Oiseaux et nature aux Sables d'Olonnes

Page mise à jour le 20/10/2017

Exposition sur les zones humides

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Restauration du Salin de La Palme Ramsar

Page mise à jour le 18/09/2018
Créée le 14/04/2015

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique

Non renseigné

Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 2012
novembre 2015
Surface concernée par les travaux 400.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Sp - Mares/marais salins/saumâtres/alcalins permanents
Type de milieu (SDAGE) Marais et lagunes côtiers
Type hydrogéomorphologique Restauration du Salin de La Palme

Contexte réglementaire Parc Naturel Régional Espace Naturel Sensible
Autres

Non concerné

Loi Loi littoral

Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDT03
Référence du site Natura 2000
FR9101440
FR9112007

Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) LANGUEDOC-ROUSSILLON
Département(s) AUDE (11)
Communes(s) PALME (LA) (11188)

Carte de localisation de l'étang et du Salin de La Palme
Carte de localisation de l'étang et du Salin de La Palme

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Le premier objectif de remise en activité du salin est la saliculture, avec un objectif de production de sel de déneigement, ainsi que de sel artisanal patrimonial.</p>
<p>Le deuxième objectif de remise en activité du salin est le développement touristique sur le site au travers de la société Salin de la Palme.</p>

Le milieu et les pressions

<p>Le salin de la Palme fait partie du complexe lagunaire de La Palme, situé en Languedoc-Roussillon, sur le littoral du département de l’Aude.<br>Le site Natura 2000 s’étend sur 8 km entre Port-la-Nouvelle au Nord, et La Franqui (commune de Leucate) au Sud, et, d’Ouest en Est, de la Nationale 9 à la mer (excluant le village de La Palme), comprenant le plateau de Cap Romarin au Cambouisset. Le site est ainsi entouré par les hauteurs du plateau de Leucate au Sud, l’ex route nationale 9 à l’ouest et les villes de Port-la-Nouvelle et Sigean au nord.<br>Au Sud-Ouest, le relief s’ouvre sur « la Plaine », celle du Rieu (de La Palme), un espace dédié à la culture de la vigne.<br>L’étang de La Palme, cœur des deux périmètres Natura 2000 (SIC et ZPS, en grande partie superposés), est une lagune côtière méditerranéenne. Il s’agit d’un espace à cheval entre les domaines maritime et continental, un milieu de transition constitué de vastes étendues d’eaux saumâtres de faible profondeur séparées de la mer par une bande sableuse appelée "lido".<br>Son fonctionnement est intimement lié à ses relations avec la terre autant qu’avec la mer, et dont la clé de voûte est l’eau : venant de la mer ou du bassin versant de l’étang et des résurgences karstiques.<br>Les abords de l’étang sont constitués de marais périphériques (sansouïres, prés salés, roselières, etc.) plus ou moins inondés selon la période de l’année et les conditions météorologiques, et occupant une superficie importante<br>L’île et le lido des Coussoules, long de plus de 4 Km, séparent l’étang de la mer. Barrière certes, mais naturellement perméable : ce lido est traversé, au Sud par le grau naturel de La Franqui, lequel pouvant être ouvert ou fermé selon la saison.</p>
Etang et Salin de La Palme - Géoportail - IGN
Etang et Salin de La Palme - Géoportail - IGN

Les opportunités d'intervention


<p>Le caractère extrême et la grande spécificité expliquent la rareté des habitats naturels lagunaires ainsi que leur intérêt scientifique, écologique et patrimonial.<br>Une des principales caractéristiques de ce complexe lagunaire reste l’existence de nombreuses résurgences karstiques qui l’alimentent toute l’année en eau douce d’une qualité exceptionnelle. C’est en partie grâce à ce phénomène unique en Languedoc-Roussillon que l’étang de La Palme est devenu la référence de bon état des masses d’eau de transition pour l’application de la Directive cadre sur l’eau.<br>À l’endroit même des résurgences, on observe le plus souvent une végétation caractéristique des zones humides dulçaquicoles : les roselières. En très forte régression sur tout le pourtour méditerranéen, elles persistent là, entre le remblai de la route départementale et les hauteurs de Cap Romarin.<br>Depuis 2007, le salin de La Palme n’était plus exploité par la Compagnie des Salins du Midi. Le site n’étant plus mis en eau pour la production de sel, il ne présentait qu’un attrait moyen pour les espèces de Laro-limicoles autrefois inféodées à ce site en période de nidification (Goéland railleur, Sternes, Avocette élégante, …). Dès 2012, avec l’appui du Parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée, Patrice Gabanou, saunier déjà en charge de la gestion du salin de Gruissan, dépose une demande de concession auprès de l’Etat, propriétaire. La Société des salins de l’Aude (SDA) effectue les travaux de remise en état (fossés, pompes, …) dès 2013, pour une mise en eau opérationnelle dès 2014. En 2015, la construction d’un îlot pour la reproduction des laro-limicoles est prévu dans le cadre d’un Contrat Natura 2000.</p>

Les travaux et aménagements


<p>Début 2013, la remise en état des 400 hectares du salin de La Palme a débuté avec la dépollution de la zone et un enfouissement du réseau électrique. <br>Un an et demi plus tard, en juillet, les premières récoltes à la main de fleur de sel (pour la table) ont été effectuées. La première récolte mécanique de sel de déneigement a eu lieu en septembre 2014.</p><p>Quadrimex achète toute la production de sel de déneigement de Gruissan et de La Palme et le sel alimentaire est amené à Gruissan pour être conditionné.</p>
Nature et Tourisme
Nature et Tourisme
Etang de La Palme © Jean BELONDRADE
Etang de La Palme © Jean BELONDRADE

La démarche réglementaire


Dossier de concession sur le DPM en cours


La gestion


<p>Le Salin de La Palme bénéficie d'une gestion du plan d'eau classique dans le cas de la saliculture, avec entrée d'eau marine pour dessication et récupération du sel marin. <br>Le site devrait bénéficier courant 2015 d’un contrat Natura 2000 pour la réalisation d’un îlot pour les larolimicoles.</p>

Le suivi

<p>Le PNR de la Narbonnaise en Méditerranée assure la mise en œuvre des suivis naturalistes sur le site.</p>
Salins © Office de Tourisme de La Palme
Salins © Office de Tourisme de La Palme
Couple de Sternes © Francis Morlon
Couple de Sternes © Francis Morlon

Le bilan et les perspectives

<p>Le projet est considéré comme une grande réussite localement. <br>Il a bénéficié d'une forte acceptation sur le territoire : il permet le maintien et la gestion d'un patrimoine ancien, mais aussi le développement d'une activité locale et la création d'emplois.<br>La Palme est un site unique avec l'étang proche et ses opportunités en matière d’environnement et d’activités nautiques dont le bon partage a été orchestré par le PNR de la Narbonnaise en Méditerranée. <br>En 2015, une boutique (vente de sel, vins, forfait kitesurf, épicerie), un bar et une aire de camping-car de 49 places sont créés. Une visite du territoire en petit train ou en calèche tirée par un cheval pour connaître l'histoire du sel est proposée aux visiteurs. Un espace culturel ouvre début mai.</p>

La valorisation de l'opération


L’opérateur a reçu en 2012 le Grand Prix Décideur de l’Aude pour la réhabilitation des salins de Gruissan

Documents de communications Medias
Documents de communications Prix
Périmètre du PNR et Etang de la Palme © PNRNM
Périmètre du PNR et Etang de la Palme © PNRNM
Salin de la Palme
Salin de la Palme

Coûts

1000000 € HT (700000 € de travaux et 300000 € pour la valorisation touristique)
Coût des études

Non renseigné

Coût des acquisitions

Non renseigné

Coût des travaux et aménagement

Non renseigné


soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût total de l’opération

Non renseigné


Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - FEADER
Partenaires techniques du projet - Salins de l’Aude - Parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée - Commune de La Palme


Maître d'ouvrage Salins de l’Aude
Contacts Patrice GABANOU
  Route de l'AYROLLE 11430 Gruissan

pgabanou@free.fr

Référence(s) bibliographique(s)

ECOMED. (2013). Projet de remise en exploitation d’une activité salicole sur le salin de Lapalme – Evaluation Appropriée des Incidences Natura 2000 (1302-EM-1737-RP-SDA-Salins-EAI-Lapalme11-1): 131.


Gestion concertée et participative des Marais du Verdier avec les habitants du Sambuc (Arles/Camargue). Ramsar

Page mise à jour le 09/02/2018
Créée le 30/04/2010

L'opération

Type d'ingénierie écologique Gouvernance
Type de génie écologique

Non renseigné

Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
mai 2003
novembre 2008
Surface concernée par les travaux 120.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Sp - Mares/marais salins/saumâtres/alcalins permanents
Type de milieu (SDAGE) Marais et lagunes côtiers
Type hydrogéomorphologique Gestion concertée et participative des Marais du Verdier avec les habitants du Sambuc (Arles/Camargue).

Contexte réglementaire Parc Naturel Régional
Autres non concerné
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000
FR9310019

Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) PROVENCE-ALPES-COTE D'AZUR
Département(s) BOUCHES-DU-RHONE (13)
Communes(s) ARLES (13004)

Carte de localisation des marais du Verdier
Carte de localisation des marais du Verdier sur le bassin RMC

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>&nbsp;Le but ultime était de mettre en place les activités arrêtées lors du processus de concertation avec les villageois dans le respect du cahier des charges (précisé dans le contexte)<br>Dans ce cadre les objectifs sont :<br>- la conservation et la valorisation de cet espace naturel jusqu’alors propriété agricole privée et de fait inaccessible<br>- faire bénéficier les riverains d’un nouveau lieu pour développer des activités exemplaires et démonstratives de multi-usage et de développement durable,<br>- capitaliser sur le processus de concertation et les autres résultats pour rendre le projet transférable</p>

Le milieu et les pressions

<p>Jusque dans les années 1960, les Marais du Verdier faisaient partie d'un grand ensemble de sansouires et de marais temporaires. Dès 1960, 120 ha furent endigués pour créer les bassins nécessaires à la pisciculture. L'activité s'est pérennisée jusqu'en mars 2003. En juin de la même année, La Tour du Valat (Centre de recherche pour la conservation des zones humides méditerranéennes) et déjà propriétaire de terrains mitoyens acquiert le site avec l'avis favorable de la population locale. Dès lors les habitats sont invités à se prononcer sur le devenir du site par l'intermédiaire d'un questionnaire. Il leur sera ensuite proposé de participer à la gestion du site sous quatre conditions :<br>- conserver la valeur écologique du site<br>- développer des activités de multi-usages<br>- donner priorité aux projets collectifs <br>- que le site serve avant tout aux habitants du hameau voisin.<br>&nbsp;</p>

Les opportunités d'intervention


<p>&nbsp;Les opportunités pour développer ce projet de gestion participative sont multiples :<br>- l'acquisition foncière par un propriétaire privé puis mise à disposition du site était le point de départ<br>- la volonté du propriétaire de mettre à disposition pour la bonne réussite du projet de moyens financiers et humains pour animer le projets<br>- pour le propriétaire c'est l'occasion de tester certains principes de gestion intégrée appliqués aux zones humides à un niveau local<br>- pour les habitants c'est le libre accès sur un espace naturel à proximité immédiate du hameau <br>- une demande locale forte tant des villageois que de certains acteurs locaux (chasseurs, éleveurs, exploitant de roseaux) pour développer certaines activités<br>- une forte mobilisation et une appropriation rapide du projet par certains volontaires/habitants</p>

Les travaux et aménagements


<p style="text-align: justify;">En accord avec les villageois et grâce à leur participation, de nombreuses actions ont été mises en œuvre :</p><p style="text-align: justify;">- l'aménagement de structures lourdes comme une passerelle d'accès au site, la construction d’un observatoire ou d'une plate-forme paysagère en co-construction (chantiers organisés par l'animateur avec un artisan auxquels participent&nbsp; les bénévoles),</p><p style="text-align: justify;">- développement d'un marais permanent (renforcement des digues, mise en fonction des ouvrages hydrauliques) rapidement colonisée par la roselière. Cette dernière sera ensuite exploitée par une sagneur de 2005 à 2008 (activité contractualisée).</p><p style="text-align: justify;">- mise à disposition du site pour les propriétaires de chevaux qui souhaitent y faire pâturer leurs montures (une convention par propriétaire);</p><p style="text-align: justify;">- mise en place d'une activité cynégétique "exemplaire" et accueil d’un troupeau de vaches camarguaises sur un marais temporaire (clôture de 50 ha, abreuvoir, clos de triage, embarcadère).</p><p style="text-align: justify;">- réhabilitation du local de pompage en lieu de vie pouvant accueillir les bénévoles (installation toilettes sèches, tables, bancs, abris).</p><p style="text-align: justify;">- sécurisation et mise en conformité de l'ensemble des installations afin de garantir les consignes de sécurité.</p>
2005 - Caractérisation de la roselière de l'étang - Copyright N. Beck/Tour du Valat
2005 - Caractérisation de la roselière de l'étang - Copyright N. Beck/Tour du Valat
2005 - Mesure des poissons lors d'une pêche - Copyright N. Beck/Tour du Valat
2005 - Mesure des poissons lors d'une pêche - Copyright N. Beck/Tour du Valat

La démarche réglementaire

Non renseigné



La gestion


<p style="text-align: justify;">Le processus de concertation initié en 2003 se décompose en trois phases: <br>- Une phase préliminaire d’identification des acteurs, du contexte, des problématiques, des atouts et des contraintes. Parallèlement, un diagnostic écologique était réalisé par la Tour du Valat, complété ensuite par un diagnostic socio-économique. Les villageois mobilisés durant cette phase au travers d’activités d'échanges ont permis de retracer la mémoire collective du site..<br>- Une phase de préparation et d'élaboration des objectifs. Trois groupes de travail ont ainsi formulé des propositions d'activités (récréatives, pédagogiques, exploitation des ressources naturelles) puis ont décliné les opérations à mettre en place en tenant compte des atouts et des contraintes du site ainsi que du cahier des charges initial. L'ensemble de ces actions est&nbsp; repris dans le plan de gestion du site (2005-2008). Dès lors une structure de gestion propre au site a été créée : l’Association des marais du verdier. Ce nouveau statut responsabilise les membres et affirme leur réelle détermination à s’approprier et à prendre en main la gestion des marais.<br>- Enfin une phase de mise en œuvre des activités qui comprend le montage des&nbsp; micro-projets, la recherche de fonds, l'initiation d'études et de suivis. Pour chacune des activités développées, un cahier des charges est rédigé par l’association. Les bénévoles prendront également part aux suivis d'indicateurs et des paramètres du milieu, de la faune et la flore du site. Ces données seront essentielles pour évaluer le niveau de réalisation des objectifs.</p><p>&nbsp;</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Les suivis initiés ont pour objet de fournir des données quantitatives et qualitatives sur l'impact des modes de gestion et des activités mis en œuvre. Ils sont de natures diverses :&nbsp;</p><p style="text-align: justify;">- Pour l'avifaune : Suivi mensuel du nombre d'espèces et dénombrement annuel des oiseaux nicheurs (couples/jeunes)<br>- Suivi bimensuel des niveaux d'eau dans les bassins<br>- Suivi annuel du recouvrement/espèce de la végétation sur tout le site<br>- En 2005 et 2006 : suivi des peuplements de poissons (espèces, abondance) dans le bassin nord&nbsp; <br>- Suivi annuel de la roselière du bassin nord (hauteur, diamètre, densité)<br>- En 2006 et 2007 : suivi d'espèces et du recouvrement de la végétation aquatique dans le marais ouest (herbier et thypha)<br>- Suivi annuel du nombre de pieds de tamaris dans le marais ouest et sud<br>- Suivi annuel du nombre de pieds d'espèces invasives<br>- Captures des passereaux en migration à l'automne (évaluation du nombre et des espèces capturées)<br>- Suivi des tableaux de chasse de septembre à janvier (espèces, nombre, nombre de chasseurs, nombre de visites)<br>- Suivi permanent de la fréquentation et du nombre de visiteurs<br>- Suivi ponctuel du périmètre de certains habitats (roselière, tamaris)</p><p style="text-align: justify;">- Enregistrement des données naturalistes dans une base de données permanente espèces, nombres, observateurs<br>- Compte-rendu des réunions mensuelles</p><p style="text-align: justify;">Ces informations sont utilisées pour l'évaluation du plan de gestion (en cours) et la définition du prochain document de planification.</p><p>&nbsp;</p><p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-family: &quot;Arial&quot;,&quot;sans-serif&quot;;"><o:p></o:p></span></p> <p>&nbsp;</p>
2006 - Suivi de la végétation aquatique du marais temporaire - Copyright N. Beck/Tour du Valat
2006 - Suivi de la végétation aquatique du marais temporaire - Copyright N. Beck/Tour du Valat
2005 - Information des chasseurs du site sur les munitions sans plombs - Copyright N. Beck/Tour du Valat
2005 - Information des chasseurs du site sur les munitions sans plombs - Copyright N. Beck/Tour du Valat

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">Alors que les tentatives d’intégration des populations locales aux projets de conservation et de gestion d’espaces naturels se soldent trop souvent par un échec, la Tour du Valat est en passe de réussir le pari de la gestion participative en plaçant les habitants du Sambuc au cœur du processus décisionnel et pratique. En tenant compte de leurs orientations, en les associant au suivi scientifique, en favorisant les multi-usages à travers diverses activités traditionnelles, elle permet, dans un esprit constructif d’équipe, la gestion durable de cet espace naturel par ses utilisateurs.</p><p style="text-align: justify;">A l’heure actuelle, l’objectif d’exploitation rationnelle des marais du Verdier par une volonté d’action commune et sans pour autant en appauvrir le patrimoine naturel, semble être atteint.<br>Ces richesses naturelles en font un lieu de plus en plus fréquenté par les naturalistes et les touristes tout en profitant aux habitants du Sambuc au travers des activités qu'ils y développent.</p><p style="text-align: justify;">Cependant, le projet nécessite encore une forte implication de l’animateur et responsable du projet. <br>Cette mobilisation de l’animateur ne facilite pas le transfert des responsabilités aux habitants du Sambuc qui ont tendance à se reposer sur ses diverses compétences.</p><p style="text-align: justify;">Zones humides parmi d’autres, cet exemple de gestion participative à l’échelle locale demeure une expérience transposable ailleurs, néanmoins sa pérennité dépend de l’implication des usagers sur le long terme.<br>&nbsp;</p>

La valorisation de l'opération

<p><a href="http://www.pole-lagunes.org/ftp/LettreLagunes/2009/LL_HS_mars2009/plan%20de%20gestion%20verdier.PDF">- Plan de gestion du Marais du Verdier</a></p><p><a href="http://www.tourduvalat.org/actualites/la_lettre_de_la_tour_du_valat_n_11/dossier_gestion_partagee_d_un_marais_en_camargue">- Dossier "Gestion partagée d’un marais en Camargue"</a></p><p>- <a href="http://www.tourduvalat.org/actualites/la_lettre_de_la_tour_du_valat_n_11/questions_a">Interview de Jean-Yves Mondain-Monval</a></p><p>&nbsp;</p>

Documents de communications Medias
Pose de clôtures - Copyright N. Beck/Tour du Valat
Chantier et pose de clôtures au marais du Verdier (13)
Plantation de tamaris au Marais du Verdier - Copyright N. Beck/Tour du Valat
plantation au marais du Verdier (13)

Coûts

<p>Dès 2003 le projet mobilise un chef de projet et un animateur, tous deux à temp partiel. <br>Le temps de l'animateur va doubler la seconde année, puis va baisser progressivement les années suivantes. Pour le chef de projet et les autres missions, l'investissement baissent également progressivement dès la troisième année.<br>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p>
Coût des études 35000
Coût des acquisitions 600000
Coût des travaux et aménagement 30000
soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût total de l’opération 431422

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Tour du Valat - Membre de l'association (cotisation) - Conseil général des Bouches-du-Rhône - Conseil régional de PACA - Ville d'Arles
Partenaires techniques du projet - Tour du Valat (équipe scientifiques: techniciens) - Parc Naturel Régional de Camargue


Maître d'ouvrage Tour du Valat


Contacts Nicolas Beck
  Tour du Valat Le Sambuc 13200 Arles

beck@tourduvalat.org

Référence(s) bibliographique(s)

<p>BECK N. &amp; HERMELOUP C., 2011. Gestion partagée d'un marais en Camargue. Tour du Valat Arles (FRA) 36p il. <a href="http://www.tourduvalat.org/content/download/16024/154947/version/3/file/Guide+Verdier_web.pdf"><em>Télécharger</em></a></p>
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