Réouverture d’annexes fluviales sur la Saône, à Jassans-Riottier

Page mise à jour le 19/10/2017
Créée le 12/12/2013

L'opération

Catégories Amélioration des voies navigables
Type d'opération Création ou réouverture de zones humides alluviales
Type de milieux concerné Cours d'eau de plaine
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
août 2007
mars 2008
Linéaire concerné par les travaux 500 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Saône
Distance à la source 408.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne

Non renseigné

Débit moyen 400.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR1807b
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) RHONE-ALPES
Département(s) AIN (01)
Communes(s) JASSANS-RIOTTIER (01194)
Région Réouverture d’annexes fluviales sur la Saône, à Jassans-Riottier

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<P>Rétablir les échanges entre le chenal principal et les annexes fluviales&nbsp;</P>
Recréer des habitats diversifiés pour les espèces
Améliorer la qualité paysagère du site pour une valorisation touristique

Le milieu et les pressions

<P>La Saône prend sa source à Vioménil, dans les Vosges. Après un parcours de 480 km de long, elle se jette dans le Rhône à hauteur de la ville de Lyon. Son bassin versant mesure 29 950 km².<BR>Au fil des siècles, le lit majeur de la Saône a d’abord été aménagé, notamment dans le but de gagner de l’espace pour l’agriculture ou le foncier. Puis, son lit mineur a également été modifié et canalisé au XIXe siècle dans le but de faciliter et développer le commerce de la navigation entre la Méditerranée et l’Europe du Nord. Une quinzaine d’écluses sont implantées le long de cet affluent du Rhône. La Saône est navigable depuis la ville de Corre au nord de la Haute-Saône, jusqu’à son confluent avec le Rhône à la Mulatière, à Lyon, soit sur 365 km. Des zones naturelles d’intérêts écologiques faunistiques et floristiques (ZNIEFF) sont présentes sur toute la vallée de la Saône. La ZNIEFF de type 1 «lit majeur de la Saône» couvre la commune de Jassans-Riottier. Plusieurs espèces régionalement protégées sont répertoriées comme le brochet, le castor et plusieurs espèces d’oiseaux. Sur ce secteur, la Saône est canalisée pour permettre le passage des bateaux de grand gabarit. La navigation sur le site comprend à la fois des bateaux de plaisance ou de croisière (paquebots hôtels de 140 m de long) ainsi que des convois de grande taille pour le commerce de marchandises.<BR>Au fur et à mesure de l’artificialisation par la fixation du lit mineur de la Saône, certaines annexes alluviales se sont retrouvées déconnectées du chenal principal et sont actuellement en cours d’atterrissement. Le comblement et la fermeture des zones humides est un phénomène naturel, qui est nettement accéléré ici par la déconnexion avec le chenal principal. Les zones annexes bordant la Saône à Jassans-Riottier sont envahies par des orties, des ronces et une strate arbustive s’y est développée : frênes, érables et aulnes sont présents sur le site. Le chemin de halage en est devenu impraticable.&nbsp;</P>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<P>Le contrat de vallée inondable Saône (2003-2008) est un programme d’actions porté par l’Établissement public territorial de bassin (EPTB) de la Saône et du Doubs visant la gestion collective, durable et équilibrée de l’eau et des milieux associés du Val de Saône.<BR>Dans le cadre de ce contrat, un diagnostic a été lancé en 2003 afin de déterminer les problématiques le long de la Saône et proposer des solutions d’aménagements selon les enjeux en place sur le secteur.<BR>Le diagnostic a permis d’identifier des zones propices à des aménagements écologiques, possédant un niveau topographique bas, sans enjeux majeurs à proximité et à potentiel écologique intéressant (zones alluviales…). Il a également mis au jour des zones présentant un intérêt pour le développement des infrastructures touristiques de la navigation (haltes nautiques…).<BR>Dès lors, Voies navigables de France (VNF), gestionnaire du cours d’eau, a souhaité travailler sur les zones humides en cours d’atterrissement et bordant la Sâone dans le secteur de Jassans-Riottier. Ce projet s’inscrit dans le contrat de vallée inondable de la Saône et répond à l’un de ses objectifs : restaurer et protéger les milieux naturels.&nbsp;</P>

Les travaux et aménagements

<P>Des vestiges de zones humides, existants encore au bord de la Saône, ont été retravaillés. En 2007, des bras secondaires et des mares, reliés de manière permanente ou discontinue à la Saône, ont été recréés par terrassement de 12 000 m3 de terrain. Puis les endroits et berges terrassés et retalutés ont été végétalisés par l’implantation de 8 000 mottes d’hélophytes comprenant 10 espèces différentes. Le pied du talus situé au droit de la connexion avec la Saône a été aménagé avec une protection par techniques végétales sur 40 mètres linéaires afin de limiter l’érosion du talus et l’effet du batillage sur la zone alluviale ainsi recréée. La connexion en eau permanente entre le lit mineur et l’annexe se fait par un pertuis. En 2008, toutes les surfaces terrassées, hormis les zones basses, ont été enherbées et le chemin de service a été remis en état par empierrement.&nbsp;</P>

La démarche réglementaire


Nomenclature Eau (installations, ouvrages, travaux et activités)
Dossier de déclaration au titre de la loi sur l’eau

La gestion

<P>L’entretien de la végétation est pris en charge par la commune de Jassans-Riottier en partenariat avec Voies navigables de France (VNF). Chaque année, la commune procède au fauchage et débroussaillage des berges hautes et aux alentours de la plateforme d’observation. La végétation arbustive est également surveillée : un abatage de saule ou d’autres essences est réalisé en cas de mauvais état sanitaire ou de danger pour les visiteurs du site.&nbsp;</P>

Le suivi

<P>Un état initial succinct a été réalisé dans le cadre de l’étude préalable. Il a porté sur des mesures topographiques et une analyse de la végétation terrestre des annexes en cours d’atterrissement.<BR>Après les travaux, un suivi écologique, réalisé par un bureau d’étude, a été mis en place de 2009 à 2012 (4 ans). Les suivis portent sur le compartiment physique : relevés topographiques, thermiques et physico-chimiques ainsi que sur le compartiment biologique : analyse du phytoplancton, du zooplancton, des poissons et de la végétation aquatique et rivulaire. Une analyse de la fréquentation et de l’entretien du site (passages, état de dégradation des équipements…) est également réalisée.&nbsp;</P>

Le bilan et les perspectives

<P>Les profils topographiques réalisés en 2009 ont mis en évidence une sédimentation assez importante localement et provoquant un rétrécissement au niveau du bras mort. Au regard des résultats de 2010 à 2012, cette sédimentation résulterait d’un réajustement du site aménagé ; les différentes crues et le batillage rééquilibrent le profil des zones annexes.<BR>L’aménagement réalisé en pied de talus a bien joué son rôle de limitation de l’érosion. Toutefois les analyses montrent que la vague de batillage se répercute dans le bras mort de la zone annexe et représente une pression importante pour le milieu en limitant les développements biologiques. Le batillage entraine une remise en suspension régulière des sédiments fins du bras mort, qui peut réduire l’intérêt de cette zone annexe. <BR>VNF prévoit, pour 2013, la mise en place d’une technique expérimentale de digue immergée végétalisée au niveau du point de connexion avec la Saône, afin de limiter cet effet et la remise en suspension des particules fines – matières en suspension (MES). Les végétaux, en poussant, seront apparents et devraient casser l’énergie de cette vague de batillage, l’empêchant de rentrer directement dans le bras mort par le pertuis.<BR>Les suivis piscicoles montrent une augmentation du nombre d’espèces de poissons capturés dans les zones annexes : de 17 en 2010, on passe à 21 en 2012. Au printemps, période de montée des eaux, le bras mort constitue un milieu calme favorable aux individus de petite taille. Il abrite, en début d’automne 2012, un peuplement diversifié et plus abondant qu’au printemps, en raison de l’hydrologie de la Saône et du développement des herbiers qui augmentent l’attractivité du site. Par ailleurs, la présence de plusieurs espèces ichtyophages est constatée : perche, sandre et brochet, nouvellement observé en 2012.<BR>La végétation aquatique de la mare pérenne a nettement évolué par rapport aux observations effectuées en 2009-2011 : la prédominance de l’Elodée de Nutall, espèce exotique invasive, a fait place à un important développement du Cératophylle immergé, espèce autochtone. Le nombre d’espèces végétales constatées reste à peu près identique. Une stabilisation semble s’instaurer au niveau de certaines des annexes hydrauliques. <BR>Les services techniques de VNF et la municipalité sont satisfaits des aménagements réalisés. Toutefois, la fréquentation importante du site amène des actes de vandalisme. Ceux-ci créent une pression sur la végétation en place et génèrent des coûts supplémentaires d’entretien et d’installation de dispositifs de restriction d’accès.&nbsp;</P>

La valorisation de l'opération

<P>Afin de valoriser la création de la zone humide auprès du grand public, la communauté de communes<BR>Porte Ouest de la Dombes a réalisé des aménagements d’accueil du public dans le cadre d’un programme d’aménagement des bords de la Saône. Un sentier sur pilotis permet de pénétrer au coeur de la zone humide et d’accéder à une plateforme d’observation au milieu de la roselière. Sur le site, Voies navigables de France a procédé à l’installation de panneaux explicatifs des travaux.&nbsp;</P>

Sentiers pédagogiquesSentiers pédagogiques

Coûts

Coût des études préalables 95 365 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 145 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation 6 500 € HT
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 245 865 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse (60 %) - Région Rhône-Alpes (20 %) - Voies navigables de France (20 %)
Partenaires techniques du projet - Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse - Direction départementale des territoires de l’Ain (DDT 01) - Etablissement public territorial de bassin Saône-Doubs - Communauté de communes Porte Ouest de la Dombe


Maître d'ouvrage Voies navigables de France (VNF

Contacts Noël Corget et Nicolas Beaurez
  Direction territoriale Rhône-Saône de VNF– subdivision de Mâcon noel.corget@vnf.fr et nicolas.beaurez@vnf.fr vnf@diee.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<P>GREBE, 2012. Etude de suivi des aménagements écologiques réalisés sur les francs-bords de la Saône à Jassans-Riottier – année 2012. VNF&nbsp;</P>

Recréation d’une roselière sur le Rhône à Rochemaure

Page mise à jour le 19/10/2017
Créée le 12/12/2013

L'opération

Catégories Amélioration des voies navigables
Type d'opération Création ou réouverture de zones humides alluviales
Type de milieux concerné Cours d'eau de plaine
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
octobre 2009
juin 2010
Linéaire concerné par les travaux

Non renseigné


Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Rhône
Distance à la source 623.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne

Non renseigné

Débit moyen 1480.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FDDR2007d
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) RHONE-ALPES
Département(s) ARDECHE (07)
Communes(s) ROCHEMAURE (07191)
Région Recréation d’une roselière sur le Rhône à Rochemaure

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

Améliorer la fonctionnalité de la roselière en faveur des espèces inféodées à ce milieu
Concilier la mise en place d’un ouvrage hydroélectrique et le maintien et le développement d’habitats en zone humide

Le milieu et les pressions

null
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

null

Les travaux et aménagements

null

La démarche réglementaire


Nomenclature Eau (installations, ouvrages, travaux et activités)
Demande de dérogation pour la destruction/déplacement d’habitats d’espèces protégées (loi relative à la protection de la nature du 10 juillet 1976) et Dossier d’autorisation au titre de la loi sur l’eau

La gestion

null

Le suivi

null

Le bilan et les perspectives

null

La valorisation de l'opération

null

Coûts

Coût des études préalables 52 000 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 137 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 189 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Compagnie nationale du Rhône (100 %)
Partenaires techniques du projet - Ligue de protection des oiseaux (LPO) Rhône-Alpes - Direction départementale des territoires de l’Ardèche (DDT 07) - Association castor et Homme


Maître d'ouvrage Compagnie nationale du Rhône (CNR)

Contacts Christophe Moiroud et Pascal Richard
  c.moiroud@cnr.tm.fr et p.richard@cnr.tm.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Effacement du seuil des Brosses sur le Soanan

Page mise à jour le 01/12/2017
Créée le 25/03/2013

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
août 2010
août 2010
Linéaire concerné par les travaux 300 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Soanan
Distance à la source 20.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 10.00 ‰
Débit moyen 0.80 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR571
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Communes(s) LEGNY (69111)
Région Effacement du seuil des Brosses sur le Soanan

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

Rétablir la libre circulation des espèces entre le Soanan et l’Azergues
<p>Restaurer le transit sédimentaire</p>

Le milieu et les pressions

<p>Le Soanan est un cours d&rsquo;eau long de 20,5 km qui se jette dans l&rsquo;Azergues au niveau de la commune de Légny. La partie amont de son bassin versant se situe en zone de massifs montagneux tandis que la partie aval est majoritairement située en zone agricole (prairies et quelques cultures céréalières). Le Soanan a subi, dans le passé, de nombreux travaux d&rsquo;hydraulique destinés à gagner de l&rsquo;espace pour l&rsquo;urbanisation et à favoriser la mise en valeur agricole du fond de vallée : remblaiements et recalibrage sur certaines portions du lit et installations d&rsquo;une cinquantaine d&rsquo;ouvrages sur le cours d&rsquo;eau. Celui-ci est également bordé, sur certains tronçons, par la présence d&rsquo;une route départementale. Ces différentes pressions conduisent à une dégradation du milieu aquatique, notamment via la perte de continuité piscicole en montaison et une perturbation du transit sédimentaire.</p><p>Le Soanan présente cependant des habitats intéressants pour la fraie de plusieurs espèces piscicoles, notamment la truite fario et ses espèces d&rsquo;accompagnement ainsi que plusieurs cyprinidés d&rsquo;eau vive.</p><p>Le seuil des Brosses, haut de 2,2 m, est un ouvrage hydraulique ancien qui permettait autrefois d&rsquo;irriguer les cultures et prairies riveraines, via un bief. Cette prise d&rsquo;eau a été abandonnée depuis longtemps. Toutefois, le seuil, désormais sans usage, subsiste et continue d&rsquo;infl uencer le milieu aquatique.</p><p>La retenue formée par la présence du seuil est complètement engravée et colmatée en surface par un dépôt de sédiments fins. Un pavage du lit s&rsquo;est formé à l&rsquo;aval : la fraction granulométrique restante est trop grossière pour être mise en mouvement, ce qui entraine un déficit de répartition de la taille des sédiments.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>Dans le cadre de la définition des actions à mettre en place dans le contrat de rivière de l&rsquo;Azergues et ses affluents (2004-2010), le Syndicat mixte pour le réaménagement de la plaine des Chères et de l&rsquo;Azergues (SMRPCA) a procédé, au début des années 2000, au lancement de plusieurs études globales afin de caractériser les pressions exercées sur le bassin versant. L&rsquo;une de ces études, réalisée en 2001 et portée par la Fédération départementale du Rhône pour la pêche et la protection du milieu aquatique (FDPPMA 69), dressait un inventaire des ouvrages hydrauliques sur le Soanan et émettait quelques pistes d&rsquo;aménagement pour la restauration de la continuité sur une dizaine d&rsquo;ouvrages identifi és sans usages.</p><p>Une crue centennale en décembre 2003 bouleverse la planification des actions prévues au contrat et oblige à réorienter une partie des crédits vers des travaux de réparation postcrue. Afin de réaliser les actions de restauration de la continuité prévues initialement dans le contrat de rivière, le syndicat lance, en 2007, une étude préalable à l&rsquo;aménagement de trois ouvrages (dont le seuil des Brosses) avec émission de scenarii et évaluation chiffrée des solutions étudiées (confortement de l&rsquo;ouvrage et installation d&rsquo;une passe à poisson, arasement ou contournement ou effacement total de l&rsquo;obstacle). Les recherches menées auprès de l&rsquo;administration ou des propriétaires riverains n&rsquo;ont pas permis d&rsquo;identifier clairement le propriétaire du seuil des Brosses.</p><p>Au cours du mois de décembre 2008, une deuxième crue centennale est intervenue et a retardé l&rsquo;avancement du projet. La procédure loi sur l&rsquo;eau a finalement pu être lancée en 2009. La solution d&rsquo;effacement total a été retenue par rapport à l&rsquo;équipement pour des raisons de coûts et d&rsquo;absence d&rsquo;usages et par rapport à l&rsquo;arasement parce que le site ne présentait pas de risque d&rsquo;érosion régressive dommageable.</p>

Les travaux et aménagements

<p>Le seuil des Brosses a été entièrement détruit et les débris résultant ont été évacués, hormis les blocs laissés dans le lit, à l&rsquo;emplacement du seuil. Pendant les travaux, le cours d&rsquo;eau a été temporairement dérivé sur le côté, de façon à éviter un départ de fines vers l&rsquo;aval. La fosse de dissipation du seuil a, quant à elle, servi de fosse de décantation. Une pêche de sauvetage a été réalisée avant travaux afin de limiter leur impact sur le peuplement piscicole.</p>

La démarche réglementaire


Déclaration d’Utilité Publique
Dossier de déclaration au titre de la loi sur l’eau

La gestion

<p>Aucune mesure de gestion ultérieure particulière n&rsquo;a été envisagée.</p>

Le suivi

<p>Un état initial a été réalisé et a porté sur plusieurs compartiments de l&rsquo;hydrosystème. Le compartiment morphologique (profils en travers, profil en long, granulométrie et description de faciès) a été caractérisé avant travaux. Le compartiment des poissons et la végétation rivulaire ont également été évalués respectivement par la FDPPMA 69 et le SMRPCA. Enfin un suivi avant travaux des frayères a été réalisé par le service départemental de l&rsquo;Onema du Rhône. Un suivi post-travaux a été effectué sur les mêmes compartiments en 2011.</p>

En savoir plus sur le suivi

Le bilan et les perspectives

<p>L&rsquo;effacement du seuil des Brosses a permis de rouvrir 2,5 km de cours d&rsquo;eau et de zones de frayères potentielles pour la truite fario. La libre circulation des espèces piscicoles est rétablie entre cette partie du Soanan et l&rsquo;Azergues.</p><p>Au niveau de l&rsquo;ancienne retenue, le service départemental de l&rsquo;Onema constate, après travaux d&rsquo;effacement, une diversification des écoulements et la redécouverte de faciès rapides. Les faciès d&rsquo;écoulement lentique ont totalement disparu en faveur des faciès radier-plat courant. Ces changements de faciès semblent dynamiser les populations de chabot et de juvéniles de truite fario, dont les densités sont respectivement multipliées par un facteur 10 et 3.</p><p>L&rsquo;exploitation des résultats de l&rsquo;étude de suivi permet de constater, sur 120 m à l&rsquo;amont de l&rsquo;ancien ouvrage, une remobilisation des sédiments et à l&rsquo;aval, une progression des matériaux jusqu&rsquo;à la confluence avec l&rsquo;Azergues. Les matériaux fins (sables&ndash;vase) ont disparu de la zone amont. En l&rsquo;espace d&rsquo;un an, la dynamique sédimentaire s&rsquo;est rétablie sur cette portion de cours d&rsquo;eau.</p><p>Sur un linéaire de 200 mètres à l&rsquo;aval du seuil, aucune activité de fraie de truite fario n&rsquo;a été observée avant effacement en 2009. Deux frayères effectives sont observées en 2010 soit l&rsquo;hiver juste après les travaux et 12 frayères sont dénombrées en décembre 2011. Au regard des analyses du suivi piscicole, on remarque également que les espèces d&rsquo;eaux calmes ou de plans d&rsquo;eau (perche, gardon, pseudorasbora, perche soleil) ont disparu depuis l&rsquo;effacement de l&rsquo;ouvrage. Les effectifs de lamproie de Planer, en lien avec la disparition des substrats sablo-vaseux, ont par ailleurs diminué.</p><p>Le SMRPCA travaille actuellement sur le lancement de deux procédures contractuelles conjointes : un plan d&rsquo;action et de prévention des inondations (PAPI) et un contrat de rivière. Ces deux documents, en cours d&rsquo;élaboration, visent à renforcer la cohérence des actions de gestion des inondations et de restauration des milieux aquatiques en développant notamment le volet concertation et animation sur le territoire.</p>

La valorisation de l'opération

<p>L&rsquo;opération d&rsquo;effacement du seuil des Brosses a fait l&rsquo;objet d&rsquo;une valorisation via plusieurs visites des techniciens de rivière des syndicats alentours et également par la visite pédagogique avec les étudiants du Master &laquo;Gestion des milieux aquatiques&raquo; de l&rsquo;université de Lyon. Cette opération a également été valorisée sur le site du contrat de rivière et dans des articles de journaux locaux.</p>

Documents de communicationDocument de communications
Prix ou récompensePrix ou récompense

Coûts

Coût des études préalables 8 120 € HT
Coût des acquisitions 0 € HT
Coût des travaux et aménagement 17 600 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation 0 € HT
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 26 950 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse (60 %) - Région Rhône-Alpes (20 %) - Syndicat mixte pour le réaménagement de la plaine des Chères et de l’Azergues (SMRPCA) (20 %)
Partenaires techniques du projet - Service départemental du Rhône - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - SMRPCA - Fédération départementale du Rhône pour la pêche et la protection du milieu aquatique (FDPPMA 69)


Maître d'ouvrage Syndicat mixte pour le réaménagement de la plaine des Chères et de l’Azergues (SMRPCA)

Contacts Pierre Gadiolet - SMRPCA
  Autre contact : Frédéric Fromager - Onema, SD du Rhône (sd69@onema.fr)
contrat.riviere.azergues@wanadoo.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Effacement partiel du seuil de Vas sur le Céans

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 21/03/2013

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
septembre 2007
septembre 2007
Linéaire concerné par les travaux 15 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Céans
Distance à la source 15.70 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
5.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 0.90 ‰
Débit moyen 1.40 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR 283
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) PROVENCE-ALPES-COTE D'AZUR
Département(s) HAUTES-ALPES (05)
Communes(s) ORPIERRE (05097)
Région PROVENCE-ALPES-COTE D'AZUR

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Mise en conformité de l&rsquo;ouvrage (respect du débit minimum)</p>
<p>Rétablir la continuité écologique</p>
<p>Concilier les enjeux écologiques et les usages économiques du secteur</p>

Le milieu et les pressions

<p>Le Céans est un cours d’eau de 22,4 km de long qui se jette dans le Buëch au niveau de la commune d’Eyguians. Le bassin versant, de superficie égale à 105 km², est essentiellement couvert par des parcelles agricoles en amont – en grande majorité, des cultures céréalières mais également des vergers sur la partie terminale – et par des massifs forestiers plus en aval.</p><p>Une dizaine d’ouvrages ont été installés sur le Céans pour les besoins de l’irrigation. Les prélèvements d’eau et la présence d’ouvrages sur le cours d’eau constituent les principales pressions sur le milieu aquatique.</p><p>Le Céans est un cours d’eau de seconde catégorie piscicole de type méditerranéen qui connait des débits très contrastés : un étiage estival sévère et des crues&nbsp; importantes à l’automne et au printemps. Sur la partie amont, les assecs naturels fréquents observés en saison estivale limitent les potentialités piscicoles sur ce secteur. Sur la partie intermédiaire du cours d’eau vivent encore des populations naturelles de truite fario ainsi que des espèces de Cyprinidés d’eaux vives (blageon, vairon). Plus en aval, le cours d’eau connaît un réchauffement estival marqué et des étiages naturels très sévères, amplifiés notamment par la présence d’ouvrages sur son cours et par les prélèvements agricoles associés. Les peuplements piscicoles évoluent donc en conséquence avec la disparition progressive de la truite et la prédominance des cyprinidés (barbeau fluviatile, blageon, chevesne, vairon). À noter que le Céans héberge, sur la presque totalité de son cours, une population de barbeaux méridionaux.</p><p>L’ouvrage du Vas mesure 1,7 m de hauteur et a été construit afin de prélever l’eau destinée à l’irrigation de cultures, principalement des vergers. La retenue en amont est engravée et la portion aval de l’ouvrage connaît une érosion régressive.&nbsp;</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>Au cours de l&rsquo;été 2003, dans un contexte de sécheresse estivale très marquée, le service départemental (SD) des Hautes-Alpes de l&rsquo;Onema constate que l&rsquo;Association syndicale autorisée (ASA) du Céans située au lieu-dit &laquo;le Vas&raquo;, n&rsquo;est pas en capacité de respecter l&rsquo;obligation de débit réservé. Au regard des différents enjeux et usages présents sur le cours d&rsquo;eau &ndash; prélèvements vitaux pour le secteur agricole, faiblesse chronique des débits naturels et respect de la continuité écologique &ndash; et de la volonté de tous les partis de trouver une solution pérenne, une action de concertation, initiée par le SD des Hautes Alpes de l&rsquo;Onema, est donc menée. Elle réunit l&rsquo;ensemble des acteurs concernés : services de l&rsquo;État, irrigants, fédération de pêche, syndicat de rivière, chambre d&rsquo;agriculture&hellip;). La solution privilégiée est l&rsquo;abandon du site de prélèvement concerné et son report sur une autre installation située sur le Buëch, dont le débit est beaucoup plus important. L&rsquo;eau ainsi prélevée est acheminée vers l&rsquo;ASA du Céans en transitant par les canalisations d&rsquo;une autre ASA dont le périmètre jouxte le sien.</p><p>En contrepartie, le préfet demande, par arrêté, la destruction de l&rsquo;ouvrage. La solution retenue a pour but de concilier les enjeux écologiques et les usages économiques pour l&rsquo;agriculture.</p>

Les travaux et aménagements

<p>Le seuil a été partiellement détruit, une échancrure a été réalisée au centre de l&rsquo;ouvrage et sur toute sa hauteur. Les murs latéraux ont été conservés afin de préserver les berges situées en amont immédiat d&rsquo;une trop grande érosion. Les blocs du seuil en enrochements ont été déposés dans la fosse aval afin de lutter contre l&rsquo;érosion et caler un nouveau profil en long.</p>

La démarche réglementaire


La destruction de l’ouvrage du Vas sur le Céans est intervenue en application d’un arrêté préfectoral de 2006. Celui-ci a abrogé l’autorisation initiale d’aménagement et d’exploitation de cet ouvrage sur le cours d’eau, y compris le prélèvement d’eau associé et a organisé la remise en état du site (suppression de l’ouvrage de prise d’eau). Cet arrêté précise également le nouveau droit d’eau de l’ASA du Céans (lieu et débit prélevé).

La gestion

<p>Aucune mesure de gestion particulière n&rsquo;a été prise.</p>

Le suivi

<p>Mise à part la réalisation d&rsquo;un profil en long effectué par la DDAF pour le calage des travaux à réaliser, il n&rsquo;y a pas eu d&rsquo;état initial. Aucune étude de suivi n&rsquo;a été mise en place pour évaluer les effets écologiques de l&rsquo;opération.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>Après les travaux, le service départemental de l&rsquo;Onema a constaté une reprise de la circulation des sédiments auparavant bloqués par la retenue. De même, l&rsquo;érosion semble stabilisée en aval de l&rsquo;ancien seuil. Les crues biennales hivernales successives retracent rapidement la morphologie du cours d&rsquo;eau (alternance de dépôts et de zones d&rsquo;érosion). L&rsquo;effacement de l&rsquo;ouvrage a permis la réapparition d&rsquo;une diversité d&rsquo;habitats en amont de l&rsquo;ouvrage : diversité des écoulements, hétérogénéité granulométrique et diversité des profils en travers. Une surface importante pour la fraie des espèces piscicoles est ainsi restaurée.</p><p>Sur sa partie aval, le Céans a retrouvé une continuité hydraulique (assecs estivaux restreints), du fait de l&rsquo;arrêt du prélèvement d&rsquo;eau. Le cours d&rsquo;eau retrouve également une continuité piscicole jusqu&rsquo;au prochain ouvrage situé 6 km en amont.</p><p>Cependant, l&rsquo;absence de suivi scientifique ne permet pas de mesurer la réappropriation du linéaire par la faune aquatique.</p><p>Les acteurs locaux estiment que la réalisation de cette opération est pleinement satisfaisante. Elle s&rsquo;est déroulée selon les objectifs fixés au départ, à savoir concilier les usages économiques du secteur &ndash; activité agricole avec prélèvements d&rsquo;eau &ndash; et les enjeux écologiques &ndash; respect du débit minimum, circulation des poissons et du transit sédimentaire.</p><p>La réussite de cette action a conduit le Syndicat mixte de gestion intercommunautaire du Buëch et de ses affluents (SMIGIBA), structure possédant la compétence eau sur le secteur, à travailler sur un projet d&rsquo;arasement de 6 seuils successifs sur la Blaisance, rivière voisine, dans le cadre du contrat de rivière Buëch et affluents. Ces seuils sont en partie infranchissables et ont perdu leur usage initial. La stratégie adoptée par le syndicat est le décloisonnement progressif du cours d&rsquo;eau par réouverture de tronçons de cours d&rsquo;eau.</p>

La valorisation de l'opération

<p>L&rsquo;effacement du seuil sur le Céans a fait l&rsquo;objet d&rsquo;un article paru dans la revue départementale du Réseau Education Environnement. Une journée de sensibilisation a également été organisée le 8 novembre 2007, lors d&rsquo;une animation sur le thème de l&rsquo;eau (les 6es rencontres départementales Eau et Pédagogie) à destination des élus locaux, des techniciens (syndicats, maisons techniques, services municipaux...). Un atelier consacré à cette thématique a été prévu avec visite sur le site des travaux. La présentation sur place a été assurée par le service départemental des Hautes-Alpes de l&rsquo;Onema. Le président de l&rsquo;ASA est également intervenu afin d&rsquo;expliquer les motivations et les intérêts de leur démarche.</p>

Documents de communicationDocument de communications
Prix ou récompensePrix ou récompense

Coûts

Coût des études préalables 1 500 € HT
Coût des acquisitions 0 € HT
Coût des travaux et aménagement 3 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation 0 € HT
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 4 500 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Profil en long financé par DDAF (devenue DDT depuis) et travaux entièrement payés par l’ASA du Céans
Partenaires techniques du projet - Syndicat mixte de gestion intercommunautaire du Buëch et de ses affl uents (SMIGIBA) - Service départemental des Hautes-Alpes de l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - Direction départementale des territoires des Hautes-Alpes (DDT 05)


Maître d'ouvrage Association syndicale autorisée (ASA) du Céans
Contacts Yannick Pognart Onema - service départemental des Hautes-Alpes
 
sd05@onema.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Effacement partiel d’un seuil sur l’Artuby à la Martre

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 21/03/2013

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
mai 2009
mai 2009
Linéaire concerné par les travaux 80 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom L’Artuby
Distance à la source 12.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
12.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 4.00 ‰
Débit moyen 1.03 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR257
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE
43123

Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) PROVENCE-ALPES-COTE D'AZUR
Département(s) VAR (83)
Communes(s) MARTRE (LA) (83074)
Région PROVENCE-ALPES-COTE D'AZUR

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Restaurer la continuité écologique</p>
<p>Assurer la sécurité des installations</p>

Le milieu et les pressions

<p>L’Artuby se jette en rive gauche dans les gorges du Verdon, qu’il rejoint après un parcours de 53,7 km. Son bassin versant, essentiellement composé de massifs forestiers et de quelques prairies, notamment sur sa partie aval, draine une surface de 372 km².</p><p>L’Artuby est identifié comme réservoir biologique de sa source jusqu’à la confluence avec la Bruyère par le SDAGE Rhône-Méditerranée (approuvé en 2009). La pression principale exercée sur ce cours d’eau réside dans les prélèvements à destination de l’alimentation en eau potable, de l’agriculture ou des zones de loisirs. En effet, une dizaine d’ouvrages, construits à l’époque pour cet usage, jalonnent actuellement son cours. Certains de ces ouvrages sont de plus infranchissables même en période de hautes eaux.</p><p>Parmi ces ouvrages, l’un d’entre eux (identifié dans le référentiel des obstacles à l’écoulement sous le numéro ROE43123), d’une hauteur de 2 m, n’est franchissable pour aucune des espèces piscicoles en présence – notamment la truite fario ou encore le barbeau méridional. Ce seuil a été construit il y a une vingtaine d’années par le Sivom Artuby-Verdon (devenu depuis Communauté de communes Artuby-Verdon), dans le but de rehausser la ligne d’eau et ainsi d’alimenter les bassins de la station de pompage d’eau potable. Le système de drains utilisés pour le captage de l’eau s’est bouché au fil du temps. Le Sivom a alors abandonné l’usage de l’ouvrage.&nbsp;</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>• un problème de sécurité</p><p>Le seuil représente une menace pour la station de pompage d’eau située en rive gauche : en effet, l’accumulation de sédiments dans la retenue a entraîné la formation d’un atterrissement conséquent, qui obstrue les trois quarts du lit mineur et favorise les débordements locaux.</p><p>• un technicien de rivière sensibilisé et formé</p><p>Le technicien rivière du parc naturel régional du Verdon, en charge de l’entretien des cours d’eau, a participé à une formation sur la continuité écologique, organisée par l’Onema. Une réflexion s’est alors mise en place, en partenariat avec le service départemental de l’Onema du Var (SD 83).</p><p>• une structure porteuse</p><p>Enfin, le Parc naturel régional du Verdon est la structure porteuse du SAGE du Verdon, dont la restauration de la continuité écologique est l’une des orientations. Le Parc porte également le contrat de rivière (signé le 10/07/2008), dont l’objectif de préservation et de valorisation du patrimoine naturel se décline notamment pa des actions de restauration de la continuité piscicole.</p>

Les travaux et aménagements

<p>Le seuil a été effacé à la pelle mécanique sur toute sa hauteur mais seulement sur la moitié de sa largeur, pour éviter la déstabilisation des infrastructures situées en aval (présence d&rsquo;une route départementale). Les blocs en enrochement qui formaient l&rsquo;ouvrage ont été répartis dans le cours d&rsquo;eau afin de constituer des caches pour la faune piscicole. Une partie des sédiments formant l&rsquo;atterrissement a été enlevée et répartie sur les berges. Une pêche de sauvegarde a été réalisée par la Fédération départementale du Var pour la pêche et la protection du milieu aquatique (FDPPMA 83) avant effacement dans le but de diminuer l&rsquo;impact des travaux sur le peuplement piscicole.</p>

La démarche réglementaire

Non concerné

La gestion

<p>Aucune mesure de gestion particulière n&rsquo;a été prise.</p>

Le suivi

<p>L&rsquo;état initial n&rsquo;a pas été réalisé avant l&rsquo;effacement de l&rsquo;ouvrage et aucun suivi après travaux n&rsquo;est prévu.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>Un linéaire 4 km de cours d&rsquo;eau a été rouvert, permettant de rétablir la continuité sédimentaire et piscicole sur le tronçon.</p><p>La restauration de la continuité reste cependant limitée du fait de la présence d&rsquo;un obstacle infranchissable (notamment pour le barbeau méridional) à environ 200 m en amont du site des travaux. L&rsquo;aménagement de ce seuil est actuellement à l&rsquo;étude.</p><p>Le PNR du Verdon, dans le cadre du programme d&rsquo;entretien pluriannuel, a réalisé l&rsquo;entretien de la ripisylve et aménagé un champ d&rsquo;expansion de crue en rive gauche afin de faciliter le passage des débordements.</p><p>Bien qu&rsquo;aucun suivi scientifique n&rsquo;ait été mis en place &ndash; point faible de cette opération &ndash; un suivi visuel du site, effectué par le technicien rivière, permet toutefois de remarquer le retour d&rsquo;une diversité de faciès avec l&rsquo;apparition de radiers au niveau de l&rsquo;ancienne retenue. En novembre 2011, une crue vicennale (50 m3/s environ) a modifié la morphologie du lit mineur en remaniant les faciès. Les sédiments qui engravaient 80 % du lit mineur dans l&rsquo;ancienne retenue, sont maintenant remobilisés. Plusieurs centaines de mètres en amont du site, l&rsquo;abaissement de la ligne d&rsquo;eaua provoqué des effondrements de berges et quelques pins sont tombés dans le lit mineur.</p><p>Suite à cette action, le PNR du Verdon a lancé une réflexion globale sur la continuité écologique pour l&rsquo;ensemble des seuils de l&rsquo;Artuby. Il a par ailleurs lancé deux études sur les possibilités de franchissement des ouvrages, hors contrat de rivière.</p>

La valorisation de l'opération

<p>Pas de valorisation.</p>

Coûts

Coût des études préalables 1 332 € HT
Coût des acquisitions 0 € HT
Coût des travaux et aménagement 1 050 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation 0 € HT
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 2 372 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Communauté de communes Artuby-Verdon (100 %)
Partenaires techniques du projet - Parc naturel régional du Verdon - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) – Service départemental du Var (SD 83) - Fédération départementale du Var pour la pêche et la protection du milieu aquatique (FDAPPMA 83)


Maître d'ouvrage Communautés de communes Artuby-Verdon
Contacts Guillaume Ruiz - Parc naturel régional du Verdon
 
gruiz@parcduverdon.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné


Programme « Vert Demain » : Un programme de réduction de l’usage des pesticides et engrais en milieu urbain Ramsar

Page mise à jour le 09/02/2018
Créée le 11/01/2012

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique

Non renseigné

Enjeux (eau, biodiversité, climat) Qualité de l’eau
Ressource en eau (quantité)
Contrôle des espèces invasives

Début des travaux
Fin des travaux
mars 2008
mars 2017
Surface concernée par les travaux

Non renseigné


La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) J - Lagunes côtières saumâtres/salées
Type de milieu (SDAGE) Marais et lagunes côtiers
Type hydrogéomorphologique Programme « Vert Demain » : Un programme de réduction de l’usage des pesticides et engrais en milieu urbain

Contexte réglementaire Arrêté Préfectoral de Biotope Site du CELRL Site inscrit Site classé
Autres 20 ZNIEFF, 5 sites Natura 2000, 1 site RAMSAR, Arrêté du 27 juin 2011, Loi Labbé, loi de transition énergétique, Plan ECOPHYTO, Agrément CERTIPHYTO
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDT11a
FRDT11b
FRDT11c
FRDT10
Référence du site Natura 2000
FR9101410
FR9110042
FR9101411
FR9112018
FR9101408

Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) LANGUEDOC-ROUSSILLON
Département(s) HERAULT (34)

Bassin versant étang de Thau, étangs palavasiens, étang de l’Or
Bassin versant étang de Thau, étangs palavasiens, étang de l’Or

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Favoriser l’abandon des traitements chimiques dans les espaces communaux pour préserver la santé des utilisateurs, des riverains et des zones humides</p>
<p>Réduire la consommation en eau</p>
<p>Lutter contre l’implantation d’espèces exotiques envahissantes</p>

Le milieu et les pressions

<p>Les étangs situés au sud de Montpellier sont une réserve naturelle précieuse pour la faune, la flore et l’Homme. On compte l’étang de Thau, les étangs palavasiens, eux-mêmes constitués de 8 étangs interconnectés, et l’étang de Mauguio (ou étang de l’Or). Ces lagunes représentent une superficie totale de 14&nbsp;460 ha, dont environ 5 000 ha sont des zones humides périphériques constituées de marais, roselière, anciens salins, …, toutes aussi importantes pour le maintient de l’équilibre de cet écosystème fragile. Leur bassin versant respectif, draine les eaux de l’ensemble du territoire en amont de ces trois lagunes et représentent une superficie d’environ 1756 km² (soit 175&nbsp;600 ha).&nbsp;</p><p>Sur l’ensemble de la superficie des étangs palavasiens, de l’étang de Thau et de l’étang de Mauguio, on dénombre 14 ZNIEFF de type 1, &nbsp;7 ZNIEFF de type 2 &nbsp;et 3 ZICO. &nbsp;L’ensemble de ces sites regroupe 5 sites classés Natura 2000&nbsp;: deux sites classés en 2009 sur les étangs palavasiens,&nbsp; 2 sites classés en 2005 sur l’étang de Thau et le site de l’étang de Mauguio classé en 1996.</p><p>Situés en périphérie de l’agglomération de Montpellier, Sète et Mauguio, ces étangs reçoivent des pollutions urbaines (nutriments et pesticides) qui dégradent la qualité des eaux lagunaires et perturbent le fonctionnement des lagunes et de leurs zones humides associées : apparition de « malaïgues », ou mauvaises eaux en occitan, et marées vertes.</p><p>Or, Les étangs littoraux sont à la fois une zone d’alimentation et de reproduction, une halte migratoire ou encore un site de reproduction pour de nombreuses espèces. Le but des gestionnaires est de préserver ces habitats lagunaires et leurs fonctions, notamment pour répondre aux objectifs d’atteinte du bon état chimique et écologique fixés par la DCE. L’objectif est de garantir la résilience des milieux via la qualité des eaux et des sédiments, ainsi que le retour des cortèges faune-flore fonctionnels des lagunes. Concernant le volet faune, les enjeux se concentrent en particuliers sur la faune aquatiques (faune benthique et les poissons), l’avifaune, quant à elle, sera alors un bénéficiaire secondaire de ses améliorations.</p>
Localisation étang de Thau, étangs palavasiens, étang de l’Or - Géoportail - IGN
Localisation étang de Thau, étangs palavasiens, étang de l’Or - Géoportail - IGN

Les opportunités d'intervention


<p>Conscients du phénomène d’eutrophisation et de pollution des espaces lagunaires, le Syndicat Mixte des Etangs Littoraux (Siel) a initié en 2008 le programme « Vert Demain » qui vise la réduction de l’usage des pesticides et engrais en milieu urbain. Le Siel est alors chargé d’inciter et&nbsp; d’accompagner les communes à s’engager dans cette démarche par la mise en place d’un plan d’action. Ce programme forme notamment les agents techniques opérants quotidiennement sur les espaces verts, à la gestion raisonnée en intrants et en arrosage des espaces dont ils ont la charge. Il prévoit également une sensibilisation des particuliers au jardinage sans pesticides.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;</p><p>Ce programme, soutenu par l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée et Corse, la région Occitanie/Pyrénées-Méditerranée et le Département de l’Hérault, comprend 3 axes d’actions :</p><p>• Axe 1 : Plan d’Amélioration des Pratiques Phytosanitaires et Horticoles (PAPPH)</p><p>• Axe 2 : Formation des agents techniques des communes</p><p>• Axe 3 : Communication et sensibilisation du grand public.</p><p>Le travail du Siel ayant porté ses fruits, l’initiative a été reprise par les structures de gestion voisines qui sont le syndicat mixte du bassin de Thau (SMBT), le Syndicat du Bassin du Lez (Syble), le syndicat mixte du bassin de l’Or (Symbo),&nbsp; le Pays de l’Or agglomération et le service des routes du département de l’Hérault.&nbsp; Le Siel apporte alors un appui technique, ainsi que son expérience, aux structures porteuses du programme Vert Demain, qui mettent en place des actions similaires et utilisent&nbsp; les supports de communication mis en place par le Siel pour agir de façon cohérente et globale sur l’ensemble du territoire qui soit compréhensible et reconnue par les habitants.</p><p>Depuis 2014, cette action « Vert Demain » est relayée au niveau régional et animée par la FREDON LR avec notamment la mise en place de la charte régionale « Objectif 0 phyto » en 2015 qui fait elle-même échos au label national « Terre Saine » attribué par le ministère de l’écologie depuis 2015 aux communes ayant arrêté l’usage des produits phytosanitaires sur leurs espaces publics. Depuis le 1er janvier 2017, cette démarche, à l’origine volontaire, est devenue une obligation réglementaire avec la mise en application de la&nbsp; loi de transition énergétique, qui interdira la mise sur le marché de ces mêmes produits pour les particulier, d’ici au 1er janvier 2019.</p>

Les travaux et aménagements


<p>Le Siel a mis en place une méthode de diagnostic des services communaux (Guide méthodologique, 2008) adaptée au contexte local méditerranéen et réactualisé en 2010. Suite au diagnostic des pratiques, le Plan d’Amélioration des Pratiques Phytosanitaires et Horticoles (PAPPH) est élaboré et donne lieu à des &nbsp;actions alternatives concrètes pour la gestion adaptée des espaces verts, la formation des agents&nbsp; et la communication&nbsp; auprès des élus et du grand public.</p><p>Concernant le territoire de Thau, le SMBT s’est lancé dans la démarche en juillet 2012. A ce jour, l’ensemble du territoire de Thau est engagé dans le programme Vert Demain et plusieurs communes, ont atteint le «&nbsp;Zéro Phyto&nbsp;».</p><p>Le SMBT et le CPIE Bassin de Thau, &nbsp;ont mis en place des actions de sensibilisation depuis le &nbsp;premier semestre 2015 auprès des jardiniers amateurs, avec le soutien de l’Agence de l’Eau RMC.</p><p>Sur les étangs palavasiens, le Syble élargit la démarche du Siel au territoire de son EPTB, où 3 communes sont labellisées «&nbsp;Terre Saine&nbsp;».</p><p>Sur le territoire de l’étang de l’Or, le Symbo et le Pays de l’Or agglomération ont adoptés en 2012 un programme d’actions pour la reconquête et la protection de la qualité de l’eau de la nappe. Le Conseil d’agglomération a décidé de réaliser ces actions sous le nom «&nbsp;Vert Demain&nbsp;» pour profiter de la dynamique favorable de ce programme. Actuellement 14 communes sont impliquées dans la démarche Vert Demain, dont 2 labellisées «&nbsp;Terre Saine&nbsp;» et 17 sont impliquées dans une démarche similaire.</p><p>Afin d’aider les communes dans leur transition, une animation régulière est menée. Une formation destinée aux &nbsp;agents techniques et aux élus, sensibilise aux risques liés aux pesticides et à la mise en œuvre du plan d’actions sur leur commune. Une seconde formation &nbsp;destinée aux agents techniques, leur permet de s’approprier les techniques de désherbage et d’entretien «&nbsp;doux&nbsp;» des espaces verts et de les responsabiliser à la création d’une dynamique locale entre services techniques des communes.</p><p>Des guides ciblés sur les pratiques des agents techniques réalisés par le Siel, (Cf. § références bibliographiques) sontdiffusés aux communes.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;</p><p>Chaque année, des ateliers d’échanges intercommunaux sont organisés en associant les élus, les agents et d’autres services communaux, voire le service des routes du département, pour favoriser les acteurs à cette transition.</p><p>Des outils de communication et de sensibilisation du grand public, tel que des expositions et des livrets d’information sont largement repris et circulent à travers un territoire toujours plus large autour des étangs pour assurer un relais durable d’information vers la population. En avril 2016, le SMBT a repris l’idée d’une diffusion des bonnes pratiques de jardinage sans pesticides via les réseaux sociaux (page Facebook et application mobile «&nbsp;Jardiner autour de Thau&nbsp;»). Le Symbo développe son action de sensibilisation en recrutant un volontaire en service civique.</p><p>De plus, les communes ayant atteint leurs objectifs «&nbsp;Zéro Phyto&nbsp;» sont désormais légitimes pour renforcer leur communication vers les acteurs de leur territoire. L’enjeu est donc de faire accepter le changement de pratiques d’entretien et ses effets paysagers et d’adopter les mêmes pratiques sur les espaces privés. Les acteurs «&nbsp;Vert Demain&nbsp;» innovent et souhaitent diversifient les axes de communication afin d’atteindre tous les publics&nbsp;: formation d’animateurs relais dans les collectivités et les associations de jardins partagés, incitation à la mise en place de démarches participatives, sites vitrines ou street art.</p>
Etangs palavasiens (SIEL, 2006).
Etangs palavasiens (SIEL, 2006).
Alternative à l'usage de pesticides : le désherbage thermique à Pérols (SIEL)
Alternative à l'usage de pesticides : le désherbage thermique à Pérols (SIEL)

La démarche réglementaire

Non renseigné



La gestion


<p>Dans le cadre de leur rôle d’animateur du programme « Vert Demain », le Siel, le SMBT, le Syble, le Symbo et le Pays de l’or agglomération, accompagnent les communes volontaires dans le diagnostic de leurs pratiques, le choix des techniques alternatives et leur mise en œuvre sur le terrain. Les services techniques des communes concernées (gestionnaires des espaces publics) mettent alors en œuvre les préconisations formulées.</p><p>Certaines communes ont par ailleurs choisi d’inscrire cette action dans leur Agenda 21 local.</p><p>La mise en œuvre du programme « Vert Demain » est inscrite dans le Document d’Objectifs Natura 2000 des sites « Etangs palavasiens et étang de l’Estagnol » au travers de l’action EAU_04 : « Poursuivre la démarche Vert Demain ». Dans son programme de gestion de l’eau potable, le Pays de l’Or agglomération définit par l’action B-1.11.15 son PAPPH pour la reconquête et la protection durable de la qualité de l’eau de la nappe pour les captages d’eau prioritaires.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;</p><p>Le DOCOB des sites Natura 2000 de l’étang de Thau « Étang de Thau et lido de Sète à Agde » et « Herbiers de l'étang de Thau » prend en compte la limitation de la pollution de l’eau par les produits phytosanitaire et les engrais synthétiques à travers l’action HAB.1.1. On trouve également le contrat qualité de la lagune de Thau, qui définit un programme d’action pour diagnostiquer, puis limiter, l’usage des produits phytosanitaires. Ce contrat répond aussi aux obligations réglementaires du Schéma de Mise en Valeur de la Mer du Bassin de Thau et de sa façade maritime, de la directive cadre européenne et aux objectifs du service des routes du département de l’Hérault, dont le PAPPH est en cours de rédaction (2017) et qui réalise par exemple de la fauche tardive, de la gestion différenciée et qui utilise du matériel alternatif.</p><p>Enfin, le DOCOB des sites « Etang de Mauguio » (Tome I-Document de compilation, page 264 § IV.2.), parmi ces actions relevant de politiques dépassant le cadre de Natura 2000, prévoit une gestion différenciée des espaces verts et une mise en œuvre de solutions alternatives à l'emploi de pesticides dans les Zones Non Agricoles (ZNA).</p>

Le suivi

<p>Dans le cadre de leur rôle d’animateur du programme « Vert Demain », le Siel, le SMBT, le Syble, le Symbo et le Pays de l’or agglomération, accompagnent les communes volontaires dans le diagnostic de leurs pratiques, le choix des techniques alternatives et leur mise en œuvre sur le terrain. Les services techniques des communes concernées (gestionnaires des espaces publics) mettent alors en œuvre les préconisations formulées.</p><p>Certaines communes ont par ailleurs choisi d’inscrire cette action dans leur Agenda 21 local.</p><p>La mise en œuvre du programme « Vert Demain » est inscrite dans le Document d’Objectifs Natura 2000 des sites « Etangs palavasiens et étang de l’Estagnol » au travers de l’action EAU_04 : « Poursuivre la démarche Vert Demain ». Dans son programme de gestion de l’eau potable, le Pays de l’Or agglomération définit par l’action B-1.11.15 son PAPPH pour la reconquête et la protection durable de la qualité de l’eau de la nappe pour les captages d’eau prioritaires.&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp;</p><p>Le DOCOB des sites Natura 2000 de l’étang de Thau « Étang de Thau et lido de Sète à Agde » et « Herbiers de l'étang de Thau » prend en compte la limitation de la pollution de l’eau par les produits phytosanitaire et les engrais synthétiques à travers l’action HAB.1.1. On trouve également le contrat qualité de la lagune de Thau, qui définit un programme d’action pour diagnostiquer, puis limiter, l’usage des produits phytosanitaires. Ce contrat répond aussi aux obligations réglementaires du Schéma de Mise en Valeur de la Mer du Bassin de Thau et de sa façade maritime, de la directive cadre européenne et aux objectifs du service des routes du département de l’Hérault, dont le PAPPH est en cours de rédaction (2017) et qui réalise par exemple de la fauche tardive, de la gestion différenciée et qui utilise du matériel alternatif.</p><p>Enfin, le DOCOB des sites « Etang de Mauguio » (Tome I-Document de compilation, page 264 § IV.2.), parmi ces actions relevant de politiques dépassant le cadre de Natura 2000, prévoit une gestion différenciée des espaces verts et une mise en œuvre de solutions alternatives à l'emploi de pesticides dans les Zones Non Agricoles (ZNA).</p><p>- Augmenter la surface de verdure</p><p>- Implanter plus de plantes autochtones (romarin, ciste…)</p><p>- Privilégier une tonte différenciée sur les espaces herbacés</p><p>- Supprimer les produits phytosanitaires</p><p>- Diminuer l’arrosage en privilégiant les espèces de plantes méditerranéennes plus résistantes</p><p>- Créer des microhabitats favorables (tas de sable, de/gravier ou de pierres, zones de terre battue, bois mort, matière végétale en décomposition, abris et nichoirs…).</p>
Analyse du risque de transfert des phytosanitaires vers les eaux superficielles sur Pérols - SIEL, 2008.
Analyse du risque de transfert des phytosanitaires vers les eaux superficielles sur Pérols - SIEL, 2008.
Journée de formation des agents municipaux aux salines de Villeneuve-lès-Maguelone, Crédit SIEL 2011.
Journée de formation des agents municipaux aux salines de Villeneuve-lès-Maguelone, Crédit SIEL 2011.

Le bilan et les perspectives

<p>Depuis 2008, de nombreuses actions ont été menées et d’autres restent encore à développer :</p><p>• Mise en place de PAPPH sur les 7 communes du pourtour des étangs palavasiens, sur l’ensemble du territoire du bassin de Thau et sur 14 communes autour de l’étang de l’Or. Elles se sont engagées à signer la charte d’engagement, à définir de nouvelles techniques d’entretien des espaces verts adaptés à leur commune et de définir un guide des bonnes pratiques. A l’avenir le but est de poursuivre cet effort et d’impliquer les communes situées en amont du bassin versant des complexes lagunaires.</p><p>• L’accompagnement et la formation des agents des services municipaux aux pratiques horticoles plus respectueuses de l’environnement demeurent importants afin que tous soit familiers avec des techniques alternatives en pleine recherche et développement n’utilisant pas de produits chimiques, de plantation d’espèces moins consommatrices d’eau et à la lutte contre le développement de plantes envahissantes.</p><p>• Continuer à impliquer plus d’acteurs tels que les professionnels du tourisme, campings, jardineries, services de transports (Réseau ferré de France et Autoroute du Sud de la France). Ces acteurs sont déjà partiellement impliqués mais leur intégration complète au programme Vert Demain ou d’autres démarches, avec labellisation, signature de charte etc., nécessite une approche plus globale qui est en cours via la FREDON à l’échelle régionale.</p><p>• Le Syble,&nbsp; souhaite par exemple créer une gestion amont-aval du programme « Vert Demain » sur les 34 communes de son territoire. Dans cette même idée, il souhaite lancer dans les années à venir, en partenariat avec la FREDON LR, une charte d’engagement des jardineries individuel. &nbsp;</p><p>• Inciter les particuliers à stopper leur utilisation de produits dangereux. Ce public nécessite beaucoup d’effort car il n’est pas informé, ni formé à l’usage des pesticides et aucun contrôle de sa pratique n’est prévu. Avec la loi Labbé, cet impact sera limité avec l’arrêt des ventes directes de produits toxiques dès 2017,&nbsp; et leur retrait total en 2019.</p><p>• Concernant la communication et la sensibilisation auprès des riverains et des jardiniers amateurs, de nombreuses journées d’information sur le thème « Mon jardin sans pesticides » continuent d’avoir lieu et l’exposition « Zéro pesticide dans nos villes et villages » circule régulièrement à travers l’ensemble du territoire et touche un large public (scolaires, grand public, jardiniers amateurs, …). En parallèle, le Siel a cherché à développer des approches innovantes pour élargir ce public aux personnes les plus réfractaires avec une communication plus positive et des outils plus accessibles et adaptés à la population : street art, atelier participatif, tombola, exposition avec des illustrateurs de bandes dessinées… En lien avec le CPIE Bassin de Thau, des animateurs relais sont formés sur le territoire (jardiniers amateurs, agents communaux, animateurs nature, citoyens engagés, artistes, animateurs de TAP…). &nbsp;</p><p>• Début décembre 2016, l’embauche d’une volontaire de service civique par le Symbo, en charge de la sensibilisation du citoyen et du grand public conforte les actions de sensibilisation déjà entreprises.</p><p>• Le SMBT a également développé des outils numériques (page Facebook et application mobile) pour diffuser l’information sur les bonnes pratiques de jardinage chez soi. &nbsp;</p><p>• L’état des connaissances en territoires lagunaires est incomplet, même si les structures de gestion sont en mesure d’évaluer partiellement les contaminations liées à d’anciennes pratiques, on ne peut pas connaitre leurs impacts sur le milieu. De plus, la mesure directe des concentrations en contaminants dans l’eau saumâtre n’est pas possible actuellement, alors qu’elle l’est pour les cours d’eau où l’eau est douce. Cependant on peut noter les résultats des études faites sur la qualité de l’eau des lagunes héraultaises qui ont montrés, pour la période 2001-2013, une forte amélioration de la qualité des eaux des lagunes, cependant contrebalancée par l’existence de sources secondaires de pollution et l’importance du stock déjà présent dans les sédiments (Siel, 5ème rencontre de la Mer, juil. 2015).&nbsp;</p><p>Les actions menées par l’ensemble des acteurs « Vert Demain » sont soutenus par le plan Ecophyto 2 mis à jour en avril 2016, qui vise à réduire de 50% l’usage des produits phytosanitaires d’ici à 2025. Les étangs littoraux de l’Hérault prennent donc de l’avance sur la législation en respectant déjà la loi sur la transition énergétique pour la croissance verte qui interdit à partir du 1er janvier 2017 l’utilisation de pesticides chimiques par l’Etat, les collectivités territoriales et les établissements publics sur les JEVI (jardins, espaces végétalisés et infrastructures) accessibles au public.</p>

La valorisation de l'opération

<ul><li>Formation d’agents et élus sur d’autres territoires que celui du Siel</li><li><a href="http://www.pole-lagunes.org/actualites/infos-des-lagunes/evenements/prix-pole-relais-lagunes-mediterraneennes-une-premiere-editi">Lauréat du Prix Pôle-relais lagunes méditerranéennes, 2011&nbsp;</a></li><li>Journée professionnelle du 1<sup>er</sup> juillet 2015, <a href="http://www.petitesaffiches.fr/actualites,069/economie,045/5eme-rencontre-de-la-mer-la,5868">5<sup>ème</sup> rencontre de la mer</a>, sur le thème « Qualité des eaux marines de Méditerranée » (<a href="http://www.eaurmc.fr/fileadmin/actualites/documents/Operation_Vert_Demain_-_SIEL_2015.pdf">état des lieux présenté sur les étangs palavasiens</a>)</li><li>Labellisation Terre Saine pour <a href="http://www.forum-gv.com/2016/04/05/environnement-mireval-recompensee-par-le-label-terre-saine-commune-sans-pesticide-pour-sa-politique-en-faveur-du-zero-phyto/">Mireval</a> (mars 2016), <a href="http://www.mtp-info.fr/index.php/environnement/9177-charte-regionale-et-label-pour-les-communes-sans-pesticides">Vic-la-Gardiole</a> (mars 2016) et <a href="http://www.midilibre.fr/2015/11/25/la-commune-de-perols-decroche-le-label-national-terre-saine,1247724.php">Pérols</a> (novembre 2015), Assas et <a href="http://www.paysdelunel.fr/TPL_CODE/TPL_ACTUALITE/PAR_TPL_IDENTIFIANT/1532/299-actualites.htm">Saint-Nazaire-de-Pézan</a> (décembre 2016)</li><li>Organisation d’ateliers d’échanges avec les acteurs du territoire</li><li>Accueil de groupe professionnels en formation continue (CNFPT) ou de formation aux métiers de paysagistes (CFA, CFPPA…)</li><li>Intervention auprès des futurs chargés de mission à l’université, Polytech Montpellier, etc.</li><li>Distribution de gilets «&nbsp;ma commune sans pesticides&nbsp;» aux agents techniques</li><li>Fiche technique <a href=http://www.vidourle.org/wp-content/uploads/plaquettePAPPH-A5-rectoverso-2-Copy.pdf>« Le plan d’amélioration des pratiques phytosanitaires et horticoles (PAPPH) en Languedoc-Roussillon »</a></li> <li>Exposition «Zéro pesticides dans nos villes et villages » circule à travers le territoire&nbsp;chaque année et régulièrement pendant la remise des prix villes et villages fleuris au département : Vic-la-Gardiole du 21 au 28 mars 2016 (<a href="http://www.thau-info.fr/index.php/commune/vic-la-gardiole/18628-vert-demain">article de presse</a>), &nbsp;Villeneuve-les Maguelone en février 2016 et janvier-février 2017, Frontignan en 2014, 2015,2016 et 2017, Mireval en 2016, Palavas en 2014 et 2017, Maison départementale de l'environnement de Prades-le-Lez en septembre et octobre 2016 et pour les scolaires (Collège les 2 Pins de Frontignan et lycée agricole de Castelnau-le-Lez).&nbsp;</li><li>Création de site vitrine avec mise en place de panneaux explicatifs et d’animations dans chaque commune&nbsp;: démonstration à destination des riverains des aménagements et des plantes adaptés.</li><li><a href="http://www.pole-lagunes.org/actualites/agenda/evenements/bienvenue-dans-mon-jardin-au-naturel-partez-la-rencontre-des-jardiniers">Evènement «&nbsp;Bienvenue dans mon jardin au naturel&nbsp;», les 11 et 12 juin 2016&nbsp;</a></li><li>«&nbsp;Jardiner autour de Thau&nbsp;», la <a href="https://www.facebook.com/jardinerautourdubassindethau/?fref=ts">page Facebook</a> et l’<a href="http://www.pole-lagunes.org/actualites/infos-des-lagunes/dernieres-actus/jardiner-eco-responsable-autour-de-thau-34">application mobile</a></li><li>Les journées « Demain, mon jardin ans pesticides » dans les communes (<a href="http://www.pole-lagunes.org/actualites/agenda/evenements/journee-demain-mon-jardin-sans-pesticides">le 9 novembre 2013, à Pérols</a>)</li><li>Journée régionale « Zéro pesticides » en mars 2011 à Pérols avec l’Agence de l’Eau RMC (<a href="http://www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Invit_perols_7avril_cle08ea7c.pdf">programme</a> et information pour mobiliser les collectivités de Languedoc-Roussillon)</li><li>De nombreux articles sur le programme «&nbsp;Vert Demain&nbsp;» sur le site du <a href="http://www.pole-lagunes.org/search/node/vert%20demain">Pôle-relais lagunes méditerranéennes</a>.</li><li>Page internet «&nbsp;<a href="http://www.ville-frontignan.fr/La-ville-en-clair/Plan-actions-espaces-verts-PAEV">Plan Actions Espaces Verts&nbsp;</a>» de la commune de Frontignan</li><li>Article dans la revue Espace Naturel « <a href="http://www.espaces-naturels.info/accepter-espace-public-redessine">accepter un espace redessiné</a> »</li><li>Reportage actu-environnement «&nbsp;<a href="http://www.actu-environnement.com/ae/news/alternative-pesticides-natura-2000-26440.php4">Collectivités, particuliers, agriculteurs : tous unis pour une alternative aux pesticides</a>&nbsp;»</li></ul>

Lauréat du Prix Pôle-relais lagunes méditerranéennes, 2011.

Documents de communications Medias
Documents de communications Document de communications
Documents de communications Prix
Journée d’information et d’échange sur le thème du jardin sans pesticides, dédiée au grand public. Crédit SIEL 2011.
Journée d’information et d’échange sur le thème du jardin sans pesticides, dédié
Livret "pesticides et engrais en milieu urbain...comment s'en passer? (SIEL, 2010).
Livret "pesticides et engrais en milieu urbain...comment s'en passer?

Coûts

<p>Contacter le maître d'ouvrage</p>
Coût des études

Non renseigné

Coût des acquisitions

Non renseigné

Coût des travaux et aménagement

Non renseigné


soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût total de l’opération

Non renseigné


Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l'eau Rhône Méditerranée et Corse – finance à hauteur de 80% - Région Occitanie/Pyrénées-Méditerranée
Partenaires techniques du projet - Sage Lez-Mosson-Etangs palavasiens - Life + LAG'NATURE - Conseil départeme,talal de l'Hérault - Natura 2000


Maître d'ouvrage FREDON Languedoc-Roussillon, Siel, SMBT, Syble, Pays de l’Or agglomération, Symbo






Contacts Clément BAUDOT
 

baudot.fredonlr@orange.fr

Référence(s) bibliographique(s)

<p>FREDON LR. La charte régionale “Objectifs Zéro Phyto dans nos villes et villages” http://www.fredonlr.com/jevi/la-charte/</p>
<p>Ministère de l’Environnement de l’Energie et de la mer, Agence Française pour la Biodiversité (2016). « Ma commune sans pesticide. Le guide des solutions » 46p. http://www.developpement-durable.gouv.fr/sites/default/files/10-_Guide_zero_pesticides.pdf</p>
<p>Ministères de l’environnement et de l’agriculture. « Plan Ecophyto : Le guide pratique des solutions », 20p.http://www.gesteau.fr/sites/default/files/exe_dp_ecophyto_v05_p_p.pdf</p>
<p>FREDON LR. Carte montrant l’engagement des communes en Occitanie/Pyrénées-Méditerranée https://www.google.com/maps/d/viewer?mid=12A0iQLkqs2I4TiYjUrgf2OZTS_s&amp;ll=43.54960934506023%2C3.9729717436523515&amp;z=11</p>
<p>Siel. Guide pratique à l’usage des particuliers « Demain, nos jardins sans pesticides » 28p. http://www.siel-lagune.org/IMG/pdf/siel-2014-livret-pesticide.pdf</p>
<p>Siel (2010). Guide technique à l'usage des collectivités territoriales. « Pesticides et engrais en milieu urbain...comment s'en passer ?&nbsp; - En contexte méditerranéen». 79p. http://www.pole-lagunes.org/ftp/fiche-rex/Siel_pesticidesetengrais_web.pdf</p>
<p>Siel (2008). Guide méthodologique « VERT DEMAIN » : Pour la mise en place de la préservation de la ressource en eau par l’amélioration des pratiques phytosanitaires et horticoles sur les communes du SIEL. 57p. http://www.pole-lagunes.org/ftp/LettreLagunes/2009/LL_janv2009/guide_methodologique.pdf</p>
<p>Siel (2015). Présentation du Siel à la 5ème rencontre de la Mer (juillet 2015 à Montpellier) sur le thème « Qualité des eaux marines de Méditerranée », http://www.eaurmc.fr/fileadmin/actualites/documents/Operation_Vert_Demain_-_SIEL_2015.pdf</p>
<p>Bulletin de la Surveillance de la Qualité du Milieux Marin Littoral (2015). Ifremer/ODE/LITTORAL/LERLR/16/07/Laboratoire Environnement Ressources du Languedoc-Roussillon, 148p. Ce bulletin a été élaboré sous la responsabilité du chef de laboratoire, E.ROQUE d’ORBCASTEL. Par A. BAEHR, G. MESSIAEN, A. CROTTIER, C. CHIANTELLA, T. BERTEAUX, E. ABADIE, S. MORTREUX, V.DEROLEZ, C. TOMASINO en collaboration avec l’équipe du laboratoire, à l’aide des outils AURIGE préparés par Ifremer/DYNECO/VIGIES et les coordinateurs (trices) de réseaux nationaux. &nbsp;http://envlit.ifremer.fr/content/download/83177/601655/version/1/file/bull_st_2016.pdf</p>


Restauration des échanges hydrauliques entre les étangs palavasiens (Hérault) pour améliorer la qualité des eaux lagunaires Ramsar

Page mise à jour le 09/02/2018
Créée le 26/05/2011

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique

Non renseigné

Enjeux (eau, biodiversité, climat) Qualité de l’eau
Ressource en eau (quantité)

Début des travaux
Fin des travaux
février 2005
mars 2011
Surface concernée par les travaux 6600.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) J - Lagunes côtières saumâtres/salées
Type de milieu (SDAGE) Marais et lagunes côtiers
Type hydrogéomorphologique Restauration des échanges hydrauliques entre les étangs palavasiens (Hérault) pour améliorer la qualité des eaux lagunaires

Contexte réglementaire Réserve Naturelle Nationale Réserve de Chasse (ACCA) Réserve de Pêche Arrêté Préfectoral de Biotope Site du CELRL Site inscrit Site classé
Autres Sites Natura 2000 (ZPS et SIC) « Etangs palavasiens et étang de l’Estagnol »
Loi Loi littoral

Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDT11
Référence du site Natura 2000
FR9101410
FR9110042

Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) LANGUEDOC-ROUSSILLON
Département(s) HERAULT (34)
Communes(s) FRONTIGNAN (34108)
LATTES (34129)
MIREVAL (34159)
PALAVAS-LES-FLOTS (34192)
PEROLS (34198)
VIC-LA-GARDIOLE (34333)
VILLENEUVE-LES-MAGUELONE (34337)

Carte de localisation bassin versant des étangs palavasiens
Carte de localisation bassin versant des étangs palavasiens

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Améliorer la qualité des eaux des lagunes en favorisant les échanges d’eau entre les cours d’eau, les étangs et la mer et en évitant le confinement des masses d’eau</p>
<p>Maintenir le rôle régulateur des lagunes et leurs zones humides périphériques, vis-à-vis des crues</p>
<p>Limiter le comblement des étangs en restaurant les échanges de sédiments entre les étangs et la mer</p>
<p>Faciliter le transit des populations piscicoles</p>

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">Le complexe des étangs palavasiens est composé de plusieurs étangs et zones humides d’une surface d’environ 6000 hectares. Au XVIIème siècle, ces étangs n’étaient en fait qu’une seule et même lagune allant du bassin de Thau à celui de Mauguio (SMNLR, 1991), avant d’être fragmentée en 10 étangs par divers aménagements : tout d’abord la construction du canal du Rhône à Sète dès la fin du XVIIème siècle favorisant les transports de marchandises par voies navigables, puis le développement des axes routiers en faveur de l’émancipation des villes balnéaires. Ces constructions ont fortement réduit les échanges hydrauliques des étangs, ont porté atteinte au fonctionnement écologique et accentué le phénomène naturel de comblement sédimentaire.<br>Les étangs communiquent avec la mer par le port de Carnon, l’embouchure du Lez, le Grau de Prévost et le port de Frontignan. Le canal du Rhône à Sète fractionne les étangs de première ligne (Pierre Blanche, Prévost et Grec) et de deuxième ligne (Ingril, Vic, Arnel et Méjean).<br>On trouve sur les étangs palavasiens une quarantaine de pêcheurs aux filets, une dizaine de pêcheurs de palourdes, et quelques producteurs conchylicoles. La viticulture est également bien implantée sur le pourtour des étangs.<br>En plus de ces activités traditionnelles, ont lieu des activités de loisirs (chasse, activités nautiques, découverte des espaces naturels) et du trafic fluvial. <br>Le complexe des étangs palavasiens est caractérisé par une grande diversité d’habitats naturels, notamment les lagunes côtières, les steppes salées. On y trouve quelques espèces végétales patrimoniales telles que la Saladelle de Girard, l’euphorbe peplis ou la cresse de crête. En ce qui concerne l’avifaune, 250 espèces d’oiseaux (migratrices ou hivernantes) sont présentes sur le site. Le site est également remarquable pour une espèce de tortue, la Cistude d’Europe.</p>
Carte locale Etangs palavasiens - Géoportail - IGN
Carte locale Etangs palavasiens - Géoportail - IGN

Les opportunités d'intervention


<p>Les dégradations liées au développement des activités anthropiques aux abords des étangs et sur leur bassin versant ont accéléré le comblement sédimentaire sur ces lagunes et ont porté atteinte à la qualité des eaux lagunaires. Le Réseau de Suivi Lagunaire, mis en place par la Région Languedoc-Roussillon en association avec l'Agence de l'eau et l'Ifremer, a mis en évidence une qualité médiocre de l’eau au regard de l’eutrophisation. Les interventions prévues sur ces différentes passes étaient nécessaires pour améliorer les échanges hydrauliques entre les masses d'eau du complexe des étangs Palavasiens et accroître le déconfinement des étangs tout en veillant à la non dégradation de masses d'eau de qualité différente.</p><p>Après une étude des passes et un diagnostic de priorisation, le Syndicat Mixte des Etangs Littoraux (Siel) a donc programmé la restauration progressive des communications hydrauliques sur le site. Une opération pilote a été réalisée en 2005 sur la passe du Mas Rouge entre le Canal du Rhône à Sète et l’étang du Méjean. Ces premiers travaux ont permis de tester la méthodologie du projet.<br>De plus, ce projet est en accord avec les documents de planification du site (SAGE « Lez Mosson Etangs palavasiens » et SCOT de Montpellier Agglomération).<br>&nbsp;</p>

Les travaux et aménagements


<p style="text-align: justify;">Quatre opérations de restauration de passes ont été menées sur le territoire des étangs palavasiens :<br>- Passe du Mas Rouge, Etang du Méjean/canal du Rhône à Sète, 2005, Maître d'Ouvrage Siel<br>- Passe Or Méjean, Etang du Méjean/Etang de l’Or/Canal de Carnon, 2008, Maître d'Ouvrage Siel<br>- Passe des Trois Yeux, Etang de Vic/canal du Rhône à Sète, 2011, Maître d'Ouvrage Thau Agglomération<br>- Passe Vic-Ingril, Etang de Vic/Etang d’Ingril, 2011, Maître d'Ouvrage Thau Agglomération.</p><p style="text-align: justify;">Les travaux de restauration des communications hydrauliques concernent les passes entre les étangs et le canal du Rhône à Sète, ainsi que les passes inter étangs.<br>Il existe 24 passes entre les étangs et le canal du Rhône à Sète, 7 de ces passes ont été jugées comme prioritaires. En 2011, 4 de ces 7 passes ont fait l’objet d’opérations de restauration, dans un premier temps.</p><p style="text-align: justify;">Le chantier de restauration est réalisé en une phase. Les travaux consistent en l’extraction des sédiments et l’évacuation du matériel curé. Le matériel choisi pour le dragage est fonction du milieu et des bennes étanches sont utilisées pour évacuer les sédiments. Des barrages flottants anti-matières en suspension ont été mis en place autour du chantier. En fonction des chantiers, les sédiments sont évacués par voie terrestre ou par voie d’eau (canal du Rhône à Sète). Les sédiments extraits seront pour la plupart évacués vers une décharge adaptée et autorisée. Toutefois, sur certains sites et compte tenu des analyses qui ne révèlent aucune contamination, un dépôt de sédiments sur les berges sera réalisé.<br>Deux maîtres d’ouvrage ont été identifiés en fonction de leurs zones de compétences, pour porter ces opérations de restauration souvent très lourdes à porter tant techniquement que financièrement :<br>- Siel sur les palavasiens Est (Etang de l’Arnel, Pierre blanche, Prévost, Méjean et Grec)<br>- Thau agglomération sur les palavasiens ouest (Ingril, délaissés d’étangs de Frontignan, Vic)<br>Lors de la réalisation de travaux, une surveillance quotidienne est apportée par le maître d’ouvrage et surtout par son maître d’œuvre.</p>
Restauration de la passe Or-Méjean – 2008 - SIEL
Restauration de la passe Or-Méjean – 2008 - SIEL
Restauration passe Or-Méjean – 2008 - SIEL
Restauration passe Or-Méjean – 2008 - SIEL

La démarche réglementaire

  • 4.1.3.0 (D) Dragage et/ou rejet y afférent en milieu marin.


La gestion


<p>Le Syndicat Mixte des Etangs Littoraux (Siel) est né en 1999, de la volonté des communes riveraines des étangs palavasiens de valoriser leur territoire. Il regroupe 7 communes : Pérols, Lattes, Palavas les Flots, Villeneuve-lès-Maguelone, Vic la Gardiole, Mireval et Frontignan. Ces trois dernières communes sont représentées par la Communauté d’Agglomération du Bassin de Thau (CABT).<br>Le périmètre d’action du Syndicat correspond au périmètre du site Natura 2000 « Etangs palavasiens et étang de l’Estagnol » arrêté le 3 Mars 2006.</p><p><br>Les communes ont souhaité organiser une concertation avec les acteurs du territoire pour permettre la mise en place d’une véritable politique de conservation des zones humides. Ainsi, le Siel, en tant que gestionnaire, mène des actions de connaissance des milieux et de mise en valeur du patrimoine naturel, de travaux d’entretien, de restauration des milieux, de sensibilisation du public et de vigilance.<br>C’est donc dans le cadre de ses missions de restauration écologique que le Siel a programmé ces travaux de restauration de passes.</p><p><br>Thau agglomération, créée en 2003, a pris la compétence gestion et protection des espaces naturels protégés et remarquables. Les sites concernés par la compétence ont été définis à partir des inventaires disponibles ou des espaces déjà concernés par des mesures de gestion et de protection. De plus, par la convention cadre de 2005, Thau agglomération est gestionnaire des sites du Conservatoire du Littoral.</p><p style="text-align: justify;">&nbsp;</p>

Le suivi

<p>Une bathymétrie est réalisée en fin de chantier par le prestataire des travaux. Cette bathymétrie servira de document de référence lors des bathymétries de contrôle les années suivantes.<br>Le maître d’ouvrage de chaque opération s’engage à réaliser une bathymétrie de contrôle :<br>- L’année qui suit l’année du chantier,<br>- 5 ans après les travaux.<br>Ces bathymétries permettent d’évaluer la stabilité des sédiments dans les passes et d’anticiper la formation d’éventuelles zones de sédimentation.<br><br>De plus, le suivi réalisé dans le cadre du Réseau de Suivi Lagunaire permet d’observer si l’amélioration du fonctionnement hydraulique des passes a réduit les phénomènes d'eutrophisation.<br>Un suivi des paramètres physico-chimiques de l’eau est également effectué par le SIEL dans le cadre du Forum Interrégional des Lagunes Méditerranéennes (FIL MED) porté par le Pôle-relais lagunes méditerranéennes. <br>&nbsp;</p>
LRestauration de la passe Vic-Ingril – 2011 - SIEL
LRestauration de la passe Vic-Ingril – 2011 - SIEL
Restauration de la passe Vic-Ingril – 2011 - SIEL
Restauration de la passe Vic-Ingril – 2011 - SIEL

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">Les principales passes, diagnostiquées comme prioritaires en 2005, ont presque toutes été restaurées. <br>Le Siel et Thau Agglomération ont sollicité les services de navigation Rhône Saône et VNF pour que le relais soit pris et que ces deux structures entretiennent les passes lors de l’entretien annuel du canal du Rhône à Sète. Cette demande n’a pas encore de réponse officielle à ce jour.<br>Le Siel et Thau Agglomération continueront d’intervenir sur des opérations ponctuelles de reconnexion des étangs entre eux.<br>Prochain projet : la restauration de la connexion hydraulique entre le principal délaissé de Frontignan et l’étang d’Ingril Sud sous maîtrise d’ouvrage Thau Agglomération. A ce jour aucun calendrier de travail n'est encore établi.</p>

La valorisation de l'opération


Coûts

<p>Le coût des travaux est extrêmement difficile à estimer compte tenu des dossiers règlementaires à réaliser, de l’évacuation des sédiments (2500 m3) et leur mise en décharge autorisée…<br>Le coût global des travaux sur l’ensemble des 7 passes entre les étangs et le canal du Rhône à Sète et sur 3 des passes inter étangs avait été évalué à environ 500 000 € TTC en 2005. On sait aujourd’hui qu’une opération telle qu’Or-Méjean ou Vic-Ingril représente environ 200 000 € TTC à elle seule.</p>
Coût des études

Non renseigné

Coût des acquisitions

Non renseigné

Coût des travaux et aménagement

Non renseigné


soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût total de l’opération

Non renseigné


Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l'eau RM&C - Région Languedoc-Rousillon - Département de l’Hérault - Maître d’Ouvrage en autofinancement
Partenaires techniques du projet - IFREMER - CEPRALMAR - Voies navigables de France (VNF) - Service de navigation Rhône Saône - Les gestionnaires des sites concernés - Les communes concernées - Le Conservatoire du Littoral - les propriétaires des terrains concernés


Maître d'ouvrage Siel (Syndicat Mixte des Etangs Littoraux) et Thau Agglomération


Contacts Juliette PICOT (directrice du SIEL) et Mickaël DEBETENCOURT (Thau Agglomération)
  SIEL : Salines de Villeneuve Chemin des Salins 34750 VILLENEUVE LES MAGUELONE Tel : 04 67 13 88 57 Thau Agglomération : Route de Sète BP18 34540 BALARUC LES BAINS Tel : 04 67 46 47 07

siel@ville-frontignan.fr

Référence(s) bibliographique(s)

<p>DALOZ Aurélien (2005) Diagnostic des communications hydrauliques des étangs palavasiens et recherche de filières d’évacuation des sédiments, Siel.</p>
<p>SIEL. (2007) Dossier global de restauration hydraulique des passes entre les étangs et le canal du Rhône à Sète. Dossier de déclaration de travaux. Siel : 84 p.</p>
<p>SIEL. (2007) Dossier global de restauration hydraulique des passes inter étangs. Dossier de déclaration de travaux. Siel : 59 p.</p><p>&nbsp;</p>


Restauration écologique de l'étang de Berre

Page mise à jour le 09/02/2018
Créée le 16/05/2011

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique

Non renseigné

Enjeux (eau, biodiversité, climat) Qualité de l’eau
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Contrôle des espèces invasives

Début des travaux
Fin des travaux
Surface concernée par les travaux 15500.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) J - Lagunes côtières saumâtres/salées
Type de milieu (SDAGE) Marais et lagunes côtiers
Type hydrogéomorphologique Restauration écologique de l'étang de Berre

Contexte réglementaire Site du CELRL
Autres Domaine public maritime
Loi Loi littoral

Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDT15a
FROT15b
FROT15
Référence du site Natura 2000
FR-312-5
FR9301597

Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) PROVENCE-ALPES-COTE D'AZUR
Département(s) BOUCHES-DU-RHONE (13)
Communes(s) BERRE-L'ETANG (13014)
CHATEAUNEUF-LES-MARTIGUES (13026)
ISTRES (13047)
MARIGNANE (13054)
MIRAMAS (13063)
SAINT-CHAMAS (13092)

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation étang de Berre

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Retrouver un fonctionnement équilibré des écosystèmes: réduction des apports polluants et eutrophisants, augmentation des échanges avec la mer</p>
<p>Rétablir, développer et harmoniser les usages: rétablir les activités traditionnelles d'exploitation des ressources marines, améliorer la gestion des sports nautiques<br>&nbsp;</p><p>Améliorer la gestion des rives et des zones naturelles</p>
<p>Réhabiliter l’image de l’étang</p>
<p>Assurer le suivi écologique du milieu: qualité de l'eau et des sédiments, peuplement d'algues, phanérogames et de poissons</p>

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">L’étang de Berre constitue le plus vaste plan d’eau salée de France. Sa profondeur moyenne est de 6 mètres. Il possède quatre affluents (la Touloubre, la Durançole, l’Arc et la Cadière). S’y ajoute en 1966 un affluent artificiel, le canal usinier d’EDF. Il communique avec la mer Méditerranée par le chenal de Caronte.<br>Au début du 20ème siècle, l'étang de Berre était un milieu écologiquement riche.<br>Mais depuis les années 1930, il connaît un développement industriel et urbain très important. Aux effets des apports croissants de pollution, s'est ajouté, à partir de 1966, la mise en service des usines hydroélectriques EDF entraînant une perturbation radicale de l'écosystème lagunaire par l'apport massif d'eau douce et de limon en provenance de la Durance. <br>Les études réalisées ont mis en évidence une nette dégradation des herbiers dans l’étang. En une quarantaine d’années, les phanérogames ont laissé la place à des peuplements exubérants d’espèces opportunistes, caractéristiques d’un milieu perturbé.<br>La solution passerait par une suppression, ou une réduction significative, des rejets dans l’étang. Mais il n’apparaît pas que ceci soit envisagé à court ou moyen terme. <br>L’étang de Berre est donc un cas complexe et très particulier qui rend sa restauration difficile.&nbsp;</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale étang de Berre

Les opportunités d'intervention


<p style="text-align: justify;">Les profondes transformations socio-économiques du territoire de l’étang de Berre tout au long du 20ème siècle ont conduit à une dégradation progressive et radicale de l’écosystème aquatique. La restauration de cet écosystème est l’objectif visé par le contrat d’étang, en cours de rédaction, <br>La mauvaise qualité environnementale de l’écosystème aquatique de l’étang de Berre trouve son origine dans les pressions excessives qu’il subit historiquement, dues au développement urbain, industriel et agricole de ses rives et de son bassin versant. Ces pressions se concrétisent par des apports polluants générant une eutrophisation globale du milieu, des contaminations chimique et bactériologique, plus localisées et un déséquilibre eau douce – eau salée.<br>La réhabilitation de cet écosystème passe nécessairement par une réduction de ces apports, objectif que le contrat d’étang doit porter et encourager en définissant et en accompagnant la mise en œuvre d’actions appropriées. C’est une des missions du GIPREB-syndicat mixte, créé en janvier 2011.</p>

Les travaux et aménagements


<p style="text-align: justify;"><strong>Maîtrise des rejets urbains et industriels:<br></strong>Les rejets des stations d’épurations urbaines sont traités à 92% pour les 740 000 Eh de l’ensemble du bassin versant et à 100% pour le bassin versant direct. Suite aux efforts entrepris dès 1971 par le SPPPI (Secrétariat Permanent pour les Problèmes de Pollution Industrielle) les rejets industriels sont aujourd’hui maîtrisés. La connaissance doit en revanche être complétée principalement pour ce qui concerne les apports diffus (ruissellements pluviaux, dépôts atmosphériques, irrigation, etc.) ainsi que pour les apports de certains contaminants.<br>La restauration de l’équilibre entre les apports d’eaux douces et salées, l’approfondissement des connaissances sur l’eutrophisation du milieu et la mise en place de mesures de gestion des effluents pluviaux, urbains, industriels et agricoles via les canaux de drainage font partie des orientations affichées par le SDAGE que le contrat doit maintenant décliner en actions opérationnelles.<br><strong>Augmentation de la circulation de l’eau : </strong><br>Cette technique vise à lutter contre l’eutrophisation, et regroupe toutes les opérations visant une amélioration de l’hydrodynamisme et un déconfinement d’une masse d’eau. L’échantillon de sites étudiés en présente une assez grande diversité. Le plus souvent, le but est de favoriser les échanges avec la mer. On élimine ainsi plus rapidement les nutriments apportés en excès, ce qui diminue l’eutrophisation. Les eaux de la lagune, ainsi renouvelées, sont de meilleure qualité. C’est le sens du projet de réouverture du tunnel du Rove à la courantologie, en cours de réalisation.<br><strong>Transplantations expérimentales de Zostères</strong> :<br>Au printemps 2009, une expérimentation de réimplantation de zostères a été menée. Elle concerne deux espèces : Z<em>ostera noltii</em> et <em>Zostera marina</em>, qui étaient abondamment présentes dans l’étang de Berre jusque dans les années 60, puis ont régressé, la dernière étant totalement éteinte depuis les années 70. Les transplants ont été prélevés dans l’anse de Carteau (golfe de Fos) puis replantés dans 6 sites du grand étang et de l’étang de Vaïne, en utilisant deux techniques différentes ; la transplantation de boutures isolées et la transplantation de mottes maintenues dans des pots en fibre de cellulose.<br><strong>Extraction de matière par le ramassage des macro-algues</strong> :<br>Agir sur le stock d’algues constitue un moyen de lutte pour prévenir la survenue de crises dystrophiques. Le ramassage estival des macro-algues constitue un moyen de lutter contre l’eutrophisation par l’exportation du stock de nutriments. La décomposition des algues ne s’effectue pas dans l’eau : au lieu d’être remis à disposition et d’enrichir le milieu, la matière organique et les nutriments contenus dans les thalles sont extraits de la masse d’eau. En outre, la collecte des algues permet de réduire les nuisances visuelles et olfactives générées par les échouages sur les rives.<br>L’extraction des algues pourrait donc constituer une solution d’accompagnement significative dans la lutte contre l’eutrophisation de l’étang. <br>&nbsp;</p>
Etang de Berre - M. Torres - GIPREB
Etang de Berre - M. Torres - GIPREB
Usine hydroélectrique de St Chamas - M. Torres - GIPREB
Usine hydroélectrique de St Chamas - M. Torres - GIPREB

La démarche réglementaire

Non renseigné



La gestion


<p style="text-align: justify;">La gestion est assurée par le GIPREB-syndicat mixte qui a pour objet de participer à la connaissance, l'aménagement, la mise en valeur et la réhabilitation de l'étang de Berre dans le cadre d'une gestion intégrée et concertée. Il s'agit de retrouver un écosystème équilibré et en bon état, favorable au maintien et au développement durable des usages en lien avec le milieu aquatique marin. <br>Le Comité d’étang a été crée le 28 mai 2008. Sa composition permet une large concertation des acteurs du bassin versant. Il a vocation à être le lieu de débat entre les acteurs : il importe que sa composition soit représentative du tissu économique et social du territoire et qu’elle soit cohérente avec les démarches en cours.<br>Après l’agrément et la signature du contrat d’étang, le Comité d’étang sera chargé de suivre la réalisation des actions programmées.<br>Le Conseil scientifique est chargé de mener à bien et de piloter des réflexions à la demande du Comité syndical ou de sa propre initiative. Les membres en sont désignés par le Comité syndical sur proposition du président du syndicat.<br>Le Contrat d’étang est un outil de planification environnementale sur 5 ans, au service des acteurs du territoire. Il permet d’obtenir des taux de subventions bonifiés de la part des principaux financeurs. C’est un engagement entre financeurs et maîtres d’ouvrage qui porte sur la nature de l’action, ses délais de mise en œuvre et son plan de financement.<br>&nbsp;</p>

Le suivi

<div style="text-align: justify;">Depuis 2006, le GIPREB organise un suivi écologique de l'étang de Berre répondant ainsi à sa vocation d'<a href="http://www.etangdeberre.org/l-observatoire-du-milieu,6-310">observatoire</a> de la qualité du milieu et de son évolution.<br>En ce qui concerne l'hydrologie, des campagnes mensuelles de prélèvements et d’analyses de paramètres chimiques (nutriments, pigments…), physicochimiques (salinité, température…) et biologiques (phytoplancton) sont mises en place. <br>La répartition spatiale et temporelle de la salinité dans l’étang de Berre permet de distinguer deux grandes masses d’eau dans l’étang de Berre. Depuis 2005 et la mise en place des nouvelles modalités de rejets d’eau douce de la centrale EDF, cette structure s’est maintenue.</div><div style="text-align: justify;">Une campagne de prélèvement de sédiment de surface est également effectuée tous les trois ans (matières nutritives, contamination chimique, granulométrie et minéralogie).<br>Une campagne annuelle sur 12 stations et des campagnes bimensuelles sur 2 stations sont entreprises pour le comptage et la détermination de la macrofaune benthique. <br>Enfin, chaque année les peuplements de macrophytes sont observés et surveillés.</div><div style="text-align: justify;">De plus, des dispositions évaluant les effets de la nouvelle gestion de l’usine hydroélectrique de Saint-Chamas sur l'étang de Berre sont prévues. Ce programme est le résultat d’une élaboration concertée au plan local, validée notamment par le Comité d’experts (CESEB) mis en place par l’Etat. <br>Il comprend le suivi en continu de la salinité, de la température et des courants dans l’étang de Berre et le canal de Caronte, le suivi des herbiers de zostères, le suivi des peuplements de moules, le suivi de la macrofaune benthique et le suivi ichtyologique.<br>&nbsp;</div>
Etang de Berre - Pôle relais lagunes méditerranéennes
Etang de Berre - Pôle relais lagunes méditerranéennes
Activités nautique sur l'étang de Berre - M. TORRES/GIPREB
Activités nautique sur l'étang de Berre - M. TORRES/GIPREB

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">Bien que nécessaires, ces mesures de restauration ne paraissent pas suffisantes pour restaurer l’étang de Berre et le GIPREB s’est également penché sur d’autres techniques de restauration. Ainsi, le projet de réouverture du tunnel du Rove, qui permettra d’injecter de l’eau de mer dans le canal du Rove et l’étang de Bolmon, devrait déconfiner ces milieux et favoriser le renouvellement des eaux. Une réouverture va donc être lancée dans le cadre d’une expérimentation. Il est prévu que la mise en œuvre débute durant l’hiver 2013 – 2014. <br>Une étude de faisabilité de la dérivation du canal usinier d’EDF hors de l’étang a également été menée, concluant à la faisabilité technique d’un tel projet. <br>Malgré certains efforts de restauration non négligeables et des progrès sur certains points (tels que l’état des moulières ou la contamination de la chair des poissons), la restauration tarde globalement à se faire sentir. La lagune reste dans un état encore très dégradé, bien éloigné de la situation des années 1925 (au peuplement macrobenthique riche et diversifié et aux milliers d’hectares d’herbiers florissants). <br>Une étude socio-économique engagée par le GIPREB est actuellement en cours. Au-delà d’une évaluation monétaire des bénéfices à retirer de la réhabilitation de l’étang, cette étude cherche à cerner quel projet de territoire peut prendre appui sur la restauration écologique. Elle a ainsi pour objectif de proposer un schéma de développement par une approche prospective partagée collectivement par les acteurs locaux demandeurs de la réhabilitation. À cette heure, les conclusions ne sont pas encore produites, mais des résultats préliminaires tendent à montrer que les avantages sociaux et économiques retirés de la restauration de l’étang de Berre par dérivation des rejets EDF hors de l’étang sont supérieurs aux coûts à engager.</p>

La valorisation de l'opération

<p>Site internet du GIPREB : <a href="http://www.etangdeberre.org/">www.etangdeberre.org/</a></p>

Documents de communications Document de communications
Vue sur le tunnel du Rove - M. TORRES/GIPREB
Vue sur le tunnel du Rove - M. TORRES/GIPREB

Coûts

Coût des études

Non renseigné

Coût des acquisitions

Non renseigné

Coût des travaux et aménagement

Non renseigné


soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût total de l’opération

Non renseigné


Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements
Partenaires techniques du projet


Maître d'ouvrage GIPREB

Contacts Raphaël GRISEL
  Cours Mirabeau 13130 Berre-l'Etang

gipreb@gipreb.fr

Référence(s) bibliographique(s)

<p>GADOULLET, C. (2010). Recherche, compilation et synthèse de données relatives aux actions de restauration de milieux lagunaires. Mémoire de mission de fin d'études AgroParis Tech-ENGREF, GIPREB : 299.<br><a href="http://85.31.222.100/alexandrie-7/dyn/portal/index.seam?aloId=5059&amp;page=alo&amp;cid=23368">http://85.31.222.100/alexandrie-7/dyn/portal/index.seam?aloId=5059&amp;page=alo&amp;cid=23368</a></p>


Mise en place d’une gestion hydraulique concertée de l’étang de Vendres

Page mise à jour le 09/02/2018
Créée le 16/05/2011

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique

Non renseigné

Enjeux (eau, biodiversité, climat) Qualité de l’eau
Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 2000
novembre 2010
Surface concernée par les travaux

Non renseigné


La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) J - Lagunes côtières saumâtres/salées
Type de milieu (SDAGE) Marais et lagunes côtiers
Type hydrogéomorphologique Mise en place d’une gestion hydraulique concertée de l’étang de Vendres

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDT08
Référence du site Natura 2000
FR9101435
FR9110108

Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) LANGUEDOC-ROUSSILLON
Département(s) HERAULT (34)
Communes(s) VENDRES (34329)

Carte bassin versant Vendres
Carte bassin versant Vendres

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Amélioration de la gestion des échanges d’eau entre l’étang et la mer&nbsp;</p>
<p>Amélioration des apports en eau douce et de la circulation des masses d’eau (désalinisation de la masse d’eau), plus particulièrement dans la partie Nord de l’étang</p>
<p>Régénération de la roselière</p>
<p>Réduction des apports en nutriments</p>

Le milieu et les pressions

<p>L’étang de Vendres fait partie d’un ensemble de trois étangs situés dans la Basse Plaine de l’Aude. Son bassin versant mesure 65 km². La surface de l’étang varie selon les saisons entre 500 et 1000 ha. Cependant, la surface de l’étang, couplé à sa zone humide, atteint 1 800 ha. Le volume d’eau varie entre 2 et 8 Mm3. La profondeur fluctue, en moyenne, entre 50 et 80 cm et peut atteindre au maximum 1,5m de profondeur. <br> L’étang est principalement occupé par des marais, des terrains agricoles et des élevages. L’étang de Vendres possède une roselière très importante (deuxième plus grande roselière de France après la Camargue) qui est fortement dégradée. Une forte eutrophisation est observée sur l’étang.<br> L’étang communique avec la mer par un grau équipé d’une vanne-clapet (vanne du Chichoulet), les échanges d’eau sont donc régulés par l’homme.<br> Une centaine d’hectares de l’étang est la propriété du Conservatoire du Littoral et un site Natura 2000 (Basse Vallée de l’Aude) a été créé par arrêté Ministériel du 26/10/04.</p>
Géoportail - IGN - Etang de Vendres
Carte locale étang de Vendres

Les opportunités d'intervention


<p><br>Avant 2001, les étangs de la Basse Vallée de l’Aude avaient été peu étudiés, on disposait donc de peu de diagnostics sur l’état de santé de ces étangs. De plus, cette zone n’avait pas de démarche de gestion entreprise avant 2001, contrairement aux autres étangs du Languedoc-Roussillon.<br>La roselière, lieu très important d’accueil pour l’avifaune, était fortement dégradée. Il était nécessaire d’agir pour sa réhabilitation.<br>L’étang de Vendres fait l’objet d’un suivi dans le cadre du Réseau de Suivi Lagunaire car un important confinement et une forte eutrophisation sont observés sur l’étang. De plus, c’est le réceptacle des eaux du fleuve de l’Aude et des lagunages de la commune de Vendres. Afin de régler les problèmes observés, il était nécessaire d’intervenir au niveau de la gestion de l’eau des ouvrages hydrauliques du site et des canaux de prises d’eau.</p>

Les travaux et aménagements


<div>La gestion de l’eau était le thème central du plan de gestion des zones humides de la Basse Vallée de l’Aude.<br>Le SMBVA (Syndicat Mixte de la Basse Vallée de l’Aude) a donc entrepris en 2004, une expertise du fonctionnement hydraulique de l’ensemble des zones humides du territoire. Cette expertise s’est achevée en 2005. Elle a permis de mieux appréhender un fonctionnement complexe, de poursuivre la concertation puis de proposer des solutions techniques pour la gestion de ces milieux.<br>Concernant l’étang de Vendres, les actions mises en place concernaient d’une part la gestion de l’eau et d’autre part un certain nombre de travaux de réhabilitation.<br><u>Gestion de l’eau</u> <br>L’objectif majeur de la gestion était de garantir la compatibilité entre usages et préservation du milieu naturel. <br>Un règlement d’eau global pour tous les ouvrages hydrauliques situés sur l’étang de Vendres a été défini, indiquant pour chaque milieu, les niveaux d’eau optimum tout au long de l’année et les modalités de gestion des principaux ouvrages hydrauliques. Ce règlement est un travail issu de plusieurs années de concertation dans le cadre des comités de gestion, ayant pour objectif la gestion harmonieuse de l’eau et ainsi parvenir à un équilibre entre activités humaines et préservation de la biodiversité.<br>La gestion des niveaux d’eau est fixée par la mise en place de cahiers des charges (arrêté interpréfectoral du 20 juillet 2007).</div><div><u>Travaux de réhabilitation</u><br>Des travaux de réhabilitation de canaux de prises d’eau douce sur l’Aude et de désenclavement de zones profondes très eutrophisées ont été réalisés en 2005. Ils consistaient en la réhabilitation de deux prises d’eau sur l’Aude. La gestion mise en place sur ces prises d’eau est opérationnelle depuis 2006.<br>Au cours de l’année 2006, s’est achevée la première phase de travaux de réhabilitation du fonctionnement hydraulique de l’étang de Vendres avec l’équipement de la vanne du Chichoulet d’un système de télésurveillance et le curage de canaux d’alimentation en eau douce de l’étang de Vendres dont les prises d’eau sont situées en amont du barrage anti sel.<br>En 2007, un canal de ceinture dans la zone du grand Clair a été créé afin de favoriser la vidange de cette zone confinée et d’améliorer la circulation hydraulique.<br>Une seconde intervention de modernisation de la vanne sur Chichoulet en vue d’optimiser la gestion des échanges mer-étang a été menée en 2008. Par ailleurs, cette même année, une opération de curage d’entretien des canaux d’alimentation en eau douce a été entreprise.<br>La dernière étape des travaux de réhabilitation concernait les deux stations d’épuration du village de Vendres (bourg et littoral) qui ont été mises aux normes et les points de rejets optimisés afin de favoriser une meilleure circulation des eaux résiduaires dans les roselières et d’en réduire l’impact sur les plans d’eau.<br>Les travaux (curage, enrochements…) se poursuivent tous les ans, pour un montant par an d’environ 20000 euros, sur fonds propres du SMBVA.</div><p>&nbsp;</p>
Etang de Vendres - Pôle relais lagunes méditerranéennes
Etang de Vendres - Pôle relais lagunes méditerranéennes
Vanne du Chichoulet - S. Petit
Vanne du Chichoulet - S. Petit

La démarche réglementaire

Non renseigné



La gestion


<p>Le SMBVA en charge de définir la gestion, la protection et la mise en valeur des zones humides de la Basse Plaine de l’Aude ainsi que de réaliser les travaux et les équipements en lien avec les programmes menés, fixe les actions à mettre en œuvre sur l’étang de Vendres en concertation avec le comité de gestion qui réunit l’ensemble des acteurs.<br>L’étang de Vendres fait partie du complexe des zones humides de la Basse Plaine de l’Aude. Cet ensemble lagunaire du Languedoc-Roussillon était le dernier à n’être doté d’aucune démarche de gestion et de concertation. L’élaboration d’un plan de gestion concertée des zones humides de la Basse Plaine de l’Aude a ainsi été engagée en 2001. La Basse Plaine de l’Aude se caractérisait alors par la multiplication de conflits d’usages qui se traduisait par des tensions vives entre acteurs locaux et entraînait la dégradation spectaculaire de la roselière de l’étang de Vendres, l’une des plus importantes de Méditerranée française.<br>Le plan de gestion présenté et approuvé en juillet 2003 par les représentants des services et des Etablissements Publics de l’Etat, des collectivités locales, des représentants d’usagers et de propriétaires se déclinait en une quarantaine d’actions à mettre en oeuvre à l’échéance de 10 à 15 ans.<br>Le SMBVA a accepté de porter les premières actions d’urgence dès 2002, avec l’appui technique du Conseil Général de l’Hérault, puis d’animer la mise en oeuvre de cette démarche en mettant en place, à compter de 2005, une équipe de gestion. Par ailleurs, une partie du territoire est la propriété du conservatoire du littoral dont la gestion a été confiée au SMBVA.<br>Le DOCOB a pris le relais du plan de gestion à partir de 2008, reprenant les actions qui n’étaient pas encore réalisées, et ajoutant des actions plus spécifiques à Natura 2000.<br>De même, l’étang de Vendres est inclus dans le périmètre du SAGE Basse Vallée de l’Aude qui reprend les objectifs définis dans le plan de gestion de 2003.</p>

Le suivi

<div style="text-align: justify;">L’objectif principal de l’étang de Vendres est la réhabilitation de la roselière. Le seuil de tolérance à la salinité du roseau est de 15g/L. Le Capel est le secteur le plus problématique avec des pics de salinité atteignant 26g/L (résultats du suivi de 2009). Ces pics s’expliquent principalement par des entrées d’eau salée non maîtrisées et coïncident avec les dates d’ouverture de la chasse aux gibiers d’eau. De plus, étant donné les faibles niveaux d’eau à cette période, ces entrées d’eau impactent l’ensemble de l’étang et posent donc problème pour le développement de la roselière.<br><u>Le réseau ROZO</u> mesure différents paramètres dans les roselières. La qualité de l’eau souterraine est mesurée tous les 15 jours (salinité et hauteur d’eau). Tandis que les mesures concernant la roselière en elle-même, interviennent tous les deux ans. Elles évaluent la croissance de la végétation par la méthode dite des transects : mesures statistiques de hauteurs des tiges, floraison, densité, etc.<br><u>Suivis de l’état vis-à-vis de l’eutrophisation dans le cadre du Réseau de Suivi Lagunaire (RSL)</u>, (cf. bilan 2009)<br>Dans le cadre du RSL, un diagnostic de la qualité de l’eau (paramètres classiques et nutriments) et du phytoplancton est réalisé. En été l’étang de Vendres affiche un mauvais état vis-à-vis de l’eutrophisation. Les diagnostics font état d’un milieu fortement eutrophisé, dominé par la production phytoplanctonique consommant la totalité des éléments nutritifs apportés à la lagune.<u><br>Suivis hydrologiques assurés par le SMBVA dans le cadre du Forum Interrégional des Lagunes Méditerranéennes (FIL MED)</u><br>Le SMBVA assure depuis 2004 les mesures hydrologiques au niveau de 8 stations, concernant la température de l’eau, la salinité et l’oxygène dissous.</div><p style="text-align: justify;"><u>Le réseau de suivi des passereaux paludicoles</u>, réalise annuellement des points d’écoute à proximité et au sein des roselières afin de caractériser l’évolution des populations de passereaux, véritables indicateurs de la qualité du milieu.<br><u>Le réseau de suivi Hérons pourprés</u> compte les nids au cœur de la roselière par prise de vues aériennes.<br><u>Le recensement de Butors étoilés</u> est réalisé chaque printemps (comptage des mâles chanteurs lors de sorties ponctuelles).</p><p style="text-align: justify;">&nbsp;</p>
Etang de Vendres - SMBVA
Etang de Vendres - SMBVA

Le bilan et les perspectives

<div>L’objectif prioritaire sur l'étang de Vendres est le bon développement de la roselière (par un contrôle de la salinité dans l’étang). L’optimisation des échanges mer-lagune et une meilleure gestion hydraulique ont permis de mieux maîtriser la salinité ces dernières années. Des niveaux de salinité élevée sont toujours constatés en fin d’été. Cependant, les actions réalisées sur l’étang de Vendres ont permis l’amélioration très sensible de l’état de la roselière. En effet, les relevés effectués montrent de bons résultats. On observe depuis 2004 une augmentation de la densité et de la hauteur des roseaux.<br>Le suivi du ROZO est donc très important puisqu’il permet de vérifier la pertinence des actions de gestion mises en œuvre dans le cadre du plan de gestion et de pouvoir quantifier précisément ces résultats.</div><div>La qualité de l’eau et du phytoplancton vis-à-vis de l’eutrophisation demeure mauvaise dans l’étang de Vendres. Les travaux menés sur les stations d’épuration se rejetant dans la lagune, et donc la réduction des apports en azote et phosphore conséquents semblent se refléter dans l’évolution de la production primaire. Ainsi, la diminution significative des teneurs en chlorophylle a depuis 2 ans suggère que la production primaire évolue vers une dominance de la production régénérée (utilisant des flux de nutriments endogènes) au détriment d’une production nouvelle (alimentée par des flux exogènes). Cependant, les apports en provenance de l’Aude demeurent et les stocks endogènes de nutriments (sédiments) sont de nature à retarder et à ralentir la restauration.</div><div>Les travaux de mise aux normes réalisés sur les 2 stations d’épuration de Vendres Village et Littoral permettront certainement une amélioration de l’eutrophisation.</div>

La valorisation de l'opération

<p>Le SMBVA a organisé un certain nombre de manifestations, chaque année sont organisées les Journées mondiales des zones humides, l’opération Fréquence Grenouille et la Fête de la Transhumance (2007-2011). En période estivale, des animations nature sont proposées.<br>Enfin, des panneaux de sensibilisation ont été réalisés pour informer le grand public (<em>cf. documents téléchargeables : panneau de sensibilisation sur la roselière et panneau de vulgarisation sur la gestion de l’eau</em>).</p><p>&nbsp;</p>

Documents de communications Document de communications

Coûts

Coût des études 17212
Coût des acquisitions

Non renseigné

Coût des travaux et aménagement 459804
soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût total de l’opération 477016

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Région Languedoc-Roussillon - Agence de l'eau
Partenaires techniques du projet - BRL Ingénierie - Lavoye SA - MF Terrassement - Entech - Hydro 3000 - Guintoli


Maître d'ouvrage SMBVA (Syndicat Mixte de la Basse Vallée de l'Aude)

Contacts Lucie LABBE, Boris CRESPO
  Domaine de Bayssan Route de Vendres 34500 Béziers

l.labbe@smbva.fr

Référence(s) bibliographique(s)

<p>SMBVA. (2002). Plan de gestion des zones humides de l’embouchure de l’Aude. Partie 1 : Diagnostic, enjeux et objectifs. SMBVA : 111.<br><a href="http://www.pole-lagunes.org/ftp/web/fiches-lagunes/LR/Basse_Valle_Aude/08-plan_gestion_1.pdf">http://www.pole-lagunes.org/ftp/web/fiches-lagunes/LR/Basse_Valle_Aude/08-plan_gestion_1.pdf</a></p>
<p>SMBVA. (2002). Plan de gestion des zones humides de l’embouchure de l’Aude. Partie 2 : Plan d’actions. SMBVA : 95.<br><a href="http://www.pole-lagunes.org/ftp/web/fiches-lagunes/LR/Basse_Valle_Aude/09-plan_gestion_2.pdf">http://www.pole-lagunes.org/ftp/web/fiches-lagunes/LR/Basse_Valle_Aude/09-plan_gestion_2.pdf</a></p>
<p>SMBVA. (2008). Gestion des espaces naturels de la basse vallée de l’Aude. Bilan d’activités 2005-2008. SMBVA : 69.</p>
<p>SALASSE, OULADMIMOUN. (2008). Plan de gestion de la roselière au niveau des rejets de la future station d’épuration. SMBVA, SATESE, Conservatoire du littoral, SMNLR : 20.</p>
<p>GADOULLET, C. (2010). Recherche, compilation et synthèse de données relatives aux actions de restauration de milieux lagunaires. Mémoire de mission de fin d'études AgroParis Tech-ENGREF, GIPREB : 299.<br><a href="http://85.31.222.100/alexandrie-7/dyn/portal/index.seam?aloId=5059&amp;page=alo&amp;cid=23368">http://85.31.222.100/alexandrie-7/dyn/portal/index.seam?aloId=5059&amp;page=alo&amp;cid=23368</a></p>
<p>Carte de localisation des habitats naturels d'intérêt communautaire sur Vendres</p>


Maîtrise de la fréquentation de l'étang de Pissevaches

Page mise à jour le 09/02/2018
Créée le 05/05/2011

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique

Non renseigné

Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 2004
novembre 2006
Surface concernée par les travaux 900.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) J - Lagunes côtières saumâtres/salées
Type de milieu (SDAGE) Marais et lagunes côtiers
Type hydrogéomorphologique Maîtrise de la fréquentation de l'étang de Pissevaches

Contexte réglementaire Site du CELRL
Autres

Non concerné

Loi Loi littoral

Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDT07
Référence du site Natura 2000
FR9110108
FR9101435

Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) LANGUEDOC-ROUSSILLON
Département(s) AUDE (11)
Communes(s) FLEURY (11145)

Carte de localisation étang de Pissevaches
Carte de localisation étang de Pissevaches

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Maîtrise&nbsp;de&nbsp;l’accès des véhicules (dont le recul du stationnement)</p>
<p>Organisation de la découverte des richesses écologiques (par la mise en place de sentier d’interprétation et d’animations nature)</p>
<p>Réhabiliter une végétation dunaire remarquable</p>
<p>Participation à la démarche de gestion intégrée des zones humides de l’embouchure de l’Aude</p>

Le milieu et les pressions

<div>La lagune de Pissevaches occupe une superficie de 900 ha, c’est un vaste ensemble écologique réhabilité dans le cadre d’un plan de gestion et inclus dans le site Natura 2000 « Basse Plaine de l’Aude ». Faisant partie du territoire du Parc Naturel Régional de la Narbonnaise en Méditerranée, elle possède des espaces naturels protégés particulièrement sensibles : la plage est vivante et la végétation des dunes fragile. 22 habitats sont d’intérêt communautaire dont 3 prioritaires (Steppes salées à lavande de mer, dunes fixées du littoral, eaux saumâtres végétalisées) et une flore remarquable avec 10 espèces végétales d’intérêt international, national ou régional.</div> <div>Cette lagune présente l’un des derniers graus naturels du littoral et est un site idéal pour de nombreuses espèces rares ou protégées. Il s’agit d’un lieu de reproduction pour les oiseaux laro-limicoles, 37 espèces de limicoles migrateurs y trouvent également une halte migratoire.</div> <div>Cependant la maîtrise de la fréquentation par des véhicules motorisés faisant défaut sur l’étang de Pissevaches et son lido, une étude a été confiée au groupement ECOSYS et CPIE des Pays Narbonnais afin de définir un programme d’aménagement pour améliorer la gestion de cette fréquentation. <br>Un reportage photographique (observations de terrain réalisées en août 2004), a permis de rendre compte que certaines pratiques n'étaient pas compatibles avec l’objectif de préservation du site : circulation et stationnement de centaines de véhicules dans les milieux sensibles et protégés du conservatoire du littoral (lagune et dunes) et perturbations sur les sites de reproduction des oiseaux, etc.</div><p>&nbsp;</p>
Carte locale étang de Pissevaches
Carte locale étang de Pissevaches

Les opportunités d'intervention


<div style="text-align: justify;">La réglementation stipulant que "<em>La circulation et le stationnement des véhicules motorisés sont interdits sur les plages et les espaces naturels</em>"(Code de l’environnement, articles L-321-9 et L-362) n'était pas respectée sur le site de Pissevaches.<br>L’étang et son lido offrent des habitats et des espèces remarquables. La vocation première du site est la préservation des richesses écologiques avec un fonctionnement naturel du grau.<br>Cet objectif de préservation du site et la réalisation des enjeux écologiques intéressent le Conservatoire du littoral, propriétaire du site, le SMBVA (co-gestionnaire) mais également la Commune et ce, à deux titres :</div><div style="text-align: justify;">-En tant que co-gestionnaire des terrains du Conservatoire, mais aussi membre du PNR de la Narbonnaise et acteur du plan de gestion de ces zones humides et du DOCOB Basse Plaine de l’Aude.</div><div style="text-align: justify;">-En tant que promoteur public sur son territoire, et en particulier sa station balnéaire, d’un tourisme durable qui n’a pas d’autre choix pour l’avenir que de rompre avec le tourisme de « masse ».</div><p>&nbsp;</p>

Les travaux et aménagements


<div>Pour répondre aux objectifs de maitrise de la fréquentation, plusieurs aménagements ont été mis en place :</div> <div>- le <strong>creusement d’un fossé</strong> au début de l’année 2004 a permis de déplacer la capacité de stationnement des véhicules. Cette aire de stationnement naturelle hors milieux littoraux sensibles a été rendue obligatoire par la <strong>mise en place de barrière empêchant l’accès des véhicules au lido</strong>.<br>- des <strong>cheminements piétons</strong> ont été organisés entre l’Oustalet, les stationnements et les plages en évitant toute intrusion en zone humide autour de la lagune.<strong> La circulation de véhicules « service » a également été supprimée</strong> entre la Grande Cosse et la concession de plage.</div> <div>- la surveillance du site a été renforcée par l’<strong>affectation d’un garde du littoral</strong> <strong>assermenté</strong>. C’est le premier principe pour <strong>faire appliquer les règlements</strong> en vigueur, respecter la signalétique, et les futurs aménagements et équipements.</div> <div>- Des <strong>actions d’éducation à l’environnement</strong> ont été mises en place en partenariat avec les associations locales afin de renforcer la communication et la sensibilisation du public autour de la valeur écologique du site et de sa propre identité.</div> <div>- Un <strong>dispositif pédagogique</strong> annonçant la volonté de restaurer le complexe dunaire entre St Pierre-la-mer et les Cabanes de Fleury accompagne l’interdiction d’accès des véhicules sur la plage. Cette amorce de protection devra être poursuivie à plus long terme par un <strong>programme global de reconstitution du cordon dunaire par génie écologique</strong>.</div>
Basse plaine de l'Aude - SMBVA
Basse plaine de l'Aude - SMBVA
Dégradations dues aux cheminements non canalisés à Pissevaches - SMBVA
Dégradations dues aux cheminements non canalisés à Pissevaches - SMBVA

La démarche réglementaire

Non renseigné



La gestion


<p>Le site est géré, animé et surveillé (garde du littoral) par le <strong>Syndicat Mixte de la Basse Vallée de l’Aude</strong> en partenariat avec la <strong>Commune de Fleury</strong>.<br>Avant la mise en œuvre des aménagements, 17 acteurs locaux ont été rencontrés : associations naturistes, chasseurs, agriculteurs, naturalistes et associations d’éducation à l’environnement, acteurs du tourisme (campings, camps naturiste, office du tourisme, concessions de plage). Il en est ressorti un certain consensus selon lequel il n’est plus concevable de stationner, de circuler sur la plage et dans les milieux naturels, sauf pour les représentants d’associations naturistes qui revendiquent la possibilité de continuer à accéder à la plage en voiture.<br>La surveillance du site est nécessaire pour faire appliquer les règlements en vigueur, respecter la signalétique, et les futurs aménagements et équipements. En effet la fréquentation du site ne peut pas faire l’économie de cette surveillance « policière », qui a été renforcée par l’affectation d’un garde du littoral.</p><p>Pendant à la surveillance du site, la communication et la sensibilisation du public doivent être renforcées autour de la valeur écologique du site, de sa propre identité et des actions d’éducation à l’environnement, en partenariat avec les associations locales.</p><p>L’aménagement a pour objectif de protéger le milieu dunaire contre le piétinement au niveau des accès au lido de Pissevaches de façon à accompagner l’interdiction de l’accès des véhicules sur la plage par un dispositif pédagogique annonçant la volonté de restaurer le complexe dunaire entre St Pierre-la-mer et les Cabanes de Fleury. Cette amorce de protection devra être poursuivie à plus long terme par un programme global de reconstitution du cordon dunaire par génie écologique.</p>

Le suivi

<p><span style="font-weight: bold;">Un garde du </span><strong>littoral</strong> assure le suivi régulier de la fréquentation des usagers et du respect des aménagements de canalisation du public sur l’étang de Pissevaches.</p><p>Par la suite le programme Life + Lag’Nature mis en oeuvre par le CENL-R en appui au SMBVA, a permis d'élargir cette action de gestion de la fréquentation à l’ensemble des cordons littoraux de la Basse Plaine de l’Aude.</p><p>Les missions du Life s’orientent autour de trois actions principales sur la Basse Plaine de l'Aude, qui sont inscrites au Document d’Objectifs NATURA 2000 du site:<br>- l’élaboration d’un schéma directeur de maîtrise de la fréquentation dans les zones arrières dunaires<br>- la restauration d’un site dégradé par des aménagements de parking, la zone des Montilles à Vendres plage<br>- la mise en place d’actions de lutte à grande échelle contre une espèce végétale envahissante, <em>Lippia canescens</em></p><p>&nbsp;</p><p>&nbsp;</p>
Panneau d'information - SMBVA
Panneau d'information - SMBVA
Panneaux de sentier d’interprétation réalisés par les enfants de l’école élémentaire de Fleury d’Aude - SMBVA - 2006
Panneaux de sentier d’interprétation réalisés par les enfants de l’école élémentaire de Fleury d’Aude - SMBVA - 2006

Le bilan et les perspectives

<div style="text-align: justify;">Cette expérience a été <strong>très positive</strong>.</div><div style="text-align: justify;">D'une part, la concertation menée durant plusieurs mois a permis d’aboutir sur cette action dans de <strong>bonnes conditions d’acceptation par les usagers</strong> (Atelier thématique Natura 2000 « Loisirs et tourisme »).</div><div style="text-align: justify;">D'autre part, accompagnée de la création d’un sentier pédagogique et de la mise en oeuvre d’animations nature, cette fermeture du site aux véhicules motorisés a permis de rendre un caractère naturel à cette plage et de préserver ces milieux.</div><div><p style="text-align: justify;">Il s’agit d’une mission importante pour le Conservatoire comme pour le SMBVA, tout deux souhaitant démontrer que la préservation de ce territoire peut s’accompagner d’une économie touristique saine voire de l’émergence ici d’un véritable projet écotouristique.</p></div><div style="text-align: justify;">&nbsp;</div><div style="text-align: justify;">Toutefois, malgré la fermeture du principal accès motorisé, l’étang de Pissevaches restait largement accessible aux véhicules à moteur (notamment voitures, quads). Le creusement de fossés anti-franchissement ou le cas échéant la pose de rochers aux accès stratégiques a permis de limiter ces accès. Quant à l’accès des deux roues, la mission de surveillance / police de la nature est indispensable et nécessitait rapidement la signature d’un arrêté municipal sur Fleury mais également une meilleure vigilance collective quant à l’application de cette réglementation et au respect des terrains du Conservatoire (problèmes liés aux concessions de plage) et à l’accentuation des moyens de surveillance.</div><div style="text-align: justify;">&nbsp;</div> <div><p style="text-align: justify;">Par ailleurs d'autres projets sur des sentiers sont en cours de réalisation: un projet de décompactage des sentiers plus utilisés par les chasseurs pour mener à leurs affûts dans l’étang de Pissevaches et&nbsp; le "Sentier de Pissevaches" sentier pédestre entre St Pierre-la-Mer et les Cabanes de Fleury pour découvrir le littoral de l’embouchure de l’aude à la station balnéaire.</p><p style="text-align: justify;">Pour la période 2009-2013, la participation du SMBVA au programme LIFE +&nbsp;Lag’Nature porté parle CEN L-R doit également permettre de réaliser plusieurs opérations de maîtrise de la fréquentation et de valorisation des milieux arrières dunaires.</p></div>

La valorisation de l'opération

<p>L’expérience de Pissevaches a été la première étape pour une réflexion générale de canalisation du public sur l’ensemble de la Basse Vallée de l’Aude pour une découverte respectueuse des espaces naturels. Cette réflexion est aujourd'hui opérationnelle et a abouti à la définition d’un cahier des charges de signalétique avec phasage des réalisations.</p><p>Plusieurs projets d’aménagements localisés servent d’exemple voir d’expérimentation. Un sentier d’interprétation inauguré en juin 2006 a été créé en collaboration avec l’école communale de Fleury. Il est le support de nombreuses animations valorisant les principaux milieux naturels et espèces concernant la Basse Plaine de l'Aude.</p><p>Durant l'été 2006 un stand a été monté sur les plages de Fleury, c'est une opération de valorisation importante qui a été bien acceptée par les usagers. Elle a largement contribué à l’obtention en 2007 du pavillon bleu européen sur la base de la mise en oeuvre d’une politique de gestion des terrains du Conservatoire, de la maîtrise de la fréquentation et de son ouverture au public par le biais d’animations nature.</p><p>&nbsp;</p>

Documents de communications Sentier
Documents de communications Document de communications

Coûts

Coût des études 20000
Coût des acquisitions

Non renseigné

Coût des travaux et aménagement 7000
soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût total de l’opération 27000

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Conservatoire du littoral - Communes - SMBVA
Partenaires techniques du projet - Ecosys - CPIE des Pays du Narbonnais


Maître d'ouvrage SMBVA

Contacts Lucie LABBE
  Domaine de Bayssan Route de Vendres 34500 Béziers

l.labbe@smbva.fr

Référence(s) bibliographique(s)

<p>CAZIN, F., HUMBERT, S., CRESPO, B. (2008). Gestion des espaces naturels de la basse vallée de l’Aude. <a href="http://www.pole-lagunes.org/ftp/web/fiches-lagunes/LR/Basse_Valle_Aude/06-Bilan-Activites_2005-2008.pdf">Bilan d’activités 2005-2008</a>. SMBVA : 69.</p>
<p style="text-align: justify;">CAZIN, F., DINDELEUX, A. (2008). Concertation et aménagement : l’exemple de l’étang de Pissevaches. Atelier d’échanges d’expériences du 15 &amp; 16 Septembre 2008. Gestion de la fréquentation dans les espaces naturels protégés du Languedoc-Roussillon : 24-26.</p>
<p>SMBVA. (2007). Document d'Objectifs Natura 2000. Tome 1 : état des lieux. SMBVA : 129.</p>
<p>SMBVA. (2007). Document d'Objectifs Natura 2000. Tome 2 : objectifs de développement durable et actions. SMBVA : 129.</p>
<p>ECOSYS, CPIE des Pays Narbonnais (2005). <a href="http://www.pole-lagunes.org/ftp/web/fiches-lagunes/LR/Basse_Valle_Aude/Pissevaches_rapport_10-06-05.pdf">Etude d’aménagement paysager de l’étang et du lido de Pissevaches. Diagnostic &amp; programme d'aménagement.</a> 81.</p>
<p>7 panneaux de sensibilisation pour le sentier d'interprétation, réalisés par les enfants de l'école élémentaire de Fleury d'Aude.</p>
<p>Carte de localisation des habitats naturels d'intérêt communautaire sur Pissevaches</p>
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