Démantèlement du barrage de Laparayrié sur l’Agout

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 21/05/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
septembre 1996
novembre 1996
Linéaire concerné par les travaux 800 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom L’Agout
Distance à la source 73.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
17.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 5.00 ‰
Débit moyen 11.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres cours d'eau classé
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRFR147
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Adour-Garonne
Région(s) MIDI-PYRENEES
Département(s) TARN (81)
Communes(s) MONTREDON-LABESSONNIE (81182)
Région OCCITANIE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p style="text-align: justify;">Éliminer le risque vis-à-vis des personnes et des biens situés à l’aval.</p>

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">L’Agout est un affluent important du Tarn. Il s’écoule sur 194 kilomètres et draine un grand bassin versant de 3 528 km2, essentiellement forestier. Ce cours d’eau est classé sur tout son cours au titre de l’article L.432-6 (sans liste d’espèces) du Code de l’environnement par arrêté du 20 juin 1989 dans les départements de l’Hérault et du Tarn. Il présente un enjeu pour les poissons migrateurs.<br>Un barrage de 6 m de hauteur et de 60 m de large, appartenant à EDF, faisait initialement fonction de barrage de compensation des éclusées hydroélectriques. Il était infranchissable par la faune piscicole.<br>Suite à une double modernisation des aménagements EDF de Luzières I et II, ce barrage n’avait plus aucun usage et a été retiré de l’exploitation hydroélectrique en 1958.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p style="text-align: justify;">Les crues de décembre 1995 et de janvier 1996 (jusqu’à 400 m3/s) génèrent une brèche de trois mètres de large sur un mètre de profondeur, dans la crête du barrage. Des cavités sous les fondations de l’ouvrage en rive droite se forment par la suite. Cet ouvrage devient alors potentiellement dangereux pour la sécurité des biens et des personnes. Face à un état des lieux très dégradé (expertise EDF-SEISO), une commission réunissant les services de l’État (préfet, DRIRE, DDAF, DDE, DDASS et DDJS 1), les élus des communes concernées, EDF et la Fédération départementale pour la pêche du Tarn entérine la proposition de démantèlement du barrage de Laparayrié. Le 18 juillet 1996, la commission prend la décision collective du démantèlement de l’ouvrage.</p>

Les travaux et aménagements

<p style="text-align: justify;">L’ensemble du barrage est démantelé. Les matériaux constituant le barrage sont enlevés et transférés en décharge. Les matériaux formant des embâcles à l’aval de l’ouvrage sont nettoyés et transférés.</p>

La démarche réglementaire


Les travaux ont été décidés dans le cadre d’une procédure d’urgence prévue à l’article 10 de la loi sur l’eau (1992).

La gestion

<p style="text-align: justify;">Aucune mesure de gestion particulière n’a été prise.</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Un état initial portant sur la qualité de l&rsquo;eau et l&rsquo;état des berges a été réalisé juste avant les travaux. Une pêche de sauvetage a été également effectuée. Pendant les travaux, le transport solide a été suivi, d&rsquo;une part dans le cours d&rsquo;eau pour voir le devenir des matériaux fins retenus en amont de l&rsquo;ouvrage et, d&rsquo;autre part, au niveau des berges pour voir si le départ de matériaux solides dans le cours d&rsquo;eau n&rsquo;impactait pas la tenue des routes.<br />Suite aux travaux, la qualité de l&rsquo;eau est réévaluée par le Laboratoire départemental d&rsquo;hygiène du Tarn et les berges continuent à être observées. Aucune méthodologie n&rsquo;est utilisée pour suivre le transport solide : il s&rsquo;agit d&rsquo;avis d&rsquo;expert de la part de la brigade du Conseil supérieur de la pêche du Tarn (nouvellement Office national de l&rsquo;eau et des milieux aquatiques - Onema). Plus aucun suivi n&rsquo;est réalisé par la suite et aucun autre n&rsquo;est prévu.</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">Les travaux ont été réalisés dans l’urgence sans véritable évaluation écologique avant et après les travaux. On observe toutefois une diversification du milieu. Les gains piscicoles sont certains même s’ils n’ont pas pu être évalués. Un linéaire non négligeable (plusieurs dizaines de kilomètres, affluents compris) a été rouvert à la migration piscicole.<br>Pour compenser l’envasement en amont du plan d’eau, des aménagements piscicoles ont été envisagés. Ces derniers n’ont pas été réalisés car jugés superflus à l’issue de la crue de décembre 1996 qui a remobilisé les sédiments fins laissant réapparaître un substrat grossier et des habitats suffisants.<br>Les phénomènes d’érosion sur les berges n’ont pas été significatifs ; celles-ci ont retrouvé l’aspect qu’elles avaient avant la présence de la retenue. Le milieu s’est reconstruit de manière satisfaisante au vu des évolutions photographiées. La ripisylve s’est développée dans l’ancienne retenue.<br>L’objectif premier, éliminer le risque vis-à-vis des personnes, a été respecté. Cette opération aura contribuée à améliorer la continuité écologique.<br>La communication a été faible sur cette opération qui semble déjà oubliée des acteurs impliqués.</p>

La valorisation de l'opération

<p>Sans objet.</p>

Coûts

<p>1 031 470 F soit environ 155 000&nbsp; HT hors ingénierie.</p>
Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement Non renseigné
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 155 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - EDF
Partenaires techniques du projet - Services de l’État - Fédération départementale pour la pêche - brigade départementale du Conseil supérieur de la pêche (nouvellement service départemental de l’Onema)


Maître d'ouvrage Électricité de France
Contacts Daniel Maynadier
  Onema - service départemental du Tarn
sd81@onema.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Acquisition foncière sur les rives de l’Ouche

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 21/05/2010

L'opération

Catégories Préservation et gestion
Type d'opération Maîtrise foncière des zones riveraines au cours d'eau
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
mai 1998
mai 1998
Linéaire concerné par les travaux 650 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom L’Ouche
Distance à la source 72.70 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
25.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 1.30 ‰
Débit moyen 68.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR646
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) BOURGOGNE
Département(s) COTE-D'OR (21)
Communes(s) FAUVERNEY (21261)
Région BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Restaurer la dynamique fluviale de l’Ouche.</p>
<p>Sensibiliser les élus et les riverains à la gestion passive du cours d’eau.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;L’Ouche est un affluent de la Saône de 95 kilomètres de long. Son bassin versant de 916 km2 est essentiellement agricole. L’Ouche est chenalisé sur plusieurs secteurs dans le but d’augmenter les vitesses d’écoulement vers l’aval et de prévenir des risques d’inondations. De nombreuses protections de berges ont été effectuées et des digues ont été mises en place. La dynamique de l’Ouche contraint l’équipe du syndicat mixte d’étude et d’aménagement du bassin de l’Ouche et de ses affluents (SMEABOA) à intervenir régulièrement pour consolider et renforcer les protections des berges.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>Dans les années 92-93, le conseil général décide dans sa politique de l’eau de mener des actions dans les collectivités et les syndicats de rivière permettant de limiter le renforcement des protections de berges. En 1995, une étude identifie les zones riveraines au cours d’eau pouvant être acquises. Le secteur concerné est favorable car peu d’aménagements existent et les digues sont déjà abîmées par la dynamique du cours d’eau.</p>

Les travaux et aménagements

<p style="text-align: justify;">3,4 hectares de terrains en rive droite, correspondant à une bande de 50 m de large, sont acquis. Les protections de berges ne sont pas supprimées car la dynamique du cours d’eau les a déjà fortement dégradées. Des actions sont toutefois menées pour sensibiliser les riverains à cette approche non interventionniste. Les propriétaires des terrains sont indemnisés.</p>

La démarche réglementaire


Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.2.2.0 (A) Installations, ouvrages ou remblais dans le lit majeur d'un cours d'eau

La gestion

<p style="text-align: justify;">Aucune mesure de gestion particulière n’est prise, l’objectif de cette opération étant de laisser évoluer librement le cours d’eau.</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Un inventaire des populations piscicoles, par pêche électrique, est réalisé en 1995 par le Conseil supérieur de la pêche. Depuis l&rsquo;acquisition des zones riveraines du cours d&rsquo;eau, deux pêches, un an et dix ans après l&rsquo;opération, ont été réalisées. Un site témoin est également pêché. Plus aucun suivi n&rsquo;est prévu.</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">Cette opération permet d’augmenter la diversité des habitats. Des atterrissements se sont créés et la végétation des berges s’est développée. La végétation est dominée par des frênes, des acacias et des saules vieillissant en têtards et recépés dés que nécessaire. Il subsiste encore, ça et là, quelques enrochements témoins du recalibrage.<br>Les suivis piscicoles mis en place montrent une augmentation spectaculaire de la diversité des poissons. Comparé à la station témoin, le nombre d’espèces présentes dans la partie restaurée est quatre fois plus important. Le vairon, la loche, l’épinoche, le blageon, le chevaine, le goujon, le gardon et l’ablette sont recensés dans la partie acquise alors que seul le vairon et le chevaine ainsi qu’une espèce exotique d’écrevisse, l’écrevisse américaine, sont présents dans le secteur non restauré. Par ailleurs, la biomasse de poissons augmente également fortement passant de 1,3 kg/ha pour le site témoin à 93 kg/ha dans la partie restaurée. La mise en place de cette action permet au SMEABOA de réaliser des économies car, depuis plus de dix ans, le syndicat n’a pas eu besoin de conforter les protections de berges. Ce projet novateur pour son époque constitue une bonne alternative à la chenalisation et à la protection des berges du cours d’eau.<br>Le syndicat a actuellement des projets d’acquisitions foncières en aval du site pour assurer le maintien d’un champ d’expansion de crue.</p>

La valorisation de l'opération

<p style="text-align: justify;">Des visites de terrains sont organisées avec les riverains pour montrer les effets de la non-intervention sur les cours d’eau et les effets positifs associés sur le milieu.</p>


Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions 49 000 € HT
Coût des travaux et aménagement Non renseigné
soit, au mètre linéaire : 75
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 49 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - plan de financement non connu
Partenaires techniques du projet - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema). - agence de l’eau


Maître d'ouvrage Syndicat mixte d’étude et d’aménagement du bassin de l’Ouche et de ses affluents
Contacts Lisa Largeron et Romain Garraut
 
smeaboa.dijon@wanadoo.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Mise en place d’arrêtés préfectoraux de protection de biotope sur les cours d’eau du département de l’Orne

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 18/05/2010

L'opération

Catégories Préservation et gestion
Type d'opération Mise en place d'une protection règlementaire (arrêté de biotope, réserves volontaires…) sur les cours d'eau
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 1985
décembre 1985
Linéaire concerné par les travaux 79000 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom 21 cours d'eau sont concernés
Distance à la source

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne

Non renseigné

Débit moyen

Non renseigné


Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau

Non renseigné

Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Seine-Normandie
Région(s) BASSE-NORMANDIE
Département(s) ORNE (61)
Région NORMANDIE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Protéger contre toute atteinte, les biotopes de reproduction et de croissance des espèces concernées par les arrêtés.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;De nombreux cours d&rsquo;eau du département de l&rsquo;Orne possèdent encore des habitats aquatiques très préservés. Ces cours d&rsquo;eau se situent le plus souvent dans les têtes de bassin à tendance herbagère ou forestière. Dotés d&rsquo;une forte pente, ils possèdent une qualité d&rsquo;eau favorable au développement de l&rsquo;écrevisse à pieds blancs et de la truite fario.<br />D&rsquo;autres rivières de dimension plus importante restent aussi préservées. Elles possèdent des caractéristiques d&rsquo;habitat favorables aux grands migrateurs ou au brochet (annexes hydrauliques).</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>Les opérations de remembrements agricoles accompagnées d&rsquo;une série de travaux d&rsquo;hydraulique (curage, recalibrage, arrachage de la ripisylve&hellip;) sont une menace pour ces milieux. Dans le cadre de la mise en place du schéma départemental à vocation piscicole (SDVP) par la fédération de pêche, le Conseil supérieur de la pêche (nouvellement Office national de l&rsquo;eau et des milieux aquatiques - Onema) a proposé dès 1986 la mise en place d&rsquo;arrêtés préfectoraux de protection de biotope (APPB) pour protéger les cours d&rsquo;eau remarquables de l&rsquo;Orne.<br />En 1986, 1988, 1991, 1992, 1993, 1994, 1996, 2002 et jusqu&rsquo;en 2008, la direction départemental de l&rsquo;agriculture et de la forêt (DDAF), service instructeur, a proposé au préfet, après avis de la commission départementale des sites de la chambre départementale de l&rsquo;agriculture et la consultation des communes concernées, 21 arrêtés préfectoraux pour protéger les milieux naturels aquatiques : cours d&rsquo;eau et zones humides. Les APPB fixent notamment le périmètre de l&rsquo;espace protégé et la réglementation applicable dans cet espace.</p>

Les travaux et aménagements

<p>Les APPB mis en place visaient initialement à lutter contre les aménagements hydrauliques et la création de plan d&rsquo;eau sur les cours d&rsquo;eau. Au fur et à mesure des années, les APPB ont été de plus en plus protecteurs, englobant, pour les derniers, les aspects concernant la ripisylve, le piétinement par le bétail et la pollution issue du ruissellement sur les bassins versants.<br />Quelques exemples de travaux et d&rsquo;usages interdits sur les cours d&rsquo;eau :<br />&bull; les travaux de recalibrage et d&rsquo;approfondissement du lit ;<br />&bull; la réalisation d&rsquo;ouvrages dans le lit des cours d&rsquo;eau protégés ;<br />&bull; la réalisation de plan d&rsquo;eau en communication avec le lit ainsi que la réalisation de plans d&rsquo;eau susceptibles d&rsquo;avoir une incidence sur les cours d&rsquo;eau ;<br />&bull; le busage du cours d&rsquo;eau ;<br />&bull; le prélèvement d&rsquo;eau excepté pour l&rsquo;abreuvement du bétail ;<br />&bull; les rejets d&rsquo;effluents autres que ceux répondant aux objectifs de qualité des eaux superficielles ;<br />&bull; les lâchers de vase, quelle qu&rsquo;en soit la provenance ;<br />&bull; la coupe à blanc de la ripisylve ;<br />&bull; l&rsquo;accès du bétail au cours d&rsquo;eau ;<br />&bull; toute manoeuvre hydraulique qui aura pour objet de réduire le débit des cours d&rsquo;eau ;<br />&bull; le remblai, l&rsquo;excavation et le drainage des zones humides ;<br />&bull; la suppression des bandes enherbées et le désherbage chimique ou thermique.</p>

La démarche réglementaire


21 arrêtés préfectoraux de protection de biotope ont été mis en place en application des articles L.411-1 3° et L.411-2 1° et R.411-15 à 17 du Code de l’environnement et dont les infractions sont sanctionnées par l’article R.415-1 du même code (contraventions de la 4e classe).

La gestion

<p>Aucune mesure de gestion particulière n&rsquo;a été prise dans le cadre de ces arrêtés. Pour l&rsquo;ensemble des sites, des règles encadrent l&rsquo;entretien des cours d&rsquo;eau. Les entretiens sont réalisés selon un calendrier prenant en compte les exigences des espèces. Ils doivent être conçus de manière à conserver la nature du fond du lit et le régime hydraulique particulier qui en font un biotope spécifique.<br />Pour tous travaux ponctuels, l&rsquo;avis du groupe de pilotage du SDVP ou l&rsquo;avis de l&rsquo;Onema et de la direction régionale de l&rsquo;environnement (DIREN, nouvellement DREAL) est sollicité.</p>

Le suivi

<p>Aucun suivi n&rsquo;est réalisé.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>Les APPB sont des outils règlementaires efficaces pour protéger les cours d&rsquo;eau. Ils permettent notamment de lutter contre la multiplication des petits étangs, inférieurs à 1 000 m2, en tête de bassin.<br />Si leur vocation première était bien de stopper les effets liés aux travaux d&rsquo;hydraulique agricole et à la présence de plans d&rsquo;eau sur les têtes de bassin, leur intérêt et champ d&rsquo;action sont plus larges aujourd&rsquo;hui. Ils visent aussi à prévenir des risques liés aux pollutions d&rsquo;origine agricole.<br />Dans la mesure du possible, les APPB antérieurs à 1995 devraient être repris et modifiés pour améliorer leur efficacité en prenant en compte le traitement de la ripisylve, le maintien des haies, l&rsquo;interdiction de l&rsquo;utilisation de produits phytosanitaires le long des cours d&rsquo;eau, la divagation du bétail dans le lit et la préservation des zones humides associées.<br />Le service départemental de l&rsquo;Onema s&rsquo;est impliqué dans la connaissance à apporter localement pour les nouveaux APPB. D&rsquo;autres APPB sur l&rsquo;Orne amont, concernant notamment le brochet, pourraient de ce fait être mis en place.</p>

La valorisation de l'opération

<p>Sans objet.</p>

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement Non renseigné
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération Non renseigné

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements
Partenaires techniques du projet - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - service départemental - direction départemental de l’agriculture et de la forêt (DDAF) - direction régional de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) - fédération départementale pour la pêche et la protection des milieux aquatiques


Maître d'ouvrage
Contacts Hubert Boudet
  Onema – Service départemental
sd61@onema.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Aménagement d’un chenal d’étiage sur le Lange

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 01/02/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Modification de la géométrie du lit mineur/moyen
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
juin 2007
mai 2008
Linéaire concerné par les travaux 1700 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Lange
Distance à la source 12.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
8.50 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 3.00 ‰
Débit moyen 1.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR1414
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) RHONE-ALPES
Département(s) AIN (01)
Communes(s) GROISSIAT (01181)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Retrouver un bon état écologique notamment concernant la faune piscicole</p>

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">Le Lange prend sa source à 900 mètres d’altitude dans un massif forestier de l’Ain. Ses eaux se déversent dans l’Oignin, lui-même affluent de la rivière d’Ain, après avoir parcourues une distance de 21 kilomètres. Ce cours d’eau est classé sur l’ensemble de son linéaire en rivière de première catégorie, la truite fario étant l’espèce salmonicole prédominante. Bloqué entre l’autoroute et la voie de chemin de fer sur plus de 2 kilomètres, le Lange a été fortement recalibré.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p style="text-align: justify;">Dans le cadre du contrat de rivière du Lange et de l’Oignin, une fiche action avait pour objectif une amélioration de la qualité écologique du Lange aval. Une étude globale a pris en compte l’ensemble des paramètres contribuant à cette amélioration. Ainsi, il a été convenu de la mise en place de cette opération sous réserve de l’amélioration de la qualité physico-chimique du Lange par la mise en service de la station d’épuration de Groissiat, en 2007. Cette amélioration ayant été effective, une réponse positive sur le bon état écologique du à l’aménagement du chenal d’étiage pouvait être attendue.</p>

Les travaux et aménagements

<p>La mise en place de risbermes alternes entre rive gauche et rive droite a permis la création d’un lit d’étiage. Des aménagements de diversification piscicole (blocs, épis) ont également été mis en place. Des boutures de végétation rivulaire ont été plantées afin de permettre à la végétation de reprendre rapidement son développement.</p>

La démarche réglementaire


Déclaration d’Intérêt Général
demande d’autorisation au titre de la loi pêche

La gestion

<p>Inclues dans le contrat rivière 2001/2008</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Un état initial a été mis en place en 2006 sur les compartiments physique (cartographie des composantes du milieu physique), biologique (IBGN et pêches électriques) et physico-chimique (SEQ-eau). En 2008, les suivis ont débuté sur les mêmes compartiments et avec des méthodes identiques. La durée et les fréquences pour chaque type de suivi restent à déterminer dans le temps. Une pêche électrique d&rsquo;inventaire a été réalisée en 2009 et des suivis de qualité physico-chimique et d&rsquo;IBGN ont été effectués courant 2010 par la communauté de communes d&rsquo;Oyonnax dans le cadre du suivi de la station d&rsquo;épuration de Groissiat.</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">D’un point de vue écologique, on peut observer suite aux crues morphogènes survenues en avril et septembre 2008 une bonne diversification des faciès d’écoulement. Le cours d’eau semble ainsi reprendre une dynamique fluviale intéressante.<br>Les pêches électriques réalisées en 2009 indiquent que le milieu est en bonne voie de recolonisation d’un point de vue piscicole puisque truites, vairons, et épinoches ont entre autres recolonisé les eaux du Lange alors qu’en 1997, aucun poisson n’était présent dans le cours d’eau, cas unique dans le département.<br>Les analyses physico-chimiques réalisées en 2010 au niveau de la STEP et plus en aval (zone restaurée) indiquent une qualité d'eau globalement bonne, traduisant une bonne capacité de récupération du milieu par auto-épuration ou bien de dilution avec les apports des affluents.<br>Cette opération a été fortement limitée par les contraintes foncières réduisant la meilleure solution à la mise en place d’un chenal sinueux. Toutefois, il est certain qu’en termes de résultats morphologiques et écologiques, une opération de reméandrage nécessitant un espace de liberté du cours d’eau supérieur aurait autorisé de meilleurs résultats.<br>Par ailleurs, le SIVU a lancé, en 2012, une étude globale de caractérisation de la qualité physico-chimique (avec analyses par indicateurs DCE) à l'échelle du bassin versant du Lange-Oignin.<br>Le SIVU est en train d'étudier la possibilité d'instaurer un programme d'action de restauration morphologique sur le bassin versant. Il est prévu de mettre en place des actions de libération des contraintes latérales et de reméandrage léger de cours d'eau. Les solutions de restauration proposées par cette étude seront intégrées au futur contrat de rivière.<br>&nbsp;</p>

La valorisation de l'opération

<p>L’opération a fait l’objet sur une journée d’un exemple de pêche au cas pratique par l’association rivière Rhône Alpes. Une journée de terrain avec les élus a également été programmée et des panneaux d’informations vont être prochainement installés sur le site.</p>

Documents de communicationDocument de communications

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions 0 € HT
Coût des travaux et aménagement 44 000 € HT
soit, au mètre linéaire : 26
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 44 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - agence de l’eau (35%) - conseil régional (20%) - conseil général (20%) - Fédération de pêche de l’Ain (17%) - SIVU (8%)
Partenaires techniques du projet


Maître d'ouvrage SIVU LANGE OIGNIN

Contacts Cyril Frequelin
  SIVU du Lange et de l'Oignin 57 rue René Nicod BP 809 01108 OYONNAX CEDEX
c.frequelin@haut-bugey.com

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Remise à ciel ouvert d’un linéaire de 300 mètres de la rivière Redon

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 29/01/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Remise à ciel ouvert d'un cours d'eau
Type de milieux concerné Cours d'eau de plaine
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
août 2006
décembre 2006
Linéaire concerné par les travaux 230 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Redon
Distance à la source 10.50 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
3.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne

Non renseigné

Débit moyen 0.50 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR11140
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) RHONE-ALPES
Département(s) HAUTE-SAVOIE (74)
Communes(s) MARGENCEL (74163)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES


Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Restaurer la continuité écologique en particulier pour la truite lacustre.</p>

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">Le Redon, cours d’eau d’une longueur d’environ 12 kilomètres, déverse ses eaux au niveau de la rive française du lac Léman. Son bassin versant d’une superficie de 33 km2 est altéré par de nombreux aménagements : infrastructures routières, carrières, etc. À 1,5 km de son exutoire, le Redon a ainsi été enterré pour assurer l’activité d’une carrière. Le passage du cours d’eau dans une buse en béton sur une longueur de 230 mètres empêche une grande partie de la faune piscicole du lac de remonter en amont de la rivière, lieu privilégié de reproduction. La truite de rivière et la truite lacustre se reproduisent en faible quantité dans les eaux du Redon. La truite lacustre, sous-espèce emblématique qui peut atteindre 80 cm, est très appréciée des pêcheurs. Sa présence est fortement menacée, en France comme en Suisse, par les discontinuités écologiques dues aux obstacles et à l’enterrement des cours d’eau.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p style="text-align: justify;">La carrière où se trouve la partie busée n’est aujourd’hui plus en activité. Une des priorités d’action du contrat de rivière est la restauration de la continuité écologique. Dans ce cadre, il a été décidé de remettre la partie busée du Redon à ciel ouvert.</p>

Les travaux et aménagements

<p>230 mètres de cours d’eau sont remis à ciel ouvert. Afin de diversifier le milieu, un lit sinueux est créé. Des techniques végétales sont utilisées pour protéger les berges et le profil en long est stabilisé.</p>

La démarche réglementaire


Déclaration d’Intérêt Général
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (D) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
3.1.3.0 (D) impact sensible sur la luminosité
3.1.4.0 (D) Consolidation ou protection des berges
3.1.5.0 (D) Destruction de frayère
3.2.5.0 (D) Barrages

La gestion

<p>Il est prévu d’entretenir la végétation tous les deux ou trois ans.</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Un état initial du site a été réalisé. Il comprend un relevé topographique permettant une analyse hydraulique du site. Par ailleurs, une pêche électrique de sauvegarde a été réalisée à l&#39;ouverture de la buse.<br />Un suivi piscicole a été effectué suite au débusage du Redon, 6 mois après les travaux. Dans le cadre du bilan du contrat de rivière &quot;Transfrontalier du Sud-Ouest Lémanique&quot; (2006-2012), un suivi piscicole de l&#39;ensemble des cours d&#39;eau du territoire couvert par le SYMASOL a été mené. À ce titre, le peuplement piscicole a été inventorié sur le Redon au niveau du site des travaux au cours de l&#39;été 2011, soit 4 ans après restauration.<br />Un relevé IBGN a été effectué en 2009 (2 ans après travaux) par un bureau d&#39;étude.<br />&nbsp;</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">Les truites lacustres peuvent désormais remonter le Redon sur la totalité de son linéaire. <br>Six mois après les travaux, 230 truites de rivière environ ont été recensées sur l'ensemble du linéaire rouvert, soit 3 800 individus par hectare contre seulement une quinzaine d'individus recencés lors de la pêche de sauvegarde. <br>Les résultats de pêche de 2011 confirment la tendance remarquée 6 mois après les travaux. Ainsi, 48 truites sont inventoriées sur la station amont, soit 3 678 individus par hectare. <br>Ces résultats sont très positifs et semblent montrer que le peuplement piscicole se stabilise sur la partie du cours d'eau débusée.<br>L'analyse de l'IBGN semble indiquer que la qualité d'eau est limitante sur cette portion du Redon. Le taxon indicateur (Hydropsychidae) est relativement tolérant à une qualité d'eau médiocre et la diversité taxonomique est assez faible (18 taxons recencés). Toutefois, l'absence de point de prélèvement avant travaux ne permet pas de constater un gain éventuel en termes de qualité d'eau ou de diversité des habitats suite au débusage.<br>Le bilan en termes d’appréciation générale est excellent du point de vue des élus, des riverains ainsi que des acteurs de la pêche.<br>Dans le cadre du Contrat de Rivière (2006-2012), une gestion globale des seuils bloquant la continuité écologique a été mise en place. Les seuils présents le long du cours d'eau ont été rendus franchissables, par la pose de blocs rocheux ou bien par la réalisation de contournements. <br>&nbsp;</p>

La valorisation de l'opération

<p>Le projet a bénéficié d’une communication élargie : articles de presse, lettres dans les bulletins communaux et ceux du contrat de rivière, visites de terrain et thème d’une journée de sensibilisation des acteurs de l’eau animé par l’association Rivières Rhône-Alpes.</p>

MédiasMédias
Documents de communicationDocument de communications

Coûts

Coût des études préalables 10 500 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 135 200 € HT
soit, au mètre linéaire : 400
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 145 700 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau (31%) - SYMASOL (31%) - conseil général (28%) - conseil régional (10%)
Partenaires techniques du projet - Le SYMASOL - l'office national de l’eau et des milieux aquatiques - la direction départementale de l’environnement et de l’agriculture - la fédération de pêche - l’association agrée de pêche et de protection du milieu aquatique Chablais-Genevois - les communes


Maître d'ouvrage SYMASOL (Syndicat Mixte des Affluents du Sud-Ouest Lémanique)

Contacts Maxime Chateauvieux
  ZAI la Tuilerie – 110 chemin des Mouilles – 74 550 PERRIGNIER
technicien.symasol@orange.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Arasement du seuil du pont Paillard sur un bras secondaire de l’Aume

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 28/01/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de plaine
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique
Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
mai 2008
mai 2008
Linéaire concerné par les travaux 300 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom L'Aume
Distance à la source 30.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
3.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne

Non renseigné

Débit moyen 0.05 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRFR5
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Adour-Garonne
Région(s) POITOU-CHARENTES
Département(s) CHARENTE (16)
Communes(s) AMBERAC (16008)
FOUQUEURE (16144)
Région NOUVELLE-AQUITAINE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p style="text-align: justify;">Restauration de la continuité écologique (piscicole et sédimentaire)</p>
<p style="text-align: justify;">Restauration des habitats du cours d’eau (retour d’écoulements plus naturels)</p>
<p style="text-align: justify;">Sensibiliser les acteurs locaux à ce type d’opération pour lancer une dynamique autour d’une renaturation du cours d’eau</p>

Le milieu et les pressions

<p>L’Aume est un affluent de la Charente de 32 kilomètres de long. Il présente un fort potentiel pour l’anguille, la truite de mer et la truite fario. Son bassin versant est essentiellement agricole. L’Aume a subi de nombreuses modifications de sa morphologie. Entre les années 1960 et 1995, le cours d’eau a été rectifié et recalibré dans le but d’assécher les marais et de rendre la culture du maïs possible.</p><p>L’enfoncement de la rivière suite aux curages réguliers a conduit à un assèchement des terres riveraines. Pour pallier à cet assèchement, une succession de 20 seuils, construit avec des madriers, a alors été mise en place dans le cours d’eau dans le but de rehausser la lame d’eau et de « rafraichir » les sols riverains. A présent le cours d’eau est envasé, encaissé et eutrophisé. Les écoulements et le substrat sont très homogènes. Ces seuils induisent une fragmentation longitudinale caractérisée du cours d’eau.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>Les seuils à madriers sont maintenus en position ouverte lors des périodes hivernales (du 15 octobre à début mai), à l’exception, depuis 10 ans du seuil du pont paillard qui était maintenu en position fermée. Le syndicat de rivière intercommunal d’aménagement hydraulique du bassin de l’Aume (SIAHBAC) est propriétaire et gestionnaire de l’ensemble de ces ouvrages. Dans le cadre de la nouvelle orientation du SIAHBAC, qui vise à répondre aux objectifs de la directive carde sur l’eau, le syndicat a souhaité expérimenter l’enlèvement des madriers sur le seuil de pont Paillard. Cette expérimentation doit servir de site vitrine et permettra vraisemblablement de créer une dynamique autour de la continuité longitudinale sur ce type de cours d’eau.</p>

Les travaux et aménagements

<p style="text-align: justify;">L’ouvrage modifié se situe sur un bras secondaire déconnecté de l’Aume. Les travaux ont consisté en la simple suppression des madriers de bois du seuil. La structure béton du seuil est conservée afin d’éviter toute érosion régressive. Aucune plantation dans le lit mineur n’a été envisagée dans un premier temps, le but étant de suivre l’évolution naturelle du milieu. En 2010, le syndicat a mis en place des aménagements de diversification du lit mineur afin de dynamiser les écoulements et retrouver une diversité de faciès.</p>

La démarche réglementaire


Non concerné

La gestion

<p>Aucune mesure de gestion particulière n’a été prise.</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Le suivi des travaux est réalisé de manière photographique. Il met en évidence l&rsquo;évolution de la ripisylve et du profi l en long du cours d&rsquo;eau. Ce suivi est réalisé tous les quinze jours pendant les trois premiers mois puis et, par la suite, espacé de plusieurs mois. Des profi ls en long et en travers ont été réalisés en 2009. Lors des suivis photo, le SIAC observe l&rsquo;évolution des faciès d&rsquo;écoulement et de la végétation. Aucun autre suivi n&rsquo;est programmé sur le secteur. Un bilan de l&rsquo;action sera mené en 2011 ou 2012.</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">L’opportunité de réaliser cette action a été saisie, mais il n’a pas été possible d’établir un état initial. Compte tenu de la nature des suivis, les gains sur le milieu ne peuvent être quantifi és. Toutefois, on constate déjà, dès 2009, une réduction des phénomènes visuels d’eutrophisation du milieu. La végétation a recolonisé très rapidement les rives. Le cours d’eau s’est désenvasé et un substrat argilosableux ainsi que des granulats un peu plus grossiers sont réapparus. Les écoulements se sont diversifiés, tout comme la végétation rivulaire, avec l’apparition peu après la réalisation de l’effacement, d’espèces pionnières puis, à partir de 2010, l’apparition d’une végétation plus spécialisée (carex, iris...) d’espèces pionnières.</p><p style="text-align: justify;">Les profils en travers réalisés en 2009 ont montré que le profil en long du lit semble stabilisé sur ce tronçon. Aucune érosion régressive n’est constatée. Cette problématique, sensible auprès des agriculteurs, n’a pas fait l’unanimité, c’est pourquoi les radiers en béton ont été conservés, permettant la réversibilité de l’opération.</p><p style="text-align: justify;">« Le bilan s’avère finalement positif puisque le SIAC et les agriculteurs n’ont constaté aucune modification du rendement des cultures à proximité de la zone d’influence de l’ancienne retenue. »</p><p style="text-align: justify;">En 2011, dans le cadre de sa programmation pluriannuelle de travaux en rivière, le SIAC a mis en place de la recharge en granulats sur 200 m de linéaire. Il a également réalisé, en 2012, la restauration d’une portion de cours d’eau (le Bief Jacquet) en milieu urbain, au niveau de la commune d’Aigre.</p>

La valorisation de l'opération

<p style="text-align: justify;">Suite aux travaux, une réunion publique a été organisée par le SIAHBAC, avec le conseil général, l’agence de l’eau, l’Onema, la mission inter services de l'eau (MISE) et la fédération départementale de la pêche, ce qui a permis d’expliquer aux élus et aux riverains la démarche engagée. L’agence de l’eau a réalisé une journée sur la thématique « effacement d’ouvrages » en 2009 et a pris pour exemple ce site.</p>

Coûts

<p style="text-align: justify;">Les travaux étant réalisés en régie, les coûts n'ont pas été estimés.</p>
Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement Non renseigné
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération Non renseigné

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements
Partenaires techniques du projet - Conseil général - Agence de l'eau


Maître d'ouvrage Syndicat intercommunal d’aménagement hydraulique du bassin Aume Couture
Contacts Julien Blancant
  10 rue du pont Raymond – 16140 Aigre
siahbac@orange.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Arasement d’un seuil sur la Corrèze au sein de l’agglomération de Tulle

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 28/01/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
mai 2008
août 2009
Linéaire concerné par les travaux 600 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Corrèze
Distance à la source 57.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
25.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 3.00 ‰
Débit moyen 10.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres Cours d'eau classé
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRFR324A
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Adour-Garonne
Région(s) LIMOUSIN
Département(s) CORREZE (19)
Communes(s) TULLE (19272)
Région OCCITANIE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p style="text-align: justify;">Libre circulation des canoës-kayaks sur ce tronçon</p>
<p style="text-align: justify;">Recolonisation de la truite et du saumon à l’amont de la ville de Tulle</p>
<p style="text-align: justify;">Retour à un profil en long proche des conditions existantes avant perturbations</p>

Le milieu et les pressions

<p>La Corrèze prend sa source à Bonnefond, sur le plateau de Millevaches dans le Limousin. Elle se jette dans la Vézère quelques kilomètres à l'ouest de Brive-la-Gaillarde après un parcours de 95 kilomètres. La Corrèze est fréquentée par deux espèces emblématiques : la truite fario et le saumon atlantique. Au sein de la ville de Tulle, la présence de cinq seuils fait obstacle à la continuité écologique, notamment piscicole, et empêche la progression des canoës kayaks. Le plus important d’entre eux présente une hauteur de chute de 3 mètres et la retenue générée en amont s’étend de 600 à 850 mètres selon les débits observés. C’est ce seuil qui est concerné par l’effacement.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>C’est un projet d’aménagement de seuils pour améliorer le franchissement des canoës-Kayaks, porté par la communauté de communes Tulle et Cœur de Corrèze dans le cadre de la mise en valeur touristique de la Corrèze qui a été l’élément déclencheur. Mais la vétusté et l’absence d’usage économique du seuil, les problèmes de sécurité publique que cela engendrait ainsi que les problèmes de circulation piscicole, malgré la présence d’une passe à poissons depuis 1995, ont confortés cette prise de décision.</p>

Les travaux et aménagements

<p style="text-align: justify;">L’étude globale menée sur 4 seuils a révélé : Le seuil situé le plus en amont, est un seuil mobile, abaissé en période de hautes eaux et possédant un dispositif de franchissement piscicole. Son aménagement n’est pas prioritaire et il fera l’objet d’un réaménagement pour les canoës dans un deuxième temps. Les deux seuils situés au milieu du parcours ne posent pas de problème de franchissement par les canoës ni de rupture de la continuité écologique car ils disposent déjà d’aménagements. Seul le seuil situé en aval est problématique. Ainsi ce seuil a été partiellement arasé afin de maintenir une chute résiduelle de 30 cm permettant de garantir la stabilité du profil en long. Cette chute est franchissable par les poissons et les canoës. En aval du seuil, un tapis d'enrochements sur 40 m de long a été réalisé pour rehausser la côte du plan d'eau aval et pour éviter les phénomènes d’érosion régressive. Cette rampe est cintrée pour concentrer les écoulements et faciliter le passage de la faune piscicole à l’étiage. Les berges ont été protégées par la pose d’un géotextile végétalisé sur 600 m en amont du seuil et en intrados de méandre. En extrados de méandre, des épis déflecteurs en enrochement, intercalés avec des sous-couches de remblais composés de sédiments grossiers extraits dans la retenue, ont été mis en place pour conforter le mur de soutènement de la route existant et pour recentrer les écoulements.</p>

La démarche réglementaire


Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
3.1.5.0 (A) Destruction de frayère
3.2.1.0 (A) Entretien de cours d'eau

La gestion

<p>Aucune mesure de gestion particulière n’a été prise.</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Un état initial portant sur le compartiment physique et l&rsquo;analyse des sédiments a été réalisé par un bureau d&rsquo;étude en 2005. Les mesures réalisées concernent : - la stabilité des berges et de la végétation en place - un profil en long sur 7 km de la ligne d&#39;eau en étiage et du fond - 26 profils en travers - des observations et mesures topographiques - une évaluation des volumes sédimentaires stockés et de la granulométrie moyenne avec recherche de 8 métaux lourds - des relevés hydroécologiques et morphodynamiques - des modélisations hydrauliques La communauté de communes et la fédération départementale de la pêche ont entrepris un suivi post travaux sur un secteur en amont (à 800 mètres) et en aval (à 600 mètres) du seuil. Trois compartiments sont suivis : l&rsquo;hydromorphologie, la végétation et les poissons. L&rsquo;évaluation de l&rsquo;évolution du fond du lit - substrat, granulométrie, hauteurs d&#39;eau, vitesses - a été réalisée jusqu&#39;au dernier seuil (levés topographiques et micromoulinet). Un suivi de la stabilité des berges et de la végétation plantée a également été mis en place. Enfin, un comptage des frayères sur environ 1200 m et un sondage du peuplement piscicole par pêche à l&rsquo;électricité ont été réalisés. Les suivis sont prévus sur une durée de 3 ans.</p>

En savoir plus sur le suivi

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">Pour répondre à l’ensemble des objectifs, la meilleure solution consistait bien à araser le seuil. Les aménagements complémentaires qui ont été réalisés ont été nécessaires du fait du maintien de la route et de la zone d’activité située de part et d’autre du cours d’eau. Ceci étant, les travaux sont encore trop récents pour conclure quant aux effets bénéfiques de l’opération sur le cours d’eau. Les suivis permettront de comprendre l’évolution du lit du cours d’eau. Concernant les populations de poissons, aucun résultat n’est disponible pour l’instant mais l’ouverture des frayères laisse présager une recolonisation rapide des populations de salmonidés. L’opération est un succès pour l’activité canoë-kayak puisque qu’elle disposera, une fois l’ensemble des aménagements réalisés, d’un parcours de 18,5 kilomètres de long. La satisfaction des élus, des usagers et des riverains est majoritairement présente. Preuve de cette satisfaction, la collectivité vient de prendre la décision d’araser un deuxième seuil. Cette opération a permis de déclencher une réflexion globale sur le transport solide dans la traversée de Tulle. Des aménagements seraient donc à envisager sur les 3 seuils restants. Afin de mieux comprendre les processus de transport sédimentaire, il a été décidé, avant d’entreprendre des aménagements, d’observer le comportement du cours d’eau suite à l’arasement du premier seuil.</p>

La valorisation de l'opération

<p style="text-align: justify;">Rédaction d’articles dans les journaux locaux (lettre des rivières de Poitou-Charentes et Limousin, revue de l’agence de l’eau Adour-Garonne, revue Hydroplus) et projet de création d’un DVD par le conseil général.</p>

MédiasMédias

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 293 000 € HT
soit, au mètre linéaire : 488
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 293 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - agence de l'eau (30%) - FEDER (26%) - communauté de communes Tulle et Cœur de Corrèze (20%) - conseil régional (14%) - conseil général (10%)
Partenaires techniques du projet - Communauté de communes Tulle et Cœur de Corrèze - club de canoës kayaks - conseil général - Onema délégation interrégionale Massif-Central - direction départementale de l’agriculture et de la forêt - agence de l'eau


Maître d'ouvrage Communauté de communes Tulle et Cœur de Corrèze

Contacts Anne Chollet
  4 rue du 9 juin 1944 19000 TULLE
anne.chollet@cc-tullecorreze.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Rétablissement de la continuité écologique sur la Canche à Hesdin

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 28/01/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
novembre 2003
août 2005
Linéaire concerné par les travaux 200 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Canche
Distance à la source 48.40 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
6.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 1.50 ‰
Débit moyen 2.50 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres Cours d'eau classé
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRAR13
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Artois-Picardie
Région(s) NORD-PAS-DE-CALAIS
Département(s) PAS-DE-CALAIS (62)
Communes(s) HESDIN (62447)
Région HAUTS-DE-FRANCE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Restaurer la continuité écologique</p>
<p>Améliorer la qualité paysagère du site</p>

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">La Canche est un petit fleuve de 90 kilomètres de long, prenant sa source à Gouy-en-Ternois, à une altitude de 135 m et se jettant dans la Manche à une vingtaine de kilomètres de la baie de Somme. Son bassin versant présente une superficie de 1300 km² environ et est essentiellement composé de prairies et de massifs boisés. La Canche abrite des salmonidés dont des grands migrateurs tels que le saumon, la truite de mer, l'anguille, la lamproie fluviatile et la lamproie marine. Elle est classée cours d’eau à migrateurs depuis 1986. Sur la commune de Hesdin, un ouvrage appartenant à LTO Habitat (acteur important du logement social), fait obstacle à l’écoulement des eaux et à la migration piscicole. De grandes quantités de terre et de débris se déposent régulièrement au pied de l’ouvrage posant des problèmes de qualité paysagère et de salubrité. Par ailleurs, le franchissement de l’obstacle par les poissons n’est possible que pour certains individus dotés d’une capacité de nage importante.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p style="text-align: justify;">La fédération de pêche locale a réalisé en 1999 une étude globale pour l’amélioration de la continuité écologique sur la Canche. L’ouvrage de Hesdin est alors apparu comme étant le premier obstacle à la remontée des migrateurs sur l’axe Canche. Après concertation, le LTO Habitat, propriétaire de l’ouvrage, a ainsi accepté d’effacer cet ouvrage, à la fois pour se mettre en conformité avec la règlementation (cours d’eau classé) et pour améliorer la salubrité.</p>

Les travaux et aménagements

<p style="text-align: justify;">Lors de la réalisation des études pour l’effacement du barrage, la ville a mené une réflexion plus large portant sur l’amélioration de la qualité du paysage urbain. En effet, un garage situé au dessus de la Canche, sans usage, dénaturait la vue sur la rivière. La commune a donc décidé de démolir le garage en même temps que le barrage. La démolition du garage a nécessité des travaux de réfection sur les bâtiments attenants. Pour la démolition du barrage, le débit de la Canche a été en grande partie dévié vers la Ternoise par le canal de décharge reliant ces deux rivières. Cela a permis la mise à sec partielle du lit du cours d’eau pour la réalisation des travaux. Les sédiments accumulés sous le pont depuis 1970 et pouvant atteindre 2 mètres de haut par endroit ont été curés.</p>

La démarche réglementaire


Nomenclature Eau (installations, ouvrages, travaux et activités)
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau

La gestion

<p>Aucune mesure de gestion particulière n’a été prise.</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Un état initial visant l&rsquo;étude des sédiments à été réalisé. Un sondage à la tarière au niveau du barrage a été opéré pour connaître l&rsquo;épaisseur de sédiments et permettre leur analyse physico-chimique avant évacuation. Un suivi visuel post travaux a été mené par l&rsquo;Onema. Ce dernier vise à vérifier la stabilisation du profil en long de la rivière.</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">Suite aux travaux d’effacement, le cours d’eau a rapidement retrouvé son profil d’équilibre. Au départ, il avait été évoqué la nécessité de remettre des matériaux dans le lit afin de stabiliser le profil en long, mais les suivis ont révélé une rapide stabilisation du cours d’eau ne rendant pas nécessaire l’apport supplémentaire de matériaux. Les travaux de curage ont permis de libérer de façon importante la section d’écoulement sous le pont. La ligne d’eau s’est abaissée de plus de 1,20m. L’ouverture du barrage a contribué à rediversifier les écoulements et les habitats du lit mineur. Cette opération a rendu accessible 3 kilomètres de cours d’eau supplémentaires aux salmonidés et des frayères à l’amont ont été colonisées. La démolition du garage a complètement ouvert la perspective visuelle depuis les deux ponts amont et aval du barrage et a redonné au site un aspect paysager intéressant. Le projet de rétablissement de la continuité est un projet multi-objectif qui satisfait aussi les intérêts des riverains. Les élus et les riverains affichent aujourd’hui une grande satisfaction au regard des travaux effectués. La concertation en amont entre les différents acteurs locaux a permis de mener à bien ce projet.</p>

La valorisation de l'opération

<p style="text-align: justify;">Une plaquette a été réalisée par la direction régionale de l’environnement (DIREN).</p>

Documents de communicationDocument de communications

Coûts

<p style="text-align: justify;">Le coût des études comprend l'arasement + études géotechniques + analyses boues + projet RLC + étude de faisabilité pour prouver que le barrage ne soutenait pas les immeubles attenants</p>
Coût des études préalables 20 000 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 80 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 100 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Commune de Hesdin et LTO (10 %) - direction régionale de l’environnement (20 %) - conseil régional (20 %) - agence de l’eau (50 %) hors démolition du garage pris en charge uniquement par LTO et la commune
Partenaires techniques du projet - supérieur de la pêche (nouvellement Onema) - direction départementale de l’agriculture et de la forêt (DDAF) - fédération départementale de pêche


Maître d'ouvrage Direction régional de l'environnement, de l'aménagement et du logement
Contacts Sébastien Cosnier
  45, rue de Tournai 59000 Lille
sebastien.cosnier@developpement-durable.gouv.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Création de chenaux de crues et restauration des échanges lit majeur/lit mineur sur la Vezouze

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 28/01/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Suppression des contraintes latérales
Type de milieux concerné Cours d'eau de plaine
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Ressource en eau (quantité)

Début des travaux
Fin des travaux
avril 2007
juillet 2007
Linéaire concerné par les travaux 1000 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Vezouze
Distance à la source 72.50 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
20.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux
20.00 m
Pente moyenne 1.50 ‰
Débit moyen 6.80 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRCR286
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhin-Meuse
Région(s) LORRAINE
Département(s) MEURTHE-ET-MOSELLE (54)
Communes(s) LUNEVILLE (54329)
Région GRAND EST

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Gérer de manière durable et raisonnée les inondations en favorisant le stockage de l’eau dans le lit majeur</p>
<p>Restituer à la rivière son champ d’inondation actif</p>
<p>Réduire le risque d’inondation</p>

Le milieu et les pressions

<p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-pagination: none" class="MsoNormal">La Vezouze est un cours d’eau de deuxième catégorie piscicole de <!--?xml:namespace prefix = st1 /--><st1:metricconverter w:st="on" productid="75 kilom│tres">75 kilomètres</st1:metricconverter> de long. Affluent de la Meurthe, elle draine un bassin versant de 560 km² essentiellement agricole. La Vezouze possède un régime de type pluvial et connaît une rapide répercussion des pluies sur son débit. Il en résulte des crues régulières et souvent violentes dans le secteur urbanisé de Lunéville. Ce phénomène est en effet aggravé dans l’agglomération par d’autres facteurs comme la réduction des surfaces naturelles d’expansion des crues ou les mauvaises conditions d’évacuation. La forte pression urbaine de ce secteur, couplée au risque d’inondation, a largement favorisé la stabilisation des berges du cours d’eau. Ainsi, des digues de protection et des enrochements de berges ont été mis en place et le cours d’eau a été régulièrement curé. Mais ces aménagements ont pour conséquences le blocage de la dynamique naturelle et la réduction des possibilités de débordements du cours d’eau dans les champs d’expansion des crues<span style="COLOR: windowtext; FONT-SIZE: 12pt"><font face="Times New Roman">.<!--?xml:namespace prefix = o /--><o:p></o:p></font></span></p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>Suite aux importantes crues de 1983, 1998 et 2004, la communauté de communes du Lunévillois a engagé un programme global d’aménagement visant une meilleure protection des riverains contre les inondations. Dans ce cadre, plusieurs travaux de lutte contre les inondations ont été prévus. Ils comprennent des interventions sur le réseau d’eaux usées et pluviales de la ville, la mise en place de protections rapprochées mais aussi et surtout la restauration du champ d’expansion des crues.</p>

Les travaux et aménagements

<p>Les travaux ont consisté à élargir en certains points le lit moyen du cours d’eau. Une digue de protection a pour cela été arasée en rive gauche. Deux chenaux de crues, d’un mètre en moyenne sur 6 hectares ont été creusés, correspondant à un dégagement de 60 000 m3 de matériaux. Au sein de ces chenaux de crues, des milieux humides de type mares et annexes hydrauliques ont été créés. Des arbres ont été plantés sur les berges ainsi que des hélophytes dans les chenaux de crues. En complément de ces actions sur le milieu, des travaux sur le réseau d’eau pluvial ont aussi été réalisés : des clapets anti-retour et des stations de pompage ont été mis en place.</p>

La démarche réglementaire


Nomenclature Eau (installations, ouvrages, travaux et activités)
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
3.2.2.0 (A) Installations, ouvrages ou remblais dans le lit majeur d'un cours d'eau
3.1.4.0 (A) Consolidation ou protection des berges
3.2.1.0 (A) Entretien de cours d'eau

La gestion

<p>Le syndicat d’entretien de la Vezouze gère les embâcles au coup par coup de manière raisonnée.</p>

Le suivi

<p class="MsoNormal" style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-pagination: none">Un état initial a été réalisé par un bureau d&rsquo;études en 2000 puis en 2003, 2004 et 2005 sur le compartiment hydraulique. Des investigations de terrains ont été nécessaires pour étudier l&rsquo;hydrographie, l&rsquo;hydrologie, la topographie et la géologie du terrain. Une étude bibliographique a permis de faire l&rsquo;état des lieux du compartiment biologique. Un suivi écologique (habitats, espèces) post travaux a débuté en 2010 et sera poursuivi jusqu&rsquo;en 2014. Ce suivi consiste à décrire le milieu naturel et à évaluer les impacts (positifs et/ou négatifs) des travaux sur la faune et la flore en ciblant plus particulièrement le lit majeur reconstitué et les annexes hydrauliques créées. L&rsquo;hydromorphologie et les communautés biologiques inféodées au lit mineur (poissons, invertébrés aquatiques&hellip;) ne sont en revanche pas étudiées dans le cadre de ce travail.<br />Les premiers résultats de 2010 et 2011 font état de plusieurs espèces qualifiées de remarquables pour la Lorraine, dont des insectes et des espèces végétales. Il sera donc très intéressant de suivre l&rsquo;évolution de ces espèces sur le site. Une attention particulière sera portée aux plantes bénéficiant d&rsquo;un statut de protection, ces espèces ayant été vraisemblablement introduites au cours des travaux de restauration<br />&nbsp;</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="TEXT-ALIGN: justify; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-pagination: none" class="MsoNormal">L’évolution écologique du site est très satisfaisante. Les résultats du suivi effectué attestent des effets positifs des travaux pour la biodiversité avec la présence de cortèges caractéristiques des milieux humides et la présence d’espèces remarquables du point de vue de la flore et de l’entomofaune. L’évolution et la diversification des zones humides annexes créées, qui présentent une végétation dense de type hélophytes, sont également très favorables à la reproduction du brochet (même si l’on ne dispose pas de suivi sur ce volet, les annexes hydrauliques présentent un potentiel fort de ce point de vue). <br>Sur le plan hydraulique, les résultats sont tout aussi satisfaisants. A l’amont de la zone restaurée, la hauteur et les surfaces inondées dans Lunéville ont nettement diminuées. <br>L’objectif premier de cette restauration étant la lutte contre les inondations, l’explication aux élus de l’intérêt de préserver le champ d’inondation et de diversifier les habitats en lit majeur a permis la réalisation d’un projet faisant le compromis entre objectifs hydrauliques et écologiques. Les objectifs multithématiques ont particulièrement motivés les élus qui se voyaient ainsi répondre aux attentes des riverains sur le plan sécuritaire et paysager. Les aménagements réalisés permettent d’allier gestion des inondations et amélioration de l’état écologique de la rivière.<br>Certains aménagements visant la protection d’enjeux forts restent lourds pour le milieu mais la reconnexion du lit mineur avec le lit majeur augmente fortement l’intérêt écologique du site. En outre, un cheminement piétonnier a été mis en place au sein de la zone et sa fréquentation régulière témoigne du regain d’intérêt du site pour la population locale qui avait tendance auparavant à éviter un secteur peu attrayant d’un point de vue paysager. Les travaux ont ainsi permis de valoriser la « nature » en espace périurbain.</p>

La valorisation de l'opération

<p>Une fiche retour d’expérience ainsi qu'une vidéo valorisant les travaux ont été réalisées par l’agence de l’eau. D’autres valorisations sont prévues à moyen terme.</p>

Coûts

Coût des études préalables 50 000 € HT
Coût des acquisitions 180 000 € HT
Coût des travaux et aménagement 1 700 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 1 930 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l'eau Rhin Meuse: 34% - Direction régionale de l'environnement: 20.5%
Partenaires techniques du projet - Agence de l'eau Rhin Meuse - Direction régionale de l'environnement


Maître d'ouvrage Communauté de communes du Lunévillois

Contacts Christelle Royer
  Communauté de communes du Lunévillois - 92 rue de Viller, 54300 Lunéville
croyer@cc-lunevillois.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Effacement d’un chapelet de 5 étangs sur le ruisseau du Val des Choues

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 25/01/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Suppression et dérivation d'étangs sur cours d'eau
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
mai 2006
novembre 2007
Linéaire concerné par les travaux 700 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom val des choues
Distance à la source 1.50 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
2.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 10.00 ‰
Débit moyen

Non renseigné


Contexte réglementaire

Non concerné

Autres Réserve biologique domaniale
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRHR4
Référence du site Natura 2000
FR2600959
Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Seine-Normandie
Région(s) BOURGOGNE
Département(s) COTE-D'OR (21)
Communes(s) VILLIERS-LE-DUC (21704)
Région BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Accroître le secteur colonisable par les écrevisses en supprimant les étangs et en rendant au ruisseau son tracé originel.</p>
<p>Restaurer les habitats de la lamproie de planer, du chabot et de la truite commune.</p>
<p>Restaurer la continuité amont-aval (débits, continuité sédimentaire et biologique)</p>
<p>Restaurer le cycle thermique naturel du cours d'eau</p>

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">Le ruisseau du val des Choues est un affluent de l’Ource de 5.5 kilomètre de long. Il coule sur un vallon calcaire à 80% sous couvert forestier. Son bassin versant s’étend sur 18km2. Le peuplement piscicole est constituée à priori de la truite commune, du chabot, de la lamproie de planer, du vairon et de la loche franche. L’écrevisse à pieds blancs est présente en amont.<br>En 1968, en vue de l’élevage de salmonidés, l’étang Narlin, ancien étang créé par les moines d’une abbaye, est transformé en un complexe de cinq étangs. Cet élevage se révélera non rentable et sera abandonné dès 1973. Cet aménagement est la cause des impacts observés sur le cours d’eau : déconnexion du cours d’eau et de son principal affluent, donc obstacles à la libre circulation piscicole et astacicole, modification thermique et apport d’espèces piscicoles indésirables. La fragmentation du ruisseau par les étangs entraine une modification du milieu et rend d’autant plus fragile la population d’écrevisses.<br>&nbsp;</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>Le Val des Choues fait partie du site Natura 2000 « Milieux forestiers du Châtillonnais avec marais tufeux et sites à sabot de Vénus ». Dans le cadre du programme Life nature « ruisseaux de têtes de bassins et faune patrimoniale associée », ce site a été choisi pour un projet portant sur la restauration des populations d’écrevisses à pieds blancs. L’association de pêche locale qui pêchait sur ces étangs a eu la possibilité de continuer ses activités sur d’autres étangs à proximité.</p>

Les travaux et aménagements

<p style="text-align: justify;">La volonté des partenaires de ce projet était de réaliser les travaux les plus simples et les moins coûteux possibles (vidange puis ouverture des digues aval) et de suivre scientifiquement les processus d’ajustement géomorphologique et de recolonisation écologique. La vidange des plans d’eau a été réalisée en deux temps : en juin 2006 les trois étangs amont ont été vidangés, une pêche de sauvetage a été réalisée. Les digues ont été ouvertes en août. En septembre 2006, les deux derniers étangs aval, qui servaient jusque là de décanteur, ont été vidangés, puis les digues ont été ouvertes en novembre. L’étang situé tout en amont n’a pas pu être effacé car il possède une forte valeur patrimoniale (historique et faunistique). Cet étang était relié aux autres étangs par le cours d’eau et par un canal parallèle (à vocation piscicole). Afin de limiter les assecs du cours d’eau, l’intégralité du débit sortant de l’étang a été redirigée vers le ruisseau par démantèlement du seuil de partage des eaux assurant l’alimentation du canal et comblement partiel de ce dernier dans sa partie amont. Des aménagements permettant de diversifier les habitats dans le cours d’eau originel ont été réalisés (pose de blocs calcaires) et un moine hydraulique sur le plan d’eau amont a été posé.</p>

La démarche réglementaire


Nomenclature Eau (installations, ouvrages, travaux et activités)
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.2.4.0 (A) Vidanges d'étangs ou de plans d'eau
3.1.2.0 (D) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
3.1.5.0 (D) Destruction de frayère

La gestion

<p>Aucune mesure particulière de gestion n’a été prise. L’objectif est de laisser la forêt environnante recoloniser le milieu de manière spontanée et naturelle.</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Cette opération a été précédée par la mise en place d&rsquo;un suivi scientifique destiné à établir l&rsquo;évolution des caractéristiques physiques et biologiques du site. Un état initial du ruisseau en amont et en aval des étangs a été réalisé en 2005 avant la mise en assec. Suite aux travaux, des inventaires portant sur les peuplements d&rsquo;invertébrés, de poissons et d&rsquo;amphibiens, des cartographies et des descriptions du milieu ont été réalisés pour mesurer la vitesse et la dynamique de recolonisation du milieu et pour observer l&rsquo;évolution morphologique du cours d&rsquo;eau. Enfin, un suivi photographique régulier permet une approche visuelle complémentaire.</p>

En savoir plus sur le suivi

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">Les premiers résultats du suivi scientifique ont été très encourageants: les débits hivernaux de la première année ont permis au ruisseau de recreuser son lit sur la quasi totalité du linéaire restauré. Le cours d’eau a repris un tracé légèrement sinueux dans un lit globalement très peu encaissé (berges de 10-20 cm de hauteur). La première réponse a été meilleure que celle attendue, le lit a évolué très vite en faveur d’habitats biogènes liés à la présence d’embâcles et de bois mort. Toutefois, les alluvions grossières (petits galets, graviers et sables) restent peu nombreuses, le fond du lit reste vaseux. <br>La mise hors d’eau des trois premiers étangs en juin 2006 a eu pour conséquence une explosion de la végétation. En moins de trois mois, les anciens étangs asséchés ont été recolonisés par une végétation naturelle, saule blanc et souchet brun principalement, stabilisant ainsi les vases.</p><p style="text-align: justify;">L'analyse des températures en 2007 et 2008 indique une diminution de la température moyenne des eaux du cours aval. Toutefois, elle montre également que l'étang du Val des Choues conservé en amont exerce une nette influence en termes de température maximale journalière, celle-ci augmentant significativement à l'aval de l'étang (entre 2 et 8°C sur la période mai-septembre).</p><p style="text-align: justify;">Certaines biocénoses aquatiques se sont aussi réinstallées, notamment celles des milieux annexes (amphibiens). En août 2006, lors des inventaires, des écrevisses à pieds blancs ont été retrouvées, sur un linéaire de 3,5 kilomètres, dans la partie amont du secteur restauré. Ces individus constituent à présent une des plus grandes populations de cette espèce en Bourgogne.</p><p>Cinq ans après les travaux, en 2011, le suivi piscicole réalisé montre que les espèces inféodées aux plans d’eau ont très fortement régressé et qu’il ne reste plus que quelques individus sporadiques. Les espèces qui devraient être naturellement présentes se sont réapproprié le linéaire et les populations semblent aujourd’hui équilibrées à l’échelle du bassin versant. Ceci est vrai notamment pour la truite commune qui occupe aujourd’hui le cours d'eau et ses différents milieux pour effectuer l’ensemble de son cycle biologique.<br>&nbsp;</p>

La valorisation de l'opération

<p>Un panneau d’information est installé sur le site et des nombreuses rencontres y ont été organisées : signature du contrat de rivière SEQUANA, colloque final de restitution du Life, visite avec des syndicats de rivières .</p>

Documents de communicationDocument de communications
Prix ou récompensePrix ou récompense

Coûts

Coût des études préalables 13 070 € HT
Coût des acquisitions 0 € HT
Coût des travaux et aménagement 50 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation 5 000 € HT
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 68 070 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Life (Europe, ministère en charge de l’environnement, conseil régional - agence de l’eau Rhône-Méditerranée et Corse et agence de l’eau Seine-Normandie - parc naturel régional du Morvan
Partenaires techniques du projet - parc naturel régional du Morvan - Onema délégation interrégionale Bourgogne – Franche-Comté


Maître d'ouvrage Office national des forêts de Châtillon-sur-Seine

Contacts Bertrand Barre ou Vincent Godreau
  Office national des forêts
bertrand.barre@onf.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

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