Vallée de la Meurthe de bertrichamps à Saint Clément
Créée le 27/06/2024
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Préservation et gestion |
Type de génie écologique | Pâturage |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) | Biodiversité Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales Continuité écologique Hydromorphologie Milieux humides Réduction des étiages Réduction des risques d’inondation Fonctionnalité du cours d’eau Qualité de l’eau Ressource en eau (quantité) |
Début des travaux Fin des travaux |
janvier 2001 janvier 2006 |
Surface concernée par les travaux | 31.00 ha |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents |
Type de milieu (SDAGE) | Cours d'eau de plaine |
Type hydrogéomorphologique | Alluvial |
Contexte réglementaire | Espace Naturel Sensible |
Autres | Zone humide d'importance nationale du SDAGE |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau |
Non concerné |
Référence du site Natura 2000 |
FR4100238
|
Localisation
Bassin |
Rhin-Meuse |
Région | GRAND EST |
Département | MEURTHE-ET-MOSELLE |
Localisation | SAINT-CLEMENT |
Objectifs du projet et fonctions visées
Les objectifs du maître d'ouvrage
Résumé
La Meurthe en Meurthe et Moselle est un cours d’eau très dynamique qui modifie constamment le tracé de son lit mineur. Ce fonctionnement dynamique est à l’origine de milieux humides diversifiés, depuis le cours d’eau lui-même et ses zones humides annexes, jusqu’aux prairies humides et aux boisements alluviaux, accueillant une flore et une faune très riches. Il induit aussi la présence d’une nappe alluviale associée, dont l’eau est encore de bonne qualité en raison de la présence d’écosystèmes naturels jouant un rôle très important d’épuration et de filtration des polluants.
Il est essentiel de préserver le fonctionnement et les richesses de la Meurthe, menacée de dégradation par intensification des pratiques agricoles et par l’extraction de matériaux pour:
- le rôle important qu’elle joue dans le cycle de l’eau (expansion des crues, filtration par le couvert végétal ,…),
- son intérêt écologique et biologique exceptionnel reconnu d’intérêt national à régional au titre de l’inventaire des Espaces Naturels Sensibles du département et comme zone humide prioritaire au titre du SDAGE
Pour préciser les interventions à effectuer dans la vallée de la Meurthe, une étude préalable a été réalisée entre octobre 2001 et mai 2003.
La principale difficulté de ce dossier étant notamment liée au parcellaire très morcelé et essentiellement privé, le Conseil Général a engagé une démarche de concertation avec les acteurs locaux et d’animation foncière, en partenariat avec la SAFER (Société d’Aménagement Foncier et d’Etablissement Rural) Lorraine.
Ainsi, le Conseil Général de Meurthe et Moselle a pu procéder à l’acquisition foncière de 31 ha, et continue de négocier l’achat de diverses parcelles, ce qui devrait porter rapidement à environ 72 ha la surface totale acquise.
Parallèlement à cette démarche de maîtrise foncière, le Conseil Général a fait réaliser de nombreuses études afin d’améliorer les connaissances sur ce site, concernant notamment la biodiversité.
Publication du recueil : 2006
Vallée alluviale de la Moselle sauvage de Virecourt à Chamagne
Créée le 27/06/2024
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Préservation et gestion |
Type de génie écologique | Pâturage |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) | Biodiversité Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales Continuité écologique Hydromorphologie Milieux humides Réduction des étiages Réduction des risques d’inondation Fonctionnalité du cours d’eau Ressource en eau (quantité) Qualité de l’eau |
Début des travaux Fin des travaux |
janvier 1991 janvier 2006 |
Surface concernée par les travaux | 360.00 ha |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents |
Type de milieu (SDAGE) | Cours d'eau de plaine |
Type hydrogéomorphologique | Alluvial |
Contexte réglementaire |
Non concerné |
Autres | Plans de gestion biologique et agricole de l'espace |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau |
Non concerné |
Référence du site Natura 2000 |
FR4100227
|
Localisation
Bassin |
Rhin-Meuse |
Région | GRAND EST |
Département | MEURTHE-ET-MOSELLE |
Localisation | VIRECOURT |
Objectifs du projet et fonctions visées
Les objectifs du maître d'ouvrage
Résumé
La vallée alluviale de la Moselle sauvage est un site exceptionnel au niveau patrimonial et fonctionnel avec une importante capacité d’autoépuration et de recharge des nappes alluviales lors des crues qui en font une infrastructure naturelle au poids économique fondamental pour tout le secteur. Cependant, le secteur de Virecourt-Chamagne était menacé par des projets d’aménagements locaux (implantation de gravières notamment) qui nécessitaient la suppression de la mobilité de la rivière, avec des conséquences désastreuses sur les écosystèmes et sur le niveau et la qualité de la nappe alluviale.
Le projet de restauration visait à assurer la préservation de la diversité biologique et écologique de la Moselle sauvage entre Virecourt et Chamagne et de protéger la qualité de la ressource en eau en :
- assurant la pérennité de ces milieux alluviaux remarquables dans le temps en les protégeant de probables dégradations,
- permettant la gestion à long terme de cette zone pour maintenir durablement sa biodiversité et son fonctionnement naturel, par le biais d’un plan de gestion notamment.
L’objectif, à terme, est de pérenniser dans leur optimum le fonctionnement et la diversité des écosystèmes, en liaison avec les fonctions hydrauliques et paysagères.
Un vaste programme de maitrise foncière a été mis en place, via des achats de terrains privés et la mise en place de baux emphytéotiques sur les terrains communaux pour une durée de 60 à 99 ans. Ces acquisitions ont été complétées par la suite par la maîtrise foncière de 40 ha sur la commune de Chamagne.
Le Conservatoire des Sites Lorrains maîtrise aujourd’hui 360 ha dans le secteur de la Moselle sauvage entre Virecourt et Chamagne. Des plans de gestion ont été mis en place, prévoyant la gestion biologique et agricole extensive de l’espace ainsi qu’un suivi scientifique afin d’appréhender l’évolution des milieux pour adapter les modalités de gestion et d’intervention.
Cette démarche du CSL et de ses partenaires a permis la préservation à la fois de surfaces considérables de zones alluviales et de la dynamique de la Moselle sur ce secteur, exemple unique en Lorraine à cette échelle qui contribue à l’amélioration de la biodiversité et des milieux aquatiques dans ce secteur.
Publication du recueil : 2006
Un ancien bras de l'Ill
Créée le 13/06/2024
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Restauration et réhabilitation |
Type de génie écologique | Creusement, reconnexion d'annexes hydrauliques |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) | Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales Continuité écologique Contrôle des espèces invasives Hydromorphologie Milieux humides Restauration de frayères |
Début des travaux Fin des travaux |
juin 2005 septembre 2005 |
Surface concernée par les travaux |
Non renseigné |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents |
Type de milieu (SDAGE) | Plaines alluviales |
Type hydrogéomorphologique | Alluvial |
Contexte réglementaire |
Non concerné |
Autres | L’association s’est engagée à interdire la pêche sur le site et à classer ce bras en réserve de pêche. |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau |
Non concerné |
Référence du site Natura 2000 |
Non concerné |
Objectifs du projet et fonctions visées
Les objectifs du maître d'ouvrage
Résumé
L'Ill présente un niveau de qualité physique et biologique dégradé sur certains secteurs en raison de travaux hydrauliques lourds et opérations réalisées pour limiter les expansions de crues en zone agricole et protéger les habitations des inondations. Compte tenu des fortes potentialités écologiques de ce cours d’eau, et de l’existence de milieux naturels encore relativement bien conservés sur certaines secteurs, il était devenu prioritaire de restaurer les zones dégradées. Dans ce contexte, et dans la poursuite de la dynamique instaurée par le SAGE Ill-Nappe-Rhin, la Fédération du Bas-Rhin pour la Pêche et la Protection des Milieux Aquatiques a souhaité mettre en place un programme de restauration d’une annexe hydraulique sur l’Ill.
Cette opération de restauration d’un ancien bras visait à augmenter la qualité physique et biologique de l’Ill, en maintenant une connexion entre le lit mineur et le lit majeur de la rivière. Le bras remis en communication constitue une zone de frayère pour la population piscicole, ainsi que des habitats pour d’autres espèces (oiseaux, …). Mais il joue aussi un rôle en terme de protection de la ressource en eau et de régulation des débits.
Les travaux réalisés consistaient à remettre en communication la noue déconnectée, à désenvaser le bras en recréant des profils diversifiés et des hauts fonds, et à stabiliser les berges par plantations et boutures. Sur la commune de Sermersheim, des travaux ont été entrepris afin de désenvaser le bras sur 120 m de longueur, des embacles ont été enlevés et certains arbres ont été coupés ou d'autres élagués. A proximité de l’entrée, une zone en pente douce a été aménagée et réensemencée afin que le poisson y trouve un support favorable à sa reproduction. Des plantations ont aussi été réalisées, notamment pour remplacer certains aulnes dépérissants.
Afin de conserver la roselière, présente sur l’ensemble du linéaire du bras et particulièrement développée sur la partie amont, des bouquets de roseaux ont été prélevés avant les travaux, pour être ensuite remis en place et favoriser le retour de la roselière. La partie située en amont du bras a été conservée en l’état.
Les noues de la Meuse (entre Verdun et Stenay)
Créée le 13/06/2024
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Restauration et réhabilitation |
Type de génie écologique | Creusement, reconnexion d'annexes hydrauliques |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) | Biodiversité Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales Continuité écologique Hydromorphologie Milieux humides Restauration de frayères |
Début des travaux Fin des travaux |
janvier 2004 janvier 2005 |
Surface concernée par les travaux |
Non renseigné |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents |
Type de milieu (SDAGE) | Cours d'eau de plaine |
Type hydrogéomorphologique | Alluvial |
Contexte réglementaire | Site classé |
Autres | Cours d’eau domanial, classé en deuxième catégorie piscicole |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau |
Non concerné |
Référence du site Natura 2000 |
FR4112008
|
Objectifs du projet et fonctions visées
Les objectifs du maître d'ouvrage
Résumé
Globalement, la Meuse et ses affluents sont des cours d’eau particulièrement riches en terme de population piscicole. La présence d’habitats variés d’une qualité remarquable permet à de nombreuses espèces de trouver des lieux de reproduction et d’alimentation, ainsi que des abris. On note en effet la présence d’un grand nombre d’annexes hydrauliques, qui jouent à des degrés variables et selon leurs caractéristiques propres les rôles de refuges et de frayères.
Cependant, on assiste à un comblement progressif mais naturel ou à un encombrement des débouchés aval des annexes en lien avec le cours principal de la Meuse. Ce phénomène engendre des difficultés de communication.
Il est nécessaire de conserver et d'entretenir et de restaurer les noues, sites propices au maintien de peuplements diversifiées, par la remise en communication d'annexes hydrauliques. Plusieurs associations de pêche locales de la vallée de la Meuse, appuyées techniquement par la Cellule d’Assistance Technique à l’Entretien des Rivières de la Meuse, ont souhaité compléter ces travaux, et se sont ainsi engagées dans diverses opérations de restauration et de remise en communication de noues entre Verdun et Stenay.
Au total, 6 noues ont fait l'objet de travaux de restauration entre Bras sur Meuse et Cesse:
- Bras sur Meuse: Désencombrement de la poche d'eau de 140 m² par retrait des grumes et branches présentes, et création d'un chenal de communication entre la noue et le fleuve avec des berges très douces. Un léger désenvasement de la poche d’eau a été réalisé, ainsi qu’un décaissement de la partie supérieure de la frayère, sur une longueur d’une vingtaine de mètres. La végétation a fait l’objet d’une gestion sélective : abattage, recépage, traitement de souche. Quelques plantations d’arbres ont été réalisées (frênes, saules) à proximité du chenal.
- Sivry sur Meuse: Création de chenaux pour rétablir la connexion de deux noues avec la Meuse, et réalisation d'un désenvasement partiel. Les débouchés sur la rivière ont été consolidés par des lignes de pieux de saules afin de limiter le risque d’érosion, et équipés de passerelles en bois pour permettre leur franchissement. La végétation a fait l’objet d’un traitement sélectif, afin d’augmenter la pénétration de la lumière et de régénérer la végétation. Sur la seconde noue, certains embâcles ont été enlevés et des clôtures ont été installées.
- Sassey sur Meuse: Retalutage de la berge qui s'était effondrée, et réalisation d'un désenvasement très ponctuel. Pose de clotures sur cette berge pour que le bétail n'y ait plus accès. Des opérations d’élagage et de recépage ont aussi été effectuées,
accompagnées d’un programme de plantations d’espèces adaptées (frêne,
érable, …) sur les linéaires dénudés. La seconde noue ne nécessitait pas de remise en communication à l’aval, par contre, un chenal reliant les poches d’eau a été recreusé. Les vieux saules ont été taillés en têtard, quelques plantations ont été réalisées et des clôtures ont été installées pour que le bétail n’accède pas aux berges. - Cesse: acquisition foncière des terrains par l’association de pêche locale, et restauration de la connexion avec la Meuse. Un chenal de 250 mètres de long a été creusé, avec des berges en pentes douces. La végétation en place n’a quasiment pas été touchée, seuls deux saules blancs vieillissants ont été éliminés pour libérer l’espace nécessaire au creusement du chenal.
L’ensemble de ces travaux a permis:
- d’améliorer la qualité biologique, et notamment piscicole, de la Meuse,
- d’améliorer ou de préserver la diversité des milieux,
- d’éviter un vieillissement et un dépérissement généralisé de la végétation,
- d’accroître la diversité des essences végétales,
- de favoriser le développement d’une végétation pionnière, qui n’a plus beaucoup l’occasion de s’exprimer.
Les poissons ont pu bénéficier dès 2005 des premières remises en communication de noues. Ces annexes sont maintenant régulièrement fréquentées par les espèces piscicoles, et des fraies, de brochet notamment, ont pu être observées. D’une façon générale, il serait intéressant de mettre en place un suivi de la faune (poisson, amphibiens, …) sur les sites restaurés, de façon à pouvoir caractériser plus précisément l’impact des travaux sur ces populations.
Des opérations d’entretien devront aussi être réalisées, notamment pour maintenir la communication rétablie entre les annexes et la Meuse.
Réserve naturelle de la Petite Camargue Alsacienne
Créée le 12/06/2024
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Restauration et réhabilitation |
Type de génie écologique | Création de zone humide |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) | Biodiversité Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales Hydromorphologie Qualité de l’eau Réduction des risques d’inondation |
Début des travaux Fin des travaux |
janvier 1998 janvier 2005 |
Surface concernée par les travaux | 200.00 ha |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents |
Type de milieu (SDAGE) | Bordures de cours d'eau et plaine alluviale |
Type hydrogéomorphologique | Alluvial |
Contexte réglementaire | Réserve Naturelle Régionale |
Autres | Zone Humide considérée comme prioritaire au titre de l’Inventaire des Zones Humides du département du Haut-Rhin et au titre du SDAGE |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau |
Non concerné |
Référence du site Natura 2000 |
Non concerné |
Objectifs du projet et fonctions visées
Les objectifs du maître d'ouvrage
Résumé
Le site de la Petite Camargue alsacienne est situé dans la plaine de l’Au, en limite de la grande agglomération suisse de Bâle, dans le sud du Haut Rhin.. Cette zone, au coeur de la basse plaine rhénane, a été fortement dégradée par les impacts des travaux de canalisation du Rhin au 19 ème siècle, qui ont définitivement supprimé les inondations par débordement du fleuve, altérant ainsi son fonctionnement. Les bras morts de la plaine de l'Au alimentés par les eaux phréatiques de dépressions tourbeuses et de bancs de graviers, subissent encore de nombreuses atteintes (remblaiement, recalibrage, mise en culture, ...).
La plaine de l’Au présente l’un des paysages rhénans les plus typés, partagée en deux par le cours du canal de Huningue. Elle est classée réserve naturelle depuis 1982 avec le classement de la Réserve naturelle de la Petite Camargue alsacienne sur 120 ha, en deux parties de part et d’autre du canal de Huningue : le Grand Marais (90 ha) et le Kirchenerkopf (30 ha). Suite à ce classement, un programme de renaturation et de restauration a été engagé.
1) Restauration de la partie orientale de la Réserve: restauration et déblaiement des parties amont et aval du bras du Kirchenerkopf entre 2000 et 2002. Remise en eau du bras dans sa totalité.
2) Renaturation de parcelles anciennement cultivées en maïs sur deux secteurs de la Réserve Naturelle (Obere Au et Mittlere Au):
- réouverture, sur la base des anciens tracés figurant sur les photographies aériennes du secteur, de plusieurs bras qui avaient été remblayés. Trois prises d’eau sur le canal de Huningue permettent d’alimenter ce système, dont le niveau d’eau est géré en lien avec le fonctionnement du Rhin
- diversification de la topographie et donc des milieux, avec notamment terrassement et recréation de bancs de graviers, de zones basses en eau, de mares
- reconversion de parcelles cultivées en prairies, par semis ou développement naturel de la végétation
Les résultats obtenus sur l’ensemble du site de la Petite Camargue Alsacienne sont remarquables, la végétation ayant très rapidement recolonisé les sites après restauration et toute trace des cultures présentes auparavant ayant disparu. Le secteur est devenu une des zones humides les plus exceptionnelles d’Alsace. La Petite Camargue Alsacienne est aujourd’hui une Zone Humide considérée comme prioritaire au titre de l’Inventaire des Zones Humides du département du Haut-Rhin et au titre du SDAGE. Fort de ce constat et sur la base d’un partenariat fort avec les communes du secteur, une extension de la réserve a été mise en œuvre. A ce titre, des zones complémentaires très vastes autour du noyau central, englobant également la totalité des surfaces des îles du Rhin depuis la bifurcation du Vieux Rhin à Kembs, feront rapidement partie de la Réserve, avec multiplication par six de sa surface. Il est ainsi envisagé de pouvoir reconstituer un ensemble cohérent de bras sur toute la zone avec notamment des liaisons entre les parties Est et Ouest de la réserve, permettant les circulations d’eau d’un site à l’autre. Dans ce cadre, la concertation initiée avec les communes alentour a déjà permis d’engager au premier trimestre 2006, la signature de baux emphytéotiques sur une surface de 107 ha avec les communes de Blotzheim et de Bartenheim.
Publication du recueil : 2006
La renaturation de l'Eiswasser entre Kunheim et Artzenheim
Créée le 12/06/2024
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Restauration et réhabilitation |
Type de génie écologique | Creusement, reconnexion d'annexes hydrauliques |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) | Biodiversité Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales Continuité écologique Réduction des risques d’inondation |
Début des travaux Fin des travaux |
octobre 2000 mars 2002 |
Surface concernée par les travaux | 2790.00 ha |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents |
Type de milieu (SDAGE) | Cours d'eau de plaine |
Type hydrogéomorphologique | Alluvial |
Contexte réglementaire |
Non concerné |
Autres |
Non concerné |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau |
Non concerné |
Référence du site Natura 2000 |
Non concerné |
Objectifs du projet et fonctions visées
Les objectifs du maître d'ouvrage
Résumé
Suite aux études préliminaires, un tracé de chenaux à renaturer et à reconnecter a été choisi. Des ouvrages hydrauliques ont été construits ou réhabilités, sur le Giessen et l’Eiswasser en particulier. Puis l’Eiswasser et ses annexes ont pu être renaturés.
L’Eiswasser a été restauré sur les communes de Kunheim, Baltzenheim et Artzenheim, avec 3,2 km de bras morts reconnectés et 8,6 km de chenaux créés ou remis en eau, soit un linéaire de près de 12 km de nouveaux cours d’eau, présentant une grande diversité, à la fois en terme de milieux, d’environnement mais aussi d’écoulements. Par ailleurs, 120 mares pour la reproduction des batraciens et des libellules ont été créées, avec des superficies en eau variant de quelques m² à 0,4 ha. Des passages ont été aménagés pour les mammifères semi-aquatiques afin de sécuriser le franchissement des ouvrages (routes, voies ferrées,…). D’autre part, sept ouvrages hydrauliques ont été créés ou restaurés.
Un plan de gestion a été mis en place suite aux travaux. La gestion des ouvrages se fait en concertation avec tous les acteurs concernés et l'accueil et l'information du public doivent être assurés.
La restauration et la renaturation de ce linéaire important d’anciens bras du Rhin a été largement bénéfique,puisqu’elle a permis de diversifier de façon très importante les habitats, et donc les espèces présentes et qu’elle a permis de reconnecter le fleuve avec une petite partie de son lit majeur.
Publication du recueil : 2006Animation Jeu de rôles - Lycée TONNERRE
Quizz sur les zones humides de Guyane
Les 5 gagnants remporteront une visite guidée aux Pripris de Yiyi à Sinnamaryen compagnie de notre équipe ainsi que des posters et goodies.