L'opération
Type d'ingénierie écologique |
Restauration et réhabilitation |
Type de génie écologique |
Non renseigné
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Enjeux (eau, biodiversité, climat) |
Qualité de l’eau
Continuité écologique
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Elévation du niveau de la mer
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Début des travaux Fin des travaux |
décembre 2011
novembre 2016
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Surface concernée par les travaux |
1380.00 ha
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La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) |
J - Lagunes côtières saumâtres/salées
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Type de milieu (SDAGE) |
Marais et lagunes côtiers
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Type hydrogéomorphologique |
Restauration d’une connexion maritime au grau des étangs de Villepey et à l’embouchure de l’Argens au profit des habitats lagunaires et de la sécurité du site
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Contexte réglementaire |
Site du CELRL
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Autres |
Non concerné
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Loi |
Non concerné
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Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau |
Non renseigné
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Référence du site Natura 2000 |
FR9301627
FR9301626
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Localisation
Pays |
France
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Bassins |
Rhône-Méditerranée
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Région(s) |
Polissia Mires
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Carte de localisation du bassin versant des Etangs de Villepey
Les objectifs du maître d'ouvrage
- Assurer la connexion hydraulique entre mer et lagune à la faveur du maintien des habitats naturels côtiers et de la faune piscicole (objectifs du DOCOB).
- Assurer la connexion hydraulique cours d’eau-mer et éviter l’ensablement de l’embouchure de l’Argens à des fins sécuritaires (action n°6 du PAPI de l’Argens).
Le milieu et les pressions
Situés entre les massifs des Maures et de l’Estérel, les étangs de Villepey occupent une vaste zone humide de 271 ha sur la commune de Fréjus. S’étendant entre le fleuve « Argens » et le village de St-Aygulf, les étangs étaient fortement menacés par l’urbanisation grandissante de son bassin versant. C’est pour cela que le Conservatoire du Littoral acquiert 260 ha de zone humide entre 1982 et 1997, puis 11 hectares en 2016. De plus, le site des Etangs de Villepey est signataire de la convention RAMSAR depuis le 2 février 2015, lui apportant une légitimité et une reconnaissance internationale pour la valeur de ses zones humides.
Ces étangs résultent à la fois de processus naturels (divagations du delta de l’Argens au fil des siècles, formation de la lagune) et des activités humaines (exploitation de sablières/gravières à partir des années 50). Les échanges continus entre eaux douces et marines ont induit une forte diversité de milieux naturels. Inventorié comme ZNIEFF et ZSC au titre de la Directive Habitat (FR 9301627), le site est remarquable de part ses habitats naturels aquatiques lagunaire, dunaires, de milieux humides doux et salés, le tout en étroite relation avec des milieux plus secs. L’Argens est quant à lui un corridor écologique remarquable permettant le déplacement de la faune piscicole et abritant plusieurs espèces protégées de chiroptères. Il héberge également près de 40% de l’herpétofaune varoise, d’où l’intérêt de maintenir et préserver le réseau hydrologique, à la faveur d’espèces d’intérêt communautaire piscicoles et aquatiques telles que la Cistude d’Europe, l’Anguille européenne, le Bardeau méridionale et l’Alose feinte du Rhône.
Suite aux inondations de juin 2010, l'ouverture du grau, a favorisé les milieux saumâtres, halophiles et dunaires au détriment de milieux plus doux situés en amont des étangs dans lesquels vivait une partie de la population de Cistude d’Europe. La recherche de points d'eau plus douce en amont ont conduit les individus sur les axes routiers bordant ces étangs, ce qui eut pour conséquence une surmortalité causée par la circulation. Cette salinisation des milieux doux a conduit le gestionnaire à réfléchir à une solution pour sauver le restant de cette population.
Le rétablissement des échanges continus avec la mer a conduit la lagune méditerranéenne a retrouvé un optimum écologique, avec un retour des espèces halophiles qui s’est fait naturellement et suite à la salinisation des eaux et du sol.
Cependant du point de vue qualitatif, l’état écologique de l’Argens de sa confluence avec la Nartuby jusqu’à la mer a été jugé « médiocre » au titre de la DCE (source : agence de l’eau). Le maintien d’une connexion permanente avec la mer limite, d’une part l’eutrophisation des eaux au niveau des étangs et de l’embouchure de l’Argens, d’autre part la pollution engendrée sur les milieux aquatiques par les produits phytosanitaires venant du bassin versant.
Enfin sur le plan humain, ce territoire est particulièrement exposé aux risques d’inondations, amplifiés notamment par la forte urbanisation du bassin versant comme en témoigne les crues récentes et régulières. La basse vallée de l’Argens fait actuellement l’objet d’une étude dans le cadre d’un atelier national sur les territoires en mutation exposés aux risques. Ces Ateliers ont fait émerger une volonté partagée de conforter l’activité agricole de la vallée, tout en diminuant la vulnérabilité du site. La stratégie de gestion du risque inondation se traduit alors par un projet agricole global à mettre en relation avec les aménagements futurs du lit majeur. En s’appuyant sur la conception de nouvelles accessibilités, le projet imagine des pratiques inédites en offrant des lieux de loisir et de tourisme au milieu d’un parc agricole. La proposition crée ainsi l’occasion de renforcer un lien social nécessaire entre monde agricole et monde urbain. Les Ateliers ont initié de nouvelles relations entre aménagement, agriculture, nature et risque. Les mutations urbaines sont également prises en compte. (source Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie).
Etangs de Villepey - Géoportail - IGN
Les opportunités d'intervention
Pour leur rôle épurateur, leurs forts enjeux écologiques ainsi que leur rôle de zone tampon dans le cas d’importantes inondations, les zones humides de la plaine de l’Argens sont identifiées comme des zones prioritaires d’intervention du Conservatoire du littoral et de l’Agence de l’eau Rhône, Méditerranée, Corse, dans le cadre d’un accord-cadre signé par les deux établissements.
Au regard des enjeux écologiques, les objectifs de conservation du DOCOB du site « Embouchure de l’Argens » donnent la priorité au maintien et à la préservation des habitats et des espèces propres aux milieux halophiles, milieux dunaires et côtiers. Par conséquent les échanges hydrauliques mer-lagune sont à privilégier pour conserver les habitats d’intérêt communautaire lagunaires ainsi que les espèces qui en dépendent pour tout ou une partie de leur cycle de vie. Egalement, à l’embouchure de l’Argens, l’une des actions prioritaires du DOCOB est de la désensabler régulièrement afin de maintenir le bon échange entre les eaux douces et salées.
En revanche, la population de Cistude d’Europe ayant été mise à mal suite aux inondations (perte d’au moins 24 individus sur les axes routiers et 5 par noyade), il s’est avéré nécessaire d’intervenir pour maintenir cette espèce au sein du site Natura 2000 et de lui reconstituer des habitats favorables plus en amont des étangs de Villepey. L’équipe de gestion a donc saisi l’opportunité de creuser une mare, déconnectée des étangs salés.
Suite aux inondations de juin 2010 et de novembre 2011, les dégâts provoqués, à la fois sur les plans humains, économiques et environnementaux, ont conduit la commune et le département à prendre certaines mesures. Le Département du Var en partenariat avec le bureau d’étude Artélia ont étudié la conjugaison entre les inondations et les crues/coups de mer pouvant influer sur le degré d’ensablement de l’embouchure de l’Argens. Cette étude a été inscrite à l’action n°6 du programme d'aménagements de prévention des inondations (PAPI) d’intention de la basse vallée de l’Argens.
Depuis fin 2014, la création du Syndicat Mixte de l'Argens (SMA) prend la tête des opérations pour le lancement d'un PAPI complet. Le Préfet du Var a permis la mise en place d'une procédure d'urgence (prévue par l'article R214.44 du Code de l'Environnement) pour effectuer des travaux sur l'ensemble du bassin versant de l'Argens. Le but étant d'éviter que de telles catastrophes ne se reproduisent à l'avenir.
Par conséquent, les connexions hydrauliques mer-lagune au grau des étangs de Villepey et mer-cours d’eau à l’embouchure de l’Argens, devront d’autant plus être suivies et entretenues régulièrement à des fins sécuritaires et en raison du caractère vulnérable du site face aux crues, phénomènes naturels et récurrents.
Les travaux et aménagements
Palier à la salinistation des espaces occupés par la population de Cistude d’Europe : Creusement d’une mare sur le site des étangs de Villepey.
Cette action a été initiée et réalisée en novembre 2013 dans le cadre du contrat Natura 2000 « Embouchure de l’Argens ». Une mare d'une surface importante (960 m²) a été aménagée en pente douce avec une profondeur maximale de 1m80. La terre extraite par creusement à la pelle mécanique a été utilisée pour former une butte sur le pourtour de la mare, celle-ci devant servir à la ponte des Cistudes. Cette action a nécessité plus de 100 heures de travail (soit environ 16 jours), toute action confondue. Afin de suivre l’évolution de la population de Cistude d’Europe suite à cet aménagement et dans le cadre du Plan National d’Action Cistude d‘Europe, un protocole de suivi des populations a ainsi démarré en avril 2014 et se poursuit chaque année (protocole selon méthode de Capture/Marquage/Recapture).
Désensablement de l’embouchure de l’Argens pour le maintien des échanges hydrauliques.
Une des actions prioritaires inscrites dans le Document d'Objectifs est de pouvoir intervenir physiquement pour créer une brèche et reconnecter l'Argens avec la mer, dans le cas où les échanges ne se font plus. Les connexions entre la mer et les cours d’eau de la plaine de l’Argens étaient plus importantes par le passé, ce qui pouvait atténuer l’effet « bouchon sableux » en particulier lors des phénomènes de crues. Le débit faible du fleuve et les faibles pluies entrainent très souvent son ensablement, et donc sa fermeture, surtout en période estivale. A cela s'ajoute un banc de sable situé au droit de l'embouchure à quelques centaines de mètres large susceptible de se déplacer selon les courants marins et accentue davantage le risque d'obstruction. Le désensablement de l’embouchure de l’Argens a été réalisé en juillet 2012 au bénéfice de la procédure d’urgence prévue par l’article R.214-44 du Code de l’Environnement accordé par Le Préfet du Var, dispensant de la procédure d’autorisation normalement requise au titre de la législation sur l’eau (Loi sur l’Eau). S’échelonnant sur une période de 15 jours, cette opération a consisté à un pompage du sable et des sédiments sur le chenal préférentiel du fleuve (en s'appuyant sur le tracé d'écoulement naturel). A ce moment là, l'embouchure était complètement obstruée et n'était ouverte que sur un mètre de large et à peine quelques centimètres de profondeur. Le but était donc d'utiliser cette faible ouverture encore existante comme point de départ des travaux. La quantité extraite (environ 3000 m3) a permis de retrouver une dynamique hydraulique conséquente.
Travaux de pompage, fin juillet 2012. Source : site web : http://embouchure-argens.n2000.fr/ Copyright : Mairie de Fréjus – Service environnement
Réouverture de l'embouchure de l'Argens par une brèche dans la langue de sabe, fin juillet 2012. Source : site web : http://embouchure-argens.n2000.fr/ Copyright : Mairie de Fréjus – Service environnement
La démarche réglementaire
- 2.3.1.0 (A) Rejets d’effluents sur le sol ou dans le sous-sol
- 3.2.1.0 (D) Entretien de cours d'eau
- 4.1.3.0 (A) Dragage et/ou rejet y afférent en milieu marin.
La gestion
Le service environnement & développement durable de la commune de Fréjus est gestionnaire des Etangs de Villepey, et collabore avec la nouvelle Communauté d’agglomération Var Esterel Méditerranée (CAVEM).
En réponse aux objectifs de conservation prioritaires qui figurent au DOCOB, la connexion hydraulique mer-lagune a amélioré la qualité des eaux du point de vue de son eutrophisation et une plus grande richesse spécifique a pu être observée au niveau de l’habitat aquatique (constats de terrain). La gestion choisie va dans le sens de préserver cette connexion hydraulique et d’éviter autant que possible l’obstruction du grau et de l’embouchure du cours d’eau par ensablement.
Le suivi
En regard des objectifs fixés au DOCOB, l’équipe de gestion de la mairie de Fréjus suit l’évolution du milieu et intervient sur les étangs de Villepey pour la mise en œuvre du suivi physico-chimique et du suivi d’espèces et des habitats, notamment ceux d’intérêt communautaire (cas de l’anguille d’Europe avec la mise en place d’un protocole d'échantillonnage par Migrateur-Rhône-Méditerranée et la Fédération de Pêche du Var, pour mesurer le potentiel de colonisation des poissons migrateurs sur les affluents des fleuves côtiers, notamment l'Argens). Par exemple, suite aux travaux de création de la mare pour le maintien de la population de Cistude d’Europe, le nombre d’individus capturés par CMR, a augmenté de 33 individus en 2014. En septembre 2016, l’effectif de population est de 41 individus.
D’autre part, la finalité des études et suivis engagés sur les embouchures des étangs et du cours d’eau est de permettre à la commune de disposer d’un outil d’aide à la décision. Celui-ci lui permettra d’avoir une gestion à long terme de son littoral face aux changements climatiques futurs (élévation du niveau de la mer, tempêtes marines et érosion, etc…).
Depuis fin 2014 grâce aux subventions du Département du Var, le suivi réalisé à l'embouchure de l'Argens vise :
- à mettre en œuvre des actions de prévention des risques naturels et des phénomènes d’érosion du littorale, avec une adaptation des activités et pratiques économiques sur l’ensemble de la frange littorale de Fréjus.
- à révéler la physionomie des plages, habitats naturels reconnus d'intérêt communautaire, ainsi que les laisses de mer. Ainsi, il est possible de montrer si ces habitats s'étendent ou au contraire régressent.
- à évaluer l'amplitude d'ouverture et la dynamique de l'embouchure de l'Argens, permettant ainsi d'observer les flux hydrauliques entre l'Argens et la mer.
Les suivis mis en place sont :
- Le suivi du bouchon sableux à l’embouchure de l’Argens (photographies régulières)
- Le suivi du trait de côte : réalisé tous les 3 mois, à pied en suivant la frange littorale à l'interface plage/mer, en relevant à l’aide d’une tablette et d’un GPS un point par seconde. Les données sont ensuite traitées par le service SIG de la commune. D’autre part, plusieurs photos sont prises le long du parcours pour faire des comparaisons annuelles, notamment à l'embouchure de l’Argens. Ce suivi permet de voir l'évolution des secteurs qui sont fortement soumis à une érosion marine sur le long terme et pouvoir réagir avec de possibles aménagements pour limiter le phénomène.
- Le suivi bathymétrique du littoral fréjussien couplé au suivi du trait de côte (notamment pour suivre l’érosion des différents secteurs de plage de la commune, de Saint Aygulf à la limite communale de Saint Raphaë).
Vue aérienne de l'embouchure de l'Argens en 2010 -Copyright : Mairie de Fréjus – Service environnement
Embouchure de l'Argens au 28 janvier 2014 - Copyright : Département du Var
Le bilan et les perspectives
Du point de vue des objectifs de conservation des habitats naturels et des espèces considérés comme prioritaires, le maintien des connexions hydrauliques a conduit globalement à un retour à des richesses spécifiques jusqu'alors disparues, notamment l’ichtyofaune, mais au détriment d’espèces d’eau douce telle que la Cistude d’Europe. En 2012, un inventaire piscicole réalisé sur les étangs de Villepey a prouvé que les inondations de 2010-2011 ont permis de restaurer les qualités écologiques d'un habitat naturel jusqu'alors en déclin. Des compléments d'études, dont des inventaires entomologiques, sont venus compléter les données déjà obtenues par le passé sur l’habitat aquatique. Par conséquent, la lagune abrite maintenant des espèces piscicoles essentiellement marines, ce qui implique aussi une vigilance accrue au regard de la libre circulation des espèces migratrices sur l’ensemble du bassin versant.
Suite aux travaux à l’embouchure de l’Argens, le désensablement a montré son efficacité du moins à court terme. La dynamique fluviale (régime, débit, courantologie, substrat du fond du fleuve, largeur, pluviométrie) ne permet pas de maintenir en permanence une ouverture suffisante. Seul un chenal préférentiel est conservé par un tracé naturel. La rencontre des masses d’eau mer/Argens conduit inévitablement à un ensablement, qui est récurrent et auquel il est possible d’y remédier sur le moment mais pas sur la durée. Des solutions doivent encore être étudiées pour parvenir à une ouverture pérenne de l'embouchure.
Enfin, face au double enjeu de maintien de la qualité des milieux aquatiques et de limitation du risque d’inondation, des actions doivent être portées plus en amont, tel que le maintien des champs naturels d’expansion de crues. Il s’agit là d’une action coordonnée entre le Conservatoire du Littoral et des opérateurs tels que la SAFER ou l’EPF qui pourrait permettre une valorisation maîtrisée du lit majeur de l’Argens et l’installation d’activités agricoles extensives sur les rives du fleuve limitant ainsi les intrants et les risques d’inondations. La reconquête des zones de ripisylves parfois réduites à un fin liseré est une autre priorité pour améliorer la qualité des milieux aquatiques et maintenir une continuité écologique.
La valorisation de l'opération
Reportage France 3 Côte d'Azur:https://www.youtube.com/watch?v=YhK775IwEQc&feature=youtu.be
Article Var Matin:http://embouchure-argens.n2000.fr/sites/embouchure-argens.n2000.fr/files/documents/page/Var20Matin20-20embouchure20argens.pdf
Article Fréjus Info : http://embouchure-argens.n2000.fr/sites/embouchure-argens.n2000.fr/files/documents/page/frC3A9jus20info.pdf
Les médias ont communiqué assez largement sur cette opération de désensablement. C'est la diminution du risque inondation dans la plaine de l'Argens qui a été mise en avant, mais c'est surtout le maintien d'une connexion hydraulique Argens/mer qui a motivé cette opération.
Medias
Document de communications
Coûts
29 500 € HT désensablement et 20 252 € TTC : creusement de la mare
Coût des études |
Non renseigné
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Coût des acquisitions |
Non renseigné
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Coût des travaux et aménagement |
Non renseigné
soit, le coût à l'hectare : Non renseigné
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Coût de la valorisation |
Non renseigné
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Coût total de l’opération |
Non renseigné
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Partenaires et maître d'ouvrage
Partenaires financiers et financements |
- Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
- Département du Var (Suivi bathymétrique)
- Europe FEDER (Site Natura 2000)
- Etat (100% pour le désensablement et 80% pour la mare )
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Partenaires techniques du projet |
- SMA (Syndicat Mixte de l’Argens)
- Bureau d’étude Artélia (étude dans le cadre du PAPI)
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Maître d'ouvrage |
Mairie de Fréjus
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Contacts |
Kevin BERGERON et Alain ABBA
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Hôtel de Ville,
service environnement,
45 Place Formigé,
83370 Fréjus
k.bergeron@cavem.fr
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Référence(s) bibliographique(s)