Définition concertée d’un espace de mobilité sur l’Adour

Page mise à jour le 17/04/2018
Créée le 20/01/2010

L'opération

Catégories Préservation et gestion
Type d'opération Définition de l'espace de mobilité du cours d'eau
Type de milieux concerné Cours d'eau de plaine
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique
Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 2008
décembre 2022
Linéaire concerné par les travaux 44000 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom L'Adour
Distance à la source 72.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
20.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 2.00 ‰
Débit moyen 35.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRFR237A
FRFR327C
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Adour-Garonne
Communes(s) AIGUILLON (L') (09003)
Région OCCITANIE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p style="TEXT-ALIGN: justify">Délimiter un espace de mobilité « admis », allant dans le sens d’une restauration des phénomènes de régulation naturelle propre à la dynamique intrinsèque du cours d’eau</p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify">Définir les principes de gestion appropriés à cet espace</p>
<p style="TEXT-ALIGN: justify">Ne pas augmenter le risque d’inondation</p>

Le milieu et les pressions

<p style="TEXT-ALIGN: justify">L’Adour est un fleuve important par sa taille et plus encore par son débit. Il draine un bassin de 17000 km² et se jette dans l’océan atlantique, au niveau du golfe de Gascogne après un parcours de 309 kilomètres. Cours d’eau de piémont en tresses à forte mobilité, il représente une des principales ressources en matériaux alluvionnaires du bassin Adour-Garonne. L’enjeu majeur lié à son bassin versant est l’agriculture avec environ 50 % de la surface agricole utile (SAU) en cultures irriguées, maïs notamment. Les espèces emblématiques du site sont la Cistude d’Europe, la Loutre d’Europe, la Lamproie marine et la Cordulie à corps fin. A partir des années 60, le lit de l’Adour a connu d’importantes extractions de granulats aussi bien en lit majeur qu’en lit mineur. Ces extractions ont provoqué un important encaissement du lit mineur réduisant de fait la fréquence des inondations dans le lit majeur, la rétraction des zones de divagation, l’abaissement du niveau de la nappe d’accompagnement, la déconnexion des annexes fluviales, etc. En recherchant son nouveau profil d’équilibre, des érosions de berges sont apparues conduisant les gestionnaires à stabiliser son tracé en plan et son profil en long. Des endiguements conséquents, des seuils et des protections de berges (26 % des berges) ont ainsi été mises en place sur l’Adour. La dynamique du cours d’eau a conduit les gestionnaires à entreprendre régulièrement des confortements des protections de berges.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p style="TEXT-ALIGN: justify">Sur chacun des deux départements, les deux syndicats de protection contre les inondations n’avaient plus les moyens financiers de poursuivre une politique de lutte systématique contre les érosions et les inondations par la mise en place systématique d’enrochements liés ou libres. Parallèlement, la réglementation ayant aussi évoluée, les protections autres que celles des personnes n’étaient plus accompagnées financièrement par l’État. La politique de la protection systématique des berges par des méthodes classiques a ainsi montré ses limites tant en termes d’efficacité que de coûts. Pour cesser de répondre de façon ponctuelle aux demandes de consolidation de berges sans approche globale, l’Institution Adour et les deux syndicats locaux ont entrepris ensemble une réflexion pour concevoir une gestion intégrée, admise et durable de l’espace de mobilité de l’Adour. Le projet concerté implique les élus locaux, les partenaires institutionnels et les riverains soit : les 17 communes du territoire, les 2 départements, la région, l’Onema, les services de l’État, les fédérations départementales de la pêche, la société d’aménagement foncier et d’établissement rural locale (SAFER) et la chambre d’agriculture.</p>

Les travaux et aménagements

<p style="TEXT-ALIGN: justify">La concertation avec les acteurs du territoire a donné lieu à la définition d’un espace de mobilité admissible sur 1744 hectares. Cet espace prend en compte les enjeux que les élus ont souhaité protéger de la mobilité du cours d’eau : • protection des habitations contre les inondations et usages telles que les gravières lorsque leur capture peut entraîner une conséquence sur l’intérêt général et/ou la sécurité publique • captage d’eau potable • ponts et autres ouvrages d’art Des travaux sont prévus sur la période 2008 – 2018 et consistent à : • acquérir et échanger des parcelles comprises dans le périmètre défini • gérer la ripisylve et effectuer des plantations avec l’objectif de rétablir l’ancien corridor écologique • reculer et recréer des digues au plus près des enjeux à protéger • en présence d’enjeux liés à la sécurité publique et/ou à l’intérêt général et lorsque ces derniers ne sont déplaçables : protection des berges en génie civil. Ainsi l’espace de mobilité comprend des secteurs où les enjeux humains sont protégés de la dynamique du fleuve pour des raisons de sécurité publique et/ou d’intérêt général et des secteurs où la dynamique du fleuve peut s’exprimer sans entrave.</p>

La démarche réglementaire


Déclaration d’Intérêt Général
Déclaration d’Utilité Publique
Nomenclature Eau (installations, ouvrages, travaux et activités)
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
3.1.4.0 (A) Consolidation ou protection des berges
3.1.5.0 (A) Destruction de frayère
3.2.2.0 (A) Installations, ouvrages ou remblais dans le lit majeur d'un cours d'eau

La gestion

<p style="TEXT-ALIGN: justify">Au sein de l’espace de mobilité admissible, le principe premier est la non-intervention. Des interventions ciblées sont envisagées (protection de berges notamment) quand l’Adour menace d’atteindre la limite de l’espace de mobilité admissible et en fonction des enjeux. D’autres types d’intervention sont possibles : • Réouverture de bras • Gestion des structures alluvionnaires • Restauration de la ripisylve, etc. Le second principe est la maîtrise des enjeux: • Implantation limitée de nouveaux enjeux • Modification ou déplacement d’enjeux existants (digues, stations de pompage, routes, canaux …)</p>

Le suivi

<p style="TEXT-ALIGN: justify">Un état initial sur le fonctionnement hydrogéomorphologique de l&rsquo;Adour a été réalisé par un bureau d&rsquo;étude. Une analyse de photos aériennes et une expertise de terrain ont permis d&rsquo;aboutir à une cartographie précise de l&rsquo;espace de mobilité fonctionnel du cours d&rsquo;eau. Le suivi et l&rsquo;évaluation des travaux est en cours de définition. Ils porteront sur l&rsquo;évolution de l&rsquo;érosion des berges, la stabilisation du fond du lit, les habitats des lits mineur et majeur. Parallèlement une étude sociale sur la perception des riverains et des élus de cet espace de mobilité sera menée.</p>

En savoir plus sur le suivi

Le bilan et les perspectives

<p style="TEXT-ALIGN: justify">L’action de délimitation d’un espace de mobilité admis par les gestionnaires a été atteinte et a répondu aux objectifs initiaux. Ainsi 100 % de la masse d’eau est concernée par l’espace de mobilité. Cette action va permettre de restaurer la dynamique du cours d’eau et de favoriser la capacité de rajeunissement/renouvellement des milieux aquatiques associés au fleuve et par conséquent la richesse et la diversité de la mosaïque écologique. Il est encore trop tôt pour évaluer les travaux qui n’ont pas encore été engagés. Il faudra attendre plusieurs années avant d’avoir les premiers résultats. La DUP mise en place sur l’ensemble de l’espace de mobilité admis est apparue indispensable pour donner une existence légale à l’enveloppe de l’espace de gestion. La DUP n’est valable que pour 5 années, une intégration de l’espace de mobilité admis dans les documents d’urbanisme reste donc nécessaire. L’important niveau d’appropriation de la démarche par les élus est lié au fait qu’ils ont décidé eux-mêmes des solutions à adopter. La réflexion a été menée à travers la mise en place d’une concertation active impliquant les élus et les acteurs locaux, aussi bien dans le partage du diagnostic que dans la définition et dans le choix des orientations de gestion. Les usagers et les riverains ont également pu s’exprimer lors d’échanges sur le terrain ou en mairie. Des explications pédagogiques pour les élus, des journées « grand public » et des expositions expliquant le fonctionnement hydro-géomorphologique de l’Adour ont aussi été organisées en amont de la prise de décision. Économiquement, la comparaison entre le programme 1997-2007 et le futur programme montre un gain financier dans le temps en partie lié à la durée de vie limitée de certains aménagements (enrochement libre qui est emporté par la dynamique du fleuve en 4 à 5 ans). Une évaluation des gains économiques sera à réaliser à la fin des 10 années du programme au vu des actions prévues, réellement réalisées ou non.</p>

La valorisation de l'opération

<p style="TEXT-ALIGN: justify">Le projet a été valorisé localement au niveau des techniciens de rivière du bassin Adour-Garonne mais aussi au niveau des élus.</p>


Coûts

<p style="TEXT-ALIGN: justify">Coût prévisionnel sur la période 2005 – 2018.</p>
Coût des études préalables 130 000 € HT
Coût des acquisitions 737 514 € HT
Coût des travaux et aménagement 2 580 300 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 3 732 814 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Sur la période 2005 – 2007 : agence de l’eau : 80% - Institution Adour : 20% - Sur la période 2008 – 2018 : agence de l’eau : 56 % - conseil régional : 17 % - Etat : 7% - Institution Adour : 20%
Partenaires techniques du projet - agence de l’eau - conseil régional - Etat


Maître d'ouvrage Institution Adour

Contacts Fréderic Ré
 
frederic.re@institution-adour.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<p style="TEXT-ALIGN: justify">GEODIAG (2007). Action test "reconquête de l'espace de mobilité de l'Adour". Engagement de la phase de concertation. Approche technico-socio-économique. Acceptabilité de l'action-test et de sa mise en œuvre, Institution Adour: 48 + annexes.</p>

Travaux de reméandrage sur le ruisseau de Mardereau

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 30/12/2009

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Reméandrage
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Qualité de l’eau

Début des travaux
Fin des travaux
février 2009
février 2009
Linéaire concerné par les travaux 230 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Mardereau
Distance à la source 1.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
2.50 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 0.08 ‰
Débit moyen

Non renseigné


Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRGR2158
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) CENTRE
Département(s) INDRE-ET-LOIRE (37)
Communes(s) SORIGNY (37250)
Région CENTRE-VAL DE LOIRE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Améliorer la qualité de l’eau et des habitats du cours d’eau</p>
<p>Améliorer la qualité paysagère du site</p>
<p>Faire évoluer l’image de la rivière auprès des riverains (le ruisseau n’est pas « seulement » un collecteur des eaux de pluies)</p>

Le milieu et les pressions

<p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-pagination: none">Le ruisseau du Mardereau est un affluent de l’Indre de <!--?xml:namespace prefix = st1 /--><st1:metricconverter productid="5.25 kilom│tres" w:st="on">5.25 kilomètres</st1:metricconverter>. Le bassin versant de 8,5 km2 est largement dominé par les cultures. L’intensification des pressions agricoles depuis 1941 s’est traduite par la création d’un important réseau de drainage et la disparition de nombreuses haies et de mares. Sur le bassin versant, les surfaces imperméabilisées ne cessent d’augmenter du fait de la proximité de l’agglomération de Tours. L’ensemble de ces pressions fait que la problématique «&nbsp;inondation&nbsp;» est très présente sur le secteur. A Sorigny, le ruisseau du Mardereau a été redressé, recalibré et, sur une portion amont, bétonné, détruisant les habitats du cours d’eau.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p style="TEXT-ALIGN: justify">Sous l’impulsion du syndicat intercommunal d’aménagement de la vallée de l’Indre (SAVI), le projet pilote de reméandrage a pu être réalisé. Le changement de municipalité a été un élément déclencheur pour la réalisation du projet. La précédente municipalité souhaitait réaliser un étang, alors que la nouvelle a reconnu l’intérêt du projet de reméandrage porté par le SAVI. Ce projet mettait en avant de manière pédagogique et sensibilisatrice l’amélioration des fonctionnalités du cours d’eau et la réalisation de ce projet.</p>

Les travaux et aménagements

<p style="TEXT-ALIGN: justify">Les travaux ont été réalisés sur un terrain communal en aval de la station d’épuration. Ils ont consisté à créer de nouveaux méandres sur le cours d’eau rectiligne, à apporter 8m3 de blocs et 24 m3 de cailloux et à combler les portions d’ancien lit court-circuitées. Ces travaux de génie civil ont été accompagnés de travaux de génie végétal avec la plantation de 80 espèces d’arbres, d’arbustes et d’hélophytes et la pose de quelques boudins hélophytiques pour la tenue de pieds de berges Les élèves de la maison familiale rural (MFR - lycée professionnel) ont participé à la phase chantier, en réalisant des plantations et des poses de blocs et de cailloux dans le lit du ruisseau.</p>

La démarche réglementaire


Nomenclature Eau (installations, ouvrages, travaux et activités)
Avenant à la déclaration d’intérêt général (DIG) réalisée pour les travaux inscrits dans le contrat restauration entretien (CRE).
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
3.1.5.0 (A) Destruction de frayère

La gestion

<p style="TEXT-ALIGN: justify">La commune avait l’habitude d’entretenir la végétation du cours d’eau. Aujourd’hui, elle doit adapter ses techniques pour tenir comptes des aménagements. Une gestion sélective de la végétation sera réalisée.</p>

Le suivi

<p style="TEXT-ALIGN: justify">Un état des lieux, portant sur la flore, les macroinvertébrés, le profil en long et en travers, de la rivière a été réalisé en 2004 par le technicien de rivière accompagné d&rsquo;un stagiaire et d&rsquo;étudiants de la MFR. Ce dernier a été mis à jour en 2008. Depuis la réalisation du chantier, un bureau d&rsquo;étude a fait l&rsquo;inventaire des invertébrés et des diatomées. Les protocoles utilisés respectent la norme NFT 90-350 pour l&rsquo;indice biologique global normalisé (IBGN) et la norme 90-354 pour l&rsquo;indice biologique diatomique (IBD). Un suivi photographique est également en cours. Un sondage de quartier a été réalisé par les étudiants de la MFR afin de connaître l&rsquo;opinion de la population sur l&rsquo;état du ruisseau après aménagements.</p>

Le bilan et les perspectives

<p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-pagination: none">Le linéaire du ruisseau a été augmenté et la section du lit d’étiage diminuée de moitié. L’apport de granulat a permis de reconstituer des radiers et des caches pour la faune aquatique. <br>Une trentaine d’espèces végétales sont réapparues spontanément et le nombre d’espèces de libellule a également augmenté.<br>La station d'épuration qui, ponctuellement, provoquait des problèmes de qualité d'eau a été remise aux normes en 2010 et déplacée hors lit majeur, sur un autre secteur. <br>Les résultats de la consultation des riverains montrent qu’ils sont très satisfaits des résultats. L’organisation de journées d’information et de sensibilisation en amont du projet et l’intégration d’un ensemble d’acteurs locaux dans la conception et la réalisation des travaux ont participé à l’acceptation et l’appropriation de ce programme par les élus locaux et les riverains.<br>Ce chantier, réalisé au centre du village, doit servir de site vitrine pour les futurs projets à mener sur les communes voisines. <br>Une deuxième tranche de travaux a été réalisée en janvier 2012 : un tronçon de 210 m à l'origine, dont 35 m de lit bétonné, a été reméandré sur 275 m, en complément avec de la recharge granulométrique, le retalutage des berges puis la mise en place de plantations courant avril 2012. Des opérations sur le bassin versant ont également été réalisées : plantations de haies et restauration d'annexes hydrauliques avec la création de mares. Le syndicat prévoit, à l'avenir, la poursuite de ce type d'aménagement. <br>&nbsp;</p>

La valorisation de l'opération

<p>La commune a déposé un dossier de participation aux Trophées de l’eau Loire-Bretagne 2009. Un article dans la presse et dans le bulletin municipal de Sorigny ont décrit le projet. Une visite de fin de chantier a été organisée par le syndicat. Au total c’est une quarantaine de personnes qui a assisté à cette visite. Parmi les présents, on notera une majorité de techniciens, une quinzaine d’élus, quatre membres d’association de pêche et trois membres d’association de protection de la nature.</p>

MédiasMédias
Prix ou récompensePrix ou récompense

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 19 000 € HT
soit, au mètre linéaire : 82
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 19 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Syndicat intercommunal d’aménagement de la vallée de l’Indre (100%))
Partenaires techniques du projet - Onema délégation interrégionale Centre - Poitou-Charentes - Direction départementale de l’agriculture et des forêts


Maître d'ouvrage Le Syndicat intercommunal d’aménagement de la vallée de l’Indre (SAVI)
Contacts David Laurendeau
  mairie de Pont de Ruan 37260 PONT-DE-RUAN
synd_amenagement_indre_affluents@yahoo.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<p>LAURENDEAU D. (2008). « Dossier d’incidence loi sur l’eau. Projet de reméandrage a Sorigny (37) ». Syndicat d’aménagement de la vallée de l’Indre : 29</p>

Gestion adaptative des ouvrages hydrauliques de la Sèvre Nantaise et du Thouet

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 30/12/2009

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de plaine
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Qualité de l’eau
Continuité écologique
Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
Linéaire concerné par les travaux

Non renseigné


Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Sèvre Nantaise
Distance à la source

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 1.54 ‰
Débit moyen 8.00 m3/s
Nom
Distance à la source

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne

Non renseigné

Débit moyen

Non renseigné

Longueur

Non renseigné


Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRGR0547a
FRGR0548
FRGR0547b
Référence du site Natura 2000
FR5400442
Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) PAYS DE LA LOIRE
Département(s) LOIRE-ATLANTIQUE (44)
MAINE-ET-LOIRE (49)
VENDEE (85)
Région PAYS DE LA LOIRE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Améliorer les outils d’aide à la décision pour la gestion des ouvrages</p>
<p>Contribuer à l’amélioration de la qualité biologique des cours d’eau et notamment améliorer leur fonctionnement physique</p>
<p>Restaurer la continuité écologique</p>

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">La Sèvre Nantaise et le Thouet sont des affluents de la Loire. La Sèvre Nantaise s’écoule sur 159 kilomètres et draine un bassin versant de 2 356 km². Le Thouet s’écoule sur 159 kilomètres et draine un bassin versant de 3 452 km². On recense près de 380 km de cours d’eau principaux sur la Sèvre (Sèvre Nantaise, Moine, Maine, Sanguèze, Ouin) auxquelles s’ajoutent plus de 1900 km de petits cours d’eau, ces derniers pouvant être permanents ou temporaires. Sur le bassin du Thouet, on recense 2493 km de cours d’eau dont les principaux affluents sont l’Argenton, la Dive, le Thouaret et le Cébron.<br>L’ensemble de ce réseau constitue un axe de colonisation privilégié des civelles et des anguillettes. La Sèvre Nantaise aval a historiquement accueilli une population d’aloses aujourd’hui disparue et possède également les conditions pour accueillir la lamproie marine. <br>Sur l’ensemble des deux bassins, de nombreux ouvrages hydrauliques ont été construits dans le lit de la rivière. Leur présence était liée à l’utilisation de la force hydraulique (moulins). Par la suite et pour la très grande majorité des sites, les retenues ont été utilisées pour les loisirs et pour l’agrément : randonnées, pêches, activités nautiques, agrément paysager, ainsi que pour l’agriculture (irrigation) et l’alimentation en eau potable. Ainsi, c’est près de 355 ouvrages qui ont été recensés sur ces deux bassins versants (240 pour les cours principaux du bassin de la Sèvre Nantaise et, 115 pour le cours du Thouet). La plupart de ces ouvrages sont aujourd’hui rarement manœuvrés, et beaucoup d’entre eux sont même à l’état d’abandon. Par contre, leur perturbation est toujours active. Ainsi, les écoulements sont modifiés (stagnation, réchauffement de l’eau, banalisation des milieux…) et la mobilité des poissons et des sédiments est stoppée.<br>&nbsp;</p>

Les opportunités d'intervention

<p style="text-align: justify;">Le processus de dégradation des ouvrages, le coût du maintien des aménagements, l’incidence écologique négative induite par les ouvrages et les conflits d’usages ont poussés, en 2002, l’Institution interdépartementale du bassin de la Sèvre Nantaise (IIBSN) et le syndicat mixte de la vallée du Thouet (SMVT) à mener une réflexion sur le devenir des ouvrages. Depuis 2004, ces deux syndicats ont investi des moyens conséquents pour mieux appréhender la problématique des aménagements hydrauliques et de l’évolution des paysages associés. Une méthode d’évaluation des sites a été mise au point dans un premier temps sur le bassin de la Sèvre Nantaise avant d’être adaptée sur celui du Thouet : une grille d’analyse multicritères participative permet de qualifier les intérêts collectifs et les impacts écologiques négatifs des ouvrages du bassin. Les critères utilisés sont des critères écologiques et sociologiques.</p>

Les travaux et aménagements

<p style="text-align: justify;">Plus de 300 sites hydrauliques ont fait l’objet de l’analyse multicritère participative (engagée en 2002) afin, entre autres, d’élaborer des programmes d’intervention comprenant des opérations de renaturation. Les résultats de l’analyse indiquent si la conservation de la ligne d’eau pour un ouvrage donné est d’intérêt collectif ou si celui-ci génère des impacts écologiques négatifs sur le fonctionnement du cours d’eau. Le maintien de l’ouvrage, l’amélioration de la gestion hydraulique, l’équipement, la modification ou la suppression de la structure de l’ouvrage sont des solutions possibles. Dans un premier temps, trois premiers chantiers pilotes d’ouvertures de vannes et d’abaissements d’ouvrages ont pu être réalisés. D’autres cas sont à l’étude ou en cours de réalisation. Sur le bassin de la Sèvre Nantaise, ces actions ont été menées par les syndicats de rivière locaux : <br>- Abaissement sur 300 mètres linéaires en amont du clapet des Planches (0,75 m de haut) sur le Thouet au Tallud : SMVT, commune du Tallud<br>- Abaissement de 1.5 mètre du niveau du plan d’eau de la Motte sur la Sanguèze à Mouzillon : syndicat de la Sanguèze. <br>- Ouvertures permanentes de deux vannes sur la Moine à Cholet : syndicat de la Moine.<br>&nbsp;</p>

La démarche réglementaire

Non concerné

La gestion

Non renseigné

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Les trois chantiers pilotes ont été suivis avant et après travaux. Pour le Thouet, seule la biologie a été suivie par un bureau d&rsquo;étude : indice biologique global normalisé (IBGN), indice biologique diatomique (IBD), indice macrophytes et indice poisson. Sur la Sanguèze, la faune, la flore, la qualité biologique de l&rsquo;eau, l&rsquo;hydromorphologie, les habitats et les perceptions sociales ont été évalués. Enfin sur la Moine, en plus des indicateurs suivis sur la Sanguèze, des suivis physico-chimiques ont été menés.</p>

En savoir plus sur le suivi

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">La démarche menée par l’IIBSN et le SMVT, en partenariat avec les syndicats de rivière, dont ceux de la Sanguèze et de la Moine sur le bassin de la Sèvre, et les communes, vise à motiver et aider les maîtres d’ouvrages locaux à mener des actions en faveur de la restauration de la continuité. Les bilans des chantiers pilotes semblent plutôt positifs puisque les résultats des suivis montrent une amélioration du milieu sur les plans physique, chimique et biologique, ainsi qu’au niveau de la perception locale des projets. L’eutrophisation a diminué sur l'ensemble des sites et les habitats se sont diversifiés. Des atterrissements se sont créés et se sont végétalisés. Dans l’ensemble, le nombre d’espèces végétales et d’invertébrés inféodés aux milieux courants a augmenté. Par contre concernant les populations piscicoles, les résultats sont encore médiocres, surement lié à la qualité de l’eau qui reste moyenne. Les problèmes de qualité d’eau sont en partie liés aux apports provenant du bassin versant. <br>La réussite des expérimentations de la Motte et de Plessis-Nombretière a permis aux syndicats de la Sanguèze et de la Moine d’initier, dans la continuité de ces sites, des projets ambitieux d’effacement d’ouvrages sur des portions de cours d’eau plus importantes (notamment, 15 km et 6 ouvrages sur la Sanguèze aval). <br>Depuis 2010, sur la Moine, les vannes du seuil de Plessis-Nombretière ont été démantelées. Par ailleurs, 5 autres ouvrages ont été totalement ou partiellement effacés dans la traversée de la commune de Cholet, ce qui représente un linéaire d'environ 6 km d'écoulement libre restauré. Le Syndicat Mixte pour l'Aménagement de la Moine a également souhaité restaurer la capacité d'expansion des crues en aval du site, avec la réouverture du lit majeur. Cette action permet de réduire de 25 cm le niveau des eaux pour une crue centennale (par modélisation), dans un quartier très vulnérable aux inondations.<br>Dans le cadre du Contrat Restauration Entretien (CRE) du bassin Sèvre Nantaise 2008-2013, d'autres actions de restauration de la continuité écologique et des milieux aquatiques sont engagées sur différents territoires de syndicats de rivière (effacements de clapets sur l'Ouine et la Sèvre Nantaise et remise en eau d'un bras secondaire, ouvertures d’une brèche sur une chaussée de la Maine, contournement d’une chaussée de moulin sur la Sèvre Nantaise aval…)<br>En 2012, 54 sites hydrauliques font l'objet d'actions intégrées dans le CRE (études ou travaux) et destinées à l'amélioration de la continuité écologique sur la Sèvre Nantaise. D'ici 2013, 27 sites auront fait l'objet de travaux d'aménagement pour la continuité.<br>En 2009, le SMVT et l'IIBSN ont lancé une étude s'inscrivant dans la continuité "recherche-action sur la problématique du devenir des seuils en rivière et des paysages", engagée en 2002. Cette étude est réalisée afin de valoriser le travail de collecte de données effectué et permettre ainsi de mieux comprendre l'évolution des représentations sociales de la rivière, les pratiques et usages dans les fonds de vallées. <br>Elle a pour vocation de s'intégrer dans un programme de recherche interdisciplinaire portant sur la géodiversité des vallées de l'Ouest, en lien avec les plateformes Eau-Espace-Espèces et Patrimoine du Plan Loire Grandeur Nature III (2007-2013). <br>&nbsp;</p>

La valorisation de l'opération

<p style="text-align: justify;">Réalisation par l’IIBSN et le SMVT de publications pédagogiques (plaquettes, guides), documentaire vidéo, d’un colloque en 2010 et mise en ligne d’informations sur les sites internet de l’IISBN et du SMVT. Une enquête auprès du grand public portant sur la perception ainsi que les pratiques et usages en fond de vallée a été réalisée en 2009 par le CNRS, en partenariat avec le SMVT et l'IIBSN.</p>

MédiasMédias
Documents de communicationDocument de communications


Coûts

<p>Coût de l’étude multicritère SMVT sur 15 mois (recrutement d’un chargé de mission spécialisé): 50 000 € HT</p>
Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement Non renseigné
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération Non renseigné

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - agence de l’eau - conseils régionaux - fonds structurels européens LEADER+
Partenaires techniques du projet - Université de Nantes (Régis Barraud) - GEOLITTOMER


Maître d'ouvrage Syndicat mixte de la vallée du Thouet, Institution interdépartementale du bassin de la Sèvre nantaise


Contacts Antoine Charrier & Olivier Constantin
  Institution interdépartementale du bassin de la Sèvre nantaise (IIBSN) Syndicat mixte de la vallée du Thouet (SMVT) smvt@valleeduthouet.fr
acharrier@sevre-nantaise.com

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<p>BARRAUD, R. (2007). Vers un "tiers-paysage". Géographie paysagère des fonds de vallées sud-armoricaines. Héritage, évolution, adaptation. Géographie, Université de Nantes: 408</p>
<p>http://www.sevre-nantaise.com/</p>

Effacement du plan d’eau de Coupeau sur le Vicoin et réaménagement du lit mineur

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 21/12/2009

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Suppression et dérivation d'étangs sur cours d'eau
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
avril 2008
octobre 2010
Linéaire concerné par les travaux 800 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Vicoin
Distance à la source 28.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
10.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 2.00 ‰
Débit moyen 1.90 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRGR0517
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) PAYS DE LA LOIRE
Département(s) MAYENNE (53)
Communes(s) SAINT-BERTHEVIN (53201)
Région PAYS DE LA LOIRE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Gestion durable du transit sédimentaire à des coûts acceptables</p>
<p>Restauration de l’hydrosystème et de la continuité écologique</p>
<p>Aménagement d’espaces de loisirs et de détente (randonnée, animation culturelle, sentier d’interprétation, pêche…)</p>

Le milieu et les pressions

<p>Le Vicoin est un cours d’eau de deuxième catégorie piscicole de 47 kilomètres de long. Affluent de la Mayenne, il draine un bassin versant de 235 km2. Le bassin versant est dominé par l’agriculture et la vallée est caractérisée par des coteaux boisés. De nombreux ouvrages sont présents sur le linéaire du Vicoin, dont le seuil du plan d'eau de Coupeau créé en 1969. Cet étang, fermé par un clapet de 9 mètres de large pour 1,80 mètre de hauteur, fait 3 hectares, soit 800 mètres de longueur sur 40 mètres de largeur au maximum. Aucun enjeu hydraulique de rétention des eaux pluviales ne s'impose sur ce plan d’eau qui n’a pas de rôle de régulation des débits. Par contre, de nombreuses activités de loisirs, restaurant, camping, pêche et surtout promenade y sont rattachées. Cet ouvrage fait obstacle à la continuité écologique et constitue un véritable piège à sédiments. Le plan d’eau est eutrophisé et une dérive typologique du peuplement piscicole est observée.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>Le site nécessitait des curages relativement fréquents (tous les 6 à 10 ans) et les volumes extraits étaient de plus en plus importants. Suite aux trois derniers curages, en 1988 pour 15000 m 3, en 1996 pour 8 000 m3 et en 2004 pour 30 000 m3 (110 000 €), il a été décidé de lancer une étude pour connaître les possibilités alternatives d'aménagement du site avec pour objectif de régler le problème de l’envasement. 3 scénarii alternatifs ont été proposés. La mairie de Saint-Berthevin s’est entouré d’un groupe de travail associant les représentants des collectivités (commune, syndicat de bassin du Vicoin, conseil général), les pêcheurs (association communale, fédération de la pêche de la Mayenne), les professionnels du tourisme (office du tourisme, restaurateur du Moulin de Coupeau), l’association de protection de l'environnement la Cardamine et les administrations (agence de l'eau, direction départementale de l’agriculture et des forêts – DDAF-, conseil supérieur de la pêche -nouvellement office national de l’eau et des milieux aquatiques- direction régionale de l’environnement - DIREN) et la commission locale de l’eau du Sage pour étudier les différents scénarii. Les membres du groupe de travail ont, à l'unanimité, adopté le scénario qui permet un retour du Vicoin à l'état naturel. Le groupe de travail a été consensuel et pragmatique.</p>

Les travaux et aménagements

<p>A l’issue du curage de 2004, le clapet n’a pas été remonté. Le plan d’eau a été laissé en vidange plusieurs mois permettant au cours d’eau de retracer un lit préférentiel. En 2008, l’ouvrage a été démantelé. Le lit du Vicoin a été remodelé dans l’emprise de l’ancien plan d’eau en respectant le tracé que le Vicoin avait repris naturellement. Un lit mineur de 4 mètres de large en moyenne (2 mètres à l’étiage) a été façonné. Quelques travaux sur les berges ont été réalisés. Il s’agit de génie végétal notamment, de recharge granulométrique et de créations de banquettes. Des zones humides latérales mises en eau pendant les crues ont aussi été créées. Le site de Coupeau étant un lieu de loisirs, des aménagements récréatifs et touristiques comme des sentiers balisés, des passerelles, des platelages (planchers bois sur pilotis) seront aménagés sur l’ensemble du site en 2010. Le coût de ces aménagements est estimé à 163 700 € HT.</p>

La démarche réglementaire


Nomenclature Eau (installations, ouvrages, travaux et activités)
Déclaration d’Intérêt Général
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
2.2.3.0 (A) Rejet dans les eaux de surface
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
3.1.4.0 (A) Consolidation ou protection des berges
3.2.2.0 (A) Installations, ouvrages ou remblais dans le lit majeur d'un cours d'eau

La gestion

<p>L’entretien ultérieur de la végétation aux abords du cours d’eau sera réalisé dans un premier temps en régie par les services des espaces verts de la commune.</p>

Le suivi

<p>Aucun état initial n&rsquo;a été réalisé hormis celui demandé dans le dossier d&rsquo;autorisation. Il est principalement basé sur de la bibliographie. Aucun suivi biologique n&rsquo;a été mené suite aux travaux. L&#39;association de protection de l&#39;environnement locale (la Cardamine) souhaite s&#39;engager sur un suivi botanique.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>Les premières constatations sont pour le moment conformes aux attentes et mettent en évidence une bonne stabilisation du nouveau lit, une diversité des faciès d’écoulement. Le bénéfice sur les espèces sera important puisqu'il s'agit d'un effacement d’ouvrage. Toutefois aucun suivi ne permettra de l’évaluer, ce qui constitue un des points faibles du projet. La collectivité a souhaité s’adapter au processus d’ajustement naturel du Vicoin, la réhabilitation du lit a davantage servi à accompagner les réactions naturelles du cours d’eau, plutôt que de créer quelque chose d’artificiel. Toutefois, le côté touristique du site a incité les élus à vouloir des résultats paysagers rapides, ce qui les a poussés à demander un processus de renaturation accéléré dans le lit du Vicoin. La transformation du site, relativement impopulaire au départ, a finalement été très bien acceptée par les usagers. De ce point de vue, il s’agit incontestablement d’une réussite sur le plan social. Monsieur le Maire de Saint-Berthevin décrit le site de Coupeau comme étant le « poumon vert » de la ville. Il a ainsi la volonté de constituer sur ce site une vitrine d’éducation à l’environnement, d’améliorer l’accessibilité notamment pour les personnes à mobilité réduite, de prolonger ces aménagements en aval sur le site du « petit Saint-Berthevin », de créer un théâtre de verdure à plus long terme dans le respect de l’état naturel du site. Pour la Mairie, ce projet est une réussite, le budget a été respecté. L’effacement du plan d’eau semblait la solution économiquement durable sur le plan financier car les coûts d’entretien devenaient de plus en plus fréquents et de plus en plus onéreux. La collectivité a le sentiment d’avoir favorisé la biodiversité, participé à préserver l’environnement et amélioré le cadre de vie de la commune. Ce site constitue aujourd’hui un site vitrine. Il sert de référence, d'une part sur le plan de la réalisation en elle-même, d'autre par comme site de visite pour motiver les autres élus du département (et même d'autres départements). Ce projet réussi a servi de point d’appui pour l’élaboration du contrat de restauration et d’entretien par le syndicat qui inclut 29 démantèlements d’ouvrages.</p>

La valorisation de l'opération

<p>Des actions de mise en valeurs pédagogiques seront mises en œuvre en partenariat avec l’association Cardamine, les écoles et les centres de loisirs. Pendant la durée des travaux, de nombreuses actions de communications ont été réalisées dans la presse locale, le journal municipal et le site internet de la commune, sur des panneaux d’informations sur le site, et par un reportage de France 3 télévision. La signature du contrat de restauration lié au Sage Mayenne a été précédée d’une visite du site en présence des élus du département, de la région et de Madame la Préfète, avec article de presse à la clé.</p><p>L'Agence de l'eau Loire-Bretagne a également valorisé l'action dans une vidéo.</p>
Le projet a reçu la « mention spéciale du jury » lors des Trophées de l’eau Loire-Bretagne 2009.

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Coûts

Coût des études préalables 61 210 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 443 135 € HT
soit, au mètre linéaire : 554
Coût de la valorisation 16 720 € HT
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 521 065 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - agence de l'eau (40%) - conseil général (13%) - conseil régional (6%) - ministère de l'intérieur (pour les aménagements récréatifs et touristiques) 6% - syndicat du bassin du vicoin (1%)
Partenaires techniques du projet - Onema service départemental - Direction régionale de l’environnement (DIREN) - Direction départementale de l’agriculture et des forêts (DDAF) - Fédération départementale de la pêche


Maître d'ouvrage Commune de Saint-Berthevin

Contacts Evelyne Avril
  Mairie de Saint-Berthevin Place de l’Europe - BP 4255 - 53 942 SAINT-BERTHEVIN Cedex
evelyne.avril@ville-saint-berthevin.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

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