Ramsar à la conférence des Nations Unies sur l'eau
Dans l’un de ses messages à la Conférence des Nations Unies sur l’eau à New York, du 22 au 24 mars, Mme Musonda Mumba a souligné l’importance des zones humides pour les systèmes hydrologiques mondiaux.
Lors des réunions auxquelles elle était présente et dans deux déclarations liminaires, la Secrétaire générale a rappelé que presque toute l’eau que nous buvons provient directement ou indirectement des zones humides. Elle a aussi alerté la Conférence au fait que les zones humides se dégradent à un rythme alarmant et que « près d’un tiers ont disparu » depuis la précédente Conférence des Nations Unies sur l’eau, en 1977.
Les zones humides sont essentielles pour les Objectifs de développement durable
S’exprimant lors du dialogue « L’eau pour le climat » le jeudi 23 mars, Mme Mumba a déclaré : « Nous ne pouvons satisfaire nos besoins en eau et nos aspirations de développement durable sans les zones humides. La Conférence des Nations Unies sur l’eau, 2023 et le Cadre mondial de la biodiversité de Kunming à Montréal, adopté à la Conférence des Parties à la Convention sur la diversité biologique il y a quelques mois, nous offrent une occasion de changement – et peut-être notre dernière véritable possibilité de faire basculer les tendances avant de franchir des seuils critiques. »
Du point de vue de l’action requise, Mme Mumba a déclaré : « il faut inclure l’accélération radicale de la protection et de la restauration des zones humides, inclure les zones humides dans les objectifs nationaux fixés pour 2030, intégrer des actions ambitieuses pour les zones humides dans les plans d’atténuation des changements climatiques et d’adaptation à leurs effets, et mesurer les progrès vers nos objectifs communs dans le contexte des zones humides. »
L’eau : « souvent vue comme un produit de consommation – sans même songer aux écosystèmes
Le vendredi 24 mars, Mme Musonda Mumba s’est exprimée en plénière, lors du débat général, et a commencé par déclarer aux délégués que : « L’eau soutient la vie. C’est notre ressource la plus précieuse et pourtant trop souvent considérée comme allant de soi. Trop souvent, nous la considérons comme un produit de consommation sans même songer aux écosystèmes d’où elle provient. »
Mme Mumba a poursuivi en soulignant l’importance fondamentale des relations entre l’eau et les zones humides. Elle a cependant mis en garde contre le fait que : « les zones humides se dégradent à un rythme alarmant. Selon certaines estimations, dans les quelques décennies écoulées depuis la dernière Conférence des Nations Unies sur l’eau, en 1977, un tiers des zones humides de la planète auraient disparu. »
Mme Mumba a imploré les délégués présents de saisir cette occasion : « La Conférence des Nations Unies sur l’eau, 2023 offre une occasion de changement, une occasion de faire en sorte qu’à l’échelle de la société et de tous les secteurs l’on reconnaisse le rôle crucial des zones humides dans le cycle de l’eau et, en conséquence, pour le développement durable, et que l’on en tienne dûment compte dans nos plans et nos actions »
En savoir plus
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- Consultez et téléchargez les déclarations complètes :
- Déclaration au dialogue interactif 3 : L’eau pour le climat, la résilience et l’environnement