KERAVILIN : Restauration d’un fond de vallée utilisé pour le dépôt de matériaux

Page mise à jour le 05/03/2025
Créée le 05/02/2025

L'opération

Type d'ingénierie écologique
Type de génie écologique Déblaiement
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 2014
décembre 2016
Surface concernée par les travaux 0.18 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar)

Non renseigné

Type de milieu (SDAGE)

Non renseigné

Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau FRGR1456
Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Communes(s) PLOUNEVEZ-LOCHRIST (29206)


Les objectifs du maître d'ouvrage

Restauration d’une zone humide et de ses fonctions

Le milieu et les pressions

<p class="text-align-justify">Le site de Keravilin se trouve sur le bassin versant du Kerrus (un affluent du Kérallé), et sur la commune de Plounévez-Lochrist. Le site est situé dans une vallée boisée et est entouré de cultures de légumes. Ignorant les impacts sur la zone humide, la qualité de l’eau et la biodiversité, le propriétaire avait remblayé et terrassé les berges du cours d’eau du Kerrus afin de les utiliser comme lieu de stockage de gravats inertes (pierres de taille, béton armé, etc.) et de remblais terreux (pas de déchets de démolition ni de végétaux), en fonction des besoins des chantiers de son activité professionnelle.</p>

Les opportunités d'intervention


<p class="text-align-justify">Sensibilisé par les agents du Syndicat Mixte de l’Horn (SMH) sur l’impact de ses pratiques, le propriétaire a pris l’initiative de la mise en œuvre des travaux de restauration. La durée importante des travaux, d’un total de 4 ans, s’explique par le fait que le propriétaire a réalisé les travaux avec ses propres moyens et sur son temps libre.</p>

Les travaux et aménagements


<ol><li><p class="text-align-justify"><strong>Déplacement de gravats et décapage</strong></p></li></ol><p class="text-align-justify"><u>Objectif </u>: Préparer les travaux de suppression de remblai.<br><u>Mise en œuvre :</u><br>• Les différents matériaux stockés sur la zone humide à restaurer ont été déposés en bas de coteau et hors zone humide à l’aide d’une petite tractopelle et d’un petit tracteur équipé d’une remorque.</p><ol start="2"><li><p class="text-align-justify"><strong>Suppression du remblai</strong></p></li></ol><p class="text-align-justify"><u>Objectif </u>: Retrouver le niveau du terrain naturel.<br><u>Mise en œuvre :</u><br>• Suppression du remblai à l’aide d’une petite tractopelle et d’un petit tracteur équipé d’une remorque.</p><ol start="3"><li><p class="text-align-justify"><strong>Revégétalisation de la zone humide</strong></p></li></ol><p class="text-align-justify"><u>Objectif </u>: Limiter les risques d’érosion et réimplanter une végétation à des fins de pâturage.<br><u>Mise en œuvre :</u><br>• Semis prairiaux multispécifiques sur la rive gauche ;<br>• Revégétalisation spontanée en rive droite.</p>

La démarche réglementaire

Non renseigné



La gestion


<p class="text-align-justify">Le site est géré par pâturage extensif. Une protection des berges a été mise en place via l’installation de pompes à museau et de clôtures. Un entretien saisonnier du cours d’eau est également réalisé. Sur la rive gauche du cours d’eau, la petite taille de la parcelle ainsi que le manque d’équipement ou d’équipement adapté ne permettent pas la fauche. Une plantation d’arbres d’essences locales a été réalisée pour fournir du bois de chauffage et le site reste pâturé.</p>

Le suivi

<p class="text-align-justify">Un suivi photographique a été mis en place par le syndicat mixte de l’Horn lors des travaux afin de surveiller l’évolution générale du site. Pendant la durée des travaux, des techniciens du SMH ont effectué des visites annuelles afin de suivre et de conseiller le propriétaire. Le site a été suivi en 2020 dans le cadre du réseau sur la restauration des zones humides de Bretagne.</p>

Le bilan et les perspectives

<p class="text-align-justify">Suite aux travaux, le sol de la zone humide reste saturé en surface toute l’année. En 2020, les deux rives, restaurées à des dates différentes, se distinguent au niveau de la flore : la rive gauche du site est occupée par une prairie semée en Ray-grass d’Italie en cours de diversification alors que la rive droite est occupée par une prairie hygrophile eutrophile acidicline peu caractérisée.<br>Au niveau faunistique, les espèces d’araignées, bien que très majoritairement hygrophiles (90 % des espèces) ne présentent que 30 % d’espèces communes avec le site témoin. Les orthoptères présents sont également en grande partie spécialistes des zones humides. D’un point de vue biogéochimique, la capacité de dénitrification du site en rive gauche a été retrouvée, ce qui est moins évident sur la rive droite.<br>Enfin, la suppression du remblai permet à nouveau au cours d’eau de déborder en rive gauche, dont le niveau topographique est plus bas que la rive droite.</p>

La valorisation de l'opération

Coûts

Ce coût est une estimation basée sur les budgets habituels du SMH pour une surface similaire
Coût des études

Non renseigné

Coût des acquisitions

Non renseigné

Coût des travaux et aménagement

Non renseigné


soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût total de l’opération 9000

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements
Partenaires techniques du projet - Propriétaire


Maître d'ouvrage Syndicat Mixte de l’Horn

Contacts Laurie Gariglio
 

zone-humide@smhorn.fr

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné




Sensibilisation des propriétaires d'ouvrages sur le bassin de l'Aron

Page mise à jour le 22/08/2024
Créée le 22/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Ouverture au public
Type de génie écologique Intervention sur contrainte aux écoulements
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
mars 2010
mars 2011
Surface concernée par les travaux 8500.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Cours d'eau
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE
Département BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE
Localisation NIEVRE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Permettre aux différents cours d'eau du bassin de l'Aron d'exprimer pleinement leur potentiel d'accueil vis-à-vis des poissons migrateurs.

Résumé

L’Aron est un affluent en rive droite de la Loire. Il est remarquable par son potentiel d’accueil de poissons migrateurs.
 
L’objectif principal à moyen ou long terme est de permettre aux différents cours d’eau du bassin de l’Aron d’exprimer pleinement leur potentiel d’accueil vis-à-vis des poissons. La grande majorité des obstacles à la continuité écologique relevant du domaine privé, il était nécessaire de mener une sensibilisation préalable de tous les propriétaires d’ouvrage et de déterminer avec lesquels une coopération était possible concernant de futurs aménagements.
 
Plusieurs réunions préalables ont été nécessaires, pour acter la faisabilité d’un tel projet et définir le périmètre d’intervention du WWF. Les acteurs techniques et financiers, les services de la police de l’eau, le Parc naturel régional du Morvan (qui anime le contrat territorial Sud Morvan, voir encadré) ont ainsi été consultés. Un partenariat a également été élaboré entre le WWF et l’association Logrami et la Fédération de pêche de la Nièvre, afin de s’assurer de leur appui technique.
 
L’opération a démarré par une phase importante d’identification des propriétaires, dont la plupart était inconnue, par recherche cadastrale, complétée par des recherches sur internet pour l’actualisation des adresses et l’acquisition des numéros de téléphone.
 
En parallèle, une brochure de sensibilisation sur l’importance de l’Aron pour les poissons migrateurs a été réalisée. Dans le même temps, Logrami a réalisé une nouvelle étude, confirmant le potentiel de l’Aron pour accueillir les poissons migrateurs.
 
Globalement, le dialogue avec les propriétaires a été satisfaisant. Un rendez-vous physique a pu avoir lieu avec trente et un d’entre eux et avec six gestionnaires, notamment dans les cas où les propriétaires étaient trop éloignés. Toutefois, leur sensibilité sur la question de la continuité écologique a été très variable. Bien que chaque cas soit singulier, certains propriétaires étaient hostiles à d’éventuelles modifications de leur ouvrage (il s’agit en particulier de propriétaires de moulin craignant des modifications esthétiques de leur propriété) alors que d’autres n’y étaient pas opposés s’il bénéficiait d’un accompagnement.
 
Suite à cette opération de sensibilisation, une seconde phase est actuellement en cours pour étudier l’aménagement de quatre ouvrages sur l’Aron et la Canne.
Publication du recueil : 2013




Aménagement du barrage de Decize pour une meilleure transparence migratoire

Page mise à jour le 22/08/2024
Créée le 22/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Intervention sur contrainte aux écoulements
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2009
décembre 2009
Surface concernée par les travaux

Non renseigné

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Cours d'eau
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE
Département NIEVRE
Localisation SAINT-LEGER-DES-VIGNES


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Permettre l'accès aux poissons migrateurs à la partie amon du bassin de la Loire.

Résumé

Le barrage de navigation de Decize-Saint-Léger-des-Vignes, d’une longueur de cent mètres entre les deux rives, a été construit en 1836 pour permettre aux bateaux de traverser la Loire. Jusqu’en 2008, le comptage des poissons franchissant la passe était effectué par visionnage d’enregistrements vidéo.
 
Cependant, ce suivi était temporaire, d’avril à juin, et ne permettait pas de comptabiliser les espèces de façon exhaustive. En 2009, des travaux complémentaires ont été réalisés sur l’ouvrage afin d’améliorer l’efficacité de la passe. Il s’agissait également d’installer une station de comptage permanent de ces poissons.
 
Début 2009, trois bassins ont été ajoutés à l’aval de ceux existants, permettant d’injecter un débit complémentaire d’attrait à l’aval du dispositif, après passage dans deux bassins de dissipation d’énergie. Une vanne mobile a également été installée afin de pouvoir régler la dernière chute aval de la passe.
 
Une station de comptage à visualisation latérale a par ailleurs été mise en place, gérée par LOGRAMI. Une vitre spéciale à la sortie du dispositif de franchissement permet de visionner et d’enregistrer les passages de poissons à l’aide d’une caméra reliée à un système d’enregistrement.
 
L’ouvrage de franchissement est aujourd’hui composé de seize bassins successifs de 2,10 mètres de large et de longueurs variables. Les cloisons séparant les bassins sont munies de fentes verticales et d’orifices de fond par lesquels transite le débit de la passe et qui déterminent le niveau d’eau dans chaque bassin.
 
L’ouvrage est fonctionnel depuis le 30 avril 2009, permettant aux poissons migrateurs de rejoindre la partie amont du bassin de la Loire.
 
La station de comptage permet de suivre annuellement toutes les espèces piscicoles (migratrices et sédentaires) présentes en Lo
Publication du recueil : 2013




Démantèlement du barrage de Blois

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Créée le 22/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Intervention sur contrainte aux écoulements
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
juin 2009
novembre 2009
Surface concernée par les travaux

Non renseigné

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Cours d'eau
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000
FR2400565

Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région CENTRE-VAL DE LOIRE
Département LOIR-ET-CHER
Localisation VINEUIL


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Supprimer le barrage pour rendre au fleuve sa liberté.

Résumé

Situé à cheval sur les communes de La Chaussée-Saint-Victor, en rive droite, et de Vineuil en rive gauche, le barrage de Blois a été mis en service en 1970 avec pour vocation de créer un plan d’eau de loisirs (environ 200 hectares) à l’amont.
 
Cet obstacle avait été identifié comme l’un des points stratégiques à traiter en priorité dans le cadre du plan Loire grandeur nature (plan de gestion des poissons migrateurs 2003-2007). L’ouvrage qui souffrait d’un défaut d’entretien était de plus vétuste, très coûteux et non rentable. Le collectif «l’avenir du fleuve se construit sans barrage » s’était mobilisé pour la déconstruction du barrage. Cette déconstruction envisagée dès 2005, avait trois objectifs :
- rendre à la Loire sa vocation de fleuve libre ;
- rétablir les conditions d’écoulement optimal ;
- restaurer la continuité écologique pour le retour des poissons grands migrateurs.
 
Fin novembre 2009, le barrage était entièrement démantelé. Le plan d’eau dit du Lac de Loire n’est quant à lui plus fonctionnel depuis 2005. À ce jour le projet de passerelle cycliste a été mis entre parenthèses.
Publication du recueil : 2013




Acquisition de données sur les poissons grands migrateurs

Page mise à jour le 22/08/2024
Créée le 22/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Connaissance et suivis
Type de génie écologique Libre évolution
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2007
janvier 2013
Surface concernée par les travaux

Non renseigné

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Cours d'eau
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région PAYS DE LA LOIRE
Département PAYS DE LA LOIRE
Localisation PAYS DE LA LOIRE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Suivre les migrations et comprendre la dynamique des espèces.

Résumé

Depuis les années 1990, la prise de conscience de la baisse des effectifs de poissons grands migrateurs en France s’est traduite par la création d’instances de concertation : les Comités de gestion des poissons migrateurs (COGEPOMI). Ils mettent en place des Plans de gestion des poissons migrateurs (PLAGEPOMI). Le principal acteur en charge du suivi des populations de poissons migrateurs sur le bassin de la Loire est l’association LOGRAMI.
 
Ce programme d’acquisition de données biologiques répond aux interrogations de suivis pérennes des migrations. Il apporte également des éléments de compréhension de la dynamique des espèces en s’attachant aux phases de développement de chacune d’entre elles.
 
Compte tenu des enjeux pour l’espèce, le volet connaissance déploie des efforts conséquents sur le saumon atlantique, pour lequel il s’attache à préciser les facteurs limitant à tous les stades de développement :
- comptage aux passes à poissons ;
- suivis de la migration de reproduction ;
- comptage des frayères ;
- évaluation de la survie des œufs sur les zones de reproduction ;
- suivi par pêches électriques standardisées des juvéniles de saumons issus de reproduction naturelle ou de déversement.
 
Ces opérations, toutes inscrites dans les mesures du PLAGEPOMI, sont de deux types :
- des suivis au long court des espèces migratrices (station de comptage, comptage des frayères, pêche de juvéniles de saumon) ;
- des actions ponctuelles sur une à trois années, en réponse à une interrogation particulière des gestionnaires, mais qui ne nécessitent pas un suivi régulier (migrations des saumons et lamproies, survie sous gravier, sensibilisation des acteurs).
 
Elles correspondent aux différents stades du cycle de vie des poissons qu’elles permettent de suivre selon divers modes opératoires.
 
Ainsi, le suivi du réseau des huit stations de comptage du bassin de la Loire permet d’acquérir des données précises sur l’état des populations de poissons migrateurs sur le bassin, sur les flux migratoires annuels, « grands migrateurs » compris, ainsi que sur l’état qualitatif et quantitatif des stocks et sur les conditions de migration
Publication du recueil : 2013




Un repeuplement pour soutenir les effectifs de saumon du bassin de la Loire

Page mise à jour le 22/08/2024
Créée le 22/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Translocation et réintroduction
Type de génie écologique Libre évolution
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2009
janvier 2013
Surface concernée par les travaux

Non renseigné

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents
Type de milieu (SDAGE) Cours d'eau
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région PAYS DE LA LOIRE
Département PAYS DE LA LOIRE
Localisation PAYS DE LA LOIRE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Produire et déverser des juvéniles de saumons en divers lieu du Bassin de la loire pour remédier à la raréfaction du saumon.

Résumé

Il s’agit de produire et déverser en divers lieux du bassin de la Loire des juvéniles de saumons dont le comportement se rapproche au maximum de celui de saumons sauvages nés dans le milieu naturel et en minimisant le risque de dénaturation génétique. Les cours d’eau concernés par les déversements sont l’Allier, l’Alagnon, la Dore, la Sioule, la Gartempe et ses affluents et les affluents de l’Arroux.
 
C’est en 1994 que le projet de salmoniculture du Haut-Allier émerge, à l’initiative du ministère de l’Environnement. La construction du centre a lieu en 2000 sur le site de Chanteuges (Haute-Loire), il est opérationnel depuis 2001.
 
Annuellement, le CNSS assure les missions suivantes :
- la production d’environ un million de saumons à différents stades de maturité (œufs, alevins et smolts) à partir d’un pool de reproducteurs d’environ 3 000 individus constitué d’individus sauvages capturés au droit de la passe à poissons du barrage de Vichy (cinquante par an) et de poissons de première génération ;
- le contrôle de la qualité des juvéniles de saumons atlantiques produits dans la salmoniculture et dans la pisciculture du Vergers (Bourganeuf, Creuse) ;
- des déversements ou des mises en place dans des incubateurs en différents lieux du bassin selon le stade et la capacité d’accueil du milieu récepteur évaluée par le comité des experts saumon.
 
Le nombre de saumons comptabilisés au niveau des stations de comptage a légèrement augmenté depuis 1997. Toutefois cette croissance est à pondérer avec la mise en place de nouvelles stations de comptage plus performantes depuis cette date.
 
Ainsi, malgré un effort important effectué pendant plus de dix ans sur l’amélioration des conditions de déplacement des poissons migrateurs, tant à la montaison qu’à la dévalaison, les résultats obtenus montrent que d’autres facteurs limitant existent : conditions de vie en mer, qualité des eaux continentales, prédation.
Publication du recueil : 2013




Bases sicentifiques pour un contrôle des renouées asiatiques

Page mise à jour le 22/08/2024
Créée le 22/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Connaissance et suivis
Type de génie écologique Faucardage
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2008
janvier 2011
Surface concernée par les travaux 0.16 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Xf - Zones humides d’eau douce dominées par des arbres
Type de milieu (SDAGE) Zones humides
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES
Département AUVERGNE-RHONE-ALPES
Localisation LOIRE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Explorer les caractéristiques biologiques et écologiques des renouées afin d’améliorer l’efficacité des méthodes de lutte.

Résumé

La renouée du Japon est la plante exotique envahissante la plus répandue (en termes de nombre de communes colonisées), et entraine les coûts de gestion les plus importants dans ce département. En effet, elle a colonisé les berges de la Loire, de nombreux affluents, et d’autres zones anthropisées comme les bords de route.
 
L’objectif général est d’explorer les caractéristiques biologiques et écologiques des renouées afin d’améliorer l’efficacité des méthodes de lutte.
 
L’étude s’est déroulée en deux parties : des expériences réalisées en laboratoire ont permis d’évaluer les performances de plusieurs espèces de renouées en situation de stress ou de perturbation. Puis, des essais de méthodes ont été réalisés sur des parcelles envahies du département.
 
Les expérimentations menées en laboratoire ont montré des résultats prometteurs mais nécessitant d’avantage de répétitions afin de proposer des méthodes de lutte abouties et des espèces compétitrices efficaces. Les résultats sont les suivants :
- important potentiel des graines et plantules de renouée à être dispersées avec succès par les flux d’eau.
- grande tolérance au stress nutritif (privation en éléments nutritifs), coupe de la tige ou application de sel, probablement due à la capacité de ces plantes à puiser des réserves dans leur rhizome.
- les plantules issues de graines, et dans une moindre mesure de rhizomes, sont affectées par la présence d’autres espèces compétitives
Concernant les expériences menées in situ, il ressort que :
- la coupe des tiges de renouées à ras du sol une fois par mois de juin à août entraîne une régression de la hauteur, de la densité des tissus des tiges, du nombre de tiges par parcelle ainsi qu’un retard phénologique;
- le broyage ou la fauche réalisé une fois par mois pendant quatre mois réduit la hauteur des renouées à 30 centimètres en fin de saison mais multiplie par deux le nombre de tiges au mètre carré ; ces résultats ne sont pas améliorés avec la plantation de ray grass ; en revanche la plantation parallèle de bourdaine ou de sureau yèble réduit la densité de tiges au mètre carré.
Publication du recueil : 2013




Mise en place d'un Observatoir erégional des plantes exotiques envahissantes en Poitou-Charentes

Page mise à jour le 21/08/2024
Créée le 21/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Connaissance et suivis
Type de génie écologique Faucardage
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2008
janvier 2013
Surface concernée par les travaux 1075000.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Xf - Zones humides d’eau douce dominées par des arbres
Type de milieu (SDAGE) Zones humides
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région NOUVELLE-AQUITAINE
Département NOUVELLE-AQUITAINE
Localisation NOUVELLE-AQUITAINE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Faire face aux proliférations de plantes exotiques envahissantes dans les écosystèmes aquatiques.

Résumé

Les acteurs du Poitou-Charentes sont confrontés, depuis de nombreuses années déjà, à la prolifération de plantes exotiques envahissantes, notamment sur les grands marais littoraux et les grands fleuves ou rivières. Afin de faire face aux nuisances occasionnées, tant pour la biodiversité que pour les usages, certains d’entre eux avaient mis en place des démarches pour améliorer la connaissance sur ces phénomènes et tenter de les gérer.
 
Cet outil partagé de compréhension et de suivi est destiné à guider les choix tactiques des gestionnaires et de leurs partenaires fi nanciers, dans la gestion de ces espèces. Les enjeux de l’ORENVA ont été définis collectivement :
- préserver la biodiversité, à partir d’une meilleure connaissance de la dynamique de prolifération des espèces et d’une veille sur les espèces émergentes et les sites non envahis ;
- partager les connaissances et l’expérience par la mise en place d’un réseau d’acteurs et de procédures d’échange entre eux ;
- disposer d’un outil d’aide à la décision, par l’analyse des données, les échanges sur les plans de gestion… ;
- rechercher la cohérence avec les outils et les démarches existantes ;
- informer et sensibiliser le grand public dans un but préventif.
 
Le groupe de travail constitué en 2006 a progressivement évolué en un comité de pilotage chargé de valider le projet à chaque étape, qui se réunit une fois par an.
 
Une fiche d’inventaire des espèces présentes et une fiche de suivi de chantier ont été élaborées. Un carnet de relevés permet de consigner l’ensemble des fiches et les cartes pour se repérer ainsi que les instructions pour utiliser ces fiches. Ces fiches de terrain permettent de renseigner une base de données régionale. Sur les secteurs géographiques où une base de données existe déjà, l’ORE a conçu un outil de transfert des données entre les bases.
 
Le développement de l’ORENVA doit se poursuivre par :
- la pérennisation et la densification du réseau de partenaires de façon à couvrir la totalité du territoire régional, notamment au niveau des observateurs locaux ;
- la réflexion sur l’ouverture de la saisie de données d’observation aux bénévoles d’associations naturalistes et la mise en place d’un protocole de validation de ces données ;
- l’optimisation des outils de collecte de données (fiches de terrain, base de données, outils de transfert des données) ;
- la mise en œuvre de supports de valorisation des données définis collectivement et la diffusion de l’information à différents publics ;
- la mise en œuvre d’un programme de sensibilisation au niveau du grand public et d’information auprès des élus locaux.
Publication du recueil : 2013




Boire de Camptocé: campagne de gestion dela jussie

Page mise à jour le 21/08/2024
Créée le 21/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Faucardage
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2010
janvier 2012
Surface concernée par les travaux 1.30 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Xf - Zones humides d’eau douce dominées par des arbres
Type de milieu (SDAGE) Zones humides
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région PAYS DE LA LOIRE
Département MAINE-ET-LOIRE
Localisation CHAMPTOCE-SUR-LOIRE


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Intervenir au plus vite pour limiter la propagation de la jussie.

Résumé

La boire de Champtocé, se situe en rive droite de la Loire. Elle est alimentée par les ruisseaux de la Romme et de la Loge, ainsi que par la Loire. Elle s’inscrit dans un ensemble de milieux d’une grande richesse biologique et présente de multiples intérêts pour la faune et la flore. Cependant, cette boire est sujette à un dysfonctionnement hydraulique important. Un des corollaires de ce dysfonctionnement est le développement important de la jussie.
 
Cette intervention a en effet fait l’objet d’une dérogation permettant un commencement anticipé des travaux. Elle visait plusieurs objectifs :
- limiter au plus tôt la propagation de la jussie ;
- éviter la colonisation du bassin de la Romme ;
- donner les moyens à la commune de poursuivre la veille et la gestion de cette espèce exotique envahissante sur le long terme.
 
Les opérations ont concerné des propriétés communales.
Trois campagnes d’arrachage manuel ont été programmées à raison de deux interventions par an, la deuxième permettant d’agir sur les repousses et les foyers qui n’étaient pas visibles lors du premier passage. Un suivi annuel de la jussie par la commune et les partenaires du programme a parallèlement été mis en place, dans un souci de veille efficace.
 
Avant le début des travaux en 2010, l’ensemble des 1,3 hectare traité était intégralement infesté. Après le premier passage de 2012, il ne restait que quelques rejets isolés et deux foyers particulièrement développés totalisant 5 m2 qui sont d’ores et déjà considérés comme à traiter en priorité en 2013.
 
Au-delà de ces résultats appréciables à l’œil nu, l’opération a surtout permis de rendre la commune autonome sur cette mission, à travers entre autres la formation des agents communaux. Il revient en effet maintenant à la commune de poursuivre le contrôle de cette population de jussies.
Publication du recueil : 2013




Le GRAPEE, organe de cohérence pour la gestion des plantes exotiques evahissantes

Page mise à jour le 21/08/2024
Créée le 21/08/2024

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Libre évolution
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Biodiversité
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique
Contrôle des espèces invasives
Milieux humides

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2008
janvier 2013
Surface concernée par les travaux 2056000.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Xf - Zones humides d’eau douce dominées par des arbres
Type de milieu (SDAGE) Zones humides
Type hydrogéomorphologique Alluvial

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau

Non renseigné

Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Bassin Loire-Bretagne
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES
Département AUVERGNE-RHONE-ALPES
Localisation AUVERGNE-RHONE-ALPES


Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

Elaborer une stratégie régionale sur les plantes exotiques envahissantes.

Résumé

Les douze espèces de plantes exotiques envahissantes considérées comme prioritaires à l’échelle du bassin Loire-Bretagne sont présentes en Auvergne, parmi lesquelles les jussies, les renouées et l’ambroisie s’avèrent être les plus problématiques car désormais présentes sur une grande partie du territoire. Face à ce constat, et sous l’impulsion de la délégation Allier Loire amont de l’agence de l’eau Loire-Bretagne, un groupe de travail régional sur les plantes exotiques envahissantes a vu le jour dès 2003. Ce réseau d’acteurs s’est véritablement constitué en 2009 sous l’intitulé du Groupe régional Auvergne plantes exotiques envahissantes (GRAPEE).
 
Le GRAPEE rassemble une soixantaine d’acteurs régionaux, d’horizons variés concernés par le thème des plantes exotiques envahissantes. Son objectif est d’aboutir à une cohérence régionale dans les actions menées en termes d’efficacité et de moyens. Pour ce faire, une réflexion est en cours pour contribuer à l’élaboration d’une stratégie régionale sur les plantes exotiques envahissantes, intégrant une amélioration de la connaissance, une formation d’acteurs régionaux tant à la connaissance qu’à la gestion, une politique d’intervention préférant le préventif au curatif et la mobilisation d’outils d’information et de sensibilisation.
 
À l’échelle du bassin Loire-Bretagne, le CEN Auvergne représente le GRAPEE et à ce titre a participé à la rédaction d’un certain nombre d’outils tels que le guide et le manuel de gestion réalisés en 2010. Une diffusion régionale de ces outils est toujours en cours. Certaines expériences régionales ont également pu être présentées lors de rencontres qui se sont déroulées en Pays de la Loire et en Poitou-Charentes.
 
Une poursuite de l’animation du GRAPEE au-delà de 2013 semble nécessaire. Les axes de travail à développer portent aujourd’hui sur :
- l’amélioration des connaissances régionales, notamment par l’évaluation du potentiel invasif des différentes espèces en Auvergne, permettant la détermination des espèces prioritaires et une mise à jour de la liste régionale ;
- la mise à jour de l’état des lieux régional réalisé en 2007 pour pouvoir suivre les évolutions en cours et adapter les interventions en conséquence ;
- l’organisation et le développement de la gestion préventive et de la gestion des déchets ;
- la formation par filière professionnelle à la reconnaissance et aux techniques de gestion.
Publication du recueil : 2013

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