Développement de l’urbanisation et des infrastructures
La pression urbaine est une cause majeure de destruction des zones humides. Elle s’accentue aujourd’hui.
Actuellement, l’urbanisation consomme environ 60 000 hectares par an en France. (source : plan national en faveur des zones humides, à venir). L’urbanisation et les aménagements associés se traduisent par une imperméabilisation des sols, des remblaiements, drainages, etc. qui entraînent la perte pure et simple de milieux humides ou leur perturbation.
Les opérations conduites dans le cadre de politiques d’aménagement du territoire -zones d’activités, voies de circulation et remembrements associés le cas échéant -, aboutissent ainsi parfois à la régression des zones humides.
Outre la destruction des zones humides sous l’emprise des constructions, quelques effets de l’urbanisation peuvent être retenus :
- Modification des approvisionnements en eau et des écoulements dans les zones humides par la création de nouveaux réseaux et l’imperméabilisation de surfaces.
- Mitage et cloisonnement de l'espace qui créent des ruptures dans les connexions écologiques, perturbant le bon fonctionnement des milieux aquatiques et des espèces qui y vivent.
- Pollutions accidentelles ou diffuses le long des voies de circulation : lessivage des chaussées entraînant sels ou métaux lourds, emploi d'herbicides sur les accotements, etc.