La rivière Pimpine, petit affluent de Garonne

Page mise à jour le 20/10/2017

Sur les traces du Desman des Pyrénées et de la Loutre d'Europe

Page mise à jour le 24/10/2017

Grenouilles, salamandres, et compagnie

Page mise à jour le 20/10/2017

Film - débat zones humides

Page mise à jour le 20/10/2017

Entre rivière et marais

Page mise à jour le 20/10/2017

Découverte du Haut Carami

Page mise à jour le 20/10/2017

Conférence - Truite Fario : le péril génétique

Page mise à jour le 20/10/2017

Restauration de la sinuosité sur la Trie à Toeufles

Page mise à jour le 01/12/2017
Créée le 28/03/2013

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Reméandrage
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2008
mars 2008
Linéaire concerné par les travaux 1460 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Trie
Distance à la source 1.50 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 0.63 ‰
Débit moyen 0.30 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau AR12
Référence du site Natura 2000
FR2200346
Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Artois-Picardie
Région(s) PICARDIE
Département(s) SOMME (80)
Communes(s) TOEUFLES (80764)
Région Restauration de la sinuosité sur la Trie à Toeufles

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Restaurer la diversité des habitats&nbsp;</p>
<p>Retrouver une dynamique fluviale naturelle</p>
<p>Rétablir la continuité écologique</p>
<p>Améliorer la qualité paysagère du site</p>

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">La Trie, cours d&rsquo;eau de 9,7 km de long se jette dans le canal maritime d&rsquo;Abbeville, partie canalisée de la Somme. La confluence de la Trie avec la Somme se situe à une dizaine de km en amont de la Baie de Somme. D&rsquo;une surface de 84 km&sup2;, le bassin versant de la Trie est largement dominé par des zones agricoles (cultures céréalières et élevages). L&rsquo;habitat urbain y est clairsemé.</p><p style="text-align: justify;">Comme la majorité des cours d&rsquo;eau de la Somme, la Trie a subi de profonds travaux hydrauliques par le passé : recalibrage, rectification, déplacement, curages répétitifs pour garantir des activités économiques et l&rsquo;assainissement du cours d&rsquo;eau. De plus, une demi-douzaine d&rsquo;obstacles fragmentent le cours d&rsquo;eau, dont quatre sont infranchissables pour la truite. Ces pressions sont à l&rsquo;origine de multiples désordres hydromorphologiques : envasement, diminution de la biodiversité, homogénéisation des faciès d&rsquo;écoulements, création de surlargeurs, érosion de berges, incision, colmatage des zones de frayères&hellip;</p><p style="text-align: justify;">La Trie, classée en 1ère catégorie piscicole sur l&rsquo;ensemble de son cours, abrite cependant encore des populations de truite fario, chabot, lamproie fluviatile et anguille, principalement localisées en aval du cours d&rsquo;eau.</p><p style="text-align: justify;">Un site Natura 2000 &laquo;Estuaires et littoral picards&raquo;, situé au niveau de la confluence entre la Trie et la Somme, concerne entre autre la lamproie fluviatile. Le site de Chaussoy, sur la commune de Toeufles, sert de pâturage pour un élevage bovin. Une buse infranchissable d&rsquo;une hauteur de 40 cm est présente sur le secteur.&nbsp;</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p style="text-align: justify;">Dans le cadre du programme d&rsquo;entretien et de restauration de la Trie et de la Course porté par la Communauté de communes du Vimeu Vert (CCVV) et suite aux inondations conséquentes de 2001, les élus locaux et les services de l&rsquo;état ont souhaité mettre en place des actions pour la gestion des inondations associées à une restauration écologique et morphologique du cours d&rsquo;eau à l&rsquo;échelle du bassin versant.</p><p style="text-align: justify;">Dans ce but, la CCVV a lancé une étude en 2004 afin d&rsquo;identifier les secteurs prioritaires et d&rsquo;émettre des propositions de solutions. Suite à cette étude, la CCVV, en partenariat avec le syndicat Ameva, a décidé de travailler sur la tête de bassin, car cette dernière subissait peu de pressions (piétinement majoritairement) et présentait une potentialité écologique assez forte. La présence, également, du plan d&rsquo;actions et de prévention des inondations (PAPI) Somme et affluents sur le territoire a constitué une opportunité de financements pour cette opération de restauration visant la gestion des inondations.&nbsp;</p>

Les travaux et aménagements

<p style="text-align: justify;">Les merlons de curage (résidus des opérations de curage déposés sur les berges) présents le long du cours d&rsquo;eau ont été arasés et utilisés pour recharger le lit mineur. Un léger reméandrage sur 1 460 m a été réalisé en accentuant la sinuosité dans le lit mineur.</p><p style="text-align: justify;">Pour des contraintes foncières, il n&rsquo;a pas été possible de travailler au niveau du lit majeur du cours d&rsquo;eau. Puis, à l&rsquo;aide d&rsquo;une pelle mécanique, les parties de cours d&rsquo;eau trop élargies ont été resserrées afin de retrouver une section d&rsquo;écoulement naturelle.<br />En plus de la restauration de la sinuosité de la Trie, le syndicat a procédé au retrait de la buse infranchissable pour la truite. Cette buse est présente sur le secteur et a été remplacée par un pont cadre de cinq mètres de long.</p><p style="text-align: justify;">En complément du reméandrage, la ripisylve a été reconstituée sur 900 mètres linéaires avec mise en place de 960 plants d&rsquo;essences adaptées : saule, aulne glutineux, noisetier, aubépine&hellip; et de plants d&rsquo;hélophytes sur 130 m&sup2;.</p><p style="text-align: justify;">Enfin, des clôtures et des abreuvoirs ont été installés pour éviter le piétinement du bétail dans le lit mineur tout en assurant l&rsquo;accès à un point d&rsquo;eau.&nbsp;</p>

La démarche réglementaire


Déclaration d’Intérêt Général
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau

La gestion

<p style="text-align: justify;">Dans le cadre du programme d&rsquo;entretien et de restauration de la Trie, porté par la communauté de communes du Vimeu Vert, le syndicat Ameva, en sa qualité d&rsquo;assistant à maitrise d&rsquo;ouvrage, réalise l&rsquo;entretien de la ripisylve lors d&rsquo;un passage annuel. Le propriétaire des parcelles riveraines est chargé de l&rsquo;entretien de la clôture.&nbsp;</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">L&rsquo;état initial a été réalisé lors de l&rsquo;étude préalable de définition du programme pluriannuel d&rsquo;entretien et de restauration de la Trie et de la Course en 2004-2005. Des suivis visuels, réalisés par un bureau d&rsquo;étude, ont concerné les berges et le lit mineur (répartition des faciès, description des substrats de fond, sinuosité&hellip;). En 2003, la DREAL a par ailleurs effectué des prélèvements de macro-invertébrés (méthode IBGN) sur deux stations en amont et aval de la future zone restaurée.</p><p style="text-align: justify;">Après les travaux, des prélèvements IBGN et une pêche électrique ont été effectués respectivement en 2008 et 2009 sur la zone restaurée. Puis, le syndicat a mis en place en 2011 et 2012 un suivi de la végétation rivulaire, des faciès d&rsquo;écoulements, des substrats, de l&rsquo;évolution de la pente des berges et des habitats. Ces suivis seront intégrés sur une base de données de systèmes d&rsquo;information géographique et seront poursuivis tous les deux ou trois ans.&nbsp;</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">Du point de vue morphologique, le cours d&rsquo;eau a retrouvé un gabarit naturel, avec des largeurs de lit mineur qui sont passées en moyenne de 2,5 m à 0,85 m.</p><p style="text-align: justify;">Le retour d&rsquo;écoulements et de faciès diversifiés (apparition de mouilles) et de substrats hétérogènes grâce à la recharge avec les merlons de curage est constaté. Le milieu est désenvasé et les sédiments remis en circulation. Les problèmes d&rsquo;érosion ont disparu.<br />Le remplacement de la buse par un pont cadre a permis de décloisonner la tête de bassin versant de la Trie et de rouvrir un tronçon de 3,8 km de continuité.</p><p style="text-align: justify;">Lors de la pêche électrique de 2009, seule l&rsquo;anguille avait été inventoriée. La présence de trois ouvrages infranchissables en aval et les assecs réguliers subis par le cours d&rsquo;eau ne favorisent pas une installation des poissons sur le secteur.</p><p style="text-align: justify;">L&rsquo;analyse des prélèvements ne permet pas de conclure à un effet de la restauration sur les macro-invertébrés, notamment du fait que les stations sur lesquelles ont été réalisés les prélèvements avant et après les travaux ne sont pas situées au même endroit.&nbsp;</p><p style="text-align: justify;">La perception des riverains sur les programmes environnementaux du bassin a évolué. Ils comprennent mieux l&rsquo;intérêt d&rsquo;une action globale à une échelle de bassin versant (actions conjuguées des différents programmes de restauration et d&rsquo;entretien et du PAPI Somme) au regard des différents enjeux hydrauliques et écologiques.</p><p style="text-align: justify;">Depuis, la CCVV s&rsquo;est engagée dans un programme de gestion du ruissellement et de l&rsquo;érosion des sols du bassin versant de la Trie, programme qui complète les actions de restauration réalisées sur la Trie. En parallèle de la renaturation de la Trie, la CCVV procède à la restauration d&rsquo;un champ d&rsquo;expansion de crue sur la commune de Cahon (Trie aval) sur trois hectares par arasement des merlons de curage.</p><p style="text-align: justify;">Entre 2010 et 2012, le syndicat Ameva, qui propose depuis 2007 une mission d&rsquo;assistance technique aux gestionnaires des cours d&rsquo;eau du bassin de la Somme, a réalisé une demi-douzaine d&rsquo;opérations de reprofilage de cours d&rsquo;eau (arasement de merlons de curage &ndash; retalutage et restauration de la ripisylve). Ces opérations concernent des linéaires de cours d&rsquo;eau entre 400 et 1 200 mètres linéaires. Par ailleurs, le syndicat Ameva a également procédé au dérasement de deux seuils de 0,4 m et 0,45 m de hauteur sur l&rsquo;Omignon et a réalisé, dans le cadre des plans de gestion depuis 2010, l&rsquo;aménagement ou l&rsquo;arasement de 16 autres ouvrages sur l&rsquo;Omignon, l&rsquo;Avre, les Evoissons, l&rsquo;Ingon, la Noye, la Luce, la Cologne.</p><p style="text-align: justify;">&nbsp;</p>

La valorisation de l'opération

<p style="text-align: justify;">Le syndicat Ameva a publié un article sur la réalisation des travaux dans sa lettre d&rsquo;information semestrielle. La CCVV a également communiqué au travers de son bulletin d&rsquo;information trimestriel. Des visites sur le terrain ont été organisées par le syndicat à destination des techniciens des syndicats de bassin voisins, des élus et des riverains.</p>

Documents de communicationDocument de communications
Prix ou récompensePrix ou récompense


Coûts

Coût des études préalables 13 537 € HT
Coût des acquisitions 0 € HT
Coût des travaux et aménagement 62 717 € HT
soit, au mètre linéaire : 13
Coût de la valorisation 0 € HT
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 138 970 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau Artois-Picardie (50 %) - Conseil général de la Somme (25 %) - Communauté de communes du Vimeu Vert (25 %, dont participation du propriétaire)
Partenaires techniques du projet - Syndicat mixte d’aménagement et de valorisation du bassin de la Somme (Ameva) - Fédération départementale de la Somme pour la pêche et la protection du milieu aquatique (FDPPMA 80) - Direction départementale des territoires et de la mer de la Somme (DDTM 80) - Service départemental de l’Onema de la Somme (SD 80) - Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL)


Maître d'ouvrage Communauté de communes du Vimeu Vert (CCVV)

Contacts Bilal Ajouz - Syndicat mixte d’aménagement et de valorisation du bassin de la Somme
 
b.ajouz.ameva@orange.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Remise à ciel ouvert du ruisseau du Trégou à Luc-la-Primaube

Page mise à jour le 01/12/2017
Créée le 28/03/2013

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Remise à ciel ouvert d'un cours d'eau
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Qualité de l’eau

Début des travaux
Fin des travaux
août 2010
novembre 2010
Linéaire concerné par les travaux 50 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Trégou
Distance à la source 2.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 37.00 ‰
Débit moyen 0.18 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRFRR2013
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Adour-Garonne
Région(s) MIDI-PYRENEES
Département(s) AVEYRON (12)
Communes(s) LUC-LA-PRIMAUBE (12133)
Région Remise à ciel ouvert du ruisseau du Trégou à Luc-la-Primaube

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Maintien des usages agricoles sur le site&nbsp;</p>
<p>Amélioration du fonctionnement hydromorphologique du cours d&rsquo;eau</p>

Le milieu et les pressions

<p>Petit cours d’eau de 5,7 km de long, le Trégou est un affluent de l’Aveyron qu’il rejoint en rive gauche en aval du village d’Ampiac. La surface de son bassin versant mesure 19,5 km². L’occupation du sol est dominée par des prairies naturelles et des zones agricoles utilisées pour l’élevage de bovins (production de lait et de viande) et la culture de céréales et de maïs.</p><p>La plupart des cours d’eau situés sur le territoire a connu de lourds travaux – notamment drainage, recalibrage, busage – réalisés dans les années 70-80 et destinés à gagner de l’espace agricole et favoriser la mécanisation du travail.<br>Quelques retenues collinaires, destinées à l’irrigation, sont présentes en amont du Trégou, au niveau des zones de sources et des affluents.</p><p>Ces différents travaux ont contribué à modifier le régime hydrologique du Trégou – par l’augmentation de la fréquence et de l’intensité des crues et des étiages – et à altérer les conditions morphologiques. Les busages successifs ont fractionné le cours ’eau provoquant des pertes de linéaire, des ruptures de pente, des phénomènes d’érosion régressive et progressive et créant des chutes infranchissables pour les poissons. Le lit mineur s’incise de plus en plus et provoque une déstabilisation des berges ; les substrats perdent en capacité d’accueil des espèces du fait de l’érosion et du colmatage…</p><p>Le Trégou est un cours d’eau de 1ère catégorie, abritant truite et espèces d’accompagnement – vairon, goujon. À proximité de la commune de Luc-la-Primaube, en tête de bassin versant, le Trégou est recouvert par une succession de buses sur 30 m de long.</p><p>Ces buses, sous-dimensionnées, provoquent un problème d’érosion progressive qui s’étend désormais sur 200 mètres linéaires. L’aval de la buse se retrouve déconnecté du lit du cours d’eau et crée une chute de 80 cm, infranchissable pour la truite fario. Par ailleurs, la divagation du bétail dans le lit mineur est source de multiples problèmes pour les animaux (risques sanitaires et de chute aux endroits incisés) et de perturbations pour le milieu aquatique (piétinement et effondrement des berges, homogénéisation des faciès et élargissement du lit mineur, dégradation de la qualité de l’eau, destruction des habitats…)&nbsp;</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>Devant l’aggravation du phénomène d’érosion progressive sur leurs parcelles, les agriculteurs se sont rapprochés du technicien de la cellule opérationnelle de rivière (COR) de la Communauté d’agglomération du Grand Rodez (CAGR), afin de se renseigner sur les solutions possibles à mettre en oeuvre sur le secteur.</p><p>Le technicien, après visite sur le terrain, a émis la possibilité d’améliorer la situation du site, au niveau des usages présents (optimisation du passage pour les engins agricoles, abreuvement des bovins, stabilisation des berges) et au niveau écologique (amélioration de l’hydromorphologie du cours d’eau).</p><p>Une phase de concertation a alors été réalisée avec la présence des riverains, de la COR, des agriculteurs et des services de l’État. Le technicien de la COR s’est appuyé sur le recueil d’expériences sur l’hydromorphologie réalisé par l’Onema, les agences de l’eau et le ministère en charge de l’écologie, à la fois pour obtenir des informations sur les chantiers de remise à ciel ouvert existants et pour communiquer auprès des partenaires locaux (élus).</p><p>L’opération a ensuite été réalisée dans le cadre du plan de gestion de l’Aveyron et ses affluents (2010- 2015), qui comprend notamment un volet d’interventions destiné à réduire l’érosion des berges induite par le piétinement du bétail (pose de clôtures et de dispositifs d’abreuvement pour préserver l’accès à l’eau).&nbsp;</p>

Les travaux et aménagements

<p>Sur le cours d’eau, les buses ont été retirées et remplacées par un pont cadre de cinq mètres de long permettant le passage des engins agricoles. Sur 50 mètres linéaires, un nouveau lit mineur respectant la pente naturelle du cours d’eau a été créé : des granulats ont été apportés pour la reconstitution du lit mineur et cinq mini-seuils transversaux ennoyés - réalisés à l’aide de troncs d’aulnes glutineux et de blocs rocheux - ont été mis en place dans le fond du lit afin de recentrer les écoulements en période d’étiage.</p><p>Quelques déflecteurs en pierre et des souches d’arbres déjà présentes sur le site ont été replacés contre les berges afin de diversifier les écoulements et créer une légère sinuosité. Il n’était en effet pas possible de travailler dans le lit majeur du cours d’eau, en raison de l’activité agricole présente sur le site.</p><p>Les berges ont été retalutées et stabilisées, notamment au niveau de l’ancien busage, par la mise en place de fascines en pied de berge et de géotextile sur le talus ainsi que par la plantation, sur 1 400 m de linéaire, de 300 boutures et de 250 plants d’espèces arbustives récupérés à proximité. Sur les rives, la COR a procédé à l’abattage de peupliers, dont certains étaient tombés dans le lit mineur.</p><p>Des clôtures ont été installées afin de protéger le cours d’eau et éviter la divagation du bétail. Des abreuvoirs ont été installés ainsi que des passe-clôtures pour les usagers (pêcheurs, agriculteurs, riverains) sur 1 400 m.</p><p>Afin de diminuer l’impact des travaux sur le milieu et les communautés biologiques, le chantier a été réalisé en dehors de la période de reproduction de la truite fario. Un batardeau a été mis en place pour travailler à sec et limiter ainsi le départ de matières en suspension en aval.&nbsp;</p>

La démarche réglementaire


Déclaration d’Intérêt Général
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (D) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau

La gestion

<p>La COR effectue, par le biais de son équipe de régie, un entretien régulier de la végétation, des clôtures et des abreuvoirs installés sur le secteur. L&rsquo;entretien de ces éléments sera, à terme, effectué par l&rsquo;agriculteur.</p>

Le suivi

<p>Le site des travaux n&rsquo;a pas fait l&rsquo;objet d&rsquo;un état initial. Depuis les travaux de restauration, le technicien de la COR effectue un suivi visuel régulier pour vérifier l&rsquo;évolution de la pente, des processus d&rsquo;érosion, des aménagements de diversification et de la reprise de la végétation plantée sur le site restauré. Aucun suivi scientifique n&rsquo;a été mis en place.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>La suppression des buses sur le secteur permet de remettre à ciel ouvert l&rsquo;intégralité du Trégou. Le technicien de la COR et les agriculteurs constatent un arrêt des phénomènes d&rsquo;érosion de berges et du lit mineur. Les problèmes de piétinement ont disparu. Les berges sont désormais protégées par les clôtures et se revégétalisent progressivement, assurant ainsi leur maintien. Le lit mineur est maintenant bien différencié. L&rsquo;apparition de faciès diversifiés, plus courants ainsi que la mise au jour d&rsquo;un substrat moins colmaté sont constatés.</p><p>Visuellement, les écoulements sont davantage aérés et le cours d&rsquo;eau a retrouvé un aspect plus naturel. Le remplacement de la buse infranchissable par un pont cadre permet de décloisonner le cours d&rsquo;eau et ainsi de rétablir la continuité écologique sur le secteur.</p><p>Les services techniques de l&rsquo;État et de la COR estiment que l&rsquo;absence de suivi scientifique, notamment du suivi de l&rsquo;évolution de la pollution organique, est un point faible de l&rsquo;opération. La mise en place rapide du projet (du constat de dégradation hydromorphologique du cours d&rsquo;eau à la réalisation des travaux) n&rsquo;a pas laissé le temps de réaliser une proposition de méthode de suivis destinée à caractériser le gain écologique suite aux travaux.</p><p>Par ailleurs, le technicien de la COR est en contact régulier avec les agriculteurs, qui font remonter leurs avis et d&rsquo;éventuels dysfonctionnements, contribuant ainsi à la pérennité de l&rsquo;opération. L&rsquo;ensemble des acteurs impliqués dans le projet de restauration du Trégou sont satisfaits de la réalisation de cette opération, alliant maintien et optimisation des usages présents sur le site avec amélioration des processus hydromorphologiques du cours d&rsquo;eau.</p><p>La réussite de cette opération est liée, dans un premier temps, à la démarche volontariste des agriculteurs-éleveurs de se rapprocher des services techniques des cours d&rsquo;eau et dans un second temps, à la phase de concertation, où agriculteurs et éleveurs ont pu rencontrer d&rsquo;autres personnes de la même profession et concernées par le même type d&rsquo;aménagements le long de leur parcelles clôtures et abreuvoirs). Ils ont pu échanger sur les intérêts et les modalités d&rsquo;entretien de la mise en place de ces aménagements, ce qui a contribué à faciliter l&rsquo;acceptation du projet.</p><p>Suite à cette action et dans le cadre de son plan de gestion, la Communauté d&rsquo;agglomération du Grand Rodez (CAGR) vient de lancer une étude d&rsquo;inventaire et de délimitation des zones humides afin de mieux prendre en compte les enjeux que ces milieux représentent dans les documents d&rsquo;urbanisme.</p>

La valorisation de l'opération

<p>Quelques articles de presse locale ont été écrits sur la remise à ciel ouvert du Trégou. La CAGR a organisé plusieurs journées de sensibilisation des élus, riverains, usagers, scolaires et partenaires financiers et techniques. Ce chantier sert de &laquo; vitrine &raquo; à l&rsquo;échelle départementale et tend à faciliter le lancement d&rsquo;autres projets similaires.<br />Un film à destination du public scolaire retrace le travail de cette collectivité sur les cours d&rsquo;eau et explique les interventions réalisées sur le Trégou. Ce film est consultable sur le site internet de la CAGR.</p>

MédiasMédias
Documents de communicationDocument de communications

Coûts

Coût des études préalables 0 € HT
Coût des acquisitions 0 € HT
Coût des travaux et aménagement 36 166 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation 0 € HT
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 36 166 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau Adour-Garonne (47 %) - Conseil général de l’Aveyron (20 %) - Conseil régional Midi- Pyrénées (10 %) - Communauté d’agglomération du Grand Rodez (23 %)
Partenaires techniques du projet - Service départemental de l’Onema de l’Aveyron - Direction départementale des territoires de l’Aveyron (DDT 12)


Maître d'ouvrage Communauté d’agglomération du Grand Rodez (CAGR)

Contacts Vincent Miquel - Cellule opérationnelle du grand Rodez
  Autre contact : Stéphane Charretier - Service départemental de l’Onema de l’Aveyron (sd12@onema.fr)
vincent.miquel@agglo-grandrodez.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Effacement du seuil de Carayon sur le Thoré

Page mise à jour le 01/12/2017
Créée le 27/03/2013

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
juin 2011
octobre 2011
Linéaire concerné par les travaux 350 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Thoré
Distance à la source 34.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 8.00 ‰
Débit moyen 16.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres Cours d'eau classé
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRFR1A
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Adour-Garonne
Région(s) MIDI-PYRENEES
Département(s) TARN (81)
Communes(s) MAZAMET (81163)
Région Effacement du seuil de Carayon sur le Thoré

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Gestion des inondations&nbsp;</p>
<p>Assurer la sécurité des biens et des personnes</p>

Le milieu et les pressions

<p>Le Thoré est un cours d’eau de 62 km de long qui se jette dans l’Agout en aval de la ville de Castres. Son bassin versant, mesurant 204 km², se compose majoritairement de massifs forestiers en amont et d’un tissu urbain plus en aval. Quelques pâturages d’élevages bovins sont également présents sur la partie amont du bassin.</p><p>Les principales pressions exercées sur ce cours d’eau résident dans les prélèvements d’eau pour l’irrigation, la présence d’une vingtaine d’ouvrages hydrauliques – 16 barrages hydroélectriques et quelques seuils de dérivation pour les industries (laine, cuir) – le long de son cours ainsi que l’existence de nombreux enrochements de berges, effectués dans le cadre de la protection des riverains contre les crues. Du fait de ces aménagements, le Thoré connaît une modification de son régime hydrologique avec une accentuation des étiages en période estivale.</p><p>Ces pressions conduisent également à l’altération des conditions morphologiques du cours d’eau, notamment par l’accentuation de phénomènes d’érosion.</p><p>Le territoire est couvert par le SAGE Agout – en cours d’élaboration – et dont les principaux enjeux portent sur la qualité de l’eau et la gestion des inondations. Le Thoré est un cours d’eau classé sans liste d’espèces. Toutefois la réouverture de ce cours d’eau représente un enjeu important pour l’anguille, espèce migratrice présente sur l’Agout, ainsi que pour les espèces localement présentes : barbeau fluviatile, truite fario, vandoise… Le seuil de Carayon mesure 0,9 m et a été construit au XIIIe siècle pour les besoins d’une usine de manufacture de laine. L’usine a cessé son activité depuis plusieurs décennies et le seuil, désormais sans usage, est en mauvais état – apparition de multiples brèches dans le déversoir.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>Les 12 et 13 novembre 1999, une crue proche de la crue centennale, liée à un épisode pluvieux exceptionnel, a inondé des zones agricoles, industrielles et urbaines et engendré de très nombreux dégâts matériels. Dès les années 2000, une politique de gestion de l’eau cohérente à l’échelle du bassin versant est lancée sur le bassin versant de l’Agout avec l’amorce d’une procédure de schéma d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE). En collaboration avec la DIREN (devenue DREAL depuis), le Syndicat mixte du bassin de l’Agout (SMBA) réfléchit à la création d’un plan de prévention des inondations sur le bassin aboutissant, en 2002, à la mise en place d’un schéma de prévention du risque inondation (SPRI) en vallée du Thoré. Ce schéma est ensuite transformé en programme d’action et de prévention des inondations (PAPI) du Thoré suite à l’appel à projet du plan Bachelot mis en place par le ministère de l’écologie en 2002.</p><p>Dans le cadre du PAPI, une réflexion sur la priorisation des actions est lancée. Cinq sites sont retenus pour la réalisation d’une action de gestion des inondations, dont le site du seuil de Carayon, identifié comme à risque de débordement même en cas de crue de faible intensité (contraintes d’usages avec habitations, routes, ouvrages d’art à proximité du seuil). Ces cinq sites font l’objet de deux études, hydraulique et hydrologique en 2007-2010 au travers desquelles les solutions d’effacement partiel ou total sont émises pour le seuil de Carayon.</p><p>En concertation avec les élus, les habitants et les services de l’État, la solution d’effacement total est retenue, le secteur ne présentant pas de risque d’érosion régressive suite à la suppression du seuil et cette solution permettant un réel abaissement de la ligne d’eau.&nbsp;</p>

Les travaux et aménagements

<p>Le seuil de Carayon a été entièrement supprimé. Le canal d’amenée de l’ancienne usine a été partiellement détruit dans le but de protéger la berge en rive droite. Le syndicat a procédé à l’achat de parcelles (5 500 m² environ) en rive droite pour le réhabiliter en champ d’expansion de crue.</p><p>Les arches du pont situé en aval du seuil ont été dégagées et les berges retalutées afin de faciliter le passage des écoulements en cas de crue. Des enrochements ont été mis en place pour la protection des riverains contre les inondations en rive gauche en amont et en aval du seuil détruit (sur 130 m de linéaire).</p><p>Par ailleurs, des mesures ont été mises en place pour limiter l’impact des travaux sur les communautés biologiques : réalisation d’une pêche électrique de sauvegarde ; travail à sec par la mise en place d’un batardeau pour détourner temporairement le débit du cours d’eau.&nbsp;</p>

La démarche réglementaire


Déclaration d’Intérêt Général
Déclaration d’Utilité Publique
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
3.1.4.0 (A) Consolidation ou protection des berges
3.2.1.0 (A) Entretien de cours d'eau

La gestion

<p>Un entretien du site par fauchage régulier de la végétation est réalisé par le Syndicat mixte du bassin de l’Agout.&nbsp;</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Un état initial a été réalisé entre 2007 et 2010 par un bureau d&rsquo;étude. Le compartiment physique (régime hydrologique, conditions morphologiques, caractéristiques physico-chimiques de l&rsquo;eau) a ainsi été caractérisé par modélisation de données récupérées lors de précédentes études.</p><p style="text-align: justify;">Après les travaux d&rsquo;effacement, une convention pour le suivi du compartiment hydromorphologique a été mise en place avec le conseil général du Tarn. Il porte sur des observations visuelles en amont, au droit et en aval du seuil détruit ainsi que sur la réalisation de levés topographiques annuels (profil en long au droit de l&rsquo;ancien seuil pour évaluation des processus éventuels d&rsquo;érosion régressive ou progressive).</p><p style="text-align: justify;">La durée du suivi est prévue à minima sur deux ans après les travaux d&rsquo;effacement (2012, 2013) et dès qu&rsquo;une crue morphogène se produit.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>Grâce à l’effacement du seuil de Carayon sur le Thoré, trois km de linéaire cours d’eau ont été rouverts. La suppression du seuil permet la remobilisation des sédiments auparavant bloqués par la retenue. Des écoulements libres sont désormais retrouvés dans l’emprise de l’ancienne retenue et l’apparition de granulométrie plus grossière est constatée. La diversité de faciès créée par le retour d’écoulements plus hétérogènes permet la reconstitution d’habitats « courants » favorables aux espèces de poissons rhéophiles.</p><p>Toutefois, il n’est pas encore possible de constater l’effet de la suppression de ce seuil puisqu’aucune crue n’a encore eu lieu depuis la réalisation des travaux. Il faudra attendre un prochain évènement hydrologique pour constater l’efficacité de l’effacement et de la restauration d’une zone d’étalement de crue.&nbsp;</p><p>La population riveraine est satisfaite à la fois par le nouvel aspect de la rivière et par le fait qu’une action de protection des infrastructures contre les débordements locaux ait été réalisée.</p><p>La déclaration d’utilité publique (DUP) prise au départ n’a finalement pas été utilisée, tous les riverains ayant donné leur accord pour la réalisation de ce projet. Pour le SMBA, le site de Carayon sert de site témoin pour d’autres opérations de ce type. Sur le plan écologique, les partenaires techniques et financiers sont également très satisfaits de la réalisation de l’effacement puisque le cours d’eau a retrouvé une morphologie proche d’une situation naturelle et que la continuité écologique a pu être rétablie sur ce secteur. Cette action contribue à la restauration progressive de la continuité sur le Thoré, cours d’eau prioritaire pour cette thématique en raison de son futur classement en liste 2 au titre de l’article L. 214-17 du Code de l’environnement.</p><p>Le syndicat réalisera, courant avril 2013, une opération d’effacement d’un ouvrage d’environ 1 m de haut et situé sur la Durenque (affluent de l’Agout), au niveau de la commune de Noailhac. Le syndicat est actuellement maître d’ouvrage de la phase d’enquête publique pour le SAGE Agout qui devrait être approuvé dans le courant du 1er trimestre 2013. Dans le cadre de ce SAGE, il est prévu de réaliser une étude globale sur la totalité des ouvrages situés sur le Thoré afin de proposer des solutions pour le rétablissement de la continuité piscicole.</p>

La valorisation de l'opération

<p>Les actions réalisées dans le cadre du PAPI Thoré sont visibles sur le site internet du SMBA. Des articles sur la réalisation de l’effacement du seuil de Carayon sont parus dans la presse locale. Le SMBA a également communiqué sur les travaux via les bulletins d’information municipaux.&nbsp;</p>

MédiasMédias
Documents de communicationDocument de communications


Coûts

Coût des études préalables 83 000 € HT
Coût des acquisitions 9 908 € HT
Coût des travaux et aménagement 198 150 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation 0 € HT
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 291 058 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - État (40 %) - Agence de l’eau Adour-Garonne (10 %) - Conseil général du Tarn (10 %) - Conseil régional de Midi-Pyrénées (10 %) - Syndicat mixte du bassin versant de l’Agout (20 %)
Partenaires techniques du projet - Syndicat mixte du bassin de l’Agout - Direction départementale des territoires du Tarn (DDT 81) - Onema, service départemental du Tarn (SD 81) - Agence de l’eau Adour-Garonne - Conseil général du Tarn


Maître d'ouvrage Syndicat mixte du bassin de l’Agout (SMBA)
Contacts Sophie Lebrou et Antoine Milhet (SMBA)
  Autre contact : Daniel Maynadier et Yannick Ramadier - Onema,Service départemental du Tarn (sd81@onema.fr)
sage_agout@yahoo.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

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