Bases sicentifiques pour un contrôle des renouées asiatiques

Page mise à jour le 22/08/2024
Créée le 22/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Connaissance et suivis
Type de génie écologique Faucardage
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2008
janvier 2011
Surface concernée par les travaux 0.16 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Xf - Zones humides d’eau douce dominées par des arbres
Type de milieu (SDAGE) Zones humides
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES
Département AUVERGNE-RHONE-ALPES
Localisation LOIRE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Explorer les caractéristiques biologiques et écologiques des renouées afin d’améliorer l’efficacité des méthodes de lutte.

Résumé

La renouée du Japon est la plante exotique envahissante la plus répandue (en termes de nombre de communes colonisées), et entraine les coûts de gestion les plus importants dans ce département. En effet, elle a colonisé les berges de la Loire, de nombreux affluents, et d’autres zones anthropisées comme les bords de route.
 
L’objectif général est d’explorer les caractéristiques biologiques et écologiques des renouées afin d’améliorer l’efficacité des méthodes de lutte.
 
L’étude s’est déroulée en deux parties : des expériences réalisées en laboratoire ont permis d’évaluer les performances de plusieurs espèces de renouées en situation de stress ou de perturbation. Puis, des essais de méthodes ont été réalisés sur des parcelles envahies du département.
 
Les expérimentations menées en laboratoire ont montré des résultats prometteurs mais nécessitant d’avantage de répétitions afin de proposer des méthodes de lutte abouties et des espèces compétitrices efficaces. Les résultats sont les suivants :
- important potentiel des graines et plantules de renouée à être dispersées avec succès par les flux d’eau.
- grande tolérance au stress nutritif (privation en éléments nutritifs), coupe de la tige ou application de sel, probablement due à la capacité de ces plantes à puiser des réserves dans leur rhizome.
- les plantules issues de graines, et dans une moindre mesure de rhizomes, sont affectées par la présence d’autres espèces compétitives
Concernant les expériences menées in situ, il ressort que :
- la coupe des tiges de renouées à ras du sol une fois par mois de juin à août entraîne une régression de la hauteur, de la densité des tissus des tiges, du nombre de tiges par parcelle ainsi qu’un retard phénologique;
- le broyage ou la fauche réalisé une fois par mois pendant quatre mois réduit la hauteur des renouées à 30 centimètres en fin de saison mais multiplie par deux le nombre de tiges au mètre carré ; ces résultats ne sont pas améliorés avec la plantation de ray grass ; en revanche la plantation parallèle de bourdaine ou de sureau yèble réduit la densité de tiges au mètre carré.
Publication du recueil : 2013




Mise en place d'un Observatoir erégional des plantes exotiques envahissantes en Poitou-Charentes

Page mise à jour le 21/08/2024
Créée le 21/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Connaissance et suivis
Type de génie écologique Faucardage
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2008
janvier 2013
Surface concernée par les travaux 1075000.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Xf - Zones humides d’eau douce dominées par des arbres
Type de milieu (SDAGE) Zones humides
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région NOUVELLE-AQUITAINE
Département NOUVELLE-AQUITAINE
Localisation NOUVELLE-AQUITAINE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Faire face aux proliférations de plantes exotiques envahissantes dans les écosystèmes aquatiques.

Résumé

Les acteurs du Poitou-Charentes sont confrontés, depuis de nombreuses années déjà, à la prolifération de plantes exotiques envahissantes, notamment sur les grands marais littoraux et les grands fleuves ou rivières. Afin de faire face aux nuisances occasionnées, tant pour la biodiversité que pour les usages, certains d’entre eux avaient mis en place des démarches pour améliorer la connaissance sur ces phénomènes et tenter de les gérer.
 
Cet outil partagé de compréhension et de suivi est destiné à guider les choix tactiques des gestionnaires et de leurs partenaires fi nanciers, dans la gestion de ces espèces. Les enjeux de l’ORENVA ont été définis collectivement :
- préserver la biodiversité, à partir d’une meilleure connaissance de la dynamique de prolifération des espèces et d’une veille sur les espèces émergentes et les sites non envahis ;
- partager les connaissances et l’expérience par la mise en place d’un réseau d’acteurs et de procédures d’échange entre eux ;
- disposer d’un outil d’aide à la décision, par l’analyse des données, les échanges sur les plans de gestion… ;
- rechercher la cohérence avec les outils et les démarches existantes ;
- informer et sensibiliser le grand public dans un but préventif.
 
Le groupe de travail constitué en 2006 a progressivement évolué en un comité de pilotage chargé de valider le projet à chaque étape, qui se réunit une fois par an.
 
Une fiche d’inventaire des espèces présentes et une fiche de suivi de chantier ont été élaborées. Un carnet de relevés permet de consigner l’ensemble des fiches et les cartes pour se repérer ainsi que les instructions pour utiliser ces fiches. Ces fiches de terrain permettent de renseigner une base de données régionale. Sur les secteurs géographiques où une base de données existe déjà, l’ORE a conçu un outil de transfert des données entre les bases.
 
Le développement de l’ORENVA doit se poursuivre par :
- la pérennisation et la densification du réseau de partenaires de façon à couvrir la totalité du territoire régional, notamment au niveau des observateurs locaux ;
- la réflexion sur l’ouverture de la saisie de données d’observation aux bénévoles d’associations naturalistes et la mise en place d’un protocole de validation de ces données ;
- l’optimisation des outils de collecte de données (fiches de terrain, base de données, outils de transfert des données) ;
- la mise en œuvre de supports de valorisation des données définis collectivement et la diffusion de l’information à différents publics ;
- la mise en œuvre d’un programme de sensibilisation au niveau du grand public et d’information auprès des élus locaux.
Publication du recueil : 2013




Boire de Camptocé: campagne de gestion dela jussie

Page mise à jour le 21/08/2024
Créée le 21/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Faucardage
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2010
janvier 2012
Surface concernée par les travaux 1.30 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Xf - Zones humides d’eau douce dominées par des arbres
Type de milieu (SDAGE) Zones humides
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région PAYS DE LA LOIRE
Département MAINE-ET-LOIRE
Localisation CHAMPTOCE-SUR-LOIRE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Intervenir au plus vite pour limiter la propagation de la jussie.

Résumé

La boire de Champtocé, se situe en rive droite de la Loire. Elle est alimentée par les ruisseaux de la Romme et de la Loge, ainsi que par la Loire. Elle s’inscrit dans un ensemble de milieux d’une grande richesse biologique et présente de multiples intérêts pour la faune et la flore. Cependant, cette boire est sujette à un dysfonctionnement hydraulique important. Un des corollaires de ce dysfonctionnement est le développement important de la jussie.
 
Cette intervention a en effet fait l’objet d’une dérogation permettant un commencement anticipé des travaux. Elle visait plusieurs objectifs :
- limiter au plus tôt la propagation de la jussie ;
- éviter la colonisation du bassin de la Romme ;
- donner les moyens à la commune de poursuivre la veille et la gestion de cette espèce exotique envahissante sur le long terme.
 
Les opérations ont concerné des propriétés communales.
Trois campagnes d’arrachage manuel ont été programmées à raison de deux interventions par an, la deuxième permettant d’agir sur les repousses et les foyers qui n’étaient pas visibles lors du premier passage. Un suivi annuel de la jussie par la commune et les partenaires du programme a parallèlement été mis en place, dans un souci de veille efficace.
 
Avant le début des travaux en 2010, l’ensemble des 1,3 hectare traité était intégralement infesté. Après le premier passage de 2012, il ne restait que quelques rejets isolés et deux foyers particulièrement développés totalisant 5 m2 qui sont d’ores et déjà considérés comme à traiter en priorité en 2013.
 
Au-delà de ces résultats appréciables à l’œil nu, l’opération a surtout permis de rendre la commune autonome sur cette mission, à travers entre autres la formation des agents communaux. Il revient en effet maintenant à la commune de poursuivre le contrôle de cette population de jussies.
Publication du recueil : 2013




Le GRAPEE, organe de cohérence pour la gestion des plantes exotiques evahissantes

Page mise à jour le 21/08/2024
Créée le 21/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Libre évolution
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2008
janvier 2013
Surface concernée par les travaux 2056000.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Xf - Zones humides d’eau douce dominées par des arbres
Type de milieu (SDAGE) Zones humides
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau

Non renseigné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES
Département AUVERGNE-RHONE-ALPES
Localisation AUVERGNE-RHONE-ALPES


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Elaborer une stratégie régionale sur les plantes exotiques envahissantes.

Résumé

Les douze espèces de plantes exotiques envahissantes considérées comme prioritaires à l’échelle du bassin Loire-Bretagne sont présentes en Auvergne, parmi lesquelles les jussies, les renouées et l’ambroisie s’avèrent être les plus problématiques car désormais présentes sur une grande partie du territoire. Face à ce constat, et sous l’impulsion de la délégation Allier Loire amont de l’agence de l’eau Loire-Bretagne, un groupe de travail régional sur les plantes exotiques envahissantes a vu le jour dès 2003. Ce réseau d’acteurs s’est véritablement constitué en 2009 sous l’intitulé du Groupe régional Auvergne plantes exotiques envahissantes (GRAPEE).
 
Le GRAPEE rassemble une soixantaine d’acteurs régionaux, d’horizons variés concernés par le thème des plantes exotiques envahissantes. Son objectif est d’aboutir à une cohérence régionale dans les actions menées en termes d’efficacité et de moyens. Pour ce faire, une réflexion est en cours pour contribuer à l’élaboration d’une stratégie régionale sur les plantes exotiques envahissantes, intégrant une amélioration de la connaissance, une formation d’acteurs régionaux tant à la connaissance qu’à la gestion, une politique d’intervention préférant le préventif au curatif et la mobilisation d’outils d’information et de sensibilisation.
 
À l’échelle du bassin Loire-Bretagne, le CEN Auvergne représente le GRAPEE et à ce titre a participé à la rédaction d’un certain nombre d’outils tels que le guide et le manuel de gestion réalisés en 2010. Une diffusion régionale de ces outils est toujours en cours. Certaines expériences régionales ont également pu être présentées lors de rencontres qui se sont déroulées en Pays de la Loire et en Poitou-Charentes.
 
Une poursuite de l’animation du GRAPEE au-delà de 2013 semble nécessaire. Les axes de travail à développer portent aujourd’hui sur :
- l’amélioration des connaissances régionales, notamment par l’évaluation du potentiel invasif des différentes espèces en Auvergne, permettant la détermination des espèces prioritaires et une mise à jour de la liste régionale ;
- la mise à jour de l’état des lieux régional réalisé en 2007 pour pouvoir suivre les évolutions en cours et adapter les interventions en conséquence ;
- l’organisation et le développement de la gestion préventive et de la gestion des déchets ;
- la formation par filière professionnelle à la reconnaissance et aux techniques de gestion.
Publication du recueil : 2013




Forêts alluviales: habitats patrimoniaux du bassin de la Vienne

Page mise à jour le 01/08/2024
Créée le 01/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Connaissance et suivis
Type de génie écologique Non intervention
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2008
janvier 2013
Surface concernée par les travaux

Non renseigné

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Xf - Zones humides d’eau douce dominées par des arbres
Type de milieu (SDAGE) Bordures de cours d'eau et plaine alluviale
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non renseigné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région NOUVELLE-AQUITAINE
Département NOUVELLE-AQUITAINE
Localisation VIENNE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Localiser les habitats naturels répondant à la définition des forêts alluviales, et dresser un état des lieux de la situation actuelle de ces zones alluviales à l’échelle départementale.

Résumé

Les forêts alluviales ont subi une forte détérioration au cours du siècle passé et le département de la Vienne n’a pas échappé à ces disparitions qui affectent sur son territoire les 5 sous-bassins versants du basin de la Loire. Il subsiste malgré tout quelques-unes de ces forêts encore bien préservées, souvent là où elles sont peu accessibles à la fréquentation humaine, comme les îles des rivières Vienne et Gartempe dont certaines ont été identifiées au sein des inventaires ZNIEFF. Elles abritent alors de nombreuses espèces patrimoniales.
Ce projet a pour objectif principal de localiser les habitats naturels répondant à la définition des forêts alluviales, mais également de dresser un état des lieux de la situation actuelle de ces zones alluviales à l’échelle départementale. Il s’agit, à l’issue des prospections de terrain, de proposer des mesures de gestion adaptées à l’ensemble ou à une partie des sites menacés ou dégradés. Les opérations mises en œuvre sont les suivantes :
-    Entre 2008 et 2009 : réalisation de l’inventaire sur le lit majeur et le lit mineur des cours d’eau principaux du bassin de la Vienne, à partir d’une première identification sur photos aériennes. Seuls les boisements denses plus larges que la ripisylve ont été pris en compte.
-    Avril et juin 2008 et 2009 : prospections de terrain afin de vérifier la présence de forêts alluviales et d’effectuer un relevé phytosociologique selon le protocole Loire nature.
-    2009 : analyse de l’état de conservation des différentes forêts alluviales en partenariat avec les syndicats de rivières, et rédaction des notices de gestion pour la préservation et la restauration de ces habitats à l’échelle des différents bassins versants étudiés.
-    2011 : présentation des préconisations de gestion aux différentes structures identifiées comme pouvant avoir une activité de gestion des milieux naturels et notamment des forêts alluviales.
-    2012 : concrétisation d’un projet de restauration sur la commune de Naintré.
-    2012 : mise en place de suivis écologiques pour évaluer la gestion réalisée sur ces espaces et l’évolution de leur état de conservation
-    Identification de 2 partenaires pour la maîtrise foncière ou d’usage de sites : le Conservatoire d’espaces naturels de Poitou-Charentes et le Conseil général de la Vienne dans le cadre de sa politique en faveur des espaces naturels sensibles.

Publication du recueil : 2013




Action pour la conservation du pélobate brun

Page mise à jour le 31/07/2024
Créée le 31/07/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Connaissance et suivis
Type de génie écologique Non intervention
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2008
décembre 2008
Surface concernée par les travaux 100.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Xf - Zones humides d’eau douce dominées par des arbres
Type de milieu (SDAGE) Plaines alluviales
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire Réserve Naturelle Nationale
Autres Réserve naturelle nationale de Chérine
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région CENTRE-VAL DE LOIRE
Département INDRE
Localisation MEZIERES-EN-BRENNE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Recuillir des informations sur le pélobate brun, espèce méconnue, afin de maintenir ou adapter les mesures de gestion dans les sites qu'elle fréquente.

Résumé

Le pélobate brun (Pelobates fuscus) est une des espèces les plus menacées de France. Cet amphibien d’Europe centrale n’est en effet plus connu que de quelques très rares stations d’Alsace et de Lorraine. En 1984, une station a été découverte dans l’Indre en Brenne, séparée du reste de l’aire de distribution par un hiatus de plusieurs centaines de kilomètres. En 2010, l’espèce a également été trouvée dans le Loiret. Le pélobate brun se rencontre dans des plaines aux sols sableux faciles à fouir, au voisinage des pièces d’eau.
Le projet vise à rechercher l’espèce dans les habitats voisins aux conditions comparables, réaliser des comptages des mâles chanteurs, réunir des informations sur les conditions d’observation. Ce recueil d’informations doit permettre de mieux connaître l’espèce afin de maintenir ou d’adapter les mesures de gestion dans les sites qu’elle fréquente.

En 2008, la prospection standard menée depuis 2001 s’est poursuivie par :
-    des écoutes nocturnes et diurnes sur les places de chant de mars à mai ;
-    des recherches à vue des pontes et des adultes en déplacements migratoires en mars-avril.

Les autres espèces d’amphibiens et de reptiles ont aussi été recensées : ces données apportent des renseignements sur la modification du milieu et les chances de contacter le pélobate brun.

Ces prospections ont eu lieu au cours de huit soirées et quatre journées. Elles se sont étendues sur l’ensemble des sites où l’espèce était connue et les sites alentours.

De manière générale, les suivis réguliers ont montré la très grande rareté de l’espèce avec seulement trois observations directes depuis 1984 et quarante-six contacts auditifs entre 2000 et 2011. Soit une moyenne d’environ quatre mâles chanteurs notés chaque année, avec de plus des variations interannuelles des effectifs importantes, liées aux conditions climatiques et à l’assèchement plus ou moins précoce des places de chant.

Publication du recueil : 2013




Restauration et entretien de lieux prairiaux connexes à la rivière dans les gorges de la Bouble

Page mise à jour le 31/07/2024
Créée le 31/07/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Fauche
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2008
janvier 2013
Surface concernée par les travaux 1.30 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Xf - Zones humides d’eau douce dominées par des arbres
Type de milieu (SDAGE) Plaines alluviales
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire Espace Naturel Sensible
Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES
Département ALLIER
Localisation CHANTELLE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Restaurer les espaces prairiaux et régénérer la ripisylve.

Résumé

Les gorges de la Bouble s’étendent sur près de 5 km et sont peu encaissées (50 mètres au plus). Ce site de 170 hecatres est composé de gorges forestières et d’un plateau à prairies bocagères. Cette mosaïque de milieux accueille une faune et une flore spécifiques et remarquables.

L’Espace Naturel Sensible des Gorges de la Bouble bénéficie d’un programme d’actions quinquennal dont l’objectif est de préserver, gérer et valoriser les richesses écologiques, paysagères et culturelles. Les actions de restauration, d’entretien et de sensibilisation du public sont conduites en concertation avec les acteurs locaux et par voie de convention.

Les travaux ont été conduits par phases progressives afin d’appréhender la réaction des milieux et des espèces et de pratiquer une gestion conservatoire adaptée et concertée.
-    2008 : premiers travaux de débroussaillage et d’abattage sélectifs sur une ancienne prairie (5 000 m²)
-    Eté et automne 2009 : débroussaillage d’entretien mécanique sans export du broyat
-    hiver 2010 : 1 900 m² de résineux abattus ainsi que 64 peupliers en bord de rivière pour recréer une prairie (2 500 m²) et régénérer la ripisylve
-    2010, 2011, 2012 : débroussaillage. Cette fauche tardive, réalisée à mi-juillet et en octobre, a favorisé le développement des cortèges floristiques prairiaux et le cycle d’un plus grand nombre d’espèces.
-    Hiver 2012 : réalisation d’un couloir prairial de 110 mètres sur 25 à 45 mètres (3 700 m²) afin de connecter les prairies restaurées et de favoriser le déplacement des espèces. Implantation de parcs de pâturage (920 mètres de clôture agricole) en vue d’un pâturage extensif ovin ou équin.

Au total, 1,3 hectare de prairies et ripisylves ont ainsi été restaurées en connexion avec d’autres prairies mitoyennes situées en partie dans l’enceinte de l’abbaye de Chantelle. Cet ensemble prairial représente une surface globale de 2,47 hectares.

Le suivi botanique indique que les milieux évoluent lentement vers des végétations prairiales.

Publication du recueil : 2013




Cartographie des zones à dominante humide: cas du bassin de la Vienne

Page mise à jour le 31/07/2024
Créée le 31/07/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Non intervention
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Milieux humides
Contrôle des espèces invasives
Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
juillet 2007
août 2008
Surface concernée par les travaux 1310000.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Xf - Zones humides d’eau douce dominées par des arbres
Type de milieu (SDAGE) Zones humides
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région NOUVELLE-AQUITAINE
Département NOUVELLE-AQUITAINE
Localisation HAUTE-VIENNE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Mieux connaître les zones humides limousines pour mieux les préserver.

Résumé

L’objectif principal de cette opération était de disposer d’une cartographie et d’une base de données homogène, qui permettent de localiser et caractériser l’ensemble des zones à dominante humide en Limousin, dans un but de préservation, restauration et gestion de ces milieux.

Pour réaliser cette cartographie, la région Limousin a procédé en deux phases :
•    la cartographie de la partie Loire-Bretagne de la région Limousin
•    la cartographie de la partie Adour-Garonne de la région Limousin
La méthodologie était basée sur trois étapes principales :
•    la réalisation d’un masque binaire : modélisation par analyse spatiale des différents facteurs (hydrographie, indices topographiques, télédétection, géologie) pour déterminer de grandes enveloppes : zones humides potentielles et zones présumées non humides
•    la photo-interprétation assistée par ordinateur avec un calage préalable par reconnaissance de terrain sur des zones tests : délimitation des zones potentiellement humides et typologie
•    la validation et la vérification : reconnaissance de terrain et consultation des partenaires locaux

L’inventaire a montré qu’environ 9 % du périmètre concerné est occupé par des zones à dominante humide (hors surfaces en eau), principalement constituées de prairies humides naturelles à joncs (61 %).

Ce premier bilan favorise le suivi de l’évolution de ces espaces dans le temps. Il sert de support de planification et d’évaluation de la politique régionale dans le domaine de l’eau et des milieux aquatiques. Enfin, outil de communication, d’information et de sensibilisation, il représente également un outil d’aide à la décision pour les partenaires de la région Limousin et les acteurs de l’eau du Limousin.

Publication du recueil : 2013




Restauration de l'étang du petit Milourd

Page mise à jour le 24/07/2024
Créée le 24/07/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Gestion des niveaux d'eau
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Milieux humides
Contrôle des espèces invasives
Hydromorphologie
Restauration de frayères

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2007
décembre 2007
Surface concernée par les travaux 0.28 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Xf - Zones humides d’eau douce dominées par des arbres
Type de milieu (SDAGE) Zones humides
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire Parc Naturel Régional
Autres Parc Naturel Régional de l'Avesnois
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000
FR3100511

Localisation

Bassin Artois-Picardie
Région HAUTS-DE-FRANCE
Département NORD
Localisation ANOR


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Restauration et création de frayère à brochets pour protéger cette espèce et l'ensemble de son biotope.

Résumé

L’objectif a été de restaurer une frayère à brochet en reconnectant la zone humide au ruisseau des Anorelles. En effet, les perturbations liées au busage en amont et en aval du site rendaient impossible toute migration latérale des géniteurs de brochets. La création d’une frayère à brochet revient à protéger l’ensemble de son biotope.
 
Pour restaurer cette fonctionnalité, c’est-à-dire pour permettre la reproduction du brochet, les quatre critères suivants devaient être pris en compte :
• la connexion entre le cours d’eau et la zone humide,
• l’inondabilité/submersibilité de la zone,
• le maintien des niveaux d’eau durant la période de fraie (40 jours),
• la présence d’une végétation amphibie sur laquelle les œufs pourraient se développer.
 
Les travaux ont consisté à supprimer les buses en amont en en aval de la zone afin de restaurer les connections entre la zone humide frayère et le cours d’eau.
 
Cette opération a été optimisée par la mise en place d’une échancrure de berge à l’amont pour :
• garantir l’inondation de la zone en période de crue,
• restaurer la connexion hydraulique naturelle à l’aval entre la rivière et la frayère.
 
Suite aux travaux, les premiers suivis ont montré une densité faible de fingerlings malgré la présence de reproducteurs.
 
Différents suivis ont eu lieu entre 2003 et 2008 portant sur l’évaluation biologique de la restauration de l’annexe alluviale en vue de la reproduction du brochet. Ce suivi a été réalisé par pêche électrique :
• en 2003 (avant travaux), le peuplement comprenait six espèces et était principalement dominé par du carassin ;
• en 2007 (après travaux), la population de fingerlings a été estimée à seize brochets pour 100 m2 ;
• En 2008, le peuplement piscicole était composé de quatorze espèces dont la bouvière (Rhodeus sericeus) inscrite à l’annexe II de la directive Habitat.
 
De plus, la variation des niveaux d’eau a permis l’apparition de l’Utriculaire commune (Utricularia vulgaris) et la Limoselle aquatique (Limosella aquatica).
 
Mise à part la gestion du vannage afin de garantir une immersion suffisamment longue permettant l’accueil des reproducteurs et le développement des œufs, aucune autre gestion de la zone n’est envisagée.
 
Le suivi du peuplement piscicole, qui avait jusqu’à présent été effectué par pêche électrique, va être remplacé par un protocole de présence/absence.
Publication du recueil : 2010




Restauration du Terril Sainte-Marie

Page mise à jour le 24/07/2024
Créée le 24/07/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Effacement de protection de berge
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Hydromorphologie
Milieux humides
Contrôle des espèces invasives

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2000
décembre 2009
Surface concernée par les travaux 68.97 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Xf - Zones humides d’eau douce dominées par des arbres
Type de milieu (SDAGE) Zones humides
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000
310014029

Localisation

Bassin Artois-Picardie
Région HAUTS-DE-FRANCE
Département NORD
Localisation AUBERCHICOURT


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Réhabilitation du terrif pour préserver les habitats, la faune et la flore, sécuriser le site et favoriser l'accès du site au public.

Résumé

Le terril Sainte-Marie constitue un vestige de l’exploitation du charbon entre 1863 et 1960 de la fosse Sainte-Marie. Le site a été progressivement reconquis par une nature riche et originale. Désormais, ce terril plat d’environ 69 hectares, composé d’une vaste zone humide, de zones boisées et de pelouses sur schistes d’un grand intérêt patrimonial, monument du patrimoine historique régional, représente un territoire refuge pour un grand nombre d’espèces animales et végétales. L’intérêt écologique du site est incontestable.
 
Suite au projet de cession du terril Sainte-Marie à la commune d’Auberchicourt, l’État et le Département du Nord, dans le cadre des friches environnementales de l’ancien contrat de plan, ont inscrit l’opération de réhabilitation dans la programmation de l’EPF. Ainsi, dans le but de préserver les habitats, la faune et la flore, de sécuriser le site et de favoriser l’accès du site au public, un projet de réhabilitation du terril a été entrepris.
 
Préalablement au projet, une série d’inventaires a été effectuée afin de rendre compte de la biodiversité présente sur le site. Les travaux se sont réalisés en deux phases :
• Adoucissement des crètes, reprofilage des berges, aménagement de chemins, déboisement de friches, préservation de pierriers, réalisation de connexions entre les friches
• Poursuite des aménagements pour permettre l’accueil du public et favoriser la biodiversité.
Une augmentation de la diversité animale et végétale semble se dessiner au regard des suivis scientifiques actuellement menés. En effet, les travaux ont permis de multiplier et d’augmenter la surface de zone humide.
 
Les travaux de remise en état suite à la fin de l’exploitation réalisés en fin 2009 permettront de conforter les conditions favorables à l’accueil de certaines espèces nicheuses.
Le plan de gestion a été renouvelé en 2009 pour une durée de cinq ans. Sa mise en œuvre est assurée par le Département du Nord, le Conservatoire des sites naturels et la commune d’Auberchicourt.
 
Ces opérations consistent à :
• maintenir des zones ouvertes (milieu sec ou humide) par des débroussaillages, des fauches alternées avec exportation des produits de fauche et des expérimentations de gestion des pelouses sur schistes ;
• réaliser le suivi de l’évolution de la biodiversité sur le site (recensements, inventaires, suivis) ;
• entretenir les installations et les espaces ;
• veiller au respect du bon usage du site
Publication du recueil : 2010

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