L'impact de la pression touristique

Le développement des aménagements touristiques touche principalement les milieux humides côtiers et montagnards.

Une consommation croissante de l’espace sur le littoral

Elle entraine la destruction des milieux naturels ainsi qu’une fragmentation qui remet en cause le fonctionnement des zones côtières.

D’après l’observatoire national des zones humides, 20% de la capacité d’hébergement en France concerne les zones humides (4 millions de lits), en particulier dans les communes du littoral. Les risques sont indirects : pollution par les eaux usées, disparition de milieux à proximité des aménagements.

Le territoire le plus impacté en France, avec 561 lits/km2, est la région Languedoc-Roussillon (Petite Camargue, étangs de Thau, de l’Or, de Canet, du Narbonnais) suivi de la Bretagne (156 lits/km2), de Poitou-Charentes (128 lits/km2), et des Pays de la Loire (122 lits/km2).

Ces zones abritent d’importantes surfaces de milieux humides remarquables, souvent classés Natura 2000 (78% de leur superficie sur le littoral atlantique, 85% sur la Méditerranée) avec des habitats et des espèces d’intérêt communautaire, rares, menacés ou en danger d’extinction.

une utilisation croissante des "canons à neige"

Le développement important de la production de neige de culture, dans les stations de ski, a conduit à la disparition de nombreuses tourbières de haute montagne, remplacées par des retenues artificielles d’eau.

Ifen – Observatoire national des zones humides –Fiche indicateur : La capacité d'accueil et la densité touristique des communes des zones humides d'importance majeure-, Janvier 2009
 

Page mise à jour le 24/05/2023
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