Références au titre des directives européennes
Un plan d'action "jussie" pour les marais estuariens du Nord Loire
Page mise à jour le 22/08/2024
Créée le 22/08/2024
Créée le 22/08/2024
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Éradication |
Type de génie écologique | Faucardage |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) | Biodiversité Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales Continuité écologique Contrôle des espèces invasives Milieux humides |
Début des travaux Fin des travaux |
janvier 2010 janvier 2012 |
Surface concernée par les travaux | 6500.00 ha |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | Tp - Mares/marais d’eau douce permanents |
Type de milieu (SDAGE) | Marais et lagunes côtiers |
Type hydrogéomorphologique | Estuarien |
Contexte réglementaire |
Non concerné |
Autres |
Non concerné |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau |
Non concerné |
Référence du site Natura 2000 |
Non concerné |
Localisation
Bassin |
Loire-Bretagne |
Région | PAYS DE LA LOIRE |
Département | PAYS DE LA LOIRE |
Localisation | LOIRE-ATLANTIQUE |
Objectifs du projet et fonctions visées
Les objectifs du maître d'ouvrage
Organiser la lutte contre les espèces végétales envahissantes.
Résumé
Les marais estuariens du Nord Loire représentent plus de 6 500 hectares de zones humides situées entre le complexe portuaire Saint-Nazaire-Donges à l’ouest et l’agglomération nantaise à l’est. Plusieurs facteurs (humidité, topographie, submersion par le fleuve) génèrent différents gradients d’humidité et de salinité à l’origine d’une mosaïque d’habitats favorables à de nombreuses espèces floristiques et faunistiques comme les oiseaux en périodes de migration.
Les premières prospections de terrain, bien qu’incomplètes, ont montré une très forte colonisation des canaux par plusieurs espèces invasives (jussies, élodées…). Mais tous les acteurs n’étaient pas convaincus des nuisances liées à ces espèces tant du point de vue biologique que des usages.
La lutte contre les espèces végétales envahissantes est apparue comme une priorité d’intervention du contrat, ce qui nécessitait préalablement de :
- sensibiliser et convaincre les acteurs du bassin versant ;
- inventorier et cartographier les espèces présentes ;
- définir un programme d’interventions adapté aux différents secteurs de marais ;
- améliorer la connaissance sur la biologie des espèces présentes et suivre l’efficacité de chantiers tests.
Dès avril 2010, une première demi-journée d’information a été organisée par la chambre d’agriculture et le GIP Loire estuaire à destination des élus et services techniques des collectivités, des membres des syndicats de marais. Une étude a démarré à l’été 2010 pour localiser précisément les foyers d’espèces invasives, tout en caractérisant leurs types et taux de colonisation. En parallèle, le GIP Loire estuaire a demandé le soutien d’Agrocampus pour suivre de premiers chantiers de griffage ou curage dans des secteurs très colonisés par la jussie.
Cinq espèces aquatiques envahissantes ont été recensées sur 90 km de douves. Certains marais sont indemnes alors que d’autres sont colonisés à plus de 25 % voire 50 %. En bord de Loire, la présence d’eau salée limite la colonisation. En revanche, aucune espèce n’a été signalée sur les cours d’eau. Cet inventaire constitue le premier état de référence à l’échelle de ce bassin versant et permettra de suivre l’évolution des plantes exotiques envahissantes et l’efficacité des travaux.
Publication du recueil : 2013
Références au titre des directives européennes
Actions préalbles aux travaux de restauration des marais estuariens du Nord Loire
Page mise à jour le 20/08/2024
Créée le 20/08/2024
Créée le 20/08/2024
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Restauration et réhabilitation |
Type de génie écologique | Réouverture d’embouchure |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) | Biodiversité Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales Continuité écologique Contrôle des espèces invasives Hydromorphologie Milieux humides Fonctionnalité du cours d’eau Restauration de frayères |
Début des travaux Fin des travaux |
janvier 2008 janvier 2010 |
Surface concernée par les travaux | 6500.00 ha |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | Tp - Mares/marais d’eau douce permanents |
Type de milieu (SDAGE) | Marais et lagunes côtiers |
Type hydrogéomorphologique | Estuarien |
Contexte réglementaire |
Non concerné |
Autres |
Non concerné |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau |
Non concerné |
Référence du site Natura 2000 |
Non renseigné |
Localisation
Bassin |
Loire-Bretagne |
Région | PAYS DE LA LOIRE |
Département | PAYS DE LA LOIRE |
Localisation | PAYS DE LA LOIRE |
Objectifs du projet et fonctions visées
Les objectifs du maître d'ouvrage
Définir un diagnostic précis des cours d'eau et des marais, fixer des enjeux et objectifs d'entretien et de restauration des milieux, élaborer un programme de travaux intégrant les recommandations du Sage, prévoir un suivi des opérations réalisées et une évaluatio du programme.
Résumé
De Nantes à Saint-Nazaire, ce territoire comprend une succession de marais connectés au fleuve et alimentés par une quinzaine de petits affluents descendants du Sillon de Bretagne. Ces marais sont intégrés au site Natura 2000 de l’estuaire de la Loire.
Un contrat est apparu comme l’outil adéquat pour préserver ces zones humides. Les opérations mises en œuvre se sont déroulées comme suit :
- Mars-mai 2009 : première phase de terrain et prospection sur l’ensemble des cours d’eau comme le réseau primaire et secondaire pour caractériser la diversité des habitats, le niveau d’envasement, l’érosion des berges, la densité de la ripisylve, l’état des ouvrages…
- Fin 2009 : restitution du diagnostic afin de progresser avec les syndicats de marais et les collectivités sur les objectifs de restauration des milieux aquatiques
- Mai 2010 : validation d’un programme de travaux avec les grands types d’actions suivantes : entretien du réseau hydraulique des marais ; rénovation des vannages ; remise en bon état fonctionnel des cours d’eau dégradés ; aménagement ou effacement d’obstacles à la migration des poissons ; maîtrise des espèces exotiques envahissantes…
- Fin 2011 : Engagement des premiers travaux en marais, pour débloquer certaines situations difficiles sur le terrain.
Au final, six structures portent les travaux au lieu des dix-sept initiales sur la base d’une nouvelle gouvernance avec une plus forte implication des collectivités dans la gestion des milieux aquatiques, une fusion des syndicats de marais, et l’émergence d’une structure coordinatrice.
Une technicienne de marais a été recrutée par la communauté de communes Cœur d’Estuaire pour prendre le relais du GIP Loire Estuaire dans l’animation du programme à l’échelle du bassin versant.
Enfin, toute cette connaissance est valorisée dans une collection de fiches « Marais estuariens de la Loire – panoramique ».
Publication du recueil : 2013
Références au titre des directives européennes
Restauration de l'Etang et Marais de Méricourt-sur-Somme
Page mise à jour le 25/07/2024
Créée le 25/07/2024
Créée le 25/07/2024
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Restauration et réhabilitation |
Type de génie écologique | Effacement de protection de berge |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) | Biodiversité Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales Milieux humides Hydromorphologie Restauration de frayères Contrôle des espèces invasives |
Début des travaux Fin des travaux |
janvier 2006 décembre 2008 |
Surface concernée par les travaux | 33.00 ha |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | Tp - Mares/marais d’eau douce permanents |
Type de milieu (SDAGE) | Marais et landes humides de plaines et plateaux |
Type hydrogéomorphologique | Alluvial |
Contexte réglementaire |
Non concerné |
Autres |
Non concerné |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau |
Non concerné |
Référence du site Natura 2000 |
Non concerné |
Localisation
Bassin |
Artois-Picardie |
Région | HAUTS-DE-FRANCE |
Département | SOMME |
Localisation | ETINEHEM-MERICOURT |
Objectifs du projet et fonctions visées
Les objectifs du maître d'ouvrage
Réhabilitation des étangs pour rendre au marais ses fonctions écologiques et ses valeurs culturelles.
Résumé
Le marais de Méricourt-sur-Somme a fait l’objet de perturbations au cours du temps : l’artificialisation du marais avec la plantation de peupleraies, l’introduction anarchiques d’espèces invasives ornementales, l’embroussaillement important par une végétation dense et peu diversifiées, le creusement d’étangs pour la pêche.
Les opérations de réhabilitation, commencés en 2007, ont consisté en :
Sur la « zone dégradée » :
• la refonte des étangs (passage de 23 à 6) afin de retrouver un aspect naturel et de les intégrer aux paysages environnants ;
• la restauration d’étangs à vocation halieutique : les étangs ont été remodelés avec des contours diversifiés et la création d’îlots ;
• la création d’une frayère
• la création d’un plan d’eau à vocation cynégétique et l’implantation d’une hutte sur ce dernier pour maintenir la chasse sur le site ;
• la mise en place d’une mare pédagogique
Sur la « zone préservée » :
• la mise en place d’un système de gestion des eaux (vanne) permettant de réguler l’inondation
• le reméandrage d’un fossé traversant cette zone
• la mise en place d’un pâturage bovin avec l’espèce limousine ;
• le creusement de mares et l’aménagement d’un seuil
• Le développement de l’écotourisme
La réhabilitation du marais de Méricourt-sur-Somme a permis de restaurer de nombreuses fonctions écologiques propres aux zones humides (épuration des eaux, frayère, etc.) et a favorisé le retour d’espèces animales et végétales variées.
Les travaux en quelques chiffres :
• 25 000 m3 de vases draguées,
• 16 ha de surfaces terrassées,
• 4 km de clôtures posées,
• 250 mètres de berges aménagées en technique végétale,
• plus de 7000 plantes aquatiques et 3500 arbres et arbustes plantés,
• 14 ha de semis de prairie.
Suite à de multiples concertations, des modes de gestion compatibles avec le fonctionnement naturel du marais ont été mis en place :
• la zone concernée par la chasse et la pêche est gérée par la commune en partenariat avec le Syndicat de la vallée des Anguillères, la FDPPMA* de la Somme et la Fédération des chasseurs de la Somme ;
• la zone plus sensible (éco-gérée) a été confiée en gestion au Conservatoire des sites naturels de Picardie par le biais d’un bail. La fréquentation par le public y est encadrée.
Publication du recueil : 2010
Références au titre des directives européennes
Restauration de la Réserve naturelle nationale du marais d'Isle
Page mise à jour le 25/07/2024
Créée le 25/07/2024
Créée le 25/07/2024
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Restauration et réhabilitation |
Type de génie écologique | Coupe à blanc, défrichement et autres |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) | Biodiversité Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales Milieux humides Contrôle des espèces invasives Hydromorphologie |
Début des travaux Fin des travaux |
janvier 1994 décembre 2008 |
Surface concernée par les travaux | 47.52 ha |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | Tp - Mares/marais d’eau douce permanents |
Type de milieu (SDAGE) | Marais et landes humides de plaines et plateaux |
Type hydrogéomorphologique | Alluvial |
Contexte réglementaire |
Non concerné |
Autres |
Non concerné |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau |
Non concerné |
Référence du site Natura 2000 |
Non concerné |
Localisation
Bassin |
Artois-Picardie |
Région | HAUTS-DE-FRANCE |
Département | AISNE |
Localisation | SAINT-QUENTIN |
Objectifs du projet et fonctions visées
Les objectifs du maître d'ouvrage
Restauration et gestion afin de stopper la dégradation du milieu et rendre au marais sa richesse écologique.
Résumé
Au début du siècle dernier, les marais étaient formés en grande partie par des habitats type « cariçaie* » et « roselière ». À partir des années 1960, le boisement s’est développé avec notamment un envahissement par les saules. Cette régression des habitats humides associée à l’anthropisation ont conduit à une baisse de biodiversité.
Afin de stopper cette dégradation du milieu, un ensemble d’opérations de restauration et de gestion a été mis en œuvre de manière concertée afin de rendre au marais l’essentiel de sa richesse écologique.
La mise en place de plans de gestion quinquennaux élaborés en collaboration avec le Conservatoire des sites naturels de Picardie depuis 1994, validés par le comité consultatif de la réserve sous la direction du préfet de l’Aisne, a permis de définir les grandes orientations.
Des opérations de restauration et de gestion adaptées pour maintenir et accroître le potentiel écologique du site ont été menées. Elles ont consisté à :
• la limitation de l’envahissement arbustif (le boisement par le saule s’effectue au détriment d’autres espèces dont les enjeux de conservation présentent un intérêt patrimonial)
• la restauration et la redynamisation des roselières
• la résorption des bourrelets de curage
• la transformation d’anciennes peupleraies en habitats herbacés
• l’adaptation de la gestion hydraulique du fleuve Somme
Globalement, depuis 1994, la tendance au boisement des milieux ouverts est contenue grâce aux travaux de gestion. Le contrôle du boisement et de l’accumulation de litière a permis d’obtenir des résultats satisfaisants, notamment avec la maîtrise de la repousse de jeunes ligneux et la mise en place de fauches exportatrices.
Cependant, le rétablissement et le maintien d’une succession végétale la plus complète possible au sein d’une mosaïque de milieux ont été difficiles malgré un investissement important. La gestion des niveaux d’eau ne permet pas toujours d’obtenir les résultats souhaités. Des habitats pionniers et certains habitats composés d’hélophytes* ont ainsi régressé de manière significative.
Publication du recueil : 2010
Références au titre des directives européennes
Restauration des Dunes flamandes
Page mise à jour le 25/07/2024
Créée le 25/07/2024
Créée le 25/07/2024
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Restauration et réhabilitation |
Type de génie écologique | Débroussaillage |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) | Biodiversité Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales Contrôle des espèces invasives Hydromorphologie Milieux humides |
Début des travaux Fin des travaux |
janvier 1994 décembre 2004 |
Surface concernée par les travaux | 505.00 ha |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | Tp - Mares/marais d’eau douce permanents |
Type de milieu (SDAGE) | Marais et lagunes côtiers |
Type hydrogéomorphologique | Panne dunaire |
Contexte réglementaire |
Non concerné |
Autres |
Non concerné |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau |
Non concerné |
Référence du site Natura 2000 |
FR3100474
|
Localisation
Bassin |
Artois-Picardie |
Région | HAUTS-DE-FRANCE |
Département | NORD |
Localisation | LEFFRINCKOUCKE |
Objectifs du projet et fonctions visées
Les objectifs du maître d'ouvrage
Gestion de pannes para-tourbeuses par la coupe des argousiers et fourrés dunaires pour éviter l'eutrophisation et permettre le retour des espèces naturelles.
Résumé
Depuis près de vingt ans, le Département du Nord, au titre de la politique des espaces naturels sensibles, réalise une gestion engagée des dunes bordières, aujourd’hui propriété du CELRL. Ces dunes hébergent un groupe important de pannes para-tourbeuses d’une forte richesse patrimoniale.
Les premières actions concernant les gestions des pannes para-tourbeuses et des bas-marais alcalins ont d’abord été abordées de manière empirique avec la suppression au sécateur de quelques mètres carrés d’argousiers dans une panne en cours de fermeture.
Fort de ces premières expériences, le Département commença à traiter des surfaces plus grandes par la coupe des argousiers et autres espèces des fourrés dunaires et leur évacuation hors du milieu pour éviter l’eutrophisation. Les premières opérations de gestion ont donc consisté en la réouverture d’un maximum de pannes colonisées par des argousiers de hauteur inférieure à 1 m. Des interventions de plus grande envergure ont ensuite été entreprises pour restaurer les milieux occupés par des argousiers de plus de 3 m de haut : le débroussaillement des fourrés, le ratissage de la matière organique, l’arrachage des souches, l’étrépage et le décapage ont été pratiqués.
Aujourd’hui, les pannes humides gérées se répartissent sur plus de 20 ha. Sur certaines pannes, les populations floristiques initialement en effectif faible, se sont développées. La restauration des mares et pannes dunaires a également été très favorable à la reproduction du Crapaud calamite.
Ces résultats, qui furent récompensés par l’obtention d’un label de qualité, soulignent les très fortes potentialités de restauration de ces milieux dunaires grâce à la présence de la banque de graines en dormance permettant la reconstitution d’habitats remarquables. Aujourd’hui, le Département a choisi de recréer des milieux pionniers avec des perturbations artificielles sur de grandes échelles (destruction mécanique du couvert arbustif), perturbation anthropique qui se veut équivalente quant à ses effets aux perturbations naturelles de grande ampleur telles les tempêtes.
Publication du recueil : 2010
Références au titre des directives européennes
Restauration du Marais d'Arleux
Page mise à jour le 25/07/2024
Créée le 25/07/2024
Créée le 25/07/2024
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Restauration et réhabilitation |
Type de génie écologique | Déblaiement |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) | Biodiversité Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales Milieux humides Contrôle des espèces invasives Hydromorphologie |
Début des travaux Fin des travaux |
janvier 2008 décembre 2010 |
Surface concernée par les travaux | 38.00 ha |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | Tp - Mares/marais d’eau douce permanents |
Type de milieu (SDAGE) | Marais et landes humides de plaines et plateaux |
Type hydrogéomorphologique | Alluvial |
Contexte réglementaire |
Non concerné |
Autres |
Non concerné |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau |
Non concerné |
Référence du site Natura 2000 |
31000725
|
Objectifs du projet et fonctions visées
Les objectifs du maître d'ouvrage
Acquisition foncière, en vue de la démolition des chalets et cabanons et remise en état naturel des parcelles.
Résumé
La commune d’Arleux située entre Douai et Cambrai possède une zone humide d’environ 200 hectares, dont un marais communal de 38 hectares, et d’une rivière, le fossé d’Aubigny, qui évacue l’essentiel des eaux situées en amont d’Arleux.
Le problème du développement des habitations légères de loisirs non autorisés en zones humides est ancien et complexe.
Cet habitat, non assaini, est source de pollution des eaux et d’eutrophisation des plans d’eau de la Sensée. La commune d’Arleux s’est engagée dans une démarche composée de 3 volets :
• L’acquisition
• Les travaux de démolition et de remise en état du terrain
• La replantation d’arbres d’essence régionale adaptés au milieu
Au fur et à mesure des mises en vente, la municipalité s’est portée acquéreur sur les habitations légères de loisirs qui occupent le marais. L’acquisition effectuée, les habitations ont fait l’objet d’une démolition avec au préalable un désamiantage en respect des règles et mesures de sécurité. Une fois les parcelles à nues, des opérations de boisement furent menées.
Sur les 120 habitations initialement présentes, 80 ont été supprimées.
Ces différents travaux ont permis :
• de limiter l’érosion des berges par la création d’un boisement antiérosif,
• de renforcer la Trame verte et bleue
Cette reconquête du milieu naturel s’inscrit dans l’amélioration paysagère de chemins de randonnées pédestres repris au PDIPR régulièrement fréquentés par les associations de marcheurs.
Publication du recueil : 2010
Références au titre des directives européennes
Restauration du Marais de Salix
Page mise à jour le 25/07/2024
Créée le 25/07/2024
Créée le 25/07/2024
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Restauration et réhabilitation |
Type de génie écologique | Débroussaillage |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) | Biodiversité Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales Contrôle des espèces invasives Milieux humides Hydromorphologie |
Début des travaux Fin des travaux |
janvier 2009 décembre 2009 |
Surface concernée par les travaux | 6.00 ha |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | Tp - Mares/marais d’eau douce permanents |
Type de milieu (SDAGE) | Marais et landes humides de plaines et plateaux |
Type hydrogéomorphologique | Alluvial |
Contexte réglementaire |
Non concerné |
Autres |
Non concerné |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau |
Non concerné |
Référence du site Natura 2000 |
Non concerné |
Objectifs du projet et fonctions visées
Les objectifs du maître d'ouvrage
Restauration du marais et des parcelles attenantes pour en optimiser le potentiel écologique, inscrire l'activité de chasse dans une démarche durable et sensisbiliser différents types de publics à la biodiversité des marais.
Résumé
Localisé dans la vallée de la Sensée et inscrit en ZNIEFF de type 2, le marais Salix est composé d’une mosaïque d’habitat (bois, roselière, étang…) présentant un potentiel écologique important.
Par manque d’entretien adapté, le marais a eu tendance à s’embroussailler. Cette évolution vers le stade forestier tend à réduire la diversité des habitats et par conséquent la diversité faunistique et floristique du site.
Le projet consiste à mettre en place une restauration du site en :
• optimisant le potentiel écologique du marais et des parcelles attenantes par une gestion adaptée des habitats de la faune et de la flore,
• inscrivant l’activité de chasse du site dans une démarche de chasse durable,
• sensibilisant différents types de public à la biodiversité du marais.
Sous la tutelle de la FRC du Nord-Pas-de-Calais, grâce à un premier inventaire écologique du site (faune et flore) et une collaboration active avec la propriétaire, plusieurs chantiers de restauration ont été mis en place.
Plusieurs chantiers nature ont été réalisés. Ils ont permis d’effectuer :
• du recépage de saules,
• du fauchage de roselière,
• de l’étrépage expérimental,
• la restauration d’une mare.
Le suivi s’effectuera au travers de l’application du plan de gestion écologique du marais. Il est actuellement en cours d’élaboration par la FRC du Nord-Pas-de-Calais. En parallèle un guide des bonnes pratiques relatif à la gestion des mares de huttes est en cours de finalisation. Il sera distribué à l’ensemble des chasseurs propriétaires d’une hutte dans la région et sera mis en ligne sur le site Internet de la Fédération régionale des chasseurs. Ce projet s’ajoute à l’organisation de journées de formation et à l’élaboration d’une exposition.
Publication du recueil : 2010
Références au titre des directives européennes
Restauration du Programme mares
Page mise à jour le 24/07/2024
Créée le 24/07/2024
Créée le 24/07/2024
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Restauration et réhabilitation |
Type de génie écologique | Aménagement de dispositif pour abreuver |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) | Biodiversité Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales Milieux humides Contrôle des espèces invasives Hydromorphologie Restauration de frayères |
Début des travaux Fin des travaux |
janvier 2008 décembre 2011 |
Surface concernée par les travaux |
Non renseigné |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | Tp - Mares/marais d’eau douce permanents |
Type de milieu (SDAGE) | Plaines alluviales |
Type hydrogéomorphologique | Alluvial |
Contexte réglementaire | Parc Naturel Régional |
Autres | Parc naturel régional des Caps et Marais d’Opale |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau |
Non concerné |
Référence du site Natura 2000 |
FR8000007
|
Localisation
Bassin |
Artois-Picardie |
Région | HAUTS-DE-FRANCE |
Département | PAS-DE-CALAIS |
Localisation | BOULOGNE-SUR-MER |
Objectifs du projet et fonctions visées
Les objectifs du maître d'ouvrage
Restauration et création de mares et sensibilisation des acteurs
Résumé
Les mares du territoire du Parc naturel régional sont d’origine naturelle ou artificielle créées pour les usages domestiques comme l’abreuvement du bétail ou encore de réserve en cas d’incendie. Celles-ci participent incontestablement à l’accueil et au développement de la biodiversité (plantes, insectes, batraciens, oiseaux). Cependant, depuis plus d’un siècle, ces habitats se sont largement dégradés notamment par l’évolution des techniques agricoles ou un manque d’entretien. Le programme mares s’ouvre à l’ensemble des communes du territoire et vise à poursuivre les actions de restauration ou de création de mares et de sensibilisation des acteurs locaux à la biodiversité de cet élément du paysage rural.
Les enjeux de cette opération sont :
• d’améliorer la fonction d’accueil des mares pour la faune et la flore,
• d’assurer un réseau écologique de mares fonctionnel,
• de maintenir et développer leurs usages (abreuvement du bétail et de la faune sauvage, bassin tampon contre les inondations, mare incendie) pour garantir leur entretien à long terme.
Pour cela les objectifs sont :
• de préserver voire restaurer les mares existantes,
• d’en créer sur les secteurs où ces milieux ont disparu,
• d’augmenter la biodiversité des mares tout en maintenant un usage,
• d’améliorer la qualité de l’eau en diminuant les pollutions,
• de développer les actions de sensibilisation.
Les actions de restauration et de création de mares sont réalisées selon deux angles :
• en réponse à des demandes d’acteurs locaux, suite à une communication effectuée à travers les médias et autres sous réserve de la qualité du projet,
• en contactant les propriétaires de terrains situés sur des secteurs où la densité de mares est faible et où la restauration ou la création de mares serait nécessaire pour rendre viable le réseau de mares.
Une convention est passée pour dix ans avec chaque propriétaire ou exploitant concerné par des travaux. La gestion des mares est alors à la charge du propriétaire et doit respecter les principes de gestion écologique (ne pas épandre de produits chimiques dans le périmètre de la mare, ne pas introduire d’espèces végétales exotiques, etc.).
Les travaux sont réalisés par des engins adaptés et sont confiés à diverses entreprises en favorisant leur proximité géographique par rapport aux différents lieux d’intervention.
Sept projets de création/restauration ont été réalisés sur le territoire au cours de l’année 2008 et 29 projets en 2009, dont quatre mares en espace naturel, vingt deux mares en prairie, deux mares communales et une mare forestière.
Le suivi naturaliste sera renforcé afin de mesurer l’efficacité des travaux en faveur de la faune et de la flore. Il est déjà possible d’observer sur des mares creusées depuis plusieurs années la présence de larves d’amphibiens et des odonates adultes.
Le technicien assure dans le cadre de manifestations grand public de nombreux conseils sur la création ou l’entretien de mares et a conduit différentes animations dont la « Rando-mare ».
Publication du recueil : https://www.eau-artois-picardie.fr/sites/default/files/recueil_doperations_en_zones_humides.pdf
Références au titre des directives européennes
Restauration du Marais de la Grenouillère
Page mise à jour le 24/07/2024
Créée le 24/07/2024
Créée le 24/07/2024
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Restauration et réhabilitation |
Type de génie écologique | Intervention sur drain souterrain |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) | Biodiversité Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales Milieux humides Hydromorphologie Contrôle des espèces invasives |
Début des travaux Fin des travaux |
janvier 2008 décembre 2008 |
Surface concernée par les travaux | 16.60 ha |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | Tp - Mares/marais d’eau douce permanents |
Type de milieu (SDAGE) | Marais et landes humides de plaines et plateaux |
Type hydrogéomorphologique | Alluvial |
Contexte réglementaire |
Non concerné |
Autres |
Non concerné |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau |
Non concerné |
Référence du site Natura 2000 |
FR3102001
|
Localisation
Bassin |
Artois-Picardie |
Région | HAUTS-DE-FRANCE |
Département | PAS-DE-CALAIS |
Localisation | AUCHY-LES-HESDIN |
Objectifs du projet et fonctions visées
Les objectifs du maître d'ouvrage
Restauration de l’alimentation en eau à l’intérieur du marais
Résumé
Le marais de la Grenouillère fait partie d’un ensemble de zones humides alluviales. Géré de générations en générations par des pratiques agropastorales extensives, le site constitue l’un des derniers marais encore fonctionnels de la vallée de la Ternoise :
• en période d’inondation, il sert de zone d’expansion de crues en stockant l’excès d’eau de la nappe alluviale et de la Ternoise
• en période d’étiage, il maintient le débit des fossés et ruisseaux ceinturant le site en restituant progressivement l’eau accumulée en période hivernale.
Le site est une réserve naturelle régionale. Il fait partie d’un ensemble de milieux naturels remarquables inventoriés au sein du SAGE de la Canche.
Le projet vise à la restauration de l’alimentation en eau à l’intérieur du marais. En effet, une partie du site était sujette au drainage, ce qui limitait l’expression des cortèges floristiques et faunistiques liés aux milieux humides para tourbeux (découverte d’un ancien réseau de drainage encore fonctionnel parcourant le site depuis la Ternoise jusqu’au ruisseau de la Grenouillère).
Afin d’effectuer la restauration hydraulique de la zone, le Conservatoire des sites a souhaité supprimer ce réseau pour redonner un aspect naturel à la zone et restaurer l’alimentation naturelle du marais.
Cette opération a permis :
• de restituer au marais l’eau qui a été captée et ainsi augmenter l’humidité de la zone de source,
• la mise en place d’une végétation typique plus hygrophile (herbier à Callitriche notamment),
• d’optimiser la fonction de laminage des crues et d’étalement des apports d’eau du marais vers le ruisseau.
D’autres travaux de restauration sont en cours de réflexion :
• le bouchage d’un fossé drainant actuellement l’aulnaie marécageuse sur le marais,
• la mise en place d’une passe à poissons en aval du site au niveau du barrage de la Ternoise pour permettre la libre circulation des poissons. Ce projet est porté par le Syndicat mixte du SAGE de la Canche et la FDPPMA
Publication du recueil : 2010
Références au titre des directives européennes
Restauration du Marais de Roussent
Page mise à jour le 24/07/2024
Créée le 24/07/2024
Créée le 24/07/2024
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Restauration et réhabilitation |
Type de génie écologique | Gestion en futaie |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) | Biodiversité Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales Milieux humides Contrôle des espèces invasives |
Début des travaux Fin des travaux |
janvier 2007 décembre 2007 |
Surface concernée par les travaux | 71.00 ha |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | Tp - Mares/marais d’eau douce permanents |
Type de milieu (SDAGE) | Marais et landes humides de plaines et plateaux |
Type hydrogéomorphologique | Alluvial |
Contexte réglementaire |
Non concerné |
Autres |
Non concerné |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau |
Non concerné |
Référence du site Natura 2000 |
FR3100492
|
Localisation
Bassin |
Artois-Picardie |
Région | HAUTS-DE-FRANCE |
Département | PAS-DE-CALAIS |
Localisation | ROUSSENT |
Objectifs du projet et fonctions visées
Les objectifs du maître d'ouvrage
Restauration et gestion d’une mosaïque de milieux ouverts favorables aux espèces patrimoniales, en effectuant notamment du déboisement de saulaies et du débroussaillage pour restaurer et maintenir des habitats remarquables, et permettre l’amélioration de la connaissance de la diversité biologique et du fonctionnement écologique du site et la sensibilisation des acteurs locaux ainsi que des usagers à la valeur patrimoniale du marais et à sa fragilité pour assurer ensemble sa préservation à long terme.
Résumé
Le marais de Roussent fait partie du complexe alluvial tourbeux alcalin de type atlantique/subatlantique de la vallée de l’Authie, et s’y développe un ensemble d’habitats caractéristiques composé d’habitats et de végétations aquatiques, de roselières, de prés tourbeux fauchés ou pâturés, de secteurs boisés. Ces milieux abritent des espèces remarquables, dont un grand nombre sont d’intérêt régional ou national. Cependant, le marais est sujet à des menaces très importantes notamment liées à la dynamique naturelle, l’abandon des pratiques extensives de pâturage, la baisse du niveau de la nappe liée à la hausse des volumes d’eau pompés et au réseau de drainage, l’accentuation des phénomènes d’érosion.
La commune de Roussent, propriétaire de ce marais, a confié la gestion de ce site en 2000 au Conservatoire des sites naturels du Nord et du Pas-de-Calais pour une durée de dix ans renouvelables. Les objectifs sont les suivants :
• la restauration et la gestion d’une mosaïque de milieux ouverts favorables aux espèces patrimoniales, en effectuant notamment du déboisement de saulaies, du débroussaillage et par la création de gouilles. L’objectif est de restaurer et maintenir des habitats remarquables, garant du développement d’une faune et d’une flore remarquable ;
• l’amélioration de la connaissance de la diversité biologique et du fonctionnement écologique du site ;
• la sensibilisation des acteurs locaux ainsi que des usagers à la valeur patrimoniale du marais et à sa fragilité pour assurer ensemble sa préservation à long terme.
Des opérations de débroussaillage ont été menées selon 2 méthodes :
• la méthode manuelle avec exportation
• la méthode chimique par dévitalisation des souches après débroussaillage
Environ 1000 m2 de gouilles ont été créés et plus de 13 000 m2 de végétations ouvertes (prairies et roselières tourbeuses) ont été restaurés.
La restauration écologique du marais de Roussent est un chantier à long terme du fait de la complexité technique d’intervention sur ce site et des coûts induits. La réflexion s’engage aussi dans l’intégration de ce site dans le fonctionnement global de la vallée de l’Authie en lien avec la mise en place du Schéma d’aménagement et de gestion des eaux de l’Authie, du réseau Natura 2000 ou encore de la Trame verte et bleue. Le renouvellement du plan de gestion du marais de Roussent couvre actuellement la période 2007-2011.
Publication du recueil : 2010