L'année 2024 a été très productive pour le groupe thématique "milieux humides" de l'ONB. De nouveaux indicateurs ont vu le jour, chiffrés et cartographiques de l'état des milieux humides et des pressions qui pèsent sur eux afin que chacun puisse disposer d’informations fiables et actualisées pour suivre les résultats des politiques publiques.

Le nouvel indicateur milieux humides de l'ONB (2024)

- En 2022, 341 émissions audiovisuelles et articles de presse parmi un panel représentatif ont cité en France les milieux humides.

- En 2020, 62% du territoire national est occupé par le Castor d’Europe, la Loutre d’Europe ou les deux espèces.

- Sur 31 % des sites fréquentés par les tortues marines des Outre-mer français, les activités de ponte ont diminué au cours des années récentes

Les indicateurs milieux humides dernièrement mi à jour

- Les milieux humides ont été localisés précisément sur 67 % du territoire de l'hexagone

- Les oiseaux d'eau hivernants ont progressé de 152% entre 1980 et 2024

- 1184 animations ont été proposées en 2023

- Il y a 54 sites désignés en France au titre de la convention de Ramsar sur les zones humides.

- Les assecs représentent 15,0% des observations réalisées à l’été 2023

Les autres indicateurs milieux humides

- De 2014 à 2020, 9,4 millions d’euros par an de fonds européens LIFE ont été accordés pour protéger les milieux humides et/ou leurs espèces en France

- 57 % des mangroves nationales font l'objet de mesures de conservation (gestion) en 2022

- La fréquentation des centres d'accueil des zones humides en France a augmenté de 57% entre 2004 et 2022. 

- En 2022, 39,4 millions d'euros ont été engagés par les Agences de l'eau dans l'acquisition et la gestion de milieux humides en métropole.

- 41 % des sites emblématiques présentent des milieux humides qui se dégradent (période 2010-2020).

- 89 % des sites déclarent que les évolutions constatées entre 2010 et 2020 sont liées, au moins pour partie, au changement climatique

- En moyenne, chaque site subissait en 2020 les pressions de 14 activités humaines (15 en métropole, 7 en outre-mer)

- 80 % des sites ont connu des régressions sur au moins un de leurs milieux humides entre 2010 et 2020 

- 86% des sites humides emblématiques évalués fournissent les trois types de services en 2020

- En 2020, 46,8 % des acteurs territoriaux avaient, selon les référents, une perception sociale positive des milieux humides et ont modifié leur comportement. (Période 2010-2020)

- 16% : Près d'une espèce de milieux humides sur six présente un risque de disparition à moyen terme.

- 46 % des sites humides emblématiques évalués avaient à la fois leurs espèces de faune et de flore protégées en bon ou très bon état en 2020.

- 86 % des sites humides emblématiques de métropole et d'Outre-mer ont hébergé entre 2010 et 2020 au moins une espèce exotique envahissante.

- 6 % des écosystèmes humides remarquables sont dans un état de conservation favorable (2013-2018).

- 21 % des 14 espèces de mammifères de milieux humides et aquatiques sont menacées en métropole.

- 5 979 ha de surface agricole sont drainées chaque année en moyenne en France.

- 43,4 % des cours d'eau sont en bon ou très bon état écologique

- 34,2 % des plans d'eau sont en bon ou très bon état écologique

- 41,4 % des masses d'eau de transition sont en bon ou très bon état écologique

- 51,4 % des masses d'eau côtière sont en bon ou très bon état écologique 

En savoir plus

- Site web Naturefrance

- Gouvernance de l'ONB