situé plus en amont, au débouché du grau dans la lagune, à la hauteur du pont de la voie ferrée.<br>A ce niveau, la section du chenal est réduite à environ 59 m² du fait de la présence d’anciennes piles en pierre immergées entre les piles soutenant le pont actuel. La faisabilité technique de l’enlèvement des anciennes piles a été étudiée par RFF dans le cadre du contrat d’étang, à la demande du PNR de la Narbonnaise. Cet aménagement, réalisable techniquement, augmenterait la section d’échanges sous le pont de la voie ferrée de 59 à 100m2, induisant ainsi une augmentation des échanges mer-étangs.</p>

Les travaux et aménagements


<p>Le Parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée et l’Ifremer se sont associés pour réaliser cette étude. En utilisant un modèle hydrodynamique existant sur l’étang de Bages-Sigean, l’impact de différents scénarios d’aménagement et de gestion sur les variations de salinité a été étudié. Le Parc a ensuite sollicité l’avis de scientifiques spécialisés sur les milieux lagunaires qui, à la lumière de l’étude et de leurs connaissances, ont pu donner un avis éclairé sur les choix d’aménagement.<br>D’un point de vue biologique, une augmentation de salinité de 1 à 2 unités liée à l’enlèvement des anciennes piles du pont de la voie ferrée dans le grau, ne devrait pas induire de changements notables sur les différents compartiments de la faune et la flore lagunaire, ni sur la qualité des eaux de la lagune.<br>Cependant, les scientifiques ont considéré qu’il conviendrait de raisonner à plus long terme (2050-2100), et d’anticiper une augmentation de la salinité des eaux lagunaires liée à la fois à la montée du niveau de l’eau de mer et à la diminution des quantités d’eau douce drainées par les fleuves, en lien avec les changements climatiques.<br>Dans ce contexte, ils se sont prononcés sur le fait qu’il ne serait peut-être pas souhaitable d’accentuer le phénomène par l’enlèvement des anciennes piles de pont.</p>
Enlèvement du barrage à vannes (1), 2004 © PNRNM
Enlèvement du barrage à vannes (1), 2004 © PNRNM
Enlèvement du barrage à vannes (2), 2004 © PNRNM
Enlèvement du barrage à vannes (2), 2004 © PNRNM

La démarche réglementaire

Non renseigné



La gestion


Le suivi

Pont de la voie ferrée (1), 2012© PNRNM
Pont de la voie ferrée (1), 2012© PNRNM
Pont de la voie ferrée (2), 2012© PNRNM
Pont de la voie ferrée (2), 2012© PNRNM

Le bilan et les perspectives

<p>Les résultats de l’étude et les conclusions des scientifiques ont été présentés au comité de suivi de l’étude en mai 2012 puis aux pêcheurs professionnels de l’étang en réunion de prud’homie en juin 2012. En fin de réunion, les avis étant partagés sur cet aménagement, les pêcheurs ont souhaité procéder à un vote. Sur les 16 pêcheurs présents, 10 se sont prononcés contre l’enlèvement des embâcles. <br>Pour finir, en janvier 2013, un avis a été demandé au comité de pilotage des étangs du Narbonnais, réunissant tous les acteurs concernés par l’étang de Bages-Sigean, sur la base des résultats de cette concertation. La décision de non-intervention pour l’enlèvement de ces embâcles a été validée à l’unanimité.</p>

La valorisation de l'opération

<p>Cette étude et les choix qui en ont découlé ont fait l’objet d’un article dans la Lettre des lagunes du Pôle-relais lagunes méditerranéennes (cf. ref bibliographique ci-après).</p>

Coûts

<p>15 000 € TTC</p>
Coût des études 15000
Coût des acquisitions

Non renseigné

Coût des travaux et aménagement

Non renseigné


soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût total de l’opération

Non renseigné


Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - PNR Narbonnaise en Méditerranée
Partenaires techniques du projet - Pêcheurs - Scientifiques : comité scientifique du PNR (groupe de travail spécifique)


Maître d'ouvrage Syndicat mixte de gestion du Parc naturel régional de la Narbonnaise

Contacts Karine Dusserre
  Domaine de Montplaisir 11100 Narbonne

info@parc-naturel-narbonnaise.fr

Référence(s) bibliographique(s)

<p>CESMAT, L. (2012). Etude hydrologique de l’étang de Bages-Sigean. Impact de différents scénarii d’aménagement et de gestion sur les variations de salinité. Parc Naturel Régional de la Narbonnaise en Méditerranée, Agence de l'eau Rhône-Méditerranée &amp; Corse, CEN L-R : 90 p. <a target="_blank" href="http://85.31.222.100/alexandrie-7/dyn/portal/index.seam?page=alo&amp;aloId=5611&amp;fonds=&amp;menu=&amp;cid=44">Consulter la base documentaire du Pôle-relais lagunes méditerranéennes</a></p>
<p>PÔLE-RELAIS LAGUNES MEDITERRANEENNES (2012). Aménagement dans le grau de l’étang de Bages-Sigean (11). Lettre des lagunes hors-série n°5 – décembre 2012. <a target="_blank" href="http://www.pole-lagunes.org/lettre-des-lagunes-hors-serie-n-5-decembre-2012.html">Consulter la Lettre des lagunes</a>.</p>


Maîtrise de la fréquentation de l'étang de Pissevaches

Page mise à jour le 09/02/2018
Créée le 05/05/2011

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique

Non renseigné

Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 2004
novembre 2006
Surface concernée par les travaux 900.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) J - Lagunes côtières saumâtres/salées
Type de milieu (SDAGE) Marais et lagunes côtiers
Type hydrogéomorphologique Maîtrise de la fréquentation de l'étang de Pissevaches

Contexte réglementaire Site du CELRL
Autres

Non concerné

Loi Loi littoral

Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDT07
Référence du site Natura 2000
FR9110108
FR9101435

Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) LANGUEDOC-ROUSSILLON
Département(s) AUDE (11)
Communes(s) FLEURY (11145)

Carte de localisation étang de Pissevaches
Carte de localisation étang de Pissevaches

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Maîtrise&nbsp;de&nbsp;l’accès des véhicules (dont le recul du stationnement)</p>
<p>Organisation de la découverte des richesses écologiques (par la mise en place de sentier d’interprétation et d’animations nature)</p>
<p>Réhabiliter une végétation dunaire remarquable</p>
<p>Participation à la démarche de gestion intégrée des zones humides de l’embouchure de l’Aude</p>

Le milieu et les pressions

<div>La lagune de Pissevaches occupe une superficie de 900 ha, c’est un vaste ensemble écologique réhabilité dans le cadre d’un plan de gestion et inclus dans le site Natura 2000 « Basse Plaine de l’Aude ». Faisant partie du territoire du Parc Naturel Régional de la Narbonnaise en Méditerranée, elle possède des espaces naturels protégés particulièrement sensibles : la plage est vivante et la végétation des dunes fragile. 22 habitats sont d’intérêt communautaire dont 3 prioritaires (Steppes salées à lavande de mer, dunes fixées du littoral, eaux saumâtres végétalisées) et une flore remarquable avec 10 espèces végétales d’intérêt international, national ou régional.</div> <div>Cette lagune présente l’un des derniers graus naturels du littoral et est un site idéal pour de nombreuses espèces rares ou protégées. Il s’agit d’un lieu de reproduction pour les oiseaux laro-limicoles, 37 espèces de limicoles migrateurs y trouvent également une halte migratoire.</div> <div>Cependant la maîtrise de la fréquentation par des véhicules motorisés faisant défaut sur l’étang de Pissevaches et son lido, une étude a été confiée au groupement ECOSYS et CPIE des Pays Narbonnais afin de définir un programme d’aménagement pour améliorer la gestion de cette fréquentation. <br>Un reportage photographique (observations de terrain réalisées en août 2004), a permis de rendre compte que certaines pratiques n'étaient pas compatibles avec l’objectif de préservation du site : circulation et stationnement de centaines de véhicules dans les milieux sensibles et protégés du conservatoire du littoral (lagune et dunes) et perturbations sur les sites de reproduction des oiseaux, etc.</div><p>&nbsp;</p>
Carte locale étang de Pissevaches
Carte locale étang de Pissevaches

Les opportunités d'intervention


<div style="text-align: justify;">La réglementation stipulant que "<em>La circulation et le stationnement des véhicules motorisés sont interdits sur les plages et les espaces naturels</em>"(Code de l’environnement, articles L-321-9 et L-362) n'était pas respectée sur le site de Pissevaches.<br>L’étang et son lido offrent des habitats et des espèces remarquables. La vocation première du site est la préservation des richesses écologiques avec un fonctionnement naturel du grau.<br>Cet objectif de préservation du site et la réalisation des enjeux écologiques intéressent le Conservatoire du littoral, propriétaire du site, le SMBVA (co-gestionnaire) mais également la Commune et ce, à deux titres :</div><div style="text-align: justify;">-En tant que co-gestionnaire des terrains du Conservatoire, mais aussi membre du PNR de la Narbonnaise et acteur du plan de gestion de ces zones humides et du DOCOB Basse Plaine de l’Aude.</div><div style="text-align: justify;">-En tant que promoteur public sur son territoire, et en particulier sa station balnéaire, d’un tourisme durable qui n’a pas d’autre choix pour l’avenir que de rompre avec le tourisme de « masse ».</div><p>&nbsp;</p>

Les travaux et aménagements


<div>Pour répondre aux objectifs de maitrise de la fréquentation, plusieurs aménagements ont été mis en place :</div> <div>- le <strong>creusement d’un fossé</strong> au début de l’année 2004 a permis de déplacer la capacité de stationnement des véhicules. Cette aire de stationnement naturelle hors milieux littoraux sensibles a été rendue obligatoire par la <strong>mise en place de barrière empêchant l’accès des véhicules au lido</strong>.<br>- des <strong>cheminements piétons</strong> ont été organisés entre l’Oustalet, les stationnements et les plages en évitant toute intrusion en zone humide autour de la lagune.<strong> La circulation de véhicules « service » a également été supprimée</strong> entre la Grande Cosse et la concession de plage.</div> <div>- la surveillance du site a été renforcée par l’<strong>affectation d’un garde du littoral</strong> <strong>assermenté</strong>. C’est le premier principe pour <strong>faire appliquer les règlements</strong> en vigueur, respecter la signalétique, et les futurs aménagements et équipements.</div> <div>- Des <strong>actions d’éducation à l’environnement</strong> ont été mises en place en partenariat avec les associations locales afin de renforcer la communication et la sensibilisation du public autour de la valeur écologique du site et de sa propre identité.</div> <div>- Un <strong>dispositif pédagogique</strong> annonçant la volonté de restaurer le complexe dunaire entre St Pierre-la-mer et les Cabanes de Fleury accompagne l’interdiction d’accès des véhicules sur la plage. Cette amorce de protection devra être poursuivie à plus long terme par un <strong>programme global de reconstitution du cordon dunaire par génie écologique</strong>.</div>
Basse plaine de l'Aude - SMBVA
Basse plaine de l'Aude - SMBVA
Dégradations dues aux cheminements non canalisés à Pissevaches - SMBVA
Dégradations dues aux cheminements non canalisés à Pissevaches - SMBVA

La démarche réglementaire

Non renseigné



La gestion


<p>Le site est géré, animé et surveillé (garde du littoral) par le <strong>Syndicat Mixte de la Basse Vallée de l’Aude</strong> en partenariat avec la <strong>Commune de Fleury</strong>.<br>Avant la mise en œuvre des aménagements, 17 acteurs locaux ont été rencontrés : associations naturistes, chasseurs, agriculteurs, naturalistes et associations d’éducation à l’environnement, acteurs du tourisme (campings, camps naturiste, office du tourisme, concessions de plage). Il en est ressorti un certain consensus selon lequel il n’est plus concevable de stationner, de circuler sur la plage et dans les milieux naturels, sauf pour les représentants d’associations naturistes qui revendiquent la possibilité de continuer à accéder à la plage en voiture.<br>La surveillance du site est nécessaire pour faire appliquer les règlements en vigueur, respecter la signalétique, et les futurs aménagements et équipements. En effet la fréquentation du site ne peut pas faire l’économie de cette surveillance « policière », qui a été renforcée par l’affectation d’un garde du littoral.</p><p>Pendant à la surveillance du site, la communication et la sensibilisation du public doivent être renforcées autour de la valeur écologique du site, de sa propre identité et des actions d’éducation à l’environnement, en partenariat avec les associations locales.</p><p>L’aménagement a pour objectif de protéger le milieu dunaire contre le piétinement au niveau des accès au lido de Pissevaches de façon à accompagner l’interdiction de l’accès des véhicules sur la plage par un dispositif pédagogique annonçant la volonté de restaurer le complexe dunaire entre St Pierre-la-mer et les Cabanes de Fleury. Cette amorce de protection devra être poursuivie à plus long terme par un programme global de reconstitution du cordon dunaire par génie écologique.</p>

Le suivi

<p><span style="font-weight: bold;">Un garde du </span><strong>littoral</strong> assure le suivi régulier de la fréquentation des usagers et du respect des aménagements de canalisation du public sur l’étang de Pissevaches.</p><p>Par la suite le programme Life + Lag’Nature mis en oeuvre par le CENL-R en appui au SMBVA, a permis d'élargir cette action de gestion de la fréquentation à l’ensemble des cordons littoraux de la Basse Plaine de l’Aude.</p><p>Les missions du Life s’orientent autour de trois actions principales sur la Basse Plaine de l'Aude, qui sont inscrites au Document d’Objectifs NATURA 2000 du site:<br>- l’élaboration d’un schéma directeur de maîtrise de la fréquentation dans les zones arrières dunaires<br>- la restauration d’un site dégradé par des aménagements de parking, la zone des Montilles à Vendres plage<br>- la mise en place d’actions de lutte à grande échelle contre une espèce végétale envahissante, <em>Lippia canescens</em></p><p>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p>
Panneau d'information - SMBVA
Panneau d'information - SMBVA
Panneaux de sentier d’interprétation réalisés par les enfants de l’école élémentaire de Fleury d’Aude - SMBVA - 2006
Panneaux de sentier d’interprétation réalisés par les enfants de l’école élémentaire de Fleury d’Aude - SMBVA - 2006

Le bilan et les perspectives

<div style="text-align: justify;">Cette expérience a été <strong>très positive</strong>.</div><div style="text-align: justify;">D'une part, la concertation menée durant plusieurs mois a permis d’aboutir sur cette action dans de <strong>bonnes conditions d’acceptation par les usagers</strong> (Atelier thématique Natura 2000 « Loisirs et tourisme »).</div><div style="text-align: justify;">D'autre part, accompagnée de la création d’un sentier pédagogique et de la mise en oeuvre d’animations nature, cette fermeture du site aux véhicules motorisés a permis de rendre un caractère naturel à cette plage et de préserver ces milieux.</div><div><p style="text-align: justify;">Il s’agit d’une mission importante pour le Conservatoire comme pour le SMBVA, tout deux souhaitant démontrer que la préservation de ce territoire peut s’accompagner d’une économie touristique saine voire de l’émergence ici d’un véritable projet écotouristique.</p></div><div style="text-align: justify;">&nbsp;</div><div style="text-align: justify;">Toutefois, malgré la fermeture du principal accès motorisé, l’étang de Pissevaches restait largement accessible aux véhicules à moteur (notamment voitures, quads). Le creusement de fossés anti-franchissement ou le cas échéant la pose de rochers aux accès stratégiques a permis de limiter ces accès. Quant à l’accès des deux roues, la mission de surveillance / police de la nature est indispensable et nécessitait rapidement la signature d’un arrêté municipal sur Fleury mais également une meilleure vigilance collective quant à l’application de cette réglementation et au respect des terrains du Conservatoire (problèmes liés aux concessions de plage) et à l’accentuation des moyens de surveillance.</div><div style="text-align: justify;">&nbsp;</div> <div><p style="text-align: justify;">Par ailleurs d'autres projets sur des sentiers sont en cours de réalisation: un projet de décompactage des sentiers plus utilisés par les chasseurs pour mener à leurs affûts dans l’étang de Pissevaches et&nbsp; le "Sentier de Pissevaches" sentier pédestre entre St Pierre-la-Mer et les Cabanes de Fleury pour découvrir le littoral de l’embouchure de l’aude à la station balnéaire.</p><p style="text-align: justify;">Pour la période 2009-2013, la participation du SMBVA au programme LIFE +&nbsp;Lag’Nature porté parle CEN L-R doit également permettre de réaliser plusieurs opérations de maîtrise de la fréquentation et de valorisation des milieux arrières dunaires.</p></div>

La valorisation de l'opération

<p>L’expérience de Pissevaches a été la première étape pour une réflexion générale de canalisation du public sur l’ensemble de la Basse Vallée de l’Aude pour une découverte respectueuse des espaces naturels. Cette réflexion est aujourd'hui opérationnelle et a abouti à la définition d’un cahier des charges de signalétique avec phasage des réalisations.</p><p>Plusieurs projets d’aménagements localisés servent d’exemple voir d’expérimentation. Un sentier d’interprétation inauguré en juin 2006 a été créé en collaboration avec l’école communale de Fleury. Il est le support de nombreuses animations valorisant les principaux milieux naturels et espèces concernant la Basse Plaine de l'Aude.</p><p>Durant l'été 2006 un stand a été monté sur les plages de Fleury, c'est une opération de valorisation importante qui a été bien acceptée par les usagers. Elle a largement contribué à l’obtention en 2007 du pavillon bleu européen sur la base de la mise en oeuvre d’une politique de gestion des terrains du Conservatoire, de la maîtrise de la fréquentation et de son ouverture au public par le biais d’animations nature.</p><p>&nbsp;</p>

Documents de communications Sentier
Documents de communications Document de communications

Coûts

Coût des études 20000
Coût des acquisitions

Non renseigné

Coût des travaux et aménagement 7000
soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût total de l’opération 27000

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Conservatoire du littoral - Communes - SMBVA
Partenaires techniques du projet - Ecosys - CPIE des Pays du Narbonnais


Maître d'ouvrage SMBVA

Contacts Lucie LABBE
  Domaine de Bayssan Route de Vendres 34500 Béziers

l.labbe@smbva.fr

Référence(s) bibliographique(s)

<p>CAZIN, F., HUMBERT, S., CRESPO, B. (2008). Gestion des espaces naturels de la basse vallée de l’Aude. <a href="http://www.pole-lagunes.org/ftp/web/fiches-lagunes/LR/Basse_Valle_Aude/06-Bilan-Activites_2005-2008.pdf">Bilan d’activités 2005-2008</a>. SMBVA : 69.</p>
<p style="text-align: justify;">CAZIN, F., DINDELEUX, A. (2008). Concertation et aménagement : l’exemple de l’étang de Pissevaches. Atelier d’échanges d’expériences du 15 &amp; 16 Septembre 2008. Gestion de la fréquentation dans les espaces naturels protégés du Languedoc-Roussillon : 24-26.</p>
<p>SMBVA. (2007). Document d'Objectifs Natura 2000. Tome 1 : état des lieux. SMBVA : 129.</p>
<p>SMBVA. (2007). Document d'Objectifs Natura 2000. Tome 2 : objectifs de développement durable et actions. SMBVA : 129.</p>
<p>ECOSYS, CPIE des Pays Narbonnais (2005). <a href="http://www.pole-lagunes.org/ftp/web/fiches-lagunes/LR/Basse_Valle_Aude/Pissevaches_rapport_10-06-05.pdf">Etude d’aménagement paysager de l’étang et du lido de Pissevaches. Diagnostic &amp; programme d'aménagement.</a> 81.</p>
<p>7 panneaux de sensibilisation pour le sentier d'interprétation, réalisés par les enfants de l'école élémentaire de Fleury d'Aude.</p>
<p>Carte de localisation des habitats naturels d'intérêt communautaire sur Pissevaches</p>


Réhabilitation et valorisation de l'étang de Bages-Sigean Ramsar

Page mise à jour le 31/07/2024
Créée le 03/05/2011

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique

Non renseigné

Enjeux (eau, biodiversité, climat) Qualité de l’eau
Ressource en eau (quantité)
Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
mars 2005
novembre 2009
Surface concernée par les travaux 5300.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) J - Lagunes côtières saumâtres/salées
Type de milieu (SDAGE) Marais et lagunes côtiers
Type hydrogéomorphologique

Non renseigné


Contexte réglementaire Parc Naturel Régional
Autres

Non concerné

Loi Loi littoral

Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDTO4
Référence du site Natura 2000
FR9101440
FR9112007

Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) LANGUEDOC-ROUSSILLON
Département(s) AUDE (11)
Communes(s) BAGES (11024)
NARBONNE (11262)
PEYRIAC-DE-MER (11285)
PORT-LA-NOUVELLE (11266)
SIGEAN (11379)

Carte de localisation Bages-Sigean
Carte de localisation Bages-Sigean

Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Améliorer la qualité de l’eau et des milieux lagunaires</p>
<p>Améliorer le fonctionnement hydraulique des étangs</p>
<p>Restaurer et gérer les marais périphériques</p>
<p>Maintenir l’activité de pêche artisanale lagunaire<br>Maîtriser la fréquentation des plans d’eau et des zones périphériques</p>

Le milieu et les pressions

<div style="text-align: justify;">L’étang de Bages-Sigean de 3700 ha et de profondeur moyenne de 1,3 m est alimenté par un bassin versant de 443 km². Il est constitué de plusieurs bassins connectés entre eux et ne possède qu’une communication avec la mer, via le grau de Port-la-Nouvelle. Par ailleurs, il reçoit des apports d’eau de l’Aude, via le canal de la Robine.</div><div style="text-align: justify;">Une trentaine de pêcheurs professionnels y travaillent (anguille principalement). Cette activité représente un poids économique non négligeable dans les communes du bassin versant et constitue l'expression de traditions qui participent à la fois à l'identité du territoire et à la gestion des milieux.</div><div style="text-align: justify;">La pollution par des contaminants chimiques, tels que le cadmium, était présente avant 2008. Elle a disparu après l’arrêt de l’activité des industriels causant sa dissémination. Cependant, ces contaminants sont stockés dans les sédiments et peuvent être remis à disposition en cas d’évènements particuliers. Certains organismes, dont les moules, sont touchés par cette pollution, de même que le canal de la Robine.</div><div style="text-align: justify;">D’autre part, il existe une eutrophisation au niveau de cet étang. Ce phénomène est principalement dû à des rejets excessifs de nutriments tels que l’azote et le phosphore (d’origine urbaine, industrielle et agricole) et à la limitation des échanges hydrauliques entre la mer et l’étang (barrages sur le grau).</div>
Carte locale Bages-Sigean
Carte locale Bages-Sigean

Les opportunités d'intervention


<p>Sur les lagunes du Narbonnais, les principaux enjeux sont liés à la fois à des problèmes de qualité de l’eau (eutrophisation, contamination chimique, bactériologie), d’équilibre hydraulique (apports d’eau douce, échanges avec la mer), de gestion de marais périphériques et de coexistence des usages (pêche professionnelle, sports nautiques, chasse, etc.). Depuis la fin des années 90, avec l’émergence du Parc Naturel Régional, de nombreuses études et actions ont été réalisées sur le milieu lagunaire afin de le réhabiliter et de le valoriser. Une démarche de Contrat d’étang animée par le Parc Naturel Régional a permis sur la période 2005-2009 de coordonner et de dynamiser une centaine d’actions autour des étangs du Narbonnais . Parallèlement, un SAGE a été élaboré et officiellement approuvé en 2007 sur l’ensemble de la Basse Vallée de l’Aude. Ce document est actuellement en cours de révision, la nouvelle structuration doit être finalisée avant Janvier 2012.<br>Enfin, le renouvellement de la charte du Parc en 2008 a été l’occasion d’une concertation importante sur les enjeux de territoire et le mode d’organisation. Cette réflexion a permis de dégager de nouvelles priorités et perspectives de travail. La nouvelle charte de territoire pour la période 2010-2021 a été validée fin 2009.<br>&nbsp;</p>

Les travaux et aménagements


<p>Le contrat pour les étangs du Narbonnais avait été signé en avril 2005 entre les principaux partenaires financiers (Etat, Agence de l’Eau, Région L.R., Département de l’Aude) et l’ensemble des communes, groupements de communes ou représentants des activités professionnelles présents sur le bassin versant des étangs. Ce programme, coordonné par le Parc naturel régional, a mobilisé plus de 61 millions d’euros sur 5 ans, pour plus de 100 actions réalisées.&nbsp;<br>Les signataires du contrat s’étaient donné comme objectif prioritaire l’amélioration de la qualité de l’eau et des milieux lagunaires. C’est donc sur cette thématique que les investissements les plus lourds ont été réalisés.&nbsp;<br>Une amélioration notable du fonctionnement des stations d’épuration : 22 millions d’€ investis&nbsp;<br>Sur l’ensemble du bassin versant, 16 stations d’épuration sont aux normes à la fin de l’année 2009 contre 7 en 2004. Plusieurs projets ont bénéficié d’aides bonifiées dans le cadre du contrat d’étangs. Aujourd’hui, 98% de la population du territoire est raccordée à une station aux normes.&nbsp;<br>Des aménagements importants pour limiter les rejets industriels : 35 millions d’€ investis&nbsp;<br>Les principales activités industrielles sont basées à Narbonne et à Port la Nouvelle. Les priorités ont été la réduction des rejets directs et la lutte contre les pollutions historiques et accidentelles.&nbsp;<br>Réduction des apports d’origine agricole : 1,3 million d’euros investis&nbsp;<br>L’amélioration des systèmes de traitement des effluents vinicoles (caves et distilleries) et la mise en route des aires de remplissage sécurisées de pulvérisateurs agricoles (3 sur le bassin versant) ont été les deux actions phare du volet agricole du contrat.&nbsp;<br>Les résultats des efforts engagés par tous les acteurs autour des étangs sont déjà visibles : sur l’étang de Bages-Sigean, la qualité de l’eau est en nette amélioration. De médiocre ou mauvaise, la qualité de l’eau vis-à-vis de l’eutrophisation est devenue bonne. C’est un des rares exemples de restauration lagunaire observés en Languedoc-Roussillon.</p>
Bages Sigean anse de l'olivier - PNR de la Narbonnaise
Bages Sigean anse de l'olivier - PNR de la Narbonnaise
Industrie - PNR de la Narbonnaise
Industrie - PNR de la Narbonnaise

La démarche réglementaire

Non renseigné



La gestion


<p>En 2010, les objectifs de qualité vis-à-vis de l’eutrophisation pour Bages-Sigean fixés en 2004 dans le contrat d’étang sont en grande partie atteints. Les résultats obtenus dans le cadre du réseau de Suivi Lagunaire en 2009 et en 2010 permettent d’affirmer que la colonne d’eau est effectivement restaurée. Néanmoins, la colonne d’eau étant le compartiment qui réagit le plus rapidement, le prochain diagnostic complet de l’eutrophisation va permettre de voir si les autres compartiments plus intégrateurs (macrophytes, sédiments) sont également en cours de restauration.<br>Maintenant que la problématique eutrophisation semble en partie maîtrisée, les acteurs locaux se posent la question du besoin ou non d’aller encore plus loin en terme d’amélioration de la qualité trophique de l’eau et de l’impact que cela peut avoir sur la richesse biologique de la lagune et notamment sur les résultats de la pêche artisanale. Cette question primordiale pour les acteurs locaux renvoie aux nouvelles réflexions qui seront à mener dès 2011.&nbsp;<br>Par ailleurs, les efforts pour l’amélioration de la qualité des eaux doivent être poursuivis sur l’eutrophisation et renforcés sur les problématiques « Cadmium » et sur les sources de pollution microbiologiques notamment en lien avec la pérennité d’une activité halieutique sur la lagune (exploitation de gisements naturels de coquillages).</p>

Le suivi

<div><u>Eutrophisation</u> :<br>Dans le cadre du Réseau de Suivi Lagunaire, Des indicateurs de suivi ont été mis en place afin d’évaluer l’état d’eutrophisation de l’ensemble des lagunes du Languedoc-Roussillon dont l’étang de Bages-Sigean. Les résultats de l’année 2009 sur l’étang de Bages-Sigean indiquent que le milieu de l’étang est en très bon état vis-à-vis de l’eutrophisation, tandis que les bassins nord et sud affichent quant à eux un bon état. Concernant cette dernière station, son état stable depuis 4 ans est le signe d’une réelle restauration, notamment après une année pluvieuse comme 2009. On note également une nette amélioration au niveau de la concentration en ammonium par rapport aux autres années, due sans aucun doute à la mise en service de la nouvelle station d’épuration de Sigean en début d’été (1er juillet 2009).</div><div><u>Suivi des rejets des stations d’épuration (Parc Naturel Régional)</u> :<br>Entre 2002 et 2009, la diminution des flux de pollution amenés par les 6 stations proches de l’étang de Bages-Sigean est spectaculaire. Les différents paramètres ont chuté d’un facteur 5 (DCO) à un facteur 15 (DBO). Pour les sels nutritifs (azote et phosphore), les flux ont été divisés par 10 (soit 90% de baisse) entre 2002 et 2009, alors que les débits entrants sont assez stables. En effet, les recensements de la population indiquent que parallèlement la population a augmenté d’environ 11% (progression 1999–2007) sur ces communes.<br>Sur la période 2002–2009, la principale baisse est liée à la mise en service de la nouvelle station d’épuration de Narbonne (mi 2003) puis à la mise aux normes de celle de Port la Nouvelle (2005), et enfin celle de Sigean (2009).</div><div><u>Tableau de bord du contrat d’étangs :</u><br>Responsable de l’animation du contrat, le Parc naturel régional a élaboré un tableau de bord comme un outil d’évaluation et de communication sur l’avancement des différentes actions prévues, destiné à l’ensemble des acteurs locaux concernés par le contrat. Il sera mis à jour et présenté annuellement au comité d’étang.<br>Cet outil s’appuie sur une série de 20 fiches d’indicateurs qui sont réévalués chaque année. Deux grandes catégories d’indicateurs ont été définies afin d’estimer d’une part l’avancement des actions (travaux réalisés) et d’autre part leur impact sur le milieu (flux de pollution, qualité de l’eau…).<br>Ces indicateurs permettent de visualiser ce qui reste à faire pour atteindre les objectifs du contrat, et où vont les priorités pour les années suivantes.</div><div><u>Suivi mensuel de l’étang de Bages-Sigean</u> (paramètres physico-chimiques simples) est réalisé dans le cadre du FIL MED.</div>
Port de Bages - PNR de la Narbonnaise
Port de Bages - PNR de la Narbonnaise
Gestion hydraulique - PNR de la Narbonnaise
Gestion hydraulique - PNR de la Narbonnaise

Le bilan et les perspectives

<div>Les efforts fournis durant la période 2005-2009 ont visiblement porté leur fruit. En effet, d’après le bilan des résultats du contrat d’étang rédigé par le PNR de la Narbonnaise, certains points délicats sont en nette amélioration.&nbsp;<br>Tout d’abord, le contrat d’étang s’est révélé être un outil déterminant pour mobiliser des investissements importants, notamment pour la mise aux normes des stations d’épuration. Le contrat s’est avéré également un excellent outil de mobilisation des acteurs locaux et a créé une réelle dynamique qui a permis d’atteindre les principaux objectifs du programme.</div><div>Concernant les objectifs de départ énoncés dans le contrat, l’efficacité de l’action est inégale.</div><div><strong>1 &amp; 2. Améliorer la qualité de l’eau et des milieux lagunaires /améliorer le fonctionnement hydraulique des étangs</strong><br>L’eutrophisation au niveau de l’étang est en régression depuis 2005, suite aux travaux de mises aux normes des stations d’épuration (suivi RSL).<br>Concernant la contamination par le Cadmium, la diminution marquée des teneurs dans les coquillages initiée en 2001 est aujourd’hui remise en cause puisque les concentrations dans les moules ont à nouveau dépassé le seuil réglementaire en février 2008.&nbsp;<br>Enfin, gestion des eaux du canal de la Robine doit être améliorée.</div><div><strong>3. Restaurer et gérer les marais périphériques</strong><br>Un inventaire des zones humides a été réalisé à l’échelle du Département de l’Aude par le CG11 tandis qu’une base de données complémentaire a été élaborée dans le cadre de Natura 2000.<br>La définition des objectifs de gestion des zones humides est de l’ordre de 69% (100% prévus) et le taux de mise en oeuvre) est de l’ordre de 39% (50% prévus).</div><div><strong>4. Maintenir l’activité de pêche artisanale lagunaire</strong><br>L’exploitation des gisements de palourdes du sud de l’étang de Bages-Sigean reste à ce jour interdite en raison de leur qualité microbiologique.</div><div><strong>5. Maîtriser la fréquentation des plans d’eau et des zones périphériques</strong><br>Des objectifs de gestion des usages sur l’étang de Bages-Sigean et des mesures à mettre en place ont été fixés dans le cadre des groupes de travail.<br>La fréquentation du public devait être maîtrisée (taux de réalisation non connu).</div><div><strong>Perspectives</strong><br>- Poursuivre l’amélioration de la qualité de l’eau sur l’ensemble du bassin versant : limiter l’impact de la pollution historique par le cadmium, prévenir les risques de pollutions accidentelles, continuer la lutte contre l’eutrophisation…<br>- Continuer d’améliorer la gestion hydraulique de la lagune&nbsp;<br>- Approfondir les connaissances et améliorer la gestion des marais périphériques<br>- Gérer la ressource en eau : mettre en place une stratégie territoriale en matière d’économie de l’eau : vers un regroupement des instances de concertation sur l’eau et les milieux lagunaires dans le Narbonnais (SAGE, Natura 2000, Charte du Parc naturel régional…).</div>

La valorisation de l'opération

<p>L’état d’avancement du contrat d’étangs a fait l’objet d’articles dans le bulletin mensuel du Parc diffusé en 3 400 exemplaires.<br>Des réunions publiques annuelles ont eu lieu dans les communes du tour d’étang ou du bassin versant, pour faire connaître les résultats des suivis menés sur les milieux lagunaires et les actions engagées pour leur restauration.<br>Des communiqués de presse ont été diffusés lors d’actions phares du programme d’actions mais aussi pour les rencontres annuelles du comité d’étangs.<br>De nombreux documents ont été mis en ligne sur le Site Internet du PNR de la Narbonnaise : dossier d’agrément, contrat signé, bilans techniques et financiers, programmes d’actions et tableaux de bord annuels, évènements majeurs, communiqués et dossiers de presse…<br>Enfin, le contrat d’étangs a été diffusé sur le site national GEST’EAU (SAGE et contrats de milieux).</p>

Documents de communications Medias
Documents de communications Document de communications

Coûts

<p>A l'origine du contrat d'étang 31 millions d'euros avaient été prévus. Le coût total à la fin de l'opération était de 61 millions d'euros : le détail du bilan financier du contrat d’étangs est donné dans les annexes du bilan.</p>
Coût des études 450000
Coût des acquisitions 0
Coût des travaux et aménagement 60500000
soit, le coût à l'hectare : 11500.00 
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût total de l’opération 61000000

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - DREAL Languedoc-Roussillon - Europe - Agence de l'eau Rhône Méditerranée et Corse - Conseil général de l'Aude - Chambre de Commerce et d'Industrie Narbonne Lézignan-Corbières Port-La-Nouvelle - Chambre d'agriculture de l'Aude - Conseil régional du Languedoc-Roussillon - Communes et intercommunalités
Partenaires techniques du projet


Maître d'ouvrage Syndicat mixte de gestion du Parc naturel régional de la Narbonnaise

Contacts Karine Dusserre / Eric Voque / Laurent Benau
  Domaine de Montplaisir, 11000 NARBONNE

info@parc-naturel-narbonnaise.fr

Référence(s) bibliographique(s)

<p>RESEAU DE SUIVI LAGUNAIRE LANGUEDOC-ROUSSILLON. (2009). Bilan des résultats 2009 et programme 2010. Ifremer, Cépralmar, Agence de l’eau RMC et Région Languedoc-Roussillon : 24.</p><p>&nbsp;</p>
<div>PNR DE LA NARBONNAISE. (2010). Contrat pour les étangs du Narbonnais : Bilan et Evaluation 2005 -2009 : 103 + annexes.</div><div><a href="http://www.parc-naturel-narbonnaise.fr/documents_en_ligne/eau_et_milieux_lagunaires/contrat_d_etang/bilan_final_contrat_etangs_narbonnais_avril_2010">http://www.parc-naturel-narbonnaise.fr/documents_en_ligne/eau_et_milieux_lagunaires/contrat_d_etang/bilan_final_contrat_etangs_narbonnais_avril_2010</a></div><p>&nbsp;</p>
<p>PNR DE LA NARBONNAISE. Suivi simplifié des étangs du Narbonnais.<br><a href="http://www.parc-naturel-narbonnaise.fr/documents_en_ligne/eau_et_milieux_lagunaires/suivi_simplifie_des_etangs">http://www.parc-naturel-narbonnaise.fr/documents_en_ligne/eau_et_milieux_lagunaires/suivi_simplifie_des_etangs</a></p><p>&nbsp;</p>
<div>DUSERRE, K., BENAU, L. (2010). Suivi des rejets des stations d’épuration proches des étangs et de leur impact sur le milieu lagunaire. Etangs de Bages-Sigean et de La Palme - Résultats de l’année 2009. Parc naturel régional de la Narbonnaise : 50.</div><div><a href="http://www.parc-naturel-narbonnaise.fr/content/download/2445/12988/version/1/file/RAPPORT+FINAL+SUIVI+STEP+2009.pdf">http://www.parc-naturel-narbonnaise.fr/content/download/2445/12988/version/1/file/RAPPORT+FINAL+SUIVI+STEP+2009.pdf</a></div><p>&nbsp;</p>
<p>NOE, V. (2007). Restauration des milieux lagunaires vis à vis de l’eutrophisation en Languedoc- Roussillon. Mémoire de stage de Master Professionnel en Economie et Environnement. Université de la Méditerranée Marseille, Cepralmar Montpellier, 51.</p><p>&nbsp;</p>
<p>GADOULLET, C. (2010). Recherche, compilation et synthèse de données relatives aux actions de restauration de milieux lagunaires. Mémoire de mission de fin d'études AgroParis Tech-ENGREF, GIPREB : 299.<br><a href="http://85.31.222.100/alexandrie-7/dyn/portal/index.seam?aloId=5059&amp;page=alo&amp;cid=23368">http://85.31.222.100/alexandrie-7/dyn/portal/index.seam?aloId=5059&amp;page=alo&amp;cid=23368</a></p>
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