Si les océans et les forêts sont souvent comparés aux poumons de la planète, les zones humides en sont les reins. En effet, les zones humides sont des « filtres naturels » donc les "reins" des bassins versants qui reçoivent des matières minérales et organiques, les emmagasinent, les transforment et/ou les retournent à l'environnement.

Les tourbières sont l’écosystème terrestre qui possède la plus forte densité de carbone. C’est aussi l’écosystème terrestre le plus efficace pour le stockage de carbone à long terme. Si on ne détruit pas les tourbières, ce carbone reste stocké à long terme. A l'échelle mondiale, les tourbières stockent 1 400 000 000 tonnes (1,4 Gigatonnes) de CO2.

La continuité écologique est une notion que les lois « Grenelle » de 2009 et 2010 ont mise en avant en créant la trame verte et bleue. Toutefois, cette notion appliquée au cours d’eau, dans sa dimension « circulation des poissons » existe depuis bien longtemps. Les premiers classements de cours d’eau sur lesquels les barrages devaient être aménagés pour leur franchissement par les poissons ont été imposés par une loi de 1865. À partir de 1984, l’obligation d’aménagement de « passes à poissons » dans un délai de cinq ans, s’est imposée à de nombreux ouvrages en place puis a été renforcée par l’objectif d’atteinte du bon état des eaux fixé par la Directive Cadre Européenne sur l’Eau de 2000.

Les sphaignes ont été utilisées comme pansement chirurgical durant la Première Guerre Mondiale en raison de leurs qualités antibactériennes et leur capacité à absorber six fois plus de quantité de fluide que le coton.

L'histoire de la Commune de Long est indissociable du travail du tourbier puisque ce labeur pénible a permis à la Commune de devenir l'un des villages les plus riches de France au milieu du 19^e siècle. Ce village a donc tiré sa richesse de cette terre noirâtre à l'odeur si caractéristique. C’est la centrale hydroélectrique construite en 1902 qui a fourni l'électricité aux habitants de Long jusqu'en 1968 et l'eau jusqu'en 1974. Devenue musée, on peut désormais y découvrir l'histoire de l'extraction de la tourbe à Long.

Le Crystal Palace est un monument tout de fer et de verre inspiré d'une espèce de nymphéa, une plante aquatique appartenant à la même espèce que les nénuphars. Le dessous de ces feuilles, comprend des extensions fibreuses semblables à des tiges. Chaque feuille possède des nervures radiales rigides et de fines nervures transversales. Ainsi, les nervures représentent le fer qui soutient les vitres de verres, inspirées par les larges feuilles du nymphéa.

Le plateau de jeu représente un paysage de plaine alluviale se déployant le long d’un cours d’eau, borné en amont par une zone montagneuse et en aval par une zone urbanisée. Il est composé de différentes cases, propres au milieu naturel ou au milieu urbanisé, susceptibles d’évoluer au cours du jeu en fonction des actions entreprises par le joueur.

La mangrove est une végétation d’arbres et d’arbustes qui conduit à la formation d’une multitude de petites criques, de canaux naturels et de zones marécageuses. Le groupement de racines enchevêtrées que produisent les palétuviers permet de ralentir la vague et de la briser voire même, de l’arrêter. Dans le cas de l’Indonésie et des pays tropicaux concernés par les tsunamis, la plantation de mangrove est donc une protection naturelle. Ainsi, les populations ne sont pas touchées car les vagues sont stoppées au niveau de cette végétation.

Espace aménagé entre la station de traitement des eaux usées et le milieu récepteur des rejets des eaux usées traitées (il ne fait pas partie de la station de traitement des eaux usées). Les zones de rejet végétalisées (ZRV) se caractérisent par l'utilisation des végétaux (le plus souvent aquatiques mais éventuellement aussi terrestres) et leur implantation, à proximité de la station d'épuration, dans l'espace restant disponible après la construction de cette dernière. Attention, la ZRV n'est pas une zone humide dans la mesure où il n'y a pas de « présence prolongée d'eau d'origine naturelle ».

Concevoir et réaliser des projets dits de « moindre impact environnemental » suppose de respecter la séquence « éviter, réduire, compenser » (dite ERC), de connaître la réglementation s’y afférant ainsi que les fonctions vraisemblablement assurées dans les zones humides. Cette méthode nationale permet une évaluation rapide des fonctions des zones humides continentales (au sens de l’Art. L.211-1 du Code de l’environnement) en France métropolitaine et de vérifier qu’un certain nombre de principes de la compensation sont bien respectés.

La sonde en forme d'aiguille que les insectes utilisent pour aspirer le sang a inspiré des chercheurs de l'Université de l'Ohio. La trompe du moustique n'est pas rigide mais souple à la recherche d'un vaisseau sanguin. Elle a une forme conique et non cylindrique qui la rend indolore. C’est de cette particularité que s’inspire l’aiguille indolore.

Les zones humides contribuent à réduire le risque d'inondation de plusieurs manières : elles ralentissent les écoulements d'eau et donc les pics de crue ; elles peuvent être inondées volontairement pour protéger d'autres espaces ; elles favorisent l'infiltration de l'eau dans le sol, ce qui accélère la décrue. Le juge contrôle le classement des zones humides et de marais soumis à un phénomène de crue dans le cadre du zonage du Plan de prévention du risque inondation, du Plan local d’urbanisme et des autorisations d’urbanisme délivrées dans le cadre de ces documents.

La biodiversité est indispensable à la vigne. Les zones humides ont une fonction dépolluante des sols. Dans les années 1870-1880, la submersion des zones humides et les plantations dans le sable sont les seuls remèdes reconnus efficaces face aux insecticides. Cet engouement pour la submersion cesse au milieu des années 1880, et le procédé est finalement abandonné au profit de la reconstitution des vignobles par le biais du greffage de cépages américains.

Eiji Nakatsu, l'ingénieur chef, se demanda qui, dans la nature, éprouvait la nécessité de passer d'un milieu léger à un milieu dense. Il pensa alors au martin-pêcheur, qui comme l'indique son nom, est un pêcheur exceptionnel. Cet oiseau a, en effet, l'habitude de patienter longtemps sur un perchoir à 3 m de hauteur avant de plonger en piqué vers la rivière ou la mer dont il crève la surface pour attraper sa proie.

Il s’agit du bénéfice de la gratuité des services rendus par les zones humides. Par exemple, dans le contexte de la loi Grenelle I du 3 août 2009, qui vise à enrayer la perte de biodiversité, le Conservatoire du littoral et les Agences de l’eau ont planifié l’acquisition de 20 000 ha de zones humides. Selon le CGDD, le bénéfice de la préservation des services rendus par les zones humides est estimé entre 400 et 1 400 millions d’euros pour une période de 50 ans, au regard d’un achat compris entre 200 à 300 millions d’euros.