Suppression des protections de berges sur l’Orge aval

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 10/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Suppression des contraintes latérales
Type de milieux concerné Cours d'eau de plaine
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
octobre 1998
avril 1999
Linéaire concerné par les travaux 1000 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom L’Orge
Distance à la source 45.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
6.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 0.80 ‰
Débit moyen 3.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRR98
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Seine-Normandie
Région(s) ILE-DE-FRANCE
Département(s) ESSONNE (91)
Communes(s) MORSANG-SUR-ORGE (91434)
SAVIGNY-SUR-ORGE (91589)
Région ILE-DE-FRANCE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Retrouver un cours d’eau plus sinueux avec des berges végétalisées.<br>&nbsp;</p>
<p>Retrouver les aspects morphodynamiques naturels du cours d’eau.</p>
<p>Améliorer la capacité d’écrêtement des crues du lit majeur.<br>&nbsp;</p>
<p>Améliorer la qualité du paysage.</p>

Le milieu et les pressions

<p>L’Orge est un affluent de la Seine, parcourant 50 kilomètres et drainant un bassin d’une surface avoisinant les 1000 km². Dès le 18ème siècle, la rivière est fortement artificialisée du fait de l’intensification de l’urbanisation sur l’ensemble de son bassin versant. Dans les années 50, des travaux d’hydrauliques sont réalisés, notamment pour prévenir des risques d’inondations et évacuer plus rapidement les eaux de crues vers la Seine. Le cours d’eau dans sa partie aval devient rectiligne et est même enterré sur certaines parties. Une partie des berges et du lit sont bétonnés dans la partie aval de la rivière jusqu’à sa confluence avec la Seine. Ces aménagements ont inévitablement des conséquences importantes sur les habitats aquatiques du cours d’eau.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>En raison des problématiques d’inondation et de bon état des eaux, le syndicat mixte de la vallée de l’Orge aval (SIVOA) mène depuis 1995 une politique de reconquête des berges de l’Orge et des zones humides attenantes au cours d’eau. L’opération de restauration s’inscrit dans le cadre d’un programme pluriannuel de réhabilitation des berges de l’Orge.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;Les travaux entrepris consistent à enlever les structures en béton des berges et du fond du lit. Les berges sont reprofilées en pente douce. La sinuosité du cours d’eau est légèrement accentuée. Afin de restaurer un paysage de cours d’eau et de favoriser le bon état écologique, des plantations de végétaux aquatiques et de berges sont réalisées.</p>

La démarche réglementaire


Déclaration d’Intérêt Général
Dossier d’autorisation au titre de la loi sur l’eau.

La gestion

<p>&nbsp;Les berges réhabilitées font l’objet, dans le cadre d’un plan de gestion, d’un traitement particulier, réalisé tous les deux ou trois ans.<br>Les interventions sont menées l’hiver et comprennent principalement :<br>• le recépage et coupe des saules ;<br>• la sélection et le maintien de quelques arbres en bord de berge ;<br>• la plantation d’arbres de haut jet en arrière de berge ;<br>• la fauche des hélophytes.</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Aucun suivi n&#39;est entrepris.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>&nbsp;La végétation des berges se diversifie et présente différentes strates. La ripisylve offre à présent des habitats potentiels en pied de berge et contribue à l’ombrage du cours d’eau.<br>Cette opération est très intéressante pour son époque. Elle permet de remettre en cause des aménagements jugés bons par le passé. La connaissance des impacts négatifs du bétonnage du cours d’eau tant sur le plan écologique que sur celui du risque d’inondation ont pesé en faveur de la réalisation de l’opération. Toutefois, les objectifs visant à retrouver des aspects morphodynamiques naturels ne sont pas totalement atteints. En effet, des mesures complémentaires visant la diversification des écoulements auraient dû être envisagées. Le reméandrage qui participe à la diversification des profils en travers aurait pu, par exemple, venir compléter cette opération pour une amélioration complète de la qualité des habitats aquatiques. Si les contraintes foncières ne permettaient pas le reméandrage, d’autres mesures de diversification auraient alors pu être trouvées.</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;Une promenade le long de la partie restaurée du cours d’eau est réaménagée en même temps que les travaux de restauration. Elle permet aux riverains de mieux s’approprier le cours d’eau.<br>Cette opération, « innovante » à l’époque, a fait l’objet d’articles dans différents journaux locaux et revues spécialisés (Le Moniteur, Paysage Actualité, etc.).</p>

MédiasMédias
Sentiers pédagogiquesSentiers pédagogiques


Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 620 000 € HT
soit, au mètre linéaire : 620
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 620 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Conseil régional, conseil général, agence de l’eau (75 %) -  SIVOA (25 %)
Partenaires techniques du projet


Maître d'ouvrage Syndicat mixte de la vallée de l’Orge aval

Contacts Michel Valois
  Syndicat mixte de la vallée de l’Orge aval
sivoa@sivoa.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Réduction de l’impact de trois étangs sur un cours d’eau du bassin du Cousin

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 08/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Suppression et dérivation d'étangs sur cours d'eau
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Conservation d’espèces patrimoniales
Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 2005
décembre 2007
Linéaire concerné par les travaux 8000 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Cousin
Distance à la source 3.30 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
3.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux
3.00 m
Pente moyenne 8.00 ‰
Débit moyen 3.84 m3/s

Contexte réglementaire Parc Naturel Régional
Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRHR52B
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Seine-Normandie
Région(s) BOURGOGNE
Département(s) COTE-D'OR (21)
NIEVRE (58)
Communes(s) CHAMPEAU-EN-MORVAN (21139)
SAINT-AGNAN (58226)
Région BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<P>Retrouver des températures compatibles avec le maintien de la population de truite fario et de la moule perlière.</P>
<P>Rétablir la continuité piscicole entre le Cousin et ses affluents.</P>
<P>Limiter l’apport de sédiments fins lié à la divagation du bétail.</P>

Le milieu et les pressions

<P>&nbsp;Le Cousin est un affluent de la Cure de 12 kilomètres de long. Peu avant sa confluence, le ruisseau est barré par le barrage réservoir de Saint-Agnan. Son bassin versant, en amont de ce lac, couvre 37 km2. Le Cousin s’écoule majoritairement en milieu prairial. Il héberge notamment la moule perlière, le chabot, l’écrevisse à pattes blanches (sur les affluents), la lamproie de Planer et la truite commune.<BR>Sur le cours principal du Cousin, ainsi que sur la plupart de ses affluents, il existe une multitude d’étangs (pour la plupart privés). Au total, 54 étangs sont recensés (soit 110 hectares). En induisant un réchauffement excessif de l’eau, pouvant atteindre jusqu’à + 4,5 °C et dépassant ainsi les valeurs tolérables pour la truite ou le chabot, les étangs ont un impact fort sur le milieu. Ils perturbent également le transit sédimentaire et donc la disponibilité en galets et graviers pour la reproduction des truites. Ils favorisent aussi l’arrivée d’espèces non autochtones dans le cours d’eau (perche, gardon).<BR>Par ailleurs, plus de 80 % du linéaire d’affluents sont déconnectés du cours principal du Cousin. Les berges sont dégradées par le piétinement bovin. Les travaux d’aménagements hydrauliques ont conduit à la rectification, au curage et au recalibrage de près de deux kilomètres de cours d’eau (sur les huit kilomètres étudiés).<BR>Ces éléments sont défavorables à la bonne installation et à la survie des espèces telles que la truite, qui est l’hôte obligatoire durant le stade larvaire de la moule perlière.<BR>&nbsp;</P>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<P>&nbsp;Le Cousin fait partie du site Natura 2000 « Étangs à littorelles et queues marécageuses, prairies marécageuses et paratourbeuses du nord Morvan». Dans le cadre du programme Life Nature « Ruisseaux de têtes de bassins et faune patrimoniale associée », ce site est choisi pour un projet portant sur la conservation de la moule perlière.</P>

Les travaux et aménagements

<P>&nbsp;L’effacement des plans d’eau n’a pu être envisagé. Les travaux réalisés sont les suivants :<BR>• réalisation d’un chenal de contournement sur l’étang de Champeau. Le système, permettant le partage des eaux en amont de l’étang, est réalisé grâce à des palplanches métalliques découpées pour respecter une répartition constante et pour absorber les crues ;<BR>• équipement des étangs de Fortier et de Cheteau de moines hydrauliques ;<BR>• changement de huit ouvrages de franchissements de cours d’eau, pour restaurer la circulation piscicole entre le Cousin et ses affluents. Les buses ont été remplacées par des arches, des ponts en bois ou des dalots carrés aménagés ;<BR>• clôture de 7,6 km de cours d’eau pour limiter l’impact du piétinement.</P>

La démarche réglementaire


Travaux menés en concertation avec le service Police de l’eau. Aucune démarche particulière n’a été nécessaire.

La gestion

<P>&nbsp;Les parcelles adjacentes aux cours d’eau sont gérées de manière extensive. Les agriculteurs ont contractualisé des mesures agri-environnementales interdisant les amendements.</P>

Le suivi

<p>&nbsp;Un état initial du peuplement piscicole est conduit en 2005 sur huit stations du cours d&rsquo;eau principal et neuf stations des affluents. Les populations de poissons, de moules et d&rsquo;invertébrés sont étudiées. Un suivi des populations de poissons est réalisé en 2008 après travaux.</p>

Le bilan et les perspectives

<P>&nbsp;Les aménagements de type moines hydrauliques et canal de contournement permettent d’améliorer le régime thermique du cours d’eau en limitant le réchauffement de l’eau. Les actions entreprises sur le bassin du Cousin sont bénéfiques pour certaines espèces mais cela ne permet pas de recouvrir un peuplement typique de tête de bassin.<BR>Ainsi, la situation du chabot est en amélioration. Le retour de l’espèce sur certaines stations est encourageant. L’équilibre relativement satisfaisant de ses populations sur le cours principal est également bon signe. Toutefois, les populations de truites sont toujours perturbées sur le cours principal du Cousin. La présence de nombreuses espèces de poissons en provenance d’étangs non électives à ce type de milieu, est susceptible d’avoir gêné le bon rétablissement d’une population fonctionnelle de truite.</P>

La valorisation de l'opération

<P>&nbsp;Sans objet.</P>

Coûts

Coût des études préalables 7 000 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 33 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 40 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Programme LIFE - Union européenne, ministère en charge de l’Environnement, conseil régional - agence de l’eau Rhône, Méditerranée et Corse et agence de l’eau Seine - Normandie
Partenaires techniques du projet - Direction départementale de l’agriculture et des forêts (DDAF) - Office national de l’eau et des milieux aquatiques- délégation interrégionale Bourg - FrancheComté et services départementaux


Maître d'ouvrage Parc naturel régional du Morvan
Contacts Laurent Paris
  Parc naturel régional du Morvan
liferuisseaux@parcdumorvan.org

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Effacement du barrage-clapet sur la Touques à Lisieux

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 02/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
mai 2007
mai 2008
Linéaire concerné par les travaux 230 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Touques
Distance à la source 65.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
9.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux
9.00 m
Pente moyenne 2.50 ‰
Débit moyen 5.58 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres Cours d’eau classé
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRHR277
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Seine-Normandie
Région(s) BASSE-NORMANDIE
Département(s) CALVADOS (14)
Communes(s) LISIEUX (14366)
Région NORMANDIE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Rétablir la continuité écologique sur la Touques<br />&nbsp;</p>
<p>Créer un parcours d&rsquo;eaux vives pour les kayakistes</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;La Touques est un fleuve côtier de 110 kilomètres de long, qui rejoint la Manche non loin de l&rsquo;estuaire de la Seine. Son bassin versant de 1 350 km2 est essentiellement composé de prairies et de vergers. La truite de mer et l&rsquo;anguille sont présentes en nombre important sur ce cours d&rsquo;eau. La Touques est classée pour la circulation des migrateurs depuis 1924.<br />Au centre de la ville de Lisieux, un barrage-clapet, d&rsquo;une hauteur de 1,90 m a été édifié en 1960, lors de la reconstruction de la ville, pour réguler la répartition des eaux entre les deux bras de la Touques. Les vannages des autres ouvrages de la ville ayant été supprimés après les inondations de 1974, le barrage-clapet, équipé d&rsquo;un automatisme à contre-poids, était le seul obstacle demeurant sur la Touques à Lisieux.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;Pour respecter le classement de 1924 au régime des échelles à poissons, une passe à bassins avait été réalisée. Cette dernière n&rsquo;était pas efficace et a été remplacée en 1991 par une passe à ralentisseurs plans, adaptée aux salmonidés et complétée en 1993 par une rampe-brosse pour les anguilles. Le bon fonctionnement de ces dispositifs était cependant fréquemment contrarié par la vétusté du mécanisme d&rsquo;automatisme du clapet, ne permettant pas le réglage continu du niveau de retenue. Ces dysfonctionnements du clapet aggravaient aussi le blocage du transit sédimentaire dans la retenue, réduisant la section hydraulique utile et imposant de coûteuses opérations d&rsquo;entretien.<br />Ces difficultés de gestion et le nouveau classement de fin 1999, fixant une liste élargie d&rsquo;espèces migratrices, ont conduit à envisager la suppression de l&rsquo;ouvrage. Les raisons étaient l&rsquo;absence de place pour y réaliser une passe multi-espèces à grands bassins, les importantes dépenses de rénovation du clapet et les opérations de maintenance de l&rsquo;ouvrage et de la retenue.<br />Le projet a été élaboré en 2001 par un groupe de travail conduit par la ville de Lisieux et associant tous les partenaires concernés: agence de l&rsquo;eau, Conseil supérieur de la pêche, cellule d&rsquo;assistance technique à l&rsquo;entretien des rivières, associations locales de pêche et de canoë-kayak et direction départementale de l&rsquo;agriculture et des forêts (DDAF).<br />Après les premières études hydrauliques, il a été décidé d&rsquo;aménager le franchissement du seuil résiduel du clapet sous la forme d&rsquo;un parcours d&rsquo;eaux vives, répondant aux attentes du club de canoë-kayak présent sur le site.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;Les travaux ont consisté à supprimer les clapets sur les deux bras de la Touques. Les seuils résiduels ont par la suite été aménagés, notamment avec le parcours d&rsquo;eaux vives.<br />Des confortements de berges et de murs ont été réalisés dans l&rsquo;emprise de l&rsquo;ancienne retenue et à l&rsquo;aval d&rsquo;un ruisseau affluent, le Cirieux. L&rsquo;aval du parcours réaménagé, a été conforté suite à des affouillements dans d&rsquo;anciens remblais de ruines de guerre.</p>

La démarche réglementaire


Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
3.1.4.0 (A) Consolidation ou protection des berges

La gestion

<p>&nbsp;Aucune mesure de gestion particulière n&rsquo;a été mise en place.</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Aucun suivi n&rsquo;est réalisé.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>&nbsp;Cette opération a permis de redynamiser les écoulements sur la Touques sur environ 450 mètres en amont du barrage-clapet. Des faciès courants sont réapparus. La continuité écologique, migrations piscicoles et transport sédimentaire, est désormais rétablie dans la traversée de Lisieux.<br />Déchargé des obligations d&rsquo;entretien, la commune est satisfaite de la réalisation des travaux.<br />L&rsquo;image de la rivière a par ailleurs été revalorisée par la création d&rsquo;un parcours d&rsquo;eaux vives et la redécouverte du ruisseau-frayère, le Cirieux, masqué dans la retenue jusque là.<br />Plus globalement, cette opération qui a permis de &laquo; libérer &raquo; la Touques en coeur de ville a été l&rsquo;occasion, grâce à l&rsquo;implication des élus et services de la ville de Lisieux, de tisser un lien nouveau entre les habitants et leur rivière. Les captures régulières de truites de mer ces dernières années dans les nouveaux &laquo; coups de pêche &raquo; en amont de l&rsquo;ancien barrage en sont une illustration.<br />Cette opération fait partie des nombreuses actions menées sur le bassin de la Touques et contribue à la réouverture totale du bassin versant [voir la fiche &laquo; Rétablissement de la continuité écologique sur le bassin de la Touques &raquo;].</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;L&rsquo;effacement du barrage-clapet à Lisieux et les résultats des trente ans d&rsquo;effacements / aménagement des ouvrages ont été valorisés à travers une visite de terrain organisée par l&rsquo;Onema en présence de la secrétaire d&rsquo;État en charge du développement durable. À cette occasion, un reportage télévisé a été diffusé au journal d&rsquo;une grande chaîne nationale.</p>

MédiasMédias

Coûts

Coût des études préalables 25 500 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 408 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 450 500 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau - Conseil supérieur de la pêche (nouvellement onema) - Cellule d’assistance technique à l’entretien des rivières - Associations locales pour la pêche et de canoë-kayak - Direction départementale de l'agriciluture et de la forêt
Partenaires techniques du projet - Agence de l’eau (80 %) - commune de Lisieux (20 %)


Maître d'ouvrage Commune de Lisieux

Contacts Yannick Lefèvre
  Commune de Lisieux 21 rue Henry-Chéron - 14100 Lisieux
ylefevre@ville-lisieux.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Mise en place d’arrêtés préfectoraux de protection de biotope sur les cours d’eau du département de l’Orne

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 18/05/2010

L'opération

Catégories Préservation et gestion
Type d'opération Mise en place d'une protection règlementaire (arrêté de biotope, réserves volontaires…) sur les cours d'eau
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 1985
décembre 1985
Linéaire concerné par les travaux 79000 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom 21 cours d'eau sont concernés
Distance à la source

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne

Non renseigné

Débit moyen

Non renseigné


Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau

Non renseigné

Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Seine-Normandie
Région(s) BASSE-NORMANDIE
Département(s) ORNE (61)
Région NORMANDIE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Protéger contre toute atteinte, les biotopes de reproduction et de croissance des espèces concernées par les arrêtés.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;De nombreux cours d&rsquo;eau du département de l&rsquo;Orne possèdent encore des habitats aquatiques très préservés. Ces cours d&rsquo;eau se situent le plus souvent dans les têtes de bassin à tendance herbagère ou forestière. Dotés d&rsquo;une forte pente, ils possèdent une qualité d&rsquo;eau favorable au développement de l&rsquo;écrevisse à pieds blancs et de la truite fario.<br />D&rsquo;autres rivières de dimension plus importante restent aussi préservées. Elles possèdent des caractéristiques d&rsquo;habitat favorables aux grands migrateurs ou au brochet (annexes hydrauliques).</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>Les opérations de remembrements agricoles accompagnées d&rsquo;une série de travaux d&rsquo;hydraulique (curage, recalibrage, arrachage de la ripisylve&hellip;) sont une menace pour ces milieux. Dans le cadre de la mise en place du schéma départemental à vocation piscicole (SDVP) par la fédération de pêche, le Conseil supérieur de la pêche (nouvellement Office national de l&rsquo;eau et des milieux aquatiques - Onema) a proposé dès 1986 la mise en place d&rsquo;arrêtés préfectoraux de protection de biotope (APPB) pour protéger les cours d&rsquo;eau remarquables de l&rsquo;Orne.<br />En 1986, 1988, 1991, 1992, 1993, 1994, 1996, 2002 et jusqu&rsquo;en 2008, la direction départemental de l&rsquo;agriculture et de la forêt (DDAF), service instructeur, a proposé au préfet, après avis de la commission départementale des sites de la chambre départementale de l&rsquo;agriculture et la consultation des communes concernées, 21 arrêtés préfectoraux pour protéger les milieux naturels aquatiques : cours d&rsquo;eau et zones humides. Les APPB fixent notamment le périmètre de l&rsquo;espace protégé et la réglementation applicable dans cet espace.</p>

Les travaux et aménagements

<p>Les APPB mis en place visaient initialement à lutter contre les aménagements hydrauliques et la création de plan d&rsquo;eau sur les cours d&rsquo;eau. Au fur et à mesure des années, les APPB ont été de plus en plus protecteurs, englobant, pour les derniers, les aspects concernant la ripisylve, le piétinement par le bétail et la pollution issue du ruissellement sur les bassins versants.<br />Quelques exemples de travaux et d&rsquo;usages interdits sur les cours d&rsquo;eau :<br />&bull; les travaux de recalibrage et d&rsquo;approfondissement du lit ;<br />&bull; la réalisation d&rsquo;ouvrages dans le lit des cours d&rsquo;eau protégés ;<br />&bull; la réalisation de plan d&rsquo;eau en communication avec le lit ainsi que la réalisation de plans d&rsquo;eau susceptibles d&rsquo;avoir une incidence sur les cours d&rsquo;eau ;<br />&bull; le busage du cours d&rsquo;eau ;<br />&bull; le prélèvement d&rsquo;eau excepté pour l&rsquo;abreuvement du bétail ;<br />&bull; les rejets d&rsquo;effluents autres que ceux répondant aux objectifs de qualité des eaux superficielles ;<br />&bull; les lâchers de vase, quelle qu&rsquo;en soit la provenance ;<br />&bull; la coupe à blanc de la ripisylve ;<br />&bull; l&rsquo;accès du bétail au cours d&rsquo;eau ;<br />&bull; toute manoeuvre hydraulique qui aura pour objet de réduire le débit des cours d&rsquo;eau ;<br />&bull; le remblai, l&rsquo;excavation et le drainage des zones humides ;<br />&bull; la suppression des bandes enherbées et le désherbage chimique ou thermique.</p>

La démarche réglementaire


21 arrêtés préfectoraux de protection de biotope ont été mis en place en application des articles L.411-1 3° et L.411-2 1° et R.411-15 à 17 du Code de l’environnement et dont les infractions sont sanctionnées par l’article R.415-1 du même code (contraventions de la 4e classe).

La gestion

<p>Aucune mesure de gestion particulière n&rsquo;a été prise dans le cadre de ces arrêtés. Pour l&rsquo;ensemble des sites, des règles encadrent l&rsquo;entretien des cours d&rsquo;eau. Les entretiens sont réalisés selon un calendrier prenant en compte les exigences des espèces. Ils doivent être conçus de manière à conserver la nature du fond du lit et le régime hydraulique particulier qui en font un biotope spécifique.<br />Pour tous travaux ponctuels, l&rsquo;avis du groupe de pilotage du SDVP ou l&rsquo;avis de l&rsquo;Onema et de la direction régionale de l&rsquo;environnement (DIREN, nouvellement DREAL) est sollicité.</p>

Le suivi

<p>Aucun suivi n&rsquo;est réalisé.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>Les APPB sont des outils règlementaires efficaces pour protéger les cours d&rsquo;eau. Ils permettent notamment de lutter contre la multiplication des petits étangs, inférieurs à 1 000 m2, en tête de bassin.<br />Si leur vocation première était bien de stopper les effets liés aux travaux d&rsquo;hydraulique agricole et à la présence de plans d&rsquo;eau sur les têtes de bassin, leur intérêt et champ d&rsquo;action sont plus larges aujourd&rsquo;hui. Ils visent aussi à prévenir des risques liés aux pollutions d&rsquo;origine agricole.<br />Dans la mesure du possible, les APPB antérieurs à 1995 devraient être repris et modifiés pour améliorer leur efficacité en prenant en compte le traitement de la ripisylve, le maintien des haies, l&rsquo;interdiction de l&rsquo;utilisation de produits phytosanitaires le long des cours d&rsquo;eau, la divagation du bétail dans le lit et la préservation des zones humides associées.<br />Le service départemental de l&rsquo;Onema s&rsquo;est impliqué dans la connaissance à apporter localement pour les nouveaux APPB. D&rsquo;autres APPB sur l&rsquo;Orne amont, concernant notamment le brochet, pourraient de ce fait être mis en place.</p>

La valorisation de l'opération

<p>Sans objet.</p>

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement Non renseigné
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération Non renseigné

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements
Partenaires techniques du projet - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - service départemental - direction départemental de l’agriculture et de la forêt (DDAF) - direction régional de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) - fédération départementale pour la pêche et la protection des milieux aquatiques


Maître d'ouvrage
Contacts Hubert Boudet
  Onema – Service départemental
sd61@onema.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Restauration de milieux par le pâturage extensif chez des propriétaires privés sur les marais de la Souche

Page mise à jour le 19/10/2017
Créée le 25/02/2010

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique

Non renseigné

Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Contrôle des espèces invasives

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 2006
décembre 2006
Surface concernée par les travaux 15.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar)

Non renseigné

Type de milieu (SDAGE)

Non renseigné

Type hydrogéomorphologique

Non renseigné


Contexte réglementaire Site classé
Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau

Non renseigné

Référence du site Natura 2000
FR2200390

Localisation

Pays France
Bassins Seine-Normandie
Région(s) PICARDIE
Département(s) AISNE (02)
Communes(s) GIZY (02346)
MARCHAIS (02457)
MISSY-LES-PIERREPONT (02486)
PIERREPONT (02600)

Carte de localisation des marais de la souche
Carte de localisation des marais de la souche

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>proposer un mode de gestion plus écologique pour les gestionnaires privés</p>
<p>réouvrir des zones humides</p>
<p>favoriser le retour d&rsquo;espèces floristiques et faunistiques</p>
<p>participer au plan de sauvegarde d&rsquo;une race bovine française menacée</p>

Le milieu et les pressions

<p>Les marais de la Souche sont un vaste ensemble tourbeux alcalin . Ils couvrent environ 3000 ha et reposent essentiellement sur un substrat crayeux. La richesse écologique a été, en grande partie, maintenue grâce aux activités humaines comme la chasse, le pâturage ou encore l&rsquo;extraction de la tourbe. Ils sont parcourus par deux rivières , la Souche et son affluent la Buze. Elles ont été recalibrées et canalisées au 19ème Siècle en vue de l&rsquo;assèchement de la zone humide.L&rsquo;arrêt des anciennes pratiques de gestion entraîne aujourd&rsquo;hui une fermeture du milieu et la disparition progressive de la mosaïque d&rsquo;habitats qui fait la richesse de cette zone.</p>
Carte IGN de localisation des marais de la souche
Carte IGN de localisation des marais de la souche

Les opportunités d'intervention


<p>L'AMSAT a proposé une aide à la gestion traditionnelle par pâturage pour les usagers des marais de la Souche. Utilisée de façon extensive elle est un formidable mode de gestion. Les élevages avaient quasiment disparu des marais de la Souche et il était ainsi très difficile d&rsquo;établir un partenariat avec un agriculteur afin de réintroduire une gestion pastorale. L'AMSAT a donc collaboré avec l&rsquo;Association Nature et Pâturage pour la mise à disposition de vaches de race Bretonne pie noire.</p>

Les travaux et aménagements


<p>Ce projet a été proposé aux adhérents de l&rsquo;association et une convention de gestion pluriannuelle de pâturage avec les gestionnaires volontaires a été établie. L&rsquo;ensemble des travaux a été pris en charge par le personnel de l&rsquo;association avec la pose et l'entretien de clôture, la surveillance du troupeau, le nourrissage des animaux durant l&rsquo;hiver, etc. En 2007, 6 hectares de terrain ont été pâturés tandis qu'aujourd&rsquo;hui la surface est passée à 15 hectares et que l'AMSAT espère pouvoir effectuer cette gestion sur 25 hectares en 2011. Enfin, en parallèle, un suivi floristique annuel est réalisé sur chaque pâture.</p>
Légende (date ou année si donnée disponible) - Auteur/ propriétaire de la photo
Légende (date ou année si donnée disponible) - Auteur/ propriétaire de la photo
Légende (date ou année si donnée disponible) - Auteur/ propriétaire de la photo
Légende (date ou année si donnée disponible) - Auteur/ propriétaire de la photo

La démarche réglementaire

Non renseigné



La gestion


<p>Les sites sont gérés par pâturage extensif, avec une pression de pâturage qui évolue annuellement en fonction des habitats présents et de l&rsquo;évolution constatée à partir des inventaires botaniques. Des exclos sont également posés en fonction de la présence d&rsquo;espèces sensibles.</p>

Le suivi

<p>Un inventaire floristique de l&rsquo;état initial a été effectué puis, chaque année de nouveaux inventaires afin de vérifier l&rsquo;impact de la gestion sur le site sont réalisés. En complément, l'AMSAT procède à une caractérisation et une cartographie des habitats sur les pâtures.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>Les premiers sites sont gérés par pâturage depuis 3 ans et un impact est déjà visible. Le taux de boisement a chuté sous l&rsquo;impact des animaux qui écorcent les arbres et se nourrissent en partie du feuillage. La diversité floristique a également progressé, avec l&rsquo;extension de stations de plantes patrimoniales comme Cyperus fuscus. L'AMSAT envisage maintenant une augmentation régulière de la surface pâturée car les propriétaires interessés sont de plus en plus nombreux.</p>

La valorisation de l'opération

<p>Cette action a été construite pour aider les gestionnaires privés des marais de la Souche dans la gestion du site.</p>

Coûts

<p>Pour la période 2007-2010, on distingue le coût : - des inventaires botaniques - de l&rsquo;acquisition du matériel de clôture et de nourrissage - du temps de travail nécessaire à la pose et l&rsquo;entretien des clôtures et la gestion du troupeau.</p>
Coût des études 5000
Coût des acquisitions 25000
Coût des travaux et aménagement 30000
soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût total de l’opération 60000

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau Seine-Normandie - Fédération régionale des chasseurs de Picardie - FEDER - DREAL Picardie
Partenaires techniques du projet - Association Nature et Pâturage (ANP) - Association pour le développement des recherches et de l’enseignement sur l’environnement (ADREE) - La Roselière - Conservatoire des sites naturels de Picardie


Maître d'ouvrage AMSAT MArais de la Souche

Contacts Arnaud Jacquet
  2 rue du vivier 02350 GIZY

amsat_marais_souche@yahoo.fr

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné


Contribution à la mise en valeur d’un réseau de mares communales de Saint-Ebremond-de-Bonfossé

Page mise à jour le 01/12/2017
Créée le 15/02/2010

L'opération

Type d'ingénierie écologique Préservation et gestion
Type de génie écologique Contribution à la mise en valeur d’un réseau de mares communales de Saint-Ebremond-de-Bonfossé
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Qualité de l’eau
Ressource en eau (quantité)
Continuité écologique
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales

Début des travaux
Fin des travaux
juillet 2008
juillet 2008
Surface concernée par les travaux 1.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Tp - Mares/marais d’eau douce permanents
Type de milieu (SDAGE) Zones humides ponctuelles
Type hydrogéomorphologique

Non renseigné


Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau HR317
Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Pays France
Bassins Seine-Normandie
Région(s) BASSE-NORMANDIE
Département(s) MANCHE (50)
Communes(s) SAINT-EBREMOND-DE-BONFOSSE (50465)

Carte de localisation des mares communales de Saint-Ebremond-de-Bonfossé
Carte de localisation des mares communales de Saint-Ebremond-de-Bonfossé

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Création d'un réseau de mares</p>
<p>Projet de lieu de promenade et de détente</p>

Le milieu et les pressions

<p>Dans le cadre de l&rsquo;aménagement de son territoire, le conseil municipal de Saint-Ébremond-de-Bonfossé a souhaité aménager un secteur en marge du bourg. Implantée dans le bocage mitoyen, cette zone est parcourue par deux ruisseaux confluents additionnés de zones humides. Ces milieux se situent au cœur de ronciers alternant avec des landes à Fougère aigle. Dans ce contexte paysager de petite vallée armoricaine soumise à la déprise agricole, c&rsquo;est un projet de lieu de promenade et de détente qui est envisagé. L&rsquo;objectif est aussi de permettre aux enseignants d&rsquo;emmener les enfants à la découverte de la nature à proximité de l&rsquo;école de Saint-Ébremond-de-Bonfossé. En parallèle à la plantation d&rsquo;arbres, la construction d&rsquo;un plan d&rsquo;eau a été envisagée. Pour être accompagné dans sa démarche de conception de cet aménagement, le maire a sollicité l&rsquo;intervention du Conservatoire Fédératif des Espaces Naturels de Basse-Normandie (CFEN), développeur du Programme Régional d&rsquo;Actions pour les Mares de Basse-Normandie.</p>
Carte IGN de localisation des mares communales
Carte IGN de localisation des mares communales

Les opportunités d'intervention


<p>A l&rsquo;origine, les élus ont souhaité s&rsquo;orienter vers la création d&rsquo;un étang destiné à la pêche mais ce type d&rsquo;aménagement pose deux problèmes importants. D&rsquo;une part, la création d&rsquo;étangs alimentés de façon permanente ou temporaire nuit à la disponibilité de la ressource en eau pour les habitants du territoire, tant aux plans quantitatifs que qualitatifs; d&rsquo;autre part, la création et l&rsquo;entretien des plans d&rsquo;eau sont soumis à une réglementation très stricte qui vise à stopper leur multiplication, particulièrement problématique en Basse-Normandie. Pour étayer ces éléments, une visite de terrain à destination des deux élus en charge du projet a été organisée sur la commune de Saint-Jean-de-Savigny (50), où plusieurs mares avaient été créées dans un contexte similaire, plusieurs années auparavant. Le piège à sédiments que peut constituer un plan d&rsquo;eau induisant un important entretien (curage) fut discuté à cette occasion. Le mode d&rsquo;aménagement de mares a également pu être explicité à partir des observations réalisées sur le terrain. Nourri de nouveaux éléments de réflexion, le projet des élus de Saint-Ébremond-de-Bonfossé a évolué progressivement. De plus, considérant qu&rsquo;un étang préexistait au lieu-dit &laquo; la Percherie &raquo;, où des potentialités réelles d&rsquo;aménagement avaient été mises en évidence par le Conseil municipal, le choix fût pris de faire évoluer le projet de création d&rsquo;un étang vers celui d&rsquo;un réseau de mares.</p>

Les travaux et aménagements


<p style="text-align: justify;">Un certain nombre de principes simples ont permis de préciser le projet d&rsquo;aménagement :</p><p style="text-align: justify;">- aucune contrainte réglementaire spécifiquement liée au site n&rsquo;est identifiée ;</p><p style="text-align: justify;">- une mare ne doit pas être reliée à un ruisseau, que ce soit de manière permanente ou temporaire ;</p><p style="text-align: justify;">- les mares ne doivent pas prendre la place des petites zones humides dont l&rsquo;importance primordiale dans le bon fonctionnement des hydrosystèmes continentaux est intimement liée à leur multiplicité.</p><p style="text-align: justify;">- Si une mare est implantée dans une zone humide, elle ne doit en occuper qu&rsquo;une petite partie ;</p><p style="text-align: justify;">- la richesse faunistique et floristique des mares est liée à leur diversité typologique (formes, profondeur, ombrage&hellip;) ;</p><p style="text-align: justify;">- lors du chantier, la pelle mécanique doit surtout dégrader le moins possible le sol et la végétation au milieu desquels la mare sera creusée.</p><p style="text-align: justify;">La terre excavée ne doit surtout pas être laissée en andain sur les bords de la mare mais doit au contraire être exportée. Le chantier de creusement des trois mares s&rsquo;est déroulé le 9 juillet 2008. Une pelle mécanique de 17 tonnes, équipée de chenilles de type marais d&rsquo;une largeur de 80 cm a été utilisée. Les trois mares, d&rsquo;une superficie inférieure ou égale à 50 m2 chacune, ont été réalisées en 3 heures, comprenant le temps de régalage des argiles, sur les secteurs de prairies mésophiles du site.</p>
 05.02.2010 Saint-Ebremond-de-Bonfossé.50 Loïc.Chéreau
05.02.2010 Saint-Ebremond-de-Bonfossé.50 Loïc.Chéreau
05.02.2010 Saint-Ebremond-de-Bonfossé.50 Loïc.Chéreau
05.02.2010 Saint-Ebremond-de-Bonfossé.50 Loïc.Chéreau

La démarche réglementaire

Non renseigné



La gestion


<p style="text-align: justify;">La création de mares doit répondre à au moins un objectif précis. Dans le cas présent, c&rsquo;est un rôle &laquo; pédagogique &raquo; qui fut assigné aux trois mares. Lors du passage de terrain réalisé le 17 juin 2008, les zones d&rsquo;implantation des mares ont été déterminées en suivant toutes ces préconisations. Un enseignant désireux de faire découvrir à ses élèves la petite faune aquatique s&rsquo;est joint au groupe pour contribuer à étoffer le projet. Enfin, les mares ne nécessitent pas d&rsquo;entretien. Aucune espèce ou habitat d&rsquo;intérêt majeur n&rsquo;y étant associée, leur atterrissement progressif est garant de leur intérêt écologique, dans une approche évolutive et dynamique. En fin atterrissement, une action de curage pourra être envisagée à échelle de 10 ans ou plus.</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">L&rsquo;ensemble des préconisations de conception et de réalisation des mares a été respecté. Au mois de novembre, un passage de terrain a permis d&rsquo;établir d&rsquo;une part, une fiche descriptive pour chacune des mares et d&rsquo;autre part, un inventaire des invertébrés aquatiques à raison d&rsquo;une prospection par filet troubleau de 45 minutes par mare.</p>
05.02.2010 Saint-Ebremond-de-Bonfossé.50 Loïc.Chéreau
05.02.2010 Saint-Ebremond-de-Bonfossé.50 Loïc.Chéreau

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">L&rsquo;analyse des résultats des suivis montre que quatre mois après leur creusement, les mares abritent déjà une faune variée comportant plus de 20 espèces d&rsquo;invertébrés aquatiques.</p><p style="text-align: justify;">La mare &quot;1&quot; se caractérise par un faciès plus forestier en raison des feuilles mortes, provenant du chêne proche, qui tapissent déjà son fond. Avec ses berges abruptes en contact avec des zones de sol relativement sec, la colonisation végétale de la mare est particulièrement lente. La faune aquatique y a cependant pris place et abrite notamment une forte densité des étonnantes larves du genre Chaoborus, ou &laquo; larves fantômes &raquo;, dont l&rsquo;observation du mode de déplacement en aquarium fournira un support pédagogique très intéressant.</p><p style="text-align: justify;">La mare &quot;2&quot; est la plus profonde. C&rsquo;est pourquoi, même si ses berges sont déjà densément végétalisées par la glycérie flottante, il est probable qu&rsquo;elle conservera pendant de nombreuses années une part importante d&rsquo;eau libre en surface. C&rsquo;est la mare la plus riche en espèce d&rsquo;invertébrés, de nombreux coléoptères aquatiques y ont été rencontrés. Dans ce cadre bocager relativement préservé, les mares créées constituent des milieux vivants. Ainsi, deux espèces peu communes dans notre département s&rsquo;y développent : Stectonectes lepidus et Hydroporus tristis. Considérant leur rareté, la création des mares dans ce secteur préservé contribue d&rsquo;ors et déjà, et à l&rsquo;évidence, au maintien de la biodiversité dans notre département. Peu après le chantier, des libellules déprimées sont venues pondre dans la mare &quot;2&quot;. C&rsquo;est ainsi que plusieurs de leurs larves ont pu être récoltées et identifiées : c&rsquo;est pour le moment la seule espèce de libellule a avoir colonisé ces toutes nouvelles mares. D&rsquo;autres viendront sans nul doute enrichir la faune de ces mares, dès le printemps prochain. A l&rsquo;état adulte, ces prédateurs constitueront un sujet d&rsquo;observation privilégié pour les promeneurs sur le site. Une animation naturaliste destinée à leur faire découvrir le groupe des libellules pourra être proposée.</p><p style="text-align: justify;">La mare &quot;3&quot; est déjà végétalisée de façon assez importante, avec environ 40% de sa surface couverte de glycérie aquatique ou d&rsquo;ache noueuse. Une dizaine d&rsquo;espèces a pu y être recensée, dans une eau limpide. C&rsquo;est probablement la mare qui sera la plus rapidement saturée de végétation hygrophile et aquatique. Elle offrira donc des conditions de vie originales et complémentaires des autres mares créées.</p><p style="text-align: justify;">Par ailleurs, la renouée du Japon est présente sur le site. Il s&rsquo;agit d&rsquo;une espèce végétale invasive c'est-à-dire introduite dans notre pays et qui s&rsquo;installe en éliminant les autres plantes sauvages. Des actions de gestion ciblées visant à l&rsquo;éradiquer doivent être entreprises. La méthode la plus efficace semble être la fauche suivie d&rsquo;un bâchage. La bâche sera piétinée régulièrement pour casser les jeunes pousses et éviter qu&rsquo;elles ne sortent par ses côtés pendant plusieurs mois, voire plusieurs années.</p><p style="text-align: justify;">En ce qui concerne l&rsquo;aménagement du site, au débroussaillage d&rsquo;octobre 2007 a succédé la reprise de la fougère aigle. Cette reprise concerne les secteurs les plus secs. Une intervention mécanisée et répétée de fauche avec exportation des rémanents et, soit brûlage sur tôle, soit stockage dans un coin de parcelle en bas du site est à envisager de manière répétée pour les 2 ou 3 années à venir, à raison de 2 à 4 passages par an visant à épuiser la fougère aigle.</p>

La valorisation de l'opération

<p>- Rédaction d'une note technique : CHEREAU L., 2008. &ndash; <em>Aménagement de mares dans un parc périurbain. Rapport du Conservatoire Fédératif des Espaces Naturels de Basse-Normandie pour la commune de Saint-Ébremond-de-Bonfossé</em> : 12 p.<br />- Réalisation d'actions pédagogiques à <em>destination </em>du grand public et de milieux scolaires.</p>

Documents de communications Document de communications

Coûts

<p>Le coût de l&rsquo;intervention du pelleteur s&rsquo;est élevé à 2100 euros.</p>
Coût des études

Non renseigné

Coût des acquisitions

Non renseigné

Coût des travaux et aménagement 2100
soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût total de l’opération 2100

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Commune de Saint Ebremond de Bonfossé, Le Bourg, 50750 Saint Ebremond de Bonfossé
Partenaires techniques du projet - Entreprise de Pelletage "Porée Jean-Michel", 26 r Bon Air 50750 SAINT ROMPHAIRE


Maître d'ouvrage Conservatoire Fédéral des Espaces Naturels de Basse-Normandie

Contacts Loïc Chéreau
  5 rue Charles de Coulomb 14120 Mondeville

loic-chereau@wanadoo.fr

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Effacement d’un chapelet de 5 étangs sur le ruisseau du Val des Choues

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 25/01/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Suppression et dérivation d'étangs sur cours d'eau
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales
Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
mai 2006
novembre 2007
Linéaire concerné par les travaux 700 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom val des choues
Distance à la source 1.50 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
2.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 10.00 ‰
Débit moyen

Non renseigné


Contexte réglementaire

Non concerné

Autres Réserve biologique domaniale
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRHR4
Référence du site Natura 2000
FR2600959
Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Seine-Normandie
Région(s) BOURGOGNE
Département(s) COTE-D'OR (21)
Communes(s) VILLIERS-LE-DUC (21704)
Région BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Accroître le secteur colonisable par les écrevisses en supprimant les étangs et en rendant au ruisseau son tracé originel.</p>
<p>Restaurer les habitats de la lamproie de planer, du chabot et de la truite commune.</p>
<p>Restaurer la continuité amont-aval (débits, continuité sédimentaire et biologique)</p>
<p>Restaurer le cycle thermique naturel du cours d'eau</p>

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">Le ruisseau du val des Choues est un affluent de l’Ource de 5.5 kilomètre de long. Il coule sur un vallon calcaire à 80% sous couvert forestier. Son bassin versant s’étend sur 18km2. Le peuplement piscicole est constituée à priori de la truite commune, du chabot, de la lamproie de planer, du vairon et de la loche franche. L’écrevisse à pieds blancs est présente en amont.<br>En 1968, en vue de l’élevage de salmonidés, l’étang Narlin, ancien étang créé par les moines d’une abbaye, est transformé en un complexe de cinq étangs. Cet élevage se révélera non rentable et sera abandonné dès 1973. Cet aménagement est la cause des impacts observés sur le cours d’eau : déconnexion du cours d’eau et de son principal affluent, donc obstacles à la libre circulation piscicole et astacicole, modification thermique et apport d’espèces piscicoles indésirables. La fragmentation du ruisseau par les étangs entraine une modification du milieu et rend d’autant plus fragile la population d’écrevisses.<br>&nbsp;</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>Le Val des Choues fait partie du site Natura 2000 « Milieux forestiers du Châtillonnais avec marais tufeux et sites à sabot de Vénus ». Dans le cadre du programme Life nature « ruisseaux de têtes de bassins et faune patrimoniale associée », ce site a été choisi pour un projet portant sur la restauration des populations d’écrevisses à pieds blancs. L’association de pêche locale qui pêchait sur ces étangs a eu la possibilité de continuer ses activités sur d’autres étangs à proximité.</p>

Les travaux et aménagements

<p style="text-align: justify;">La volonté des partenaires de ce projet était de réaliser les travaux les plus simples et les moins coûteux possibles (vidange puis ouverture des digues aval) et de suivre scientifiquement les processus d’ajustement géomorphologique et de recolonisation écologique. La vidange des plans d’eau a été réalisée en deux temps : en juin 2006 les trois étangs amont ont été vidangés, une pêche de sauvetage a été réalisée. Les digues ont été ouvertes en août. En septembre 2006, les deux derniers étangs aval, qui servaient jusque là de décanteur, ont été vidangés, puis les digues ont été ouvertes en novembre. L’étang situé tout en amont n’a pas pu être effacé car il possède une forte valeur patrimoniale (historique et faunistique). Cet étang était relié aux autres étangs par le cours d’eau et par un canal parallèle (à vocation piscicole). Afin de limiter les assecs du cours d’eau, l’intégralité du débit sortant de l’étang a été redirigée vers le ruisseau par démantèlement du seuil de partage des eaux assurant l’alimentation du canal et comblement partiel de ce dernier dans sa partie amont. Des aménagements permettant de diversifier les habitats dans le cours d’eau originel ont été réalisés (pose de blocs calcaires) et un moine hydraulique sur le plan d’eau amont a été posé.</p>

La démarche réglementaire


Nomenclature Eau (installations, ouvrages, travaux et activités)
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.2.4.0 (A) Vidanges d'étangs ou de plans d'eau
3.1.2.0 (D) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
3.1.5.0 (D) Destruction de frayère

La gestion

<p>Aucune mesure particulière de gestion n’a été prise. L’objectif est de laisser la forêt environnante recoloniser le milieu de manière spontanée et naturelle.</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Cette opération a été précédée par la mise en place d&rsquo;un suivi scientifique destiné à établir l&rsquo;évolution des caractéristiques physiques et biologiques du site. Un état initial du ruisseau en amont et en aval des étangs a été réalisé en 2005 avant la mise en assec. Suite aux travaux, des inventaires portant sur les peuplements d&rsquo;invertébrés, de poissons et d&rsquo;amphibiens, des cartographies et des descriptions du milieu ont été réalisés pour mesurer la vitesse et la dynamique de recolonisation du milieu et pour observer l&rsquo;évolution morphologique du cours d&rsquo;eau. Enfin, un suivi photographique régulier permet une approche visuelle complémentaire.</p>

En savoir plus sur le suivi

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">Les premiers résultats du suivi scientifique ont été très encourageants: les débits hivernaux de la première année ont permis au ruisseau de recreuser son lit sur la quasi totalité du linéaire restauré. Le cours d’eau a repris un tracé légèrement sinueux dans un lit globalement très peu encaissé (berges de 10-20 cm de hauteur). La première réponse a été meilleure que celle attendue, le lit a évolué très vite en faveur d’habitats biogènes liés à la présence d’embâcles et de bois mort. Toutefois, les alluvions grossières (petits galets, graviers et sables) restent peu nombreuses, le fond du lit reste vaseux. <br>La mise hors d’eau des trois premiers étangs en juin 2006 a eu pour conséquence une explosion de la végétation. En moins de trois mois, les anciens étangs asséchés ont été recolonisés par une végétation naturelle, saule blanc et souchet brun principalement, stabilisant ainsi les vases.</p><p style="text-align: justify;">L'analyse des températures en 2007 et 2008 indique une diminution de la température moyenne des eaux du cours aval. Toutefois, elle montre également que l'étang du Val des Choues conservé en amont exerce une nette influence en termes de température maximale journalière, celle-ci augmentant significativement à l'aval de l'étang (entre 2 et 8°C sur la période mai-septembre).</p><p style="text-align: justify;">Certaines biocénoses aquatiques se sont aussi réinstallées, notamment celles des milieux annexes (amphibiens). En août 2006, lors des inventaires, des écrevisses à pieds blancs ont été retrouvées, sur un linéaire de 3,5 kilomètres, dans la partie amont du secteur restauré. Ces individus constituent à présent une des plus grandes populations de cette espèce en Bourgogne.</p><p>Cinq ans après les travaux, en 2011, le suivi piscicole réalisé montre que les espèces inféodées aux plans d’eau ont très fortement régressé et qu’il ne reste plus que quelques individus sporadiques. Les espèces qui devraient être naturellement présentes se sont réapproprié le linéaire et les populations semblent aujourd’hui équilibrées à l’échelle du bassin versant. Ceci est vrai notamment pour la truite commune qui occupe aujourd’hui le cours d'eau et ses différents milieux pour effectuer l’ensemble de son cycle biologique.<br>&nbsp;</p>

La valorisation de l'opération

<p>Un panneau d’information est installé sur le site et des nombreuses rencontres y ont été organisées : signature du contrat de rivière SEQUANA, colloque final de restitution du Life, visite avec des syndicats de rivières .</p>

Documents de communicationDocument de communications
Prix ou récompensePrix ou récompense

Coûts

Coût des études préalables 13 070 € HT
Coût des acquisitions 0 € HT
Coût des travaux et aménagement 50 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation 5 000 € HT
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 68 070 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Life (Europe, ministère en charge de l’environnement, conseil régional - agence de l’eau Rhône-Méditerranée et Corse et agence de l’eau Seine-Normandie - parc naturel régional du Morvan
Partenaires techniques du projet - parc naturel régional du Morvan - Onema délégation interrégionale Bourgogne – Franche-Comté


Maître d'ouvrage Office national des forêts de Châtillon-sur-Seine

Contacts Bertrand Barre ou Vincent Godreau
  Office national des forêts
bertrand.barre@onf.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné


Restauration de bras morts sur la vallée de l’Aube et maitrise foncière

Page mise à jour le 19/10/2017
Créée le 12/01/2010

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique

Non renseigné

Enjeux (eau, biodiversité, climat) Qualité de l’eau
Continuité écologique
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 2008
décembre 2008
Surface concernée par les travaux 2.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar)

Non renseigné

Type de milieu (SDAGE)

Non renseigné

Type hydrogéomorphologique

Non renseigné


Contexte réglementaire Réserve de Pêche
Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau FFHF24
Référence du site Natura 2000

Non concerné


Localisation

Pays France
Bassins Seine-Normandie
Région(s) CHAMPAGNE-ARDENNE
Département(s) AUBE (10)
Communes(s) RAMERUPT (10314)

carte de localisation de ce bras morts sur la vallée de l’Aube
carte de localisation de ce bras morts sur la vallée de l’Aube

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Mise en œuvre du Plan Départemental pour la Protection du milieu aquatique et la Gestion des ressources piscicoles (PDPG)</p>
<p>Maitriser le foncier</p>
<p>Restaurer les habitats, la continuité écologique, conserver, entretenir et surveiller le site</p>
<p>Développer la reproduction du brochet sur la vallée fortement influencée par la gestion des grands lacs réservoirs de l&rsquo;IIBRBS (Institution Interdépartementale des Barrages-Réservoirs du Bassin de la Seine)</p>

Le milieu et les pressions

<p>La vallée alluviale de l'Aube est constituée d'un vaste lit majeur dont les parcelles riveraines sont majoritairement boisées. La culture du peuplier y est dominante à la différence d'un bassin versant agricole sur la champagne crayeuse. Le milieu, très ancien et déconnecté, ne subit pas de pression directe, mais présente une zone de frayère remarquable, notamment pour le brochet ainsi qu'une zone de refuge en période de hautes eaux de la rivière.</p>
bras morts sur la vallée de l’Aube
Carte locale du bras morts sur la vallée de l’Aube

Les opportunités d'intervention


<p>La démarche a été engagée suite à deux actions simultanées. Tout d&rsquo;abord, l'achat d&rsquo;un ensemble boisé de six hectares, incluant le bras mort du Noue des Roises, puis la participation au remembrement en cours dans la vallée. Ces deux actions ont permis un échange entre les parcelles boisées en peupliers et six autres zones humides. Six mois après cette échange, les travaux de remise en communication du bras mort avec l&rsquo;Aube ont abouti à la reconnexion des milieux pour assurer la continuité écologique. L&rsquo;Agence de l&rsquo;Eau Seine Normandie, le Conseil Général de l&rsquo;Aube, le Conseil Régional Champagne-Ardenne et la Fédération Nationale pour la Pêche en France ont cofinancé toutes les phases de l&rsquo;intervention, de l'achat aux travaux de restauration.</p>

Les travaux et aménagements


<p>La mise en œuvre des travaux de restauration s&rsquo;est déroulée en deux phases. La première intervention a concerné la restauration d'un corridor de végétation alluviale nécessitant un entretien sélectif et manuel de la végétation, un suivi par la coupe des peupliers puis la création de banquettes végétalisées et l'immersion de branchages (abris et supports de ponte). En parallèle, des travaux de terrassement ont permis de restaurer et de garantir la continuité écologique du bras mort avec le lit mineur du cours d'eau, dont l'évacuation des vases en dehors du lit majeur a été revalorisé sur des terrains agricoles. La dernière étape a été d'inscrire en réserve de pêche le site pour garantir la quiétude de l'habitat et de ces occupants.</p>
Banquette végétalisée (août 2009) - F.MOULET
Banquette végétalisée (août 2009) - F.MOULET
Chenal de reconnexion (août 2009) - F.MOULET
Chenal de reconnexion (août 2009) - F.MOULET

La démarche réglementaire

Nomenclature Eau (installations, ouvrages, travaux et activités)


La gestion


<p>Les deux principales actions engagées sur le sites consistent dans l'entretien par la gestion raisonnée du corridor végétal réalisé et l'inscription en réserve de pêche.</p>

Le suivi

<p>En parallèle à la gestion effectuée précédemment, une observation des fraies de brochets est conduite chaque printemps.</p>
Section amont du bras mort en immersion temporaire (août 2009) - F.MOULET
Section amont du bras mort en immersion temporaire (août 2009) - F.MOULET
Saule tétard (août 2009) - F.MOULET
Saule tétard (août 2009) - F.MOULET

Le bilan et les perspectives

<p>Les premiers bilans sur l&rsquo;évolution du site montrent une colonisation rapide par la population piscicole et une régénération naturelle de la flore. Sur l&rsquo;aspect social, les retours ont montré des échanges facilités dans le cadre du remembrement, avec une revalorisation des points concernant les zones humides négociées. En outre, la bonne acceptation locale (élus et propriétaires) des actions menées a permis une collaboration étroite entre les exploitants agricoles et les habitants du village pour le stockage des vases, leur épandage et la mise à disposition du bois. Une seconde phase de travaux sera néanmoins nécessaire a l&rsquo;issu du remembrement pour finaliser le chantier (prise de possession officielle de l&rsquo;ensemble du foncier), l&rsquo;objectif étant de reconduire l&rsquo;opération sur les 6 autres zones humides et bras morts échangés. Enfin, des mesures compensatoires ont été mise en œuvre pour l'aménagement d&rsquo;un chemin communal afin d'accéder à la propriété restauré.</p>

La valorisation de l'opération

<p>Les actions ont été valorisées dans la presse et lors de la Commission locale de remembrement.</p>

Documents de communications Medias

Coûts

<p>Fonctionnement : 15000&euro; environ (animation, maitrise d&rsquo;œuvre..) équivalent 50h/j</p>
Coût des études

Non renseigné

Coût des acquisitions 30903
Coût des travaux et aménagement 43464
soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût total de l’opération 74367

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’Eau Seine Normandie - Conseil Général de l’Aube - Conseil Régional Champagne-Ardenne - Fédération Nationale pour la Pêche en France
Partenaires techniques du projet


Maître d'ouvrage Fédération de l’Aube pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique 10

Contacts Fabrice MOULET
  89 rue de la Paix 10000 TROYES

fedepeche10@wanadoo.fr

Référence(s) bibliographique(s)

<p>MOULET F. (2003). Plan Départemental pour la Protection du milieu aquatique et la Gestion des ressources piscicoles . Document technique et plan des actions nécessaires : 112</p>
<p>CHANCEREL, F (2003). Le brochet. Biologie et gestion. Collection Mise au point : 199</p>
<p>Agence de l&rsquo;Eau Adour-Garonne (1999). Les petits aménagements piscicoles. Guide technique : 82</p>
<p>Agences de l&rsquo;Eau. Les zones humides et la ressource en eau. Guide technique. Etude sur l&rsquo;eau N&deg;89</p>
Top