Remise en eau des méandres du Colostre

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 11/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Reméandrage
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 1998
novembre 2001
Linéaire concerné par les travaux 11000 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Colostre
Distance à la source 19.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
4.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 0.01 ‰
Débit moyen 0.70 m3/s

Contexte réglementaire Parc Naturel Régional
Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR251
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) PROVENCE-ALPES-COTE D'AZUR
Département(s) ALPES-DE-HAUTE-PROVENCE (04)
Communes(s) ALLEMAGNE-EN-PROVENCE (04004)
RIEZ (04166)
SAINT-MARTIN-DE-BROMES (04189)
Région PROVENCE-ALPES-COTE D'AZUR

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<P>Restaurer les habitats de la truite fario.</P>

Le milieu et les pressions

<P>Le Colostre est un affluent du Verdon. Il parcourt 36 km de long et draine un bassin versant de 215 km2. Typiquement méditerranéen, cette rivière connaît des étiages sévères en amont de Riez et des crues brutales dues aux orages. Le Colostre est le seul affluent du Verdon accessible dans cette partie aval (cloisonnement par les barrages EDF) et constitue à ce titre une des seules zones de reproduction de la truite fario. Le castor y est recensé. Dans les années soixante, suite à une crue estivale exceptionnelle, des aménagements hydrauliques modifiant le profil en long du cours d’eau (recalibrage, rectification du cours d’eau et créations de seuils) sont entrepris. Ces aménagements dégradent les habitats du cours d’eau et cause une érosion des berges importante.</P>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<P style="TEXT-ALIGN: justify">&nbsp;Face à cette situation, la fédération départementale pour la pêche, en collaboration avec le Conseil supérieur de la pêche et l’association locale de pêche, initie en 1996 un plan départemental pour la protection du milieu aquatique et la gestion des ressources piscicoles (PDPG). Son objectif est la libre circulation des salmonidés et la rediversification des habitats. Les actions de restauration s’inscrivent dans l’application de ce plan.</P>

Les travaux et aménagements

<P style="TEXT-ALIGN: justify">Treize méandres sont restaurés en 1999, 2000 et 2001. Les méandres court-circuités n’avaient pas été comblés mais laissés en friche ; ils sont donc, pour la plupart, encore identifiables. La première étape consiste à libérer l’accès aux méandres en éliminant les peupliers plantés lors du recalibrage du cours d’eau. Ensuite, le courant est dévié vers les anciens méandres encore visibles. L’entrée du chenal rectiligne est obturé à l’aide d’un seuil submersible. Les seuils sont composés de rondins de bois recouverts de matériaux graveleux, géotextile et grillage de protection. L’aval du tronçon rectiligne n’est pas fermé pour permettre l’évacuation des crues. Sur les secteurs où les méandres ne sont pas identifiés, divers aménagements expérimentaux de diversification de l’habitat sont posés et des suppressions ou des aménagements de seuils sont réalisés.</P>

La démarche réglementaire


Convention avec les propriétaires et acquisition du droit de pêche : la fédération départementale pour la pêche, de par ses statuts, ne peut faire de déclaration d’intérêt général. Ainsi, elle doit répertorier tous les propriétaires et leur demander leur autorisation écrite. Dossier d’autorisation au titre de la loi sur l’eau.

La gestion

<P style="TEXT-ALIGN: justify">&nbsp;La ripisylve, le bois mort et la végétation sur les seuils submersibles et dans les chenaux sont entretenus pour permettre aux crues d’emprunter le chenal rectiligne. Le conseil général réalise cet entretien.</P>

Le suivi

<p style="TEXT-ALIGN: justify">&nbsp;Des pêches électriques servant d&rsquo;état initial sont réalisées en 1999, avant les travaux. Après ceux-ci, trois pêches électriques sont effectuées en 2000, 2001 et 2002. Depuis, aucun suivi n&rsquo;est entrepris et aucun n&rsquo;est prévu dans les années à venir.</p>

Le bilan et les perspectives

<P style="TEXT-ALIGN: justify">Malgré le peu d’évaluation quantifiée sur le site, les gains sont importants.<BR>Le cours d’eau évolue favorablement d’un faciès de courant uniforme vers une alternance de profonds, plats-courants, radiers. L’augmentation des caches en sous-berge est également significative. De nombreuses hélophytes sont apparues et la présence du castor participe à la diversification du milieu.<BR>Entre 1999 et 2001, les techniques utilisées pour la réalisation des seuils sont perfectionnées et l’orientation des seuils a pu être améliorée pour augmenter leurs effets. L’ouverture de l’angle d’orientation à 45 ° a permis une meilleure résistance aux crues. Au cours des premières années, certains aménagements ont du être consolidés suite au passage de crues, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui.<BR>Le profil des secteurs rectilignes n’a pas évolué et est pour la plupart du temps à sec.<BR>Le projet reste une réussite. La réversibilité de l’altération peut être opérée car depuis la correction du ruisseau, les usages en bordure de cours d’eau ont très peu évolué.<BR>Dans le cadre du contrat de rivière du Verdon signé en 2000, onze seuils situés sur le Colostre doivent être aménagés pour la franchissabilité d’ici à 2012. Trois ont déjà été traités.</P>

La valorisation de l'opération

<P style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-pagination: none" class=MsoNormal>Lors de la réalisation des travaux, des réunions publiques sont organisées dans chaque commune concernée par le projet. Des articles dans la presse locale et dans le journal du parc naturel du Verdon sont parus. Ce projet permet à la fédération départementale pour la pêche de remporter le trophée halieutique.<SPAN style="FONT-SIZE: 12pt"><FONT color=#000000><FONT face="Times New Roman"><?xml:namespace prefix = o /><o:p></o:p></FONT></FONT></SPAN></P>

MédiasMédias

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 65 800 € HT
soit, au mètre linéaire : 6
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 65 800 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau (35 %) - conseil régional (30 %) - conseil général (15 %) - Conseil supérieur de la pêche (14 %) - association locale pour la pêche (6 %)
Partenaires techniques du projet - Conseil supérieur de la pêche – brigade départementale (nouvellement Onema)


Maître d'ouvrage FDPPMA Alpes-de-Haute-Provence

Contacts Vincent Duru
  FDPPMA Alpes-de-Haute-Provence 04000 Digne-les-Bains
fede04.vincentduru@orange.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<P align=left>Malavoi J. (2006). Retour d’expérience d’opérations de restauration de cours d’eau et de leurs annexes, menées sur le bassin RMC: 133..</P> <P>&nbsp;</P> <P>&nbsp;</P>

Reconstitution des écoulements de surface de deux affluents temporaires de la Clauge amont

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 10/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Reméandrage
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Ressource en eau (quantité)
Conservation d’espèces patrimoniales
Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
septembre 2007
novembre 2008
Linéaire concerné par les travaux 3000 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Clauge
Distance à la source 6.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
2.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 10.00 ‰
Débit moyen

Non renseigné


Contexte réglementaire Parc Naturel Régional
Réserve Biologique Domaniale
Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR621
Référence du site Natura 2000
FR4301317
Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) FRANCHE-COMTE
Département(s) JURA (39)
Communes(s) CHISSEY-SUR-LOUE (39149)
FRAISANS (39235)
PLUMONT (39430)
Région BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<P>Ralentir les écoulements et retrouver des conditions hydrologiques proches de celles des années 1970.<BR>&nbsp;</P>
<P>Bloquer l’érosion régressive.</P>
<P>Rehausser la nappe d’accompagnement du cours d’eau pour améliorer la production sylvicole.</P>

Le milieu et les pressions

<P>&nbsp;Le ru de la Sommière du Moulin et le ru de la Verne Fendue sont deux affluents temporaires de la Clauge amont. La Clauge parcourt 35 kilomètres avant de se jeter dans le Doubs. Elle s’écoule pour 70 % de son linéaire en forêt de Chaux, troisième massif feuillu d’un seul tenant par sa surface (22 000 hectares). Le réseau hydrographique du massif comprend 460 km de ruisseaux dont un dixième seulement est alimenté de manière permanente. Le peuplement piscicole est composé de la truite commune, du chabot et de la lamproie de Planer. L’écrevisse à pieds blancs est présente sur un petit secteur (quelques centaines de mètres). Dès 1950, inspirés par les agronomes, les forestiers, convaincus du caractère nuisible des nappes dans les sols pour les arbres, ont drainé, rectifié et curé, une centaine de kilomètres de cours d’eau dans le massif de Chaux, dans le but d’assainir ces parcelles.<BR>L’évacuation rapide des hautes eaux provoque alors de fortes érosions régressives. Les ruisseaux s’enfoncent et les habitats du cours d’eau se banalisent entrainant une régression des populations d’écrevisses. Depuis les années 1970, on observe un assèchement du chevelu du cours d’eau ; les limites à partir desquelles l’écoulement est permanent ont reculé de plusieurs centaines de mètres vers l’aval. Enfin, les exploitants forestiers de ce secteur observent, en particulier pour les chênes, une tendance au dépérissement.</P>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<P>&nbsp;Une partie de la forêt de Chaux (1 900 hectares) fait partie du site Natura 2000 « Vallons forestiers, rivières, ruisseaux, milieux humides et temporaires de la forêt de Chaux ». Dans le cadre du programme Life Nature « Ruisseaux de têtes de bassins et faune patrimoniale associée », ce site est choisi pour un projet de reconstitution des réserves hydriques.</P>

Les travaux et aménagements

<P>&nbsp;Le lit méandriforme originel est réhabilité en oblitérant le fonctionnement du lit rectiligne à l’aide d’une série de « bouchons » étanches. Simultanément, un sillon étroit, peu profond et sinueux, est creusé pour amorcer le tracé méandriforme. Ce dernier est réalisé uniquement lorsque le tracé originel ou la connexion avec le méandre aval ne sont plus visibles. Cette « rainure » ne sert que de guide pour éloigner l’écoulement du tracé rectiligne : elle est donc impérativement sous-dimensionnée par rapport au gabarit supposé du lit méandriforme. À moyen terme, les segments de lit rectilignes et les fossés relictuels devraient être partiellement oblitérés par l’accumulation de la matière organique (débris ligneux, feuilles). Pour favoriser ce processus naturel, l’enlèvement des débris, encombres et embâcles dans le lit des ruisseaux, et même toute intervention sur leur ripisylve, sont proscrits.</P>

La démarche réglementaire


Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau

La gestion

<P>&nbsp;Pour mieux prendre en compte les ruisseaux dans l’exploitation forestière, un schéma de desserte et d’exploitabilité « orienté eau » est mis en place par l’ONF. Ce schéma vise à aménager les dessertes, notamment les zones de franchissement des cours d’eau, et à adapter le parcellaire en fonction des ruisseaux de manière à diminuer l’impact de l’exploitation forestière sur ces derniers. Ce schéma permet de réduire d’au moins 30 % le nombre de passages busés (travail avec l’Onema pour le choix des passages busés et des gués).</P>

Le suivi

<p>&nbsp;Un état initial est réalisé en 2005-2006 par l&rsquo;université de Franche-Comté. Un premier suivi est réalisé en 2008-2009. Le niveau de la nappe et les invertébrés aquatiques sont étudiés. Des piézomètres sont installés sur trois ruisseaux. Des mesures manuelles (tous les dix jours) et automatiques (tous les douzes heures, sonde de Schlumberger WS) du niveau de la nappe sont effectuées. Pour les invertébrés, les imagos sont capturés dans la végétation rivulaire à l&rsquo;aide d&rsquo;un filet d&rsquo;entomologiste de type &laquo; fauchoir &raquo;.</p>

En savoir plus sur le suivi

Le bilan et les perspectives

<P>&nbsp;Le suivi met en évidence une modification du fonctionnement hydrique des sols. La nappe est plus superficielle (– 20 cm) et l’amplitude des battements est diminuée. Le niveau en hautes eaux est rehaussé, les écoulements sont plus lents et donc plus favorables à la faune aquatique. Le stockage d’eau est plus important dans les sols. Le reméandrage a pour l’instant permis d’avoir quinze jours supplémentaires d’eau dans les sols au printemps (chiffre qui devrait augmenter avec le temps). Ces gains permettent de lutter contre le dépérissement du chêne.<BR>Un plus grand nombre de taxons d’invertébrés est recensé après les travaux. Une espèce jamais vue auparavant a été capturée, il s’agit du phrygane à carreaux (présents sur la liste rouge des invertébrés menacés d’extinction), qui est une espèce amirale des zones humides.<BR>Idéalement, pour restaurer complètement le fonctionnement hydrologique des deux affluents, il aurait fallu combler complètement les cours rectilignes ainsi que la totalité des fossés. Cependant, l’ampleur des travaux nécessaires à la mise en oeuvre de cette approche « exhaustive » auraient pu conduire à un bouleversement profond du couvert forestier, tout en risquant de dégrader les sols. Son coût s’avérerait également prohibitif, en particulier en raison de la quantité de matériaux à transporter.<BR>Au fil du temps, les bouchons vont devenir de plus en plus étanches et les parties rectilignes du cours d’eau se combleront naturellement. Le projet est peu interventionniste et les forestiers, qui ont l’habitude de travailler dans la durée, laisseront le temps qu’il faut au cours d’eau pour s’auto-combler dans les parties rectilignes (cinquante ans peut-être).<BR>Cette opération permet également de prévenir des effets potentiels du réchauffement climatique en agissant dès à présent pour rendre le sol plus frais.</P>

La valorisation de l'opération

<P>&nbsp;Cette expérience est valorisée à travers divers articles et rapports dans le monde forestier.<BR>Des visites du site ont été organisées lors de la restitution des travaux du Life. Des panneaux d’informations ont été mis en place.</P>

Documents de communicationDocument de communications
Prix ou récompensePrix ou récompense

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 100 000 € HT
soit, au mètre linéaire : 33
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 100 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - LIFE Ruisseaux (Union européenne, ministère de l’environnement, conseil régional, agence de l’eau RM&C et SN
Partenaires techniques du projet - Université de Franche-Comté - parc naturel régional du Morvan - Office national de l’eau et des milieux aquatiques - délégation interrégionale Bourgogne Franche-Comté et service département


Maître d'ouvrage Office national des forêts

Contacts Vincent Pietra
  Office national des forêts ou Parc naturel régional du Morvan
vincent.pietra@onf.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<P>&nbsp;Lucot E., Degiorgi F., Augé V., Pereira V., Badot P-M., Durlet P. (2008). « Les effets du reméandrement de ruisseaux temporaires en forêt de chaux (jura, France) sur le fonctionnement hydrique des sols riverains : premiers résultats », Forêt wallonne 97: 29 - 38.</P> <P><BR>&nbsp;</P>

Création d’un chenal d’étiage sinueux sur le Merloz

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 10/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Modification de la géométrie du lit mineur/moyen
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
août 2009
novembre 2009
Linéaire concerné par les travaux 235 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Merloz
Distance à la source 4.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
4.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 12.50 ‰
Débit moyen 1.10 m3/s

Contexte réglementaire Site classé
Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR11041
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) RHONE-ALPES
Département(s) AIN (01)
Communes(s) NANTUA (01269)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Améliorer la qualité des habitats physiques.</p>
<p>Favoriser la réappropriation du cours d’eau par les riverains et par les visiteurs.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;Le ruisseau du Merloz prend son nom à partir de la confluence de deux ruisseaux et s’écoule dans un milieu urbain et péri-urbain sur une longueur de trois kilomètres environ, soit sept kilomètres depuis les sources. Historiquement, le Merloz a connu plusieurs actions de curage et de recalibrage induisant une perte importante de la diversité de ses habitats.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;Issus d’une volonté politique locale pour l’amélioration de la qualité de la rivière, des travaux de restauration sont engagés en 2008.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;Pour des raisons de contraintes foncières, le reméandrage du cours d’eau ne peut être envisagé. Les travaux consistent alors à aménager un chenal d’étiage sinueux au profil transversal varié. Le lit d’étiage est réalisé par la pose de banquettes mis alternativement en rive droite et gauche. Les berges sont retalutées et du génie végétal est mis en place sur les berges.</p>

La démarche réglementaire


Déclaration d’Intérêt Général
Dossier de déclaration au titre de la loi sur l’eau.

La gestion

<p>&nbsp;Aucune mesure de gestion particulière n’est prise. Quelques mesures de gestion régulière et courante sont intégrées dans le contrat de rivière 2001/2008.</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Un état initial a été réalisé afin de suivre la qualité de l&rsquo;eau, la qualité des habitats ainsi que les frayères. Pour les suivis post-travaux, les mêmes compartiments seront évalués. Pour l&rsquo;instant, la durée et la fréquence de ces suivis ne sont pas arrêtées.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>&nbsp;La création de banquette a permis de reconnecter les lits mineur et moyen, de réduire le lit d’étiage et d’augmenter la section d’écoulement. La sinuosité du chenal est augmentée ce qui favorise la création de faciès d’écoulements variés. Les écoulements sont nettement plus diversifiés qu’avant les travaux : on observe aujourd’hui des successions de zones de radiers et de zones de mouilles ainsi que des caches pour la faune piscicole.<br>Le peu de données de suivi disponible actuellement ne permettent pas une réelle évaluation de l’opération. Toutefois, de nombreuses observations de fraies (truite lacustre et corégone) ont été faites l’hiver suivant les travaux.<br>Modification de la géométrie du lit mineur ou moyen<br>La valorisation paysagère a été très rapide et se trouve être satisfaisante pour l’ensemble de la population locale.</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;Un panneau d’information détaillant les travaux et les bienfaits d’une telle opération a été mis en place sur le site.</p>

Documents de communicationDocument de communications

Coûts

Coût des études préalables 20 000 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 133 000 € HT
soit, au mètre linéaire : 565
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 153 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau (35 %) - conseil général (30 %) - conseil régional (20 %) - fédération départementale de la pêche (12 %)
Partenaires techniques du projet - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - association locale pour la pêche - direction départementale de l’agriculture et de la forêt (DDAF) - commune de Nantua - deux propriétaires riverains


Maître d'ouvrage Syndicat intercommunal à vocation unique Lange-Oignin et commune de Nantua

Contacts Cyril Fréquelin
  SIVU Lange-Oignin 57 rue René Nicod BP 80901108 Oyonnax cedex
c.frequelin@haut-bugey.com

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Restauration de l’Hermance dans la traversée du bourg de Veigy-Foncenex

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 10/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Modification de la géométrie du lit mineur/moyen
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
août 2008
mai 2009
Linéaire concerné par les travaux 1300 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom L’Hermance
Distance à la source 6.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
2.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 0.70 ‰
Débit moyen 0.10 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR11815
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) RHONE-ALPES
Département(s) HAUTE-SAVOIE (74)
Communes(s) VEIGY-FONCENEX (74293)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>&nbsp;Restaurer le profil en long et en travers de la rivière.<br>&nbsp;</p>
<p>Diversifier les habitats du cours d’eau.</p>
<p>Augmenter l’espace de mobilité du cours d’eau.</p>
<p>Réduire les risques d’inondations et intégrer la rivière dans le tissu social et dans le paysage.</p>

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">L’Hermance est un petit cours d’eau de première catégorie piscicole de 13 kilomètres de long. Il déverse ses eaux dans le lac Léman. Ses derniers kilomètres font la séparation entre la France et la Suisse. Son bassin versant alterne entre milieux urbains, forestiers et agricoles.<br>Dans la traversée urbaine de Veigy-Foncenex, l’Hermance a été fortement chenalisée et recalibrée dans les années soixante. Le but était de faire s’écouler les eaux le plus rapidement possibles vers le lac, principalement pour réduire le risque d’inondation. La plaine alluviale connait une importante urbanisation. Cet ensemble de facteurs a contribué à l’homogénéisation générale du cours d’eau et à la réduction des habitats disponibles pour la faune aquatique, en plus de la problématique inondation, qui reste récurrente dans la commune.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;La restauration de l’Hermance s’inscrit comme action prioritaire dans le cadre du contrat de rivières porté par le syndicat mixte des affluents du Sud-ouest lémanique (Symasol). Le contrat de rivières vise à restaurer la qualité des eaux et des milieux, et à protéger les richesses naturelles. Il propose une démarche globale : de la montagne aux ruisseaux, et des rivières jusqu’au lac.</p>

Les travaux et aménagements

<p style="text-align: justify;">Les 1 300 mètres de linéaire sont découpés en quatre secteurs. Des travaux différents y sont menés selon les contraintes existantes. De manière globale, les travaux consistent à supprimer la cuvette béton existant en fond de lit et sur les berges. Il est à noter que compte tenu d’un contexte foncier délicat, l’espace de mobilité acquis est en deçà de la volonté initiale du projet.</p><p style="text-align: justify;">• Secteur 1 (S1) : ce secteur, situé à l’amont, fait l’objet d’un élargissement de la section. Des sinuosités sont créées et les berges sont reprises en pente douce et plantées afin de favoriser la diversification des habitats. Un cheminement ainsi qu’un passage à gué sont créés en rive droite.<br>• Secteur 2 (S2) : ce secteur traverse un lotissement, la collectivité disposant d’une emprise foncière moindre que sur le secteur S1. Des sinuosités sont recréées tandis que plusieurs petits aménagements dédiés à la faune (caches, blocs, radiers, épis) et un microseuil sont mis en place. Les berges sont protégées à l’aide de techniques de génie végétal.<br>• Secteur 3 (S3) : les interventions réalisées sur ce secteur consistent à élargir le lit afin de se rapprocher de son ancien tracé. Pour cela, le réseau d’eaux usées est déplacé. En rive droite, un chemin est créé sur la risberme. Une passerelle piétonne et un passage à gué sont également mis en place. En plus de la<br>Modification de la géométrie du lit mineur ou moyensuppression du dessableur, un microseuil et plusieurs petits aménagements sont créés afin de favoriser la faune et l’installation d’une zone humide. Des méandres sont recréés et la section d’écoulement est ouverte.<br>• Secteur 4 (S4) : le lit est élargi de 15 m en rive gauche et 5 m en rive droite, ceci afin de permettre à l’Hermance de reméandrer. Le réseau d’eaux usées est déplacé. Le haut de berge en rive gauche est replanté.</p>

La démarche réglementaire


Déclaration d’Intérêt Général
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
3.1.3.0 (A) impact sensible sur la luminosité
3.1.4.0 (A) Consolidation ou protection des berges
3.1.5.0 (A) Destruction de frayère
3.2.5.0 (A) Barrages

La gestion

<p>&nbsp;Il est prévu d’entretenir régulièrement la végétation. Le cheminement piéton sera entretenu tous les ans alors que la végétation des berges le sera tous les deux ou trois ans.</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Un état initial a été réalisé de manière globale et a permis d&rsquo;évaluer : la ressource souterraine, la ressource superficielle et les usages présents. Une analyse pédologique, une modélisation hydraulique ont aussi été réalisées. Une pêche électrique de sauvetage réalisée juste avant le début des travaux fait office d&#39;état initial. Dans le cadre du bilan du contrat de rivière &quot;Transfrontalier du Sud-Ouest Lémanique&quot;, un suivi piscicole de l&#39;ensemble des cours d&#39;eau du territoire couvert par le SYMASOL a été réalisé. À ce titre, une pêche électrique a été effectuée sur l&#39;Hermance au niveau du site des travaux au cours de l&#39;été 2011.</p><p>&nbsp;</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">Les travaux de restauration ont permis d’améliorer les habitats du cours d’eau. Une diversification des faciès grâce au regain d'une légère sinuosité et au retour d'écoulements variés est remarquée.<br>Lors de la pêche de 2008, des loches franches, des perches soleil, des vairons, des chevaines et quelques épinoches avaient été recencés. Lors de la pêche de 2011, on retrouve sensiblement les mêmes espèces, avec notamment une augmentation des épinoches. L'absence de données quantitatives pour la pêche de 2008 ne permet pas de comparer l'évolution du peuplement suite à la restauration du site. <br>Toutefois, la recolonisation des poissons sur ce tronçon dépend notamment de la situation des espèces piscicoles en amont et aval du cours d'eau ainsi que sur les affluents et de la localisation de zones sources permettant d'alimenter le bassin versant avec d'autres espèces (notamment la truite fario).<br>Ce chantier emblématique a eu de très bonnes appréciations générales de la part des acteurs locaux. De nombreuses personnes habitant la commune utilisent le sentier piétonnier créé à proximité du cours d'eau pour accéder aux zones résidentielles (rive gauche), au centre administratif et commercial du village (rive droite), alors qu’avant le projet, ils devaient prendre leur véhicule pour contourner la rivière qui était alors plus perçue comme un obstacle.</p><p style="text-align: justify;">Aujourd’hui, il ya une vraie réappropriation du ruisseau par les habitants de la commune (promenade, footing, lieu de nature, découverte faune/flore …)<br>De ce point de vue, l'objectif d'intégration de la rivière dans le paysage et au niveau social, est une réussite.<br>&nbsp;</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;Le point fort de l’opération est la création du sentier le long du cours d’eau, fortement apprécié des riverains. L’opération a également fait l’objet d’une journée technique par l’association rivière Rhône-Alpes.</p>

Sentiers pédagogiquesSentiers pédagogiques
Prix ou récompensePrix ou récompense

Coûts

Coût des études préalables 50 000 € HT
Coût des acquisitions 4 500 € HT
Coût des travaux et aménagement 72 000 € HT
soit, au mètre linéaire : 554
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 781 600 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - conseil général (31 %) - conseil régional (20 %) - agence de l’eau (28 %) - Symasol (16 %) - direction technique du canton de Genève (5 %)
Partenaires techniques du projet - conseil général - agence de l’eau - direction technique du canton de Genève


Maître d'ouvrage Syndicat mixte des affluents du Sud-ouest lémanique

Contacts Maxime Chateauvieux
  Symasol
technicien.symasol@orange.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Reconstitution du matelas alluvial sur l’Ardèche : un exemple non réussi

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 09/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Reconstitution du matelas alluvial
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 2001
mai 2002
Linéaire concerné par les travaux 1000 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom L'Ardèche
Distance à la source 50.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
60.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux
60.00 m
Pente moyenne 1.50 ‰
Débit moyen 25.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR419
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) RHONE-ALPES
Département(s) ARDECHE (07)
Communes(s) AUBENAS (07019)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Favoriser le piégeage des matériaux et permettre la reconstitution d&rsquo;un substrat pour les biocénoses aquatiques.<br />&nbsp;</p>
<p>Protéger une digue en rive droite assurant la protection de plusieurs habitations.</p>
<p>Resserrer la lame d&rsquo;eau.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;L&rsquo;Ardèche est un affluent important du Rhône avec un bassin versant de 2 500 km2 et une longueur totale de 120 km. Depuis les années cinquante, de nombreuses extractions dans le lit majeur du cours d&rsquo;eau ont provoqué une incision du fond du lit supérieur à un mètre à certains endroits. La rivière est globalement en déficit sédimentaire et il existe peu de mobilité latérale du lit dans la zone de la boucle d&rsquo;Aubenas. Le bon état écologique est considérablement déstabilisé par l&rsquo;absence de matériaux, support de la vie aquatique. La sécurité publique est également en jeu avec une déstabilisation possible des ouvrages d&rsquo;art (ponts, digues et protection de berges).</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;L&rsquo;ensemble de ces pressions a conduit à inscrire des mesures de restauration du lit au sein du contrat de rivière Ardèche Claire.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;Cette opération est réalisée à titre expérimental.<br />Il était prévu dans un premier temps de mettre en place une dizaine d&rsquo;épis en alternance rive droite /rive gauche. Puis dans un deuxième temps, après quelques crues créant une dynamique sédimentaire autour des épis, devaient être construit les mêmes ouvrages en face de ceux déjà en place. Les épis, de 20 m de long et de 2 m de large, sont constitués de gabions. Ils sont fixés à la roche-mère par des fers en béton sur une profondeur d&rsquo;un mètre environ.<br />La première phase a été réalisée en janvier 2002. Deux années de reprise d&rsquo;une nouvelle dynamique se sont écoulées favorablement.<br />Mais, en 2004, une forte crue a endommagé et détruit plusieurs ouvrages. Faute de trouver une solution technique permettant un ancrage des ouvrages plus résistants, les travaux ont été arrêtés. Ainsi, la deuxième phase n&rsquo;a jamais été réalisée.</p>

La démarche réglementaire


Dossier de déclaration au titre de la loi sur l’eau.

La gestion

<p>&nbsp;Aucune mesure de gestion particulière n&rsquo;a été prise.</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Aucun suivi biologique n&rsquo;a été entrepris spécifiquement pour évaluer l&rsquo;opération de restauration. Cependant, un indice biologique global normalisé (IBGN) a été réalisé sur l&rsquo;ensemble de la vallée de l&rsquo;Ardèche. Il ne montre pas, au niveau du site, d&rsquo;évolution particulière.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>&nbsp;Étant donné la destruction de plusieurs ouvrages, il est certain que les objectifs de départ ne sont pas remplis. Toutefois, on constate grâce aux aménagements restés en place une diversification des écoulements. Le piégeage des matériaux grossiers paraît cependant assez faible au niveau du secteur concerné par l&rsquo;opération, les zones de bancs alluviaux étant situées à plusieurs kilomètres en amont. Il est probable que l&rsquo;opération aurait mis un temps certain à apporter les effets attendus.<br />Il n&rsquo;y a pas eu de suites directes à cette action mais la problématique de gestion du transport solide est aujourd&rsquo;hui intégrée à la démarche de SAGE sur le bassin versant de l&rsquo;Ardèche.</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;Non concerné.</p>

Coûts

Coût des études préalables 3 900 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 33 100 € HT
soit, au mètre linéaire : 37
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 37 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Conseil général (45 %) - agence de l’eau (35 %) - commune d’Aubenas (20 %)
Partenaires techniques du projet - Commune d’Aubenas - conseil général - agence de l’eau


Maître d'ouvrage Syndicat Ardèche Claire
Contacts Anne Fell
  Syndicat Ardèche Claire
contrat.riviere@ardecheclaire.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Restauration de l’annexe hydraulique de Bellegarde et recharge sédimentaire de la rivière d’Ain

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 08/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Reconnexion des annexes hydrauliques
Type de milieux concerné Cours d'eau de plaine
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
octobre 2006
novembre 2006
Linéaire concerné par les travaux 1450 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom L’Ain
Distance à la source 160.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
15.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 1.30 ‰
Débit moyen 122.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR484
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) RHONE-ALPES
Département(s) AIN (01)
Communes(s) PRIAY (01314)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Reconnecter l&rsquo;annexe hydraulique de Bellegarde avec la nappe alluviale pour retrouver une circulation phréatique amont/aval</p>
<p>Lutter contre le déficit sédimentaire de la rivière</p>
<p>Retrouver un milieu naturel fonctionnel pour les habitats et les espèces patrimoniaux</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;La rivière l&rsquo;Ain s&rsquo;écoule sur 195 km de sa source, dans le Jura, jusqu&rsquo;à sa confluence avec le Rhône, en amont de Lyon. Elle possède sur toute sa longueur des écosystèmes aquatiques très riches.<br />Entre 1945 et 1980, le style fluvial de l&rsquo;Ain s&rsquo;est modifié pour passer d&rsquo;un lit en tresses à un chenal unique. Cette modification est accélérée par l&rsquo;apparition d&rsquo;ouvrages hydroélectriques, comme celui de Vouglans, l&rsquo;enrochement de berges, la création de digues&hellip; réduisant ainsi l&rsquo;apport en matériaux solides provenant de l&rsquo;amont et des berges. Du fait du déficit en matériaux solides, le phénomène d&rsquo;incision s&rsquo;est alors fortement intensifié. L&rsquo;incision provoque ainsi un pavage du lit en aval des ouvrages et conduit à la déconnexion des annexes hydrauliques avec la nappe alluviale.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;La basse vallée de l&rsquo;Ain fait partie du site Natura 2000 &laquo; Milieux alluviaux et aquatiques de la confluence Ain-Rhône &raquo;. La restauration des annexes hydrauliques de Bellegarde s&rsquo;inscrit dans le cadre du programme Life 2002-2006 &laquo; Conservation des habitats créés par la dynamique de la rivière Ain &raquo; porté par le syndicat de la basse vallée de l&rsquo;Ain (SBVA). Le SBVA et le Conservatoire régional des espaces naturels ont ensemble fait adopter ce projet.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;L&rsquo;annexe hydraulique de Bellegarde (appelé lône) est choisie car elle se situe dans un secteur à faible dynamique fluviale, où la rivière est pavée. La restauration de cette lône peut aussi permettre la recharge sédimentaire de la rivière. La première étape est l&rsquo;identification des parties fonctionnelles de la lône et des parties à restaurer. Des travaux de déboisement, bûcheronnage et broyage sont opérés sur un hectare afin de dégager l&rsquo;emprise de la lône.<br />Un abaissement du fond de la lône, où celle-ci présentait des atterrissements est réalisé. Les matériaux retirés, soit 18 000 m3 de galets, sont directement redéposés dans le lit de la rivière. Ces derniers seront repris par le courant. Les 6 700 m3 de fines curés sont étalés sur les rives du cours d&rsquo;eau.</p>

La démarche réglementaire


L’opération bénéficie d’une procédure allégée de déclaration de travaux car l’intervention s’est faite dans un cadre à durée définie dans le temps (programme Life nature).
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.2.1.0 (D) Entretien de cours d'eau

La gestion

<p>&nbsp;Aucun entretien du site n&rsquo;est prévu. Un auto-entretien par le jeu des arrivées phréatiques servant de &laquo; chasse à sédiments &raquo; vers l&rsquo;aval doit s&rsquo;opérer.</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Un état initial est réalisé en 2004 pour les compartiments hydromorphologique, physicochimique et botanique. En 2006, le CNRS a suivi les compartiments de l&rsquo;état initial ainsi que les poissons. Pour étudier la reprise des sédiments par la rivière et leur dispersion dans le lit, le CNRS a réalisé des vues aériennes à l&rsquo;aide d&rsquo;un drone.<br />Il est prévu de réaliser deux suivis à deux ans d&rsquo;intervalle sur la végétation et les peuplements piscicoles. Par ailleurs, des profils en longs du cours d&rsquo;eau seront réalisés en 2011.<br />En ce qui concerne la physico-chimie, on dispose d&rsquo;un suivi de trois ans post-restauration.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>&nbsp;La remise en eau de la lône de 3,2 hectares est effective sur l&rsquo;ensemble de son linéaire. La reconnexion avec la nappe s&rsquo;est également rapidement produite. Au vu du temps de réponse assez long des différents compartiments, les résultats des suivis sont encore peu connus.<br />La richesse spécifique des végétaux est toutefois en constante augmentation depuis 1998 et culmine un an après la restauration mais il est pour l&rsquo;instant délicat de corréler cette augmentation avec l&rsquo;opération de remise en eau.</p><p>La réussite de ce projet est totale du fait :<br />&bull; de la bonne démarche participative de l&rsquo;ensemble des acteurs concernés, l&rsquo;information est largement diffusée et la concertation locale lors de l&rsquo;élaboration du projet est excellente ;<br />&bull; du financement intégral de l&rsquo;opération par le programme Life : document d&rsquo;objectif du site Natura 2000, opérations de communication et de sensibilisation, travaux de restauration...<br />Le fait que les terrains appartiennent à la commune facilite l&rsquo;ensemble des démarches. Une bonne relation avec les universitaires et des réunions avec les sociétés de pêche et de chasse permettent de mener cette opération de manière totalement consensuelle.<br />Cette action constitue une combinaison de deux opérations de restauration en une, un aspect expérimental et innovant, une participation de la communauté scientifique ainsi qu&rsquo;une satisfaction sociale par les élus et les habitants.<br />Des travaux similaires inscrits dans le document d&rsquo;objectif et dans le contrat de bassin ont été réalisés (lône des Terres Soldats, 25 000 m3 de galets) en 2008 et d&rsquo;autres sont prévus en 2010.<br />Dans le cadre du programme Life, 2,6 kilomètres de lônes ont été restaurés. La restauration de la lône de Bellegarde et de celle des Carronnières auront permis d&rsquo;injecter dans la rivière 20 000 m3 de matériaux. Cette quantité reste insuffisante pour limiter l&rsquo;avancement du front de pavage : on a estimé à 15 000 m3/an la quantité de matériaux qu&rsquo;il faudrait injecter dans la rivière. Ainsi, le point faible du projet, qui était connu par avance, concerne la non-pérennité de l&rsquo;action de reconstitution du matelas alluvial. En effet, la dynamique de l&rsquo;Ain ne se modifiera pas tant que les causes du dysfonctionnement hydromorphologiques ne seront pas supprimées, c&rsquo;est-à-dire tant que le transport sédimentaire restera bloqué par les obstacles à l&rsquo;écoulement (seuils et barrages).</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;Sur l&rsquo;ensemble des sites restaurés dans le cadre du Life, un réseau de trois sentiers d&rsquo;interprétation est mis en place, couvrant un linéaire de 3,5 km. La pose de panneaux d&rsquo;informations aux abords du chantier avec l&rsquo;explication des travaux effectués est entreprise.<br />Une lettre d&rsquo;information ainsi qu&rsquo;un cahier technique &laquo; Les anciens bras fluviaux &raquo; sont réalisés et distribués aux riverains. Une &laquo; fête de la rivière &raquo; est également organisée.</p>

MédiasMédias
Sentiers pédagogiquesSentiers pédagogiques
Documents de communicationDocument de communications
Prix ou récompensePrix ou récompense

Coûts

Coût des études préalables 8 500 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 56 250 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 59 700 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Union européenne 50 % - État (20,5 %) - agence de l’eau (10 %) - conseil régional (10 %), - conseil général (7,6 %) - fédération des chasseurs de l’Ain et syndicat de la basse vallée de l’Ain (1,9 %)
Partenaires techniques du projet - Syndicat de la basse vallée de l’Ain - élus locaux et riverains (sociétés de chasse et de pêche) - Office national des forêts - laboratoires de recherche Lyon I et Lyon II


Maître d'ouvrage Conservatoire régional des espaces naturels Rhône-Alpes

Contacts Elisabeth Favre
  Conservatoire régional des espaces naturels Rhône-Alpes
elisabeth.favre@espace-naturels.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Dérivation et recréation du lit mineur de la Veyle au droit de la gravière de Saint-Denis-lès-Bourg

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 08/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Suppression et dérivation d'étangs sur cours d'eau
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Qualité de l’eau
Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
juillet 2009
octobre 2009
Linéaire concerné par les travaux 2000 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Veyle
Distance à la source 28.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux
4.00 m
Pente moyenne 1.00 ‰
Débit moyen 25.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR587b
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) RHONE-ALPES
Département(s) AIN (01)
Communes(s) BUELLAS (01065)
SAINT-DENIS-LES-BOURG (01344)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<P>Améliorer la qualité de l’eau.<BR>&nbsp;</P>
<P>Restaurer la continuité écologique.<BR>&nbsp;</P>
<P>Contribuer à l’atteinte du bon état .</P>

Le milieu et les pressions

<P>La Veyle est un cours d’eau de 80 kilomètres de long qui se jette dans la Saône au niveau de Mâcon. Son bassin versant qui s’étend entre Bresse et Dombes draine une surface d’environ 670 km2 et est composé essentiellement d’étangs, de zones de prairie et de bocages. <BR>Sur la commune de Buellas, une gravière pour l’exploitation de granulats est présente sur le cours d’eau depuis 1972. La Veyle est à cet endroit transformé en un large plan d’eau, posant de nombreux problèmes écologiques :<BR>- Les sédiments sont piégés dans la gravière, ce qui occasionne une incision du lit à l’aval.<BR>- Le ralentissement des écoulements dans le plan d’eau génère une hausse de la température de l’eau comprise entre 3 et 5°C.<BR>- Enfin, le plan d’eau est colmaté par les sédiments fins s’accumulant du fait de la perte d’énergie du cours d’eau, ce qui a tendance à augmenter le risque de pollution de la nappe et du captage d’eau potable situé en aval.<BR>&nbsp;</P>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<P>&nbsp;Le syndicat mixte Veyle vivante (SMVV), dans le cadre de ses missions, souhaitait depuis longtemps restaurer le fonctionnement dynamique de la Veyle par la recréation du lit mineur du cours d’eau en périphérie de la gravière. La collectivité ne disposait pas des moyens financiers suffisants pour acquérir les terrains nécessaires sur l’ensemble du tracé de la nouvelle Veyle, ce qui a empêché le projet de se faire jusque là. Lorsque le carrier dépose une demande d’agrandissement, l’opportunité de mener le projet est perçue. Le préfet autorise alors cinq années d’exploitation supplémentaires en conditionnant cette autorisation à l’aboutissement du projet de dérivation de la Veyle. L’acquisition foncière (soit 10,7 hectares) et la totalité de son financement sont à la charge de l’exploitant de la gravière. L’extension de la gravière est articulée en deux temps : une première période sans délai, la seconde ne pouvant débuter que si le projet de détournement de la Veyle se concrétise.</P>

Les travaux et aménagements

<P>&nbsp;La gravière étant toujours en activité, la seule solution pour retrouver une continuité écologique est de détourner le lit de la rivière.<BR>Un lit artificiel contournant la gravière est créé. Un tracé sinueux favorisant la diversité des faciès d’écoulement lui est donné. Les berges sont établies avec des techniques de génie végétal. Le tracé est conçu de manière à obtenir le meilleur fonctionnement écologique possible. Les principaux paramètres morphologiques (pente, sinuosité, largeur du lit mineur) sont fixés d’après la rivière des années cinquante, avant les gros travaux hydrauliques. Pour donner accès aux riverains à ce nouvel espace, deux passerelles de franchissement du cours d’eau sont installées.</P>

La démarche réglementaire


Dossier d’autorisation d’exploitation de carrière octroyée à Granulat Rhône Alpes en 2006 fixant comme condition la réalisation du projet. Dossier d’autorisation au titre de la loi sur l’eau.

La gestion

<P>&nbsp;L’entretien du site est prévu pendant trois ans. Deux fauches annuelles et le remplacement des végétaux morts seront réalisés.<BR>L’objectif étant de laisser libre cours au fonctionnement naturel et à l’espace de mobilité de la Veyle, aucune intervention dans le lit mineur et sur les berges ne sera réalisée.<BR>La gestion future du site, après 2012, sera définie prochainement avec comme horizon le terme de l’exploitation de la gravière (d’ici une dizaine d’années).</P>

Le suivi

<p style="TEXT-ALIGN: justify">&nbsp;Un état initial a été effectué par le syndicat de la Veyle pour les compartiments physico-chimique, piscicole (pêches électriques), macro-invertébrés (MAG20) et morphologique (CarHyCE). Un suivi post-travaux est prévu pendant cinq années à compter de 2010.</p>

En savoir plus sur le suivi

Le bilan et les perspectives

<P>&nbsp;Les travaux venant d’être terminés, aucune évaluation écologique n’est possible pour le moment. En ce qui concerne l’aspect paysager, le projet est une réussite et fait l’unanimité auprès des riverains comme des élus.<BR>Les acquisitions réalisées le long du cours d’eau visent à laisser à la rivière un espace lui permettant de former son lit et ses berges au gré des crues. Une procédure d’enquête parcellaire et de déclaration d’utilité publique avait été lancée par le SMVV, mais elle a été arrêtée dès lors que toutes les parcelles ont pu être acquises à l’amiable par Granulats Rhône Alpes.<BR>L’implication du carrier dans la réalisation du projet a facilité la réalisation de l’opération. Du fait de l’enjeu économique, une forte implication politique a permis de trouver ce compromis entre la nécessité de préserver un source importante d’approvisionnement en granulats dans le bassin de vie, et une « compensation » des erreurs du passé.<BR>L’existence d’une démarche active du contrat de rivière et la motivation des élus du syndicat mixte Veyle vivante ont été un atout pour l’aboutissement de cette opération qui a malgré tout mis une dizaine d’années à se concrétiser. Lorsque l’exploitation de la gravière aura pris fin, il est envisagé de constituer un « parc nature » avec des espaces de loisirs, de pêche, de promenade et de nature sur l’ensemble du site. Le tracé de la nouvelle rivière et son emprise seront intégrés dans les projets qui émergeront au sujet des gravières.</P>

La valorisation de l'opération

<P>&nbsp;Des informations régulières sur le projet sont diffusées via le site internet du syndicat. Une lettre d’information mensuelle a également été proposée pendant toute la durée du chantier. Trois conférences de presse ont été organisées aux moments forts de l’opération : démarrage des travaux, mise en eau du nouveau lit, aboutissement du projet. Enfin, un programme d’animations spécifiques pour quatre écoles voisines (classes de CM), qui suivent le déroulement du projet, est réalisé. La FRAPNA Ain assiste ces animations.</P>

MédiasMédias


Coûts

Coût des études préalables 60 000 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 410 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation 30 000 € HT
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 860 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - agence de l’eau (42 %) - Granulat Rhône-Alpes (18 %) - syndicat mixte Veyle vivante (17 %) - conseil régional (16 %) - conseil général (7 %).
Partenaires techniques du projet - communes de Buellas et de Saint-Denis-lès-Bourg - fédération départementale pour la pêche - association locale pour la pêche - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - Granulat Rhône-Alpes


Maître d'ouvrage Syndicat mixte Veyle vivante
Contacts Julien Corget
  SMVV - 77, route de Mâcon - 01540 Vonnas Tél. : 04 74 50 26 66
contact@veyle-vivante.com

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<P>&nbsp;Malavoi, Epteau : Étude eco-géomorphologique de la Veyle et ses principaux affluents. SMVV, 2003.<BR>&nbsp;</P>
<P>Biotec, Malavoi : Déviation de la Veyle au droit du plan d’eau de Saint-Denis-lès-Bourg sur la commune de Buellas - Étude de projet. SMVV, 2005.</P>

Acquisition foncière sur les rives de l’Ouche

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 21/05/2010

L'opération

Catégories Préservation et gestion
Type d'opération Maîtrise foncière des zones riveraines au cours d'eau
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
mai 1998
mai 1998
Linéaire concerné par les travaux 650 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom L’Ouche
Distance à la source 72.70 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
25.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 1.30 ‰
Débit moyen 68.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR646
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) BOURGOGNE
Département(s) COTE-D'OR (21)
Communes(s) FAUVERNEY (21261)
Région BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Restaurer la dynamique fluviale de l’Ouche.</p>
<p>Sensibiliser les élus et les riverains à la gestion passive du cours d’eau.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;L’Ouche est un affluent de la Saône de 95 kilomètres de long. Son bassin versant de 916 km2 est essentiellement agricole. L’Ouche est chenalisé sur plusieurs secteurs dans le but d’augmenter les vitesses d’écoulement vers l’aval et de prévenir des risques d’inondations. De nombreuses protections de berges ont été effectuées et des digues ont été mises en place. La dynamique de l’Ouche contraint l’équipe du syndicat mixte d’étude et d’aménagement du bassin de l’Ouche et de ses affluents (SMEABOA) à intervenir régulièrement pour consolider et renforcer les protections des berges.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>Dans les années 92-93, le conseil général décide dans sa politique de l’eau de mener des actions dans les collectivités et les syndicats de rivière permettant de limiter le renforcement des protections de berges. En 1995, une étude identifie les zones riveraines au cours d’eau pouvant être acquises. Le secteur concerné est favorable car peu d’aménagements existent et les digues sont déjà abîmées par la dynamique du cours d’eau.</p>

Les travaux et aménagements

<p style="text-align: justify;">3,4 hectares de terrains en rive droite, correspondant à une bande de 50 m de large, sont acquis. Les protections de berges ne sont pas supprimées car la dynamique du cours d’eau les a déjà fortement dégradées. Des actions sont toutefois menées pour sensibiliser les riverains à cette approche non interventionniste. Les propriétaires des terrains sont indemnisés.</p>

La démarche réglementaire


Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.2.2.0 (A) Installations, ouvrages ou remblais dans le lit majeur d'un cours d'eau

La gestion

<p style="text-align: justify;">Aucune mesure de gestion particulière n’est prise, l’objectif de cette opération étant de laisser évoluer librement le cours d’eau.</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Un inventaire des populations piscicoles, par pêche électrique, est réalisé en 1995 par le Conseil supérieur de la pêche. Depuis l&rsquo;acquisition des zones riveraines du cours d&rsquo;eau, deux pêches, un an et dix ans après l&rsquo;opération, ont été réalisées. Un site témoin est également pêché. Plus aucun suivi n&rsquo;est prévu.</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">Cette opération permet d’augmenter la diversité des habitats. Des atterrissements se sont créés et la végétation des berges s’est développée. La végétation est dominée par des frênes, des acacias et des saules vieillissant en têtards et recépés dés que nécessaire. Il subsiste encore, ça et là, quelques enrochements témoins du recalibrage.<br>Les suivis piscicoles mis en place montrent une augmentation spectaculaire de la diversité des poissons. Comparé à la station témoin, le nombre d’espèces présentes dans la partie restaurée est quatre fois plus important. Le vairon, la loche, l’épinoche, le blageon, le chevaine, le goujon, le gardon et l’ablette sont recensés dans la partie acquise alors que seul le vairon et le chevaine ainsi qu’une espèce exotique d’écrevisse, l’écrevisse américaine, sont présents dans le secteur non restauré. Par ailleurs, la biomasse de poissons augmente également fortement passant de 1,3 kg/ha pour le site témoin à 93 kg/ha dans la partie restaurée. La mise en place de cette action permet au SMEABOA de réaliser des économies car, depuis plus de dix ans, le syndicat n’a pas eu besoin de conforter les protections de berges. Ce projet novateur pour son époque constitue une bonne alternative à la chenalisation et à la protection des berges du cours d’eau.<br>Le syndicat a actuellement des projets d’acquisitions foncières en aval du site pour assurer le maintien d’un champ d’expansion de crue.</p>

La valorisation de l'opération

<p style="text-align: justify;">Des visites de terrains sont organisées avec les riverains pour montrer les effets de la non-intervention sur les cours d’eau et les effets positifs associés sur le milieu.</p>


Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions 49 000 € HT
Coût des travaux et aménagement Non renseigné
soit, au mètre linéaire : 75
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 49 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - plan de financement non connu
Partenaires techniques du projet - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema). - agence de l’eau


Maître d'ouvrage Syndicat mixte d’étude et d’aménagement du bassin de l’Ouche et de ses affluents
Contacts Lisa Largeron et Romain Garraut
 
smeaboa.dijon@wanadoo.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné


Gestion concertée et participative des Marais du Verdier avec les habitants du Sambuc (Arles/Camargue). Ramsar

Page mise à jour le 09/02/2018
Créée le 30/04/2010

L'opération

Type d'ingénierie écologique Gouvernance
Type de génie écologique

Non renseigné

Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
mai 2003
novembre 2008
Surface concernée par les travaux 120.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Sp - Mares/marais salins/saumâtres/alcalins permanents
Type de milieu (SDAGE) Marais et lagunes côtiers
Type hydrogéomorphologique Gestion concertée et participative des Marais du Verdier avec les habitants du Sambuc (Arles/Camargue).

Contexte réglementaire Parc Naturel Régional
Autres non concerné
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau

Non concerné

Référence du site Natura 2000
FR9310019

Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) PROVENCE-ALPES-COTE D'AZUR
Département(s) BOUCHES-DU-RHONE (13)
Communes(s) ARLES (13004)

Carte de localisation des marais du Verdier
Carte de localisation des marais du Verdier sur le bassin RMC

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>&nbsp;Le but ultime était de mettre en place les activités arrêtées lors du processus de concertation avec les villageois dans le respect du cahier des charges (précisé dans le contexte)<br>Dans ce cadre les objectifs sont :<br>- la conservation et la valorisation de cet espace naturel jusqu’alors propriété agricole privée et de fait inaccessible<br>- faire bénéficier les riverains d’un nouveau lieu pour développer des activités exemplaires et démonstratives de multi-usage et de développement durable,<br>- capitaliser sur le processus de concertation et les autres résultats pour rendre le projet transférable</p>

Le milieu et les pressions

<p>Jusque dans les années 1960, les Marais du Verdier faisaient partie d'un grand ensemble de sansouires et de marais temporaires. Dès 1960, 120 ha furent endigués pour créer les bassins nécessaires à la pisciculture. L'activité s'est pérennisée jusqu'en mars 2003. En juin de la même année, La Tour du Valat (Centre de recherche pour la conservation des zones humides méditerranéennes) et déjà propriétaire de terrains mitoyens acquiert le site avec l'avis favorable de la population locale. Dès lors les habitats sont invités à se prononcer sur le devenir du site par l'intermédiaire d'un questionnaire. Il leur sera ensuite proposé de participer à la gestion du site sous quatre conditions :<br>- conserver la valeur écologique du site<br>- développer des activités de multi-usages<br>- donner priorité aux projets collectifs <br>- que le site serve avant tout aux habitants du hameau voisin.<br>&nbsp;</p>

Les opportunités d'intervention


<p>&nbsp;Les opportunités pour développer ce projet de gestion participative sont multiples :<br>- l'acquisition foncière par un propriétaire privé puis mise à disposition du site était le point de départ<br>- la volonté du propriétaire de mettre à disposition pour la bonne réussite du projet de moyens financiers et humains pour animer le projets<br>- pour le propriétaire c'est l'occasion de tester certains principes de gestion intégrée appliqués aux zones humides à un niveau local<br>- pour les habitants c'est le libre accès sur un espace naturel à proximité immédiate du hameau <br>- une demande locale forte tant des villageois que de certains acteurs locaux (chasseurs, éleveurs, exploitant de roseaux) pour développer certaines activités<br>- une forte mobilisation et une appropriation rapide du projet par certains volontaires/habitants</p>

Les travaux et aménagements


<p style="text-align: justify;">En accord avec les villageois et grâce à leur participation, de nombreuses actions ont été mises en œuvre :</p><p style="text-align: justify;">- l'aménagement de structures lourdes comme une passerelle d'accès au site, la construction d’un observatoire ou d'une plate-forme paysagère en co-construction (chantiers organisés par l'animateur avec un artisan auxquels participent&nbsp; les bénévoles),</p><p style="text-align: justify;">- développement d'un marais permanent (renforcement des digues, mise en fonction des ouvrages hydrauliques) rapidement colonisée par la roselière. Cette dernière sera ensuite exploitée par une sagneur de 2005 à 2008 (activité contractualisée).</p><p style="text-align: justify;">- mise à disposition du site pour les propriétaires de chevaux qui souhaitent y faire pâturer leurs montures (une convention par propriétaire);</p><p style="text-align: justify;">- mise en place d'une activité cynégétique "exemplaire" et accueil d’un troupeau de vaches camarguaises sur un marais temporaire (clôture de 50 ha, abreuvoir, clos de triage, embarcadère).</p><p style="text-align: justify;">- réhabilitation du local de pompage en lieu de vie pouvant accueillir les bénévoles (installation toilettes sèches, tables, bancs, abris).</p><p style="text-align: justify;">- sécurisation et mise en conformité de l'ensemble des installations afin de garantir les consignes de sécurité.</p>
2005 - Caractérisation de la roselière de l'étang - Copyright N. Beck/Tour du Valat
2005 - Caractérisation de la roselière de l'étang - Copyright N. Beck/Tour du Valat
2005 - Mesure des poissons lors d'une pêche - Copyright N. Beck/Tour du Valat
2005 - Mesure des poissons lors d'une pêche - Copyright N. Beck/Tour du Valat

La démarche réglementaire

Non renseigné



La gestion


<p style="text-align: justify;">Le processus de concertation initié en 2003 se décompose en trois phases: <br>- Une phase préliminaire d’identification des acteurs, du contexte, des problématiques, des atouts et des contraintes. Parallèlement, un diagnostic écologique était réalisé par la Tour du Valat, complété ensuite par un diagnostic socio-économique. Les villageois mobilisés durant cette phase au travers d’activités d'échanges ont permis de retracer la mémoire collective du site..<br>- Une phase de préparation et d'élaboration des objectifs. Trois groupes de travail ont ainsi formulé des propositions d'activités (récréatives, pédagogiques, exploitation des ressources naturelles) puis ont décliné les opérations à mettre en place en tenant compte des atouts et des contraintes du site ainsi que du cahier des charges initial. L'ensemble de ces actions est&nbsp; repris dans le plan de gestion du site (2005-2008). Dès lors une structure de gestion propre au site a été créée : l’Association des marais du verdier. Ce nouveau statut responsabilise les membres et affirme leur réelle détermination à s’approprier et à prendre en main la gestion des marais.<br>- Enfin une phase de mise en œuvre des activités qui comprend le montage des&nbsp; micro-projets, la recherche de fonds, l'initiation d'études et de suivis. Pour chacune des activités développées, un cahier des charges est rédigé par l’association. Les bénévoles prendront également part aux suivis d'indicateurs et des paramètres du milieu, de la faune et la flore du site. Ces données seront essentielles pour évaluer le niveau de réalisation des objectifs.</p><p>&nbsp;</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Les suivis initiés ont pour objet de fournir des données quantitatives et qualitatives sur l'impact des modes de gestion et des activités mis en œuvre. Ils sont de natures diverses :&nbsp;</p><p style="text-align: justify;">- Pour l'avifaune : Suivi mensuel du nombre d'espèces et dénombrement annuel des oiseaux nicheurs (couples/jeunes)<br>- Suivi bimensuel des niveaux d'eau dans les bassins<br>- Suivi annuel du recouvrement/espèce de la végétation sur tout le site<br>- En 2005 et 2006 : suivi des peuplements de poissons (espèces, abondance) dans le bassin nord&nbsp; <br>- Suivi annuel de la roselière du bassin nord (hauteur, diamètre, densité)<br>- En 2006 et 2007 : suivi d'espèces et du recouvrement de la végétation aquatique dans le marais ouest (herbier et thypha)<br>- Suivi annuel du nombre de pieds de tamaris dans le marais ouest et sud<br>- Suivi annuel du nombre de pieds d'espèces invasives<br>- Captures des passereaux en migration à l'automne (évaluation du nombre et des espèces capturées)<br>- Suivi des tableaux de chasse de septembre à janvier (espèces, nombre, nombre de chasseurs, nombre de visites)<br>- Suivi permanent de la fréquentation et du nombre de visiteurs<br>- Suivi ponctuel du périmètre de certains habitats (roselière, tamaris)</p><p style="text-align: justify;">- Enregistrement des données naturalistes dans une base de données permanente espèces, nombres, observateurs<br>- Compte-rendu des réunions mensuelles</p><p style="text-align: justify;">Ces informations sont utilisées pour l'évaluation du plan de gestion (en cours) et la définition du prochain document de planification.</p><p>&nbsp;</p><p style="text-align: justify;" class="MsoNormal"><span style="font-family: &quot;Arial&quot;,&quot;sans-serif&quot;;"><o:p></o:p></span></p> <p>&nbsp;</p>
2006 - Suivi de la végétation aquatique du marais temporaire - Copyright N. Beck/Tour du Valat
2006 - Suivi de la végétation aquatique du marais temporaire - Copyright N. Beck/Tour du Valat
2005 - Information des chasseurs du site sur les munitions sans plombs - Copyright N. Beck/Tour du Valat
2005 - Information des chasseurs du site sur les munitions sans plombs - Copyright N. Beck/Tour du Valat

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">Alors que les tentatives d’intégration des populations locales aux projets de conservation et de gestion d’espaces naturels se soldent trop souvent par un échec, la Tour du Valat est en passe de réussir le pari de la gestion participative en plaçant les habitants du Sambuc au cœur du processus décisionnel et pratique. En tenant compte de leurs orientations, en les associant au suivi scientifique, en favorisant les multi-usages à travers diverses activités traditionnelles, elle permet, dans un esprit constructif d’équipe, la gestion durable de cet espace naturel par ses utilisateurs.</p><p style="text-align: justify;">A l’heure actuelle, l’objectif d’exploitation rationnelle des marais du Verdier par une volonté d’action commune et sans pour autant en appauvrir le patrimoine naturel, semble être atteint.<br>Ces richesses naturelles en font un lieu de plus en plus fréquenté par les naturalistes et les touristes tout en profitant aux habitants du Sambuc au travers des activités qu'ils y développent.</p><p style="text-align: justify;">Cependant, le projet nécessite encore une forte implication de l’animateur et responsable du projet. <br>Cette mobilisation de l’animateur ne facilite pas le transfert des responsabilités aux habitants du Sambuc qui ont tendance à se reposer sur ses diverses compétences.</p><p style="text-align: justify;">Zones humides parmi d’autres, cet exemple de gestion participative à l’échelle locale demeure une expérience transposable ailleurs, néanmoins sa pérennité dépend de l’implication des usagers sur le long terme.<br>&nbsp;</p>

La valorisation de l'opération

<p><a href="http://www.pole-lagunes.org/ftp/LettreLagunes/2009/LL_HS_mars2009/plan%20de%20gestion%20verdier.PDF">- Plan de gestion du Marais du Verdier</a></p><p><a href="http://www.tourduvalat.org/actualites/la_lettre_de_la_tour_du_valat_n_11/dossier_gestion_partagee_d_un_marais_en_camargue">- Dossier "Gestion partagée d’un marais en Camargue"</a></p><p>- <a href="http://www.tourduvalat.org/actualites/la_lettre_de_la_tour_du_valat_n_11/questions_a">Interview de Jean-Yves Mondain-Monval</a></p><p>&nbsp;</p>

Documents de communications Medias
Pose de clôtures - Copyright N. Beck/Tour du Valat
Chantier et pose de clôtures au marais du Verdier (13)
Plantation de tamaris au Marais du Verdier - Copyright N. Beck/Tour du Valat
plantation au marais du Verdier (13)

Coûts

<p>Dès 2003 le projet mobilise un chef de projet et un animateur, tous deux à temp partiel. <br>Le temps de l'animateur va doubler la seconde année, puis va baisser progressivement les années suivantes. Pour le chef de projet et les autres missions, l'investissement baissent également progressivement dès la troisième année.<br>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p>
Coût des études 35000
Coût des acquisitions 600000
Coût des travaux et aménagement 30000
soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût total de l’opération 431422

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Tour du Valat - Membre de l'association (cotisation) - Conseil général des Bouches-du-Rhône - Conseil régional de PACA - Ville d'Arles
Partenaires techniques du projet - Tour du Valat (équipe scientifiques: techniciens) - Parc Naturel Régional de Camargue


Maître d'ouvrage Tour du Valat


Contacts Nicolas Beck
  Tour du Valat Le Sambuc 13200 Arles

beck@tourduvalat.org

Référence(s) bibliographique(s)

<p>BECK N. &amp; HERMELOUP C., 2011. Gestion partagée d'un marais en Camargue. Tour du Valat Arles (FRA) 36p il. <a href="http://www.tourduvalat.org/content/download/16024/154947/version/3/file/Guide+Verdier_web.pdf"><em>Télécharger</em></a></p>

Aménagement d’un chenal d’étiage sur le Lange

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 01/02/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Modification de la géométrie du lit mineur/moyen
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
juin 2007
mai 2008
Linéaire concerné par les travaux 1700 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Lange
Distance à la source 12.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
8.50 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 3.00 ‰
Débit moyen 1.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR1414
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) RHONE-ALPES
Département(s) AIN (01)
Communes(s) GROISSIAT (01181)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Retrouver un bon état écologique notamment concernant la faune piscicole</p>

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">Le Lange prend sa source à 900 mètres d’altitude dans un massif forestier de l’Ain. Ses eaux se déversent dans l’Oignin, lui-même affluent de la rivière d’Ain, après avoir parcourues une distance de 21 kilomètres. Ce cours d’eau est classé sur l’ensemble de son linéaire en rivière de première catégorie, la truite fario étant l’espèce salmonicole prédominante. Bloqué entre l’autoroute et la voie de chemin de fer sur plus de 2 kilomètres, le Lange a été fortement recalibré.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p style="text-align: justify;">Dans le cadre du contrat de rivière du Lange et de l’Oignin, une fiche action avait pour objectif une amélioration de la qualité écologique du Lange aval. Une étude globale a pris en compte l’ensemble des paramètres contribuant à cette amélioration. Ainsi, il a été convenu de la mise en place de cette opération sous réserve de l’amélioration de la qualité physico-chimique du Lange par la mise en service de la station d’épuration de Groissiat, en 2007. Cette amélioration ayant été effective, une réponse positive sur le bon état écologique du à l’aménagement du chenal d’étiage pouvait être attendue.</p>

Les travaux et aménagements

<p>La mise en place de risbermes alternes entre rive gauche et rive droite a permis la création d’un lit d’étiage. Des aménagements de diversification piscicole (blocs, épis) ont également été mis en place. Des boutures de végétation rivulaire ont été plantées afin de permettre à la végétation de reprendre rapidement son développement.</p>

La démarche réglementaire


Déclaration d’Intérêt Général
demande d’autorisation au titre de la loi pêche

La gestion

<p>Inclues dans le contrat rivière 2001/2008</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Un état initial a été mis en place en 2006 sur les compartiments physique (cartographie des composantes du milieu physique), biologique (IBGN et pêches électriques) et physico-chimique (SEQ-eau). En 2008, les suivis ont débuté sur les mêmes compartiments et avec des méthodes identiques. La durée et les fréquences pour chaque type de suivi restent à déterminer dans le temps. Une pêche électrique d&rsquo;inventaire a été réalisée en 2009 et des suivis de qualité physico-chimique et d&rsquo;IBGN ont été effectués courant 2010 par la communauté de communes d&rsquo;Oyonnax dans le cadre du suivi de la station d&rsquo;épuration de Groissiat.</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">D’un point de vue écologique, on peut observer suite aux crues morphogènes survenues en avril et septembre 2008 une bonne diversification des faciès d’écoulement. Le cours d’eau semble ainsi reprendre une dynamique fluviale intéressante.<br>Les pêches électriques réalisées en 2009 indiquent que le milieu est en bonne voie de recolonisation d’un point de vue piscicole puisque truites, vairons, et épinoches ont entre autres recolonisé les eaux du Lange alors qu’en 1997, aucun poisson n’était présent dans le cours d’eau, cas unique dans le département.<br>Les analyses physico-chimiques réalisées en 2010 au niveau de la STEP et plus en aval (zone restaurée) indiquent une qualité d'eau globalement bonne, traduisant une bonne capacité de récupération du milieu par auto-épuration ou bien de dilution avec les apports des affluents.<br>Cette opération a été fortement limitée par les contraintes foncières réduisant la meilleure solution à la mise en place d’un chenal sinueux. Toutefois, il est certain qu’en termes de résultats morphologiques et écologiques, une opération de reméandrage nécessitant un espace de liberté du cours d’eau supérieur aurait autorisé de meilleurs résultats.<br>Par ailleurs, le SIVU a lancé, en 2012, une étude globale de caractérisation de la qualité physico-chimique (avec analyses par indicateurs DCE) à l'échelle du bassin versant du Lange-Oignin.<br>Le SIVU est en train d'étudier la possibilité d'instaurer un programme d'action de restauration morphologique sur le bassin versant. Il est prévu de mettre en place des actions de libération des contraintes latérales et de reméandrage léger de cours d'eau. Les solutions de restauration proposées par cette étude seront intégrées au futur contrat de rivière.<br>&nbsp;</p>

La valorisation de l'opération

<p>L’opération a fait l’objet sur une journée d’un exemple de pêche au cas pratique par l’association rivière Rhône Alpes. Une journée de terrain avec les élus a également été programmée et des panneaux d’informations vont être prochainement installés sur le site.</p>

Documents de communicationDocument de communications

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions 0 € HT
Coût des travaux et aménagement 44 000 € HT
soit, au mètre linéaire : 26
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 44 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - agence de l’eau (35%) - conseil régional (20%) - conseil général (20%) - Fédération de pêche de l’Ain (17%) - SIVU (8%)
Partenaires techniques du projet


Maître d'ouvrage SIVU LANGE OIGNIN

Contacts Cyril Frequelin
  SIVU du Lange et de l'Oignin 57 rue René Nicod BP 809 01108 OYONNAX CEDEX
c.frequelin@haut-bugey.com

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

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