Effacement du seuil de la Seine Granitière sur la Seine amont

Page mise à jour le 19/12/2017
Créée le 22/03/2013

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
septembre 2009
juillet 2010
Linéaire concerné par les travaux 1500 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Seine Granitière
Distance à la source 65.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 1.50 ‰
Débit moyen 4.30 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau HR2a
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Seine-Normandie
Région(s) BOURGOGNE
Département(s) COTE-D'OR (21)
Communes(s) CHATILLON-SUR-SEINE (21154)
Région BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Restauration de la continuité écologique</p>
<p>Diversification des écoulements et des faciès</p>

Le milieu et les pressions

<p>Les sources de la Seine sont situées au niveau de la commune de Source-Seine, sur le plateau de Langres dans le département de Côte d&rsquo;Or. Le bassin de la Seine amont mesure plus de 22 000 km&sup2; et s&rsquo;étend sur quatre régions et huit départements. Il représente un linéaire d&rsquo;environ 12 800 km de cours d&rsquo;eau. Ce bassin versant est dominé par la présence de prairies agricoles et notamment de parcelles de cultures céréalières. Comme une majorité de cours d&rsquo;eau situés en zones cultivées, le cours de la Seine amont a connu par le passé et particulièrement à partir des années 70, d&rsquo;importants travaux de rectification et d&rsquo;installations d&rsquo;obstacles transversaux dans le but de gagner de l&rsquo;espace agricole et réduire les fréquences de débordement des crues. Dans le département de Côte d&rsquo;Or, 560 ouvrages hydrauliques sont répertoriés et huit sont situés sur le territoire de la commune de Châtillon-sur-Seine.</p><p>Sur certains secteurs, la Seine amont est toutefois relativement préservée des pressions anthropiques et abrite des populations de truites et ses espèces d&rsquo;accompagnement, d&rsquo;ombres, et de cyprinidés rhéophiles.</p><p>Le seuil de la Granitière mesure 1,2 m de hauteur. Cet ouvrage fut construit au&nbsp; XIVème, pour les besoins d&rsquo;une usine de papeterie. Au XIXème, il était utilisé pour alimenter une forge. Le site a ensuite fait office d&rsquo;usine de fabrication de bois. Puis, en 1965, il est transformé en scierie de granite, activité qui sera stoppée en 1994. Le site n&rsquo;a depuis plus d&rsquo;usage économique.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>Dans le cadre de ses missions de restauration des milieux aquatiques, le Syndicat intercommunal des cours d&rsquo;eau châtillonnais (SICEC) a lancé, au cours des années 2000, une étude globale sur 34 ouvrages hydrauliques situés sur le bassin versant de la Seine amont. Cette étude proposait des actions pour la restauration de la continuité, intégrées dans le contrat de rivière Sequana (2008-2012). En parallèle, l&rsquo;ouvrage de la Granitière, abandonné, sans usage depuis 1994 et qui représentait un risque sécuritaire, a été acheté par la commune en 2003. Il a ensuite été cédé au SICEC, qui a procédé également à l&rsquo;achat d&rsquo;une portion de berge en rive gauche. Par ailleurs, les vannes de l&rsquo;ouvrage ont été levées en 2007, amoindris-sant ainsi l&rsquo;effet &laquo;retenue&raquo;, mais constituant tout de même un obstacle à l&rsquo;écoulement.</p><p>Le technicien rivière s&rsquo;est ensuite rapproché des services de l&rsquo;État et de l&rsquo;Onema, afin d&rsquo;étudier préférentiellement la solution d&rsquo;effacement de l&rsquo;ouvrage. Le contrat de rivière ainsi que la maitrise foncière de l&rsquo;ouvrage ont permis de mettre rapidement en place une action de restauration de la continuité sur ce secteur.</p>

Les travaux et aménagements

<p>Les travaux se sont déroulés en deux phases :</p><p>&bull; en 2009, effacement complet de l&rsquo;ouvrage de la Granitière, avec démantèlement des vannes et suppression du radier. Afin d&rsquo;éviter l&rsquo;érosion régressive au niveau des habitations riveraines et de stabiliser le profil en long, un point dur a été maintenu. Ce dernier est prolongé vers l&rsquo;aval d&rsquo;une rampe en enrochement à faible pente permettant un franchissement pour toutes les espèces. L&rsquo;intervention a été complétée par la mise en place de techniques végétales pour protéger les berges et l&rsquo;installation d&rsquo;enrochements en aval de l&rsquo;ancien déversoir.</p><p>&bull; en août 2010, mise en place d&rsquo;épis et de blocs afin de diversifier les vitesses d&rsquo;écoulement dans l&rsquo;ancienne retenue (pour corriger le surdimensionnement et l&rsquo;homogénéité du lit).</p>

La démarche réglementaire


Déclaration d’Intérêt Général
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
3.1.4.0 (A) Consolidation ou protection des berges
3.1.5.0 (A) Destruction de frayère

La gestion

<p>Aucune mesure de gestion particulière n&rsquo;a été prise.</p>

Le suivi

<p>&laquo;L&rsquo;état initial&raquo; de 2008-2009 ne fait pas office d&rsquo;état initial au sens strict puisque les vannes de l&rsquo;ouvrage étaient déjà maintenues levées depuis 2007. Le compartiment piscicole a été évalué avant travaux par l&rsquo;Onema en 2008. Un bureau d&rsquo;étude a réalisé le suivi du compartiment des macro-invertébrés en 2009 (méthode IBGN DCE). Enfin, le SICEC a réalisé des profils en travers et des mesures sur le substrat et les vitesses d&rsquo;écoulement en 2008. Des mesures après travaux ont été effectuées sur les mêmes compartiments, en 2011 pour les poissons, 2010-2011 pour les macro-invertébrés et 2012 pour les profi ls en travers. Un suivi thermique continu entre 2008 et 2011 a également été effectué.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>L&rsquo;effacement de cet ouvrage permet de décloisonner un tronçon de 6,8 km de long.</p><p>Les données du suivi piscicole sont en cours de traitement. Les premières analyses montrent une légère évolution dans la composition du peuplement après effacement de l&rsquo;ouvrage. Au niveau de l&rsquo;ancienne retenue, les inventaires réalisés après-travaux (2012) ont permis la capture de truites communes et de chabots, espèces non observées initialement, et normalement présentes sur ce type de cours d&rsquo;eau. Les effectifs observés restent tout de même très faibles, notamment par rapport aux densités observées en aval de l&rsquo;ancien ouvrage. De même, l&rsquo;abondance des espèces plutôt inféodées aux milieux lentiques (tanche, brème bordelière, gardon) est en net recul depuis 2008.</p><p>Le gain apporté par l&rsquo;opération apparait mesurable, même si du point de vue du peuplement piscicole, il peut paraitre limité.</p><p><br />Plusieurs éléments peuvent éclairer ce constat :<br />&bull; le peuplement observé après travaux est comparé à une situation initiale déjà améliorée, les vannes levées réduisant l&rsquo;impact de l&rsquo;ouvrage sur les écoulements, notamment la longueur du remous hydraulique engendré ;<br />&bull; le maintien d&rsquo;un point dur certainement surdimensionné en termes de calage altimétrique, entraine la persistance d&rsquo;une retenue en amont de l&rsquo;ancien vannage qui présente des habitats aquatiques peu favorables aux espèces d&rsquo;eauxvives. De fait, malgré l&rsquo;existence ponctuelle de petites zones d&rsquo;accélération des écoulements et de substrats différenciés, l&rsquo;écoulement dominant reste lentique et les hauteurs d&rsquo;eau importantes.</p><p>Un léger changement est observé dans la composition des macro-invertébrés. Une espèce rhéophile &ndash; inféodée aux milieux aquatiques vifs et courants &ndash; de la famille des Brachycentridés a été inventoriée dans l&rsquo;ancienne retenue. L&rsquo;apparition de cette espèce semble montrer une légère amélioration au niveau de la diversité des&nbsp; écoulements. Cependant, les taxons inféodés à des milieux lentiques sont encore majoritairement dominants.</p><p>La levée des vannes en 2007 a contribué à faire accepter le projet auprès des riverains, des pêcheurs et des élus qui s&rsquo;avèrent satisfaits de l&rsquo;opération réalisée. Le maitre d&rsquo;ouvrage a constaté une augmentation de la fréquentation du site pour la pêche.</p><p>Le SICEC travaille actuellement sur l&rsquo;effacement de deux ouvrages infranchissables situés plus en amont sur la Seine, au niveau de Nod-sur-Seine et Aisey-sur-Seine. Le syndicat prévoit également de restaurer la continuité écologique au niveau de quatre ouvrages sur la vallée du Brevon, dont un des ouvrages est classé prioritaire Grenelle. Dans le cadre du contrat de rivière Sequana, un projet de restauration avec effacement complet d&rsquo;un ouvrage est prévu au niveau de la commune d&rsquo;Autricourt, sur le cours d&rsquo;eau de l&rsquo;Ource.</p>

La valorisation de l'opération

<p>Cette opération est surtout valorisée auprès des services techniques des syndicats environnants, où elle est montrée en exemple pour d&rsquo;autres réalisations de ce type. Le site de la Granitière a par ailleurs fait l&rsquo;objet d&rsquo;une journée d&rsquo;échange et de partage d&rsquo;expériences avec d&rsquo;autres syndicats.</p>

Prix ou récompensePrix ou récompense

Coûts

Coût des études préalables 15 000 € HT
Coût des acquisitions 2 000 € HT
Coût des travaux et aménagement 98 640 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation 0 € HT
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 115 640 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau Seine-Normandie (40 %) - Conseil général de Côte d’Or (25 %) - Conseil régional de Bourgogne (15 %) - Fédération départementale de Côte d’Or pour la pêche et la protection du milieu aquatique (10 %) - Syndicat intercommunal des cours d’eau Châtillonais (10 %)
Partenaires techniques du projet - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - Direction départementale des territoires de Côtes d’Or (DDT 21) - Fédération départementale de Côte d’Or pour la pêche et la protection du milieu aquatique (FDPPMA 21)


Maître d'ouvrage Syndicat intercommunal des cours d’eau Châtillonais (SICEC)

Contacts Fabrice Rouge - Technicien rivière du SICEC
  Autre contact : François Huger - Onema, Délégation de Bourgogne, Franche-Comté - françois.huger@onema.fr
contact@sicec.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Remise en eau de l’ancien lit du Fouillebroc à Touffreville

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 22/03/2013

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Retour du cours d'eau dans le talweg d'origine
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
avril 2011
novembre 2011
Linéaire concerné par les travaux 780 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Fouillebroc
Distance à la source 5.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 5.00 ‰
Débit moyen 0.35 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRHR241
H3259500
Référence du site Natura 2000
FR2300145
Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Seine-Normandie
Région(s) HAUTE-NORMANDIE
Département(s) EURE (27)
Communes(s) TOUFFREVILLE (27649)
Région NORMANDIE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Rétablir la continuité écologique</p>
<p>Restaurer la dynamique fluviale naturelle du cours d&rsquo;eau</p>
<p>Préserver une espèce emblématique : l&rsquo;écrevisse à pieds blancs</p>
<p>Mise en conformité de l&rsquo;ouvrage (art. L. 432-6 du CE)</p>

Le milieu et les pressions

<p>Le Fouillebroc, sous-affluent de l&rsquo;Andelle, rejoint la Lieure en rive gauche au niveau de Menesqueville après un parcours de 9 km. C&rsquo;est un petit cours d&rsquo;eau calcaire typique de Haute-Normandie. Les berges et le lit mineur sont concernés par le site Natura 2000 &laquo;Forêt de Lyons&raquo;, qui comprend la préservation de plusieurs espèces dont l&rsquo;écrevisse à pieds blancs. Le bassin versant de ce cours d&rsquo;eau est très agricole. Il connait des problèmes de ruissellement, d&rsquo;érosion des sols et de qualité d&rsquo;eau. L&rsquo;Andelle et ses affuents ont depuis plusieurs siècles subi de nombreux travaux hydrauliques visant à développer les parcelles agricoles et foncières : rectification, recalibrage, mise en biefs, curage et mise en place d&rsquo;ouvrages hydrauliques.</p><p>Une trentaine d&rsquo;ouvrages sont présents sur l&rsquo;Andelle et une douzaine sur le Fouillebroc. Ce dernier présente un lit perché sur 95 % de son linéaire, héritage de l&rsquo;utilisation énergétique par des moulins et des pratiques de baignage des parcelles de fond de vallée. Sur le site de la &laquo;Ferme de la Salle&raquo;, à Touffreville, le Fouillebroc a ainsi été déplacé de son fond de talweg dans le passé pour être mis en bief. Un obstacle (l&rsquo;ouvrage de la Salle) d&rsquo;une hauteur de 2 m y a été construit afin d&rsquo;alimenter un moulin qui n&rsquo;existe plus aujourd&rsquo;hui. La majorité des écoulements transitent par le bief ; le cours originel est seulement alimenté par une source phréatique en fond de lit. Les écoulements y sont quasi-stagnants et le milieu envasé.</p><p>Les enjeux principaux sur ces cours d&rsquo;eau concernent la continuité écologique (cours d&rsquo;eau classé pour la truite fario et l&rsquo;anguille) et plus globalement l&rsquo;hydromorphologie (diversification des habitats, restauration de frayères à truite et reprise du transit sédimentaire).</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>Dans le cadre de l&rsquo;obligation réglementaire de restauration de la continuité écologique sur le bassin versant de l&rsquo;Andelle, le SIBA (Syndicat intercommunal du bassin de l&rsquo;Andelle) a lancé, en 2002, une étude générale des milieux aquatiques. Cette étude préconisait l&rsquo;effacement de l&rsquo;ouvrage de la &laquo;Ferme de la Salle&raquo;. Suite à ces recommandations, le SIBA a sollicité la Direction départementale de l&rsquo;agriculture et de la forêt (DDAF) de l&rsquo;Eure (aujourd&rsquo;hui Direction départementale des territoires et de la mer, DDTM) pour concevoir une étude préliminaire en 2004 puis un avant-projet en 2005 et réaliser les aménagements à mettre en place le long de la rivière et de ses affluents afin de favoriser la migration piscicole (sur le secteur de la ferme de la Salle, effacement de l&rsquo;ouvrage et réalisation d&rsquo;une digue de confortement sur le cours d&rsquo;eau). Le bureau d&rsquo;étude mandaté par le SIBA a ensuite repris l&rsquo;étude et l&rsquo;a modifiée en proposant la restauration du tronçon du cours d&rsquo;eau par la remise en eau dans son ancien lit. En parallèle, le propriétaire d&rsquo;une des parcelles concernées, ancien vice-président du SIBA, était motivé par la dimension environnementale du projet. La remise en fond de talweg lui permettait également de réunir ses parcelles agricoles, auparavant séparées par le bief, en une seule parcelle commune. Il a donc décidé de céder son droit d&rsquo;eau, mais a souhaité par ailleurs que des aménagements (clôtures, pompes à nez) soient mis en place sur ses parcelles agricoles.</p><p>Suite à la validation de la décision de renaturation par le comité syndical, la procédure réglementaire avec rédaction d&rsquo;un dossier Loi sur l&rsquo;eau a été lancée en 2007.</p><p>En 2009, la création des sites ateliers par les Agences de l&rsquo;eau et la sélection du Fouillebroc parmi les sites proposés, a permis de redynamiser le projet et de le valoriser à différentes échelles (locales ou au niveau du bassin Seine-Normandie).</p>

Les travaux et aménagements

<p>L&rsquo;ancien lit du cours d&rsquo;eau a été rouvert sur un linéaire de 500 m. Les berges du Fouillebroc ont été retalutées en pente douce avec pose de géotextile quand cela était nécessaire. Une recharge en granulats de 100 à 300 mm a été réalisée de manière hétérogène dans le lit mineur. La zone des sources (dite zone expérimentale), située au milieu du tronçon a été maintenue sans intervention. Sur les parties amont et aval de la zone restaurée, des banquettes de granulats et des hélophytes ont été installées, afin d&rsquo;initier un reméandrage. Le bief perché a été comblé avec du remblai. L&rsquo;ouvrage infranchissable, conservé en l&rsquo;état, n&rsquo;est plus alimenté en eau. D&rsquo;autre part, des mesures complémentaires ont été réalisées : plantations de saules, pose de passerelles, de clôtures et de pompes à nez.</p><p>Afin de limiter l&rsquo;impact des travaux sur la vie aquatique, un dispositif de piégeage des fines et d&rsquo;empêchement de la remontée piscicole constitué de ballots de paille a été installé pour retenir les départs de sédiment fins. Une pêche de sauvegarde a été réalisée par la fédération de pêche de l&rsquo;Eure.</p><p>Le projet initial envisageait la renaturation d&rsquo;un second site plus en amont au niveau du lieu-dit la &laquo;Ferme du Logis&raquo;. Il n&rsquo;a pas abouti en raison de la proximité d&rsquo;un élevage porcin et des risques d&rsquo;altération de la qualité de l&rsquo;eau.</p>

La démarche réglementaire


Déclaration d’Intérêt Général
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
3.1.5.0 (A) Destruction de frayère
3.2.2.0 (A) Installations, ouvrages ou remblais dans le lit majeur d'un cours d'eau

La gestion

<p>Le SIBA intervient sur l&rsquo;entretien des berges et de la végétation.</p>

Le suivi

<p>Dans le cadre des sites ateliers, l&rsquo;agence de l&rsquo;eau Seine- Normandie met en place une étude de suivi des effets des travaux de restauration sur les différents compartiments. Lors de l&rsquo;état initial, réalisé en 2010, les compartiments hydromorphologique, hydrobiologique et piscicole ont été évalués respectivement par des relevés Carhyce, des relevés IBGN et par la réalisation de pêches électriques. Par la suite, des mesures seront effectuées sur les mêmes compartiments que l&rsquo;état initial à N+3 ans (2014) et N+6 ans après les travaux (2017). Un suivi des écrevisses devrait également être réalisé par la fédération de pêche de l&rsquo;Eure mais le calendrier de prospections n&rsquo;est pas encore déterminé.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>Le recul demeure insuffisant pour pouvoir constater et évaluer le gain écologique des travaux de restauration sur la morphologie et la faune aquatique du cours d&rsquo;eau. La remise en eau du Fouillebroc dans son lit originel a permis de rouvrir 1,4 km de continuité écologique. Le linéaire rouvert est toutefois limité par la présence de deux ouvrages infranchissables, à environ 700 m en amont et en aval du site renaturé. Lors de la réalisation des travaux, le secteur médian de la zone à restaurer (300 m environ) a été volontairement exempt de toute intervention pour une double raison : la présence d&rsquo;habitats intéressants sur ce tronçon et la volonté de mesurer et de visualiser la capacité de réponse du cours d&rsquo;eau à restaurer sa dynamique fluviale naturelle.</p><p>Aujourd&rsquo;hui, la morphologie du site a évolué positivement : la puissance du cours d&rsquo;eau est suffisante pour permettre l&rsquo;autocurage et par conséquent le désenvasement du milieu. Des zones d&rsquo;écoulements rapides se sont formées, amenant une diversifi cation des faciès.</p><p>La population d&rsquo;écrevisses à pieds blancs (dont un reliquat avait été repéré sur le site lors de prospections en 2002) n&rsquo;a pas été retrouvée sur ce secteur lors de la réalisation de l&rsquo;état initial en 2011. Aucune connaissance n&rsquo;est disponible sur la situation de cette écrevisse à l&rsquo;échelle du bassin versant du Fouillebroc, les prospections de 2011 n&rsquo;ayant concerné que les 700 m de linéaire restaurés. De futures prospections permettront de repérer la présence ou, au contraire, l&rsquo;absence de l&rsquo;espèce sur le secteur.</p><p>Le projet de renaturation portée par le SIBA, sélectionné en tant que site atelier, est le premier réalisé dans le département de l&rsquo;Eure. Malgré son caractère expérimental, il est voué à servir d&rsquo;exemple pour d&rsquo;autres opérations de ce type.</p><p>Les partenaires techniques et financiers sont satisfaits de cette opération et la considèrent comme une réussite, en partie grâce à l&rsquo;efficacité de la maitrise d&rsquo;oeuvre et de l&rsquo;entreprise en charge des travaux. Le propriétaire est également satisfait des travaux réalisés. Cependant le changement de morphologie et d&rsquo;aspect visuel du site &ndash; une rivière profonde aux eaux stagnantes est redevenue une rivière vive dotée d&rsquo;une alternance de fosses-radiers &ndash; n&rsquo;est pas encore entièrement apprécié des autres riverains, habitués à une vision figée et statique de la rivière.</p>

La valorisation de l'opération

<p>Le Fouillebroc étant l&rsquo;un des sites ateliers de l&rsquo;Agence de l&rsquo;eau Seine-Normandie, la valorisation des travaux est prise en charge par cette dernière. Un film a été crée, retraçant la situation du cours d&rsquo;eau à l&rsquo;état initial et la phase des travaux (visible sur le site de l&rsquo;AESN : http://www.eau-seine-normandie.fr/index.php?id=sitesateliers). Ces travaux font aussi l&rsquo;objet d&rsquo;une valorisation en interne auprès des partenaires financiers et techniques par l&rsquo;organisation de visites de terrain sur le site restauré. Ce projet a également fait partie de la Campagne &laquo;Changeons de point de vue sur l&rsquo;eau&raquo; lancée par les agences de l&rsquo;eau, l&rsquo;Onema et le ministère en charge de l&rsquo;Écologie. Cette campagne qui donne la parole aux élus des différentes structures maîtres d&rsquo;ouvrage a été valorisée lors du salon des maires en novembre 2011. Enfin, le syndicat réalisera prochainement un panneau d&rsquo;information sur le site.</p>

MédiasMédias
Documents de communicationDocument de communications
Prix ou récompensePrix ou récompense


Coûts

Coût des études préalables 18 720 € HT
Coût des acquisitions 0 € HT
Coût des travaux et aménagement 183 647 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation 10 000 € HT
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 202 367 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau Seine-Normandie (80 %) - Conseil général de l’Eure (20 %) dans le cadre du fi nancement des sites ateliers
Partenaires techniques du projet - Conseil général de l’Eure (par la Cellule d’animation technique pour l’eau et les rivières, Cater) - Fédération départementale de l’Eure pour la pêche et la protection du milieu aquatique (FDAPPMA 27) - Direction départementale des territoires et de la mer (DDTM 27) - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - Direction régionale de l’équipement, de l’aménagement et du logement de Haute-Normandie (Dreal)


Maître d'ouvrage Syndicat Intercommunal du Bassin de l’Andelle (SIBA)

Contacts Morgane Boisramé - Technicienne rivière au SIBA
  Autre contact : Gwendal Bodilis - Agence de l’eau Seine-Normandie - bodilis.gwendal@aesn.fr
morgane.boisrame@charleval.net

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Retour de la Fontenelle dans son lit d’origine à Saint-Wandrille-Rançon

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 22/03/2013

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Retour du cours d'eau dans le talweg d'origine
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats
Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
juillet 2010
mai 2011
Linéaire concerné par les travaux 1200 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Fontenelle
Distance à la source 1.30 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
2.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 3.00 ‰
Débit moyen 0.24 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRHR264A
H5111500
Référence du site Natura 2000
FR2300123
Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Seine-Normandie
Région(s) HAUTE-NORMANDIE
Département(s) SEINE-MARITIME (76)
Communes(s) SAINT-WANDRILLE-RANCON (76659)
Région NORMANDIE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Gestion des inondations&nbsp;</p>
<p>Restaurer la dynamique fluviale naturelle du cours d&rsquo;eau</p>
<p>Valoriser le site d&rsquo;un point de vue paysager</p>

Le milieu et les pressions

<p>Affluent de la Rançon en rive gauche et sous-affluent de la Seine, la Fontenelle est un petit cours d’eau long de trois km. Son bassin versant mesure 30 km². Majoritairement couvert par des surfaces agricoles à l’amont - prairies et cultures céréalières - et une zone urbaine en aval, ce bassin versant connaît des problèmes de ruissellement importants dus à la constitution des sols (sols argilo-limoneux). Ainsi, après de violentes précipitations, celles-ci atteignent rapidement les fonds de vallées accompagnées de rejets divers (urbains, agricoles), pouvant provoquer des inondations conséquentes susceptibles d’altérer la qualité physico-chimique de l’eau.</p><p>La Fontenelle a été déplacée en 1792 pour être transformée en bief et ainsi permettre l’utilisation de la force hydraulique dans le moulin attenant. Le cours d’eau est ainsi perché sur la moitié de son linéaire. La Fontenelle compte deux ouvrages répartis le long de son cours. Un de ces ouvrages, haut de 1,3 m, est situé sur le bief en aval d’une abbaye et permettait jadis de rehausser la ligne d’eau pour le moulin. Au fil du temps, les activités économiques liées aux moulins ont stoppé et ces derniers ont alors perdu leur usage initial.</p><p>Malgré l’envasement important du bief, la Fontenelle présente des habitats intéressants sur certaines parties de son cours et abrite notamment des populations d’anguilles et de truites fario. Quelques marais sont par ailleurs présents sur la partie aval du bassin versant du cours d’eau, au niveau de la commune de Saint-Wandrille-Rançon.</p><p>Un Site Natura 2000, «Boucles de la Seine aval», est présent à proximité de la Fontenelle, au niveau de la Rançon et borde maintenant le nouveau tracé de la Fontenelle. Ce site est pris en compte dans le document d’évaluation d’incidences Natura 2000 qui a montré la compatibilité du projet de restauration avec les objectifs de conservation du site Natura 2000.&nbsp;</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>Deux crues centennales successives (1999 et 2000) ont atteint rapidement des débits importants – débit moyen interannuel passant de 0,240 m3/s à 12 m3/s. Elles ont provoqué des dégâts matériels au niveau de l’abbaye et des fermes voisines et fait s’effondrer les berges du bief par endroits. Le syndicat mixte des bassins versants Caux-Seine (SMBVCS) a été créé suite à ces évènements par ordre du préfet, dans le but de planifier la gestion des inondations à l’échelle du bassin versant.</p><p>En 2003, le SMBVCS a instauré un programme pluriannuel d’entretien. Dans ce cadre, une étude hydraulique complémentaire, portée par le Parc naturel régional (PNR) des Boucles de la Seine Normande (structure ayant la compétence de gestion du marais de<br>Saint-Wandrille) a été lancée en 2004, en partenariat avec le SMBVCS. Cette étude avait pour but d’émettre des propositions de solutions pour la gestion des inondations. Les résultats de l’étude sont parus en 2007. À la base, la solution souhaitée par la commune consistait à réaliser des aménagements hydrauliques. Il a été demandé au bureau d’étude en charge du projet, après consultation avec les services de l’état, de rendre une dimension plus «écologique» et « hydromorphologique » au projet. Outre la solution initiale de remise en état du bief avec notamment des travaux de confortement de berges, la remise en fond de vallée a également été proposée, le lit d’origine de la Fontenelle étant encore identifiable. Il s’est avéré, à la fin de l’étude et des différents scenarii prospectés et après consultation auprès de la commune et des riverains, que la remise en fond de vallée de la Fontenelle était la solution la moins onéreuse, la plus intéressante sur le plan hydraulique (le débordement de la rivière en cas de crue s’étend au niveau des zones herbagères et des marais annexes), ainsi que la plus bénéfique sur le plan hydrobiologique et hydromorphologique.&nbsp;</p>

Les travaux et aménagements

<p>Le cours d’eau a été remis dans son lit naturel sur 1 200 m et les berges ont été retalutées en pente douce. L’ouvrage présent sur le bief a été supprimé.</p><p>La remise en eau du lit a eu lieu en septembre 2010. Au printemps 2011, des plantations – hélophytes, arbustes et arbres – ainsi que des clôtures et abreuvoirs ont été mis en place le long du site renaturé pour protéger du piétinement des bovins. Des passerelles ont également été installées. Un fossé enherbé remplace aujourd’hui le bief perché, dans le but de récupérer les eaux pluviales. Les engins mécaniques utilisés sur le chantier fonctionnaient tous avec des huiles hydrauliques biodégradables permettant en cas d’incident, d’éviter de contaminer le milieu aquatique.</p><p>Une pêche de sauvetage a été effectuée dans le bief avant les travaux de déplacement du lit.&nbsp;</p>

La démarche réglementaire


Déclaration d’Intérêt Général
Déclaration d’Utilité Publique
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
1.2.1.0 (A) Prélèvements eaux superficielles
2.2.1.0 (A) Rejet (quantitatif) dans les eaux douces superficielles
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau

La gestion

<p>Le Syndicat mixte des bassins versants Caux-Seine procède à l’entretien de la végétation sur le site restauré.&nbsp;</p>

Le suivi

<p>Des relevés biologiques ont été effectués avant travaux via un inventaire piscicole et des mesures IBGN réalisées à l&rsquo;aval et à l&rsquo;amont de la zone actuellement restaurée. Des mesures de suivi après travaux ont été mises en place. Elles ont été effectuées en 2011 et en 2012 et portent sur le compartiment physique &ndash; faciès d&rsquo;écoulements, granulométrie&hellip;&ndash; sur la végétation rivulaire, ainsi que sur le compartiment biologique &ndash; macro-faune benthique, peuplement piscicole, entomofaune, amphibiens, faune avicole et mammifères. Tous ces relevés sont destinés à être compilés et insérés dans une base de données cartographique (SIG). Les suivis seront réalisés chaque année<br />sur une durée de 5 ans (jusqu&rsquo;en 2016).&nbsp;</p>

En savoir plus sur le suivi

Le bilan et les perspectives

<p>Cette opération permet de décloisonner la Fontenelle sur 1,2 km et de rouvrir l’accès à la Rançon et à la Seine pour les communautés biologiques entre la confluence et le prochain ouvrage amont situé sur la Fontenelle.</p><p>Les analyses des pêches électriques de 2011 montrent une recolonisation du secteur par la truite fario. Des frayères fonctionnelles ont d’ailleurs pu être observées sur le site renaturé (observation de reproduction de truites fario en 2012). La suppression de l’ouvrage a permis la recolonisation de l’anguille sur l’ensemble du linéaire restauré. En amont du site, on passe d’une densité d’anguilles de 10,25 individus / 100 m² en 2005 à 127 individus / 100 m² en 2011.</p><p>Trois mois après les travaux, une végétation aquatique spontanée apparaît ; des plants de callitriche, faux cresson et phragmites sont ainsi observés.</p><p>La faune d’invertébrés benthiques a rapidement recolonisé le site. On observe, surtout à l’aval, des groupes caractéristiques de la présence de matière organique – dominance des Gammaridae, diptères Chironomidae et Ephéméroptères – liée en partie au développement important et rapide de la strate herbacée. Les analyses de 2011 montrent la présence de trichoptères Glossosomatidae – groupe assez polluo-sensible – à l’amont du site renaturé. &nbsp;</p><p>Visuellement, la reprise de la dynamique fluviale avec l’apparition de zones préférentielles de dépôts et d’érosion est constatée dans le nouveau lit. Par rapport à la situation initiale, les écoulements et les faciès se retrouvent plus diversifiés, particulièrement sur la partie amont du secteur. Le secteur aval se distingue quant à lui par une répartition des écoulements plutôt lentique, du fait de sa pente, dix fois moins importante qu’en amont.</p><p>Le risque d’inondation est réduit grâce à la présence de champs d’expansion de crue de plusieurs hectares le long du nouveau tracé de la Fontenelle. La crue décennale du 16 décembre 2011 a permis de le constater.</p><p>On constate d’ores et déjà, deux ans après les travaux, une amélioration notable du milieu au niveau biologique et morphologique, avec la reconquête rapide des espèces et la remobilisation des sédiments. Le recul par rapport à l’opération reste toutefois encore faible. Les prochains suivis post-restauration permettront de confirmer ou d’infirmer cette tendance.</p><p>La réussite de ce projet repose en partie sur l’animation importante réalisée par le SMBVCS. Les riverains ont été impliqués très en amont du projet. La déclaration d’utilité publique prise initialement n’a pas été utilisée, tous les riverains ayant donné leur accord.</p><p>Grâce à cette remise en fond de talweg, la moitié du lit de la Fontenelle a retrouvé son ancien lit. Sur la totalité du linéaire, le cours d’eau reste perché sur 400 m de long. Pour autant, la remise de l’intégralité du linéaire dans le fond de talweg ne semble pas intéressante au regard du rapport coût-bénéfice réalisé. Les travaux ne concerneraient qu’une surface de frayères potentielles limitée et impliqueraient de faire cesser l’activité de pisciculture présente sur ce site alors qu’elle représente un intérêt économique local.</p><p>Suite à cette action, le syndicat a réalisé d’autres opérations en faveur des milieux aquatiques. Dans le cadre de la réfection des quais de Seine par la Mairie de Caudebec-en-Caux, le syndicat a saisi l’opportunité de réouverture du cours d’eau de la Sainte-Gertrude sur une trentaine de mètres et de l’installation d’un dispositif de franchissement sur l’ouvrage hydraulique présent sur le secteur. Le syndicat prévoit le même type d’action sur le deuxième cours d’eau traversant la ville de Caudebec-en-Caux.</p><p>Le SMBVCS prévoit également la réalisation future d’un bras de contournement au niveau du Moulin d’Ansgoth sur la Sainte-Gertrude.</p>

La valorisation de l'opération

<p>La renaturation de la Fontenelle a été très valorisée. Des réunions publiques de terrain ont été organisées à la mise en eau du nouveau chantier en novembre 2010 et lors de l’inauguration des travaux en juin 2011. Le projet a été largement médiatisé (parutions<br>d’articles dans la presse locale, émissions de radios locales et nationales, reportages télévisuels…). Le syndicat a également réalisé un DVD retraçant la réalisation du projet de renaturation du cours d’eau, en partenariat avec l’agence de l’eau Seine-Normandie.</p><p>Enfin, des visites sur le terrain sont organisées régulièrement avec des scolaires, des élus et des techniciens rivières des syndicats de bassins environnants.</p><p>La Mairie de Saint-Wandrille-Rançon réalise actuellement la création d’un chemin de randonnée le long de la Fontenelle renaturée dont le parcours aboutirait à l’abbaye de Saint-Wandrille.&nbsp;</p>

MédiasMédias
Sentiers pédagogiquesSentiers pédagogiques
Documents de communicationDocument de communications
Prix ou récompensePrix ou récompense

Coûts

Coût des études préalables 90 000 € HT
Coût des acquisitions 0 € HT
Coût des travaux et aménagement 210 000 € HT
soit, au mètre linéaire : 175
Coût de la valorisation 5 000 € HT
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 305 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau Seine-Normandie (50 %) - Fonds Européens de développement régional (40 %) - Conseil général de Seine-Maritime (10 %)
Partenaires techniques du projet - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal) de Haute-Normandie - Fédération départementale pour la pêche et la protection du milieu aquatique de Seine-Maritime (FDPPMA 76) - Parc naturel régional des Boucles de la Seine Normande


Maître d'ouvrage Syndicat mixte des bassins versants Caux-Seine (SMBVCS)

Contacts Arnaud ROSAN - Syndicat mixte des bassins versants Caux-Seine
  Autre contact : Sylvain LINOT - Agence de l’eau Seine-Normandie - linot.sylvain@aesn.fr
arosan@sbvcauxseine.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Débardage d'épicéas par cable-mât dans un secteur tourbeux de la vallée du Cousin en Morvan

Page mise à jour le 02/03/2018
Créée le 17/02/2011

L'opération

Type d'ingénierie écologique Restauration et réhabilitation
Type de génie écologique Débardage d'épicéas par cable-mât dans un secteur tourbeux de la vallée du Cousin en Morvan
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Qualité de l’eau
Bon état des habitats
Conservation d’espèces patrimoniales

Début des travaux
Fin des travaux
juin 2008
juillet 2008
Surface concernée par les travaux 6.00 ha

La zone humide dans la partie restaurée

Type de milieu (Ramsar) Xp - Tourbières boisées
Type de milieu (SDAGE) Zones humides de bas-fonds en tête de bassin (Ou zones humides de montagne, colline)
Type hydrogéomorphologique Riverain des étendues d'eau

Contexte réglementaire Parc Naturel Régional
Autres Forêt communale
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau FRHR52B
Référence du site Natura 2000
FR2600992

Localisation

Pays France
Bassins Seine-Normandie
Région(s) BOURGOGNE
Département(s) COTE-D'OR (21)
Communes(s) CHAMPEAU-EN-MORVAN (21139)

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Objectifs du projet et fonctions visées


Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>&nbsp;Assurer l'exploitation du peuplement existant sans dégrader les sols peu portants.</p>
<p>Assurer la transformation intégrale d'un peuplement de résineux vers des essences feuillues spontanées, encore présentes en mélange par bouquet (bouleau, aulne, ...)</p>

Le milieu et les pressions

Cet ensemble constitue une zone humide encore bien conservée/ Les rivières et ruisseaux du bassin du Cousin constituent des habitats d'espèce de la Moule perlière (Margaritifera margaritifera) et de l'Ecrevisse à pieds blancs (Austropotamobius pallipes). La Moule perlière est en voie de disparition en France et est strictement localisée aux rivières du Morvan à l'échelle de la Bourgogne. L'ensemble du réseau hydrographique abrite également la Lamproie de planer (Lampetra planeri) et le Chabot (Cottus gobio), deux espèces de poisson d'intéret communautaire. Les prairies humides et tourbeuses occupant les bas-fonds contiennent des cortèges floristiques remarquables par la présence d'espèces en limite de répartition géographique Est rencontrées en Bourgogne seulement dans le Morvan. Les marais, tourbières et végétation d'étangs sont caractérisés par la présence d'une couche de tourbe plus ou moins épaisse déterminant la présence de quelques espèces telles que le Fluteau nageant (Luronium natans), une petite plante herbacée en forte régression. Les pelouses montagnardes assez sèches ainsi que les prairies paratourbeuses accueillent l'Arnica des montagnes. En France, cette plante occupe surtout l'étage subalpin et toutes les populations sont en régression depuis le siècle dernier.
Géoportail - IGN - Février 2011 - G. Bernard
Géoportail - IGN - Février 2011 - G. Bernard

Les opportunités d'intervention


<p>Dans le cadre du programme LIFE « Ruisseaux de têtes de bassins et faune patrimoniale associée », en collaboration avec la municipalité de Champeau-en-Morvan, propriétaire des terrains, et avec l’Office National des Forêts (ONF), gestionnaire de la forêt communale, le Parc naturel régional du Morvan a engagé un projet de restauration de 6 hectares de milieux tourbeux. L’objectif est la transformation intégrale du peuplement résineux vers des essences feuillues spontanées.</p>

Les travaux et aménagements


<p>L’originalité de la démarche repose sur la technique utilisée pour le déboisement des parcelles.<br>Les estimations du maitre d’œuvre donnent un volume total à exploiter d’environ 1400m3, soit un volume à l’hectare de 230m3.<br>L’enjeu était de réaliser ces travaux sans impacter les sols et en dégageant une valorisation économique des produits pour la commune.<br>Plusieurs précautions ont été prises pour atteindre cet objectif :<br> - abattage manuel avec utilisation d’huile de chaîne biodégradable<br> - ébranchage et façonnage sur des places de dépôt<br> - stockage des rémanents sur des places de dépôt <br> - utilisation de câbles-téléphériques pour le débardage des arbres (entier ou pas)</p>

La démarche réglementaire

Non renseigné



La gestion


<p>Dans l’aménagement forestier de la forêt communale, ces parcelles sont à vocation de protection. Il est donc prévu de ne pas intervenir pour la reconstitution de la parcelle et de laisser une dynamique naturelle se mettre en place avec la régénération d’essences feuillues caractéristiques de cette station.&nbsp;</p>

Le suivi

<p>Dans le cadre de l’animation du site Natura 2000, l’évolution du cortège floristique des parcelles sera suivie par le Conservatoire Botanique National du Bassin Parisien. La faune des ruisseaux sera également suivie dans le cadre des actions du Parc naturel régional du Morvan.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>&nbsp;Le câble-mât constitue une solution répondant parfaitement aux besoins d’exploitation en zone sensible, à plat, sans impact pour les hydrosystèmes et les sols, quand les conditions techniques le permettent. Les deux principales contraintes techniques, dans ce contexte, restent la présence d’une desserte à proximité et la possibilité d’amarrer le câble sur des arbres à l’enracinement souvent très superficiel. <br>Contrairement aux idées reçues, il apparaît qu’un tel chantier peut être bénéficiaire, même sans subvention, à la condition que les volumes exploitables soient suffisants pour compenser les frais fixes de déplacement et de mobilisation du matériel. La recette engendrée est logiquement plus faible que pour un chantier classique, mais la technique permet de valoriser des bois qui ne seraient pas exploitables par d’autres moyens.</p>

La valorisation de l'opération

<p>Ce chantier a servi de support de démonstration, en grandeur réelle, d’une technique encore trop peu connue des gestionnaires en plaine. En deux jours, cent cinquante personnes, exploitants ou gestionnaires ont visité le chantier. Nous espérons avoir transmis, avec l’appui technique du FCBA, et grâce à un bon relais de la presse professionnelle, suffisamment d’informations pour que d’autres chantiers de ce type puissent être reconduits dans un futur proche.<br>&nbsp;</p>

Coûts

<p>&nbsp;Le coût d’exploitation moyen était de 39€/m3 contre 15€/m3 pour un chantier mécaniser classique dans le secteur. Le coût a été partagé pour moitié entre la commune et le PNR.<br>Toutefois les bois d’œuvre et d’industrie ont été valorisés à hauteur de 46€/m3, ce qui entraine un bénéfice nette pour la commune de 24€/m3 (5 provenant de la vente du bois et 19 du programme Life).</p>
Coût des études

Non renseigné

Coût des acquisitions

Non renseigné

Coût des travaux et aménagement

Non renseigné


soit, le coût à l'hectare :
Non renseigné 
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût total de l’opération

Non renseigné


Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Programme LIFE - PNR du Morvan - Commune de Champeau-en-Morvan
Partenaires techniques du projet - Entreprise d'exploitation forestière Rinkenbach (68) - Office National des Forêts


Maître d'ouvrage PNR du Morvan

Contacts Laurent PARIS / Aline CORBEAUX
  Maison du Parc 58230 Saint-Brisson

aline.corbeaux@parcdumorvan.org

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Arasement du seuil du moulin du Viard sur l’Orne

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 17/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de plaine
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
août 1997
août 1997
Linéaire concerné par les travaux 770 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom L’Orne
Distance à la source 137.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
38.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 2.00 ‰
Débit moyen 20.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRHR306
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Seine-Normandie
Région(s) BASSE-NORMANDIE
Département(s) CALVADOS (14)
Communes(s) GRIMBOSQ (14320)
MAIZET (14393)
Région NORMANDIE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Restaurer les habitats, notamment les secteurs de radiers très courants, nécessaires aux frayères de migrateurs (saumon, truite de mer et lamproie marine).<br />&nbsp;</p>
<p>Réduire le risque d&rsquo;inondation.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;L&rsquo;Orne est le plus important fleuve côtier normand. Il parcours 170 kilomètres et rejoint la Manche en baie de Seine après avoir traversé Caen. Son cours moyen traverse les roches dures de l&rsquo;extrémité orientale du massif armoricain dans une vallée encaissée, la &laquo; Suisse normande &raquo;. Le peuplement piscicole de l&rsquo;Orne est très varié, selon les types d&rsquo;écoulement, et complété par des espèces migratrices (saumon, truite de mer, lamproie, grande alose).<br />Héritage de l&rsquo;utilisation passée de la force hydraulique, de très nombreux ouvrages jalonnent le cours d&rsquo;eau. La majorité d&rsquo;entre eux n&rsquo;ont plus d&rsquo;usage ou sont en mauvais état, mais les retenues qui perdurent modifient profondément le profil du cours d&rsquo;eau (encore plus de 70 % de taux d&rsquo;étagement). À moins de quarante kilomètres de l&rsquo;embouchure, un ancien seuil de moulin d&rsquo;une longueur transversauxde 140 mètres a été rehaussé à près de deux mètres et équipé d&rsquo;une usine hydroélectrique. Ce seuil crée une retenue d&rsquo;environ 800 mètres et entrave la continuité écologique.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p style="text-align: justify;">La production hydroélectrique a cessé depuis les années cinquante et le seuil se dégrade progressivement. La disparition du vannage de décharge laisse place à une brèche d&rsquo;une dizaine de mètres de largeur, diminuant de moitié la cote du plan d&rsquo;eau amont. La circulation piscicole est ainsi rétablie et une première portion de radier est réapparue en tête de l&rsquo;ancien remous. Pour offrir davantage d&rsquo;habitats courants en libérant la dynamique du cours d&rsquo;eau, encore figée lors des hautes eaux remplissant le seuil échancré, la décision est prise d&rsquo;araser complètement le seuil de moulin du Viard. Cette décision est confortée suite à l&rsquo;importante crue de 1995 qui avait inondé la maison voisine du propriétaire.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;Compte tenu du caractère totalement naturel du site et de la présence d&rsquo;affleurement de seuils rocheux, le démantèlement du seuil est effectué sans autre action complémentaire. Les 1 500 m3 de matériaux issus du seuil ont servi pour moitié à combler l&rsquo;ancien canal d&rsquo;alimentation de l&rsquo;usine hydroélectrique. Un quart des matériaux a permis de protéger la berge en rive droite et le quart restant est dispersé dans le lit mineur de l&rsquo;Orne afin de diversifier les écoulements et de créer des abris pour les poissons.</p>

La démarche réglementaire


Renonciation écrite du propriétaire à son droit d’eau et abrogation par arrêté préfectoral du règlement d’eau du 8 juin 1893.

La gestion

<p>&nbsp;Aucune mesure de gestion particulière n&rsquo;est prise. L&rsquo;opération d&rsquo;arasement de ce seuil s&rsquo;est toutefois accompagnée de l&rsquo;achat par la fédération de pêche de la parcelle herbagère située en tête de l&rsquo;ancienne retenue, compte tenu du renouveau halieutique attendu sur le secteur.</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Ce secteur renaturé de l&rsquo;Orne a été choisi comme station de référence hydromorphologique pour la mise en oeuvre de la directive cadre sur l&rsquo;eau. Des relevés d&rsquo;indices d&rsquo;abondance de juvéniles de saumon y sont aussi régulièrement pratiqués.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>&nbsp;Les 800 mètres de l&rsquo;ancienne retenue sont remplacés par une succession de radiers (37 %), de plats (16 %) et de mouilles (47 %). Cette diversité d&rsquo;habitats est extrêmement favorable à la reproduction piscicole, tant parmi les pierres des radiers (13 frayères de lamproies marines en 2009) que sur les herbiers aquatiques des plats pour les cyprinidés.<br />La libération complète des écoulements s&rsquo;est traduite lors des hautes eaux par une reprise de l&rsquo;érosion latérale en tête de l&rsquo;ancienne retenue, la dynamique du fleuve reprenant ainsi ses droits sur cette portion du cours d&rsquo;eau. Cette érosion de berge permet de stabiliser le profil en long de la rivière et de maintenir un apport en matériaux régénérant les frayères.<br />La fédération de pêche étant propriétaire de la parcelle concernée, l&rsquo;érosion des berges a pu s&rsquo;opérer sans contrainte et au plus grand bénéfice de la bio-diversité aquatique.</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;Ce site est utilisé comme vitrine de renaturation dans le cadre des SAGE en élaboration sur l&rsquo;Orne et dans la région.</p>

Prix ou récompensePrix ou récompense

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 26 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 26 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - État (33 %) - fond interministériel pour la qualité de la vie (30 %) - Conseil supérieur de la pêche (20 %) - conseil régional (17 %)
Partenaires techniques du projet - Direction départementale de l’agriculture et de la forêt - Conseil supérieur de la pêche


Maître d'ouvrage Fédération départementale pour la pêche et la protection du milieu aquatique du Calvados

Contacts Yannick Salaville
  Fédération départementale pour la pêche et la protection du milieu aquatique du Calvados ou Office national de l’eau et des milieux aquatiques – Délégation interrégionale du Nord-Ouest Arnaud Richard arnaud.richard@onema.fr
fd14.salaville@orange.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Rétablissement de la continuité écologique sur le bassin de la Touques

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 17/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 1979
novembre 2015
Linéaire concerné par les travaux

Non renseigné


Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Touques
Distance à la source

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 3.00 ‰
Débit moyen 9.00 m3/s

Contexte réglementaire Arrêté Préfectoral de Biotope
Autres Cours d'eau classé
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRHR275
FRHR276
FRHR277
FRHR278
FRHR279
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Seine-Normandie
Région(s) BASSE-NORMANDIE
HAUTE-NORMANDIE
Département(s) CALVADOS (14)
ORNE (61)
EURE (27)
Région NORMANDIE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Rétablir la continuité écologique sur le bassin versant de la Touques.<br>&nbsp;</p>
<p>Prévenir les risques d’inondation.</p>

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">La Touques est un fleuve côtier de 110 kilomètres de long qui rejoint la Manche non loin de l’estuaire de la Seine. Son bassin de 1350 km² est majoritairement composé de prairies et de vergers.<br><br>Les affluents les plus importants sont : la Calonne, l’Orbiquet et la Paquine. Ces rivières offrent une grande diversité d’habitats propices à la reproduction et au développement des salmonidés. L’importance des frayères et leur proximité par rapport à la mer explique l’abondance de la truite de mer, sous-espèce migratrice de la truite commune. Ces cours d’eau accueillent aussi l’anguille.<br><br>Avec plus de 60 % de surfaces toujours en herbe pour 26% de terres labourées, l’agriculture n’apparaît pas encore comme un facteur limitant pour la qualité des milieux aquatiques. L’assainissement des eaux domestiques et industrielles représente la première pression envers la qualité des eaux, essentiellement au niveau des principales agglomérations.<br><br>La Touques en aval de la confluence avec l’Orbiquet est classée au titre du L-432-6 du code de l’environnement pour la circulation des poissons migrateurs depuis 1924, et ses principaux affluents le sont depuis 1999.<br><br>L’hydro-morphologie des cours d’eau est remarquablement fonctionnelle, mais de nombreux ouvrages hydrauliques bloquaient la migration des poissons. En effet, si certains ouvrages abandonnés n’ont pas résisté aux crues hivernales, les ouvrages qui restaient à aménager pour rétablir la continuité écologique du bassin étaient encore nombreux, de l’ordre d’une centaine.</p>

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;En 1978, une étude spécifique sur la truite de mer est engagée sur la Touques. Cette étude, poursuivie dans le cadre du plan « Grands Migrateurs » de 1981, confirme la présence d’une population de truites de mer déjà importante. Elle met surtout en évidence le très fort potentiel du bassin, exploité à seulement 15 % du fait d’obstacles aux migrations.<br>Cette étude suscite auprès des acteurs locaux de l’aval de la Touques (regroupement de pêcheurs, communes et associations environnementales) une volonté de valoriser le potentiel des affluents en aval du premier barrage infranchissable de la Touques à Breuil-en-Auge, à 32 kilomètres de la mer.<br>Puis, dans les années 1990, les fortes potentialités d’accueil du milieu en amont de cet obstacle incitent la fédération départementale pour la pêche du Calvados, avec l’appui du Conseil supérieur de la pêche (aujourd’hui Onema) à réaliser d’autres passes à poissons en amont. Ainsi, l’aménagement d’une passe multi-espèces en 1999 au « verrou » du Breuil-en-Auge a offert aux truites de mer un linéaire supplémentaire directement colonisable.<br>Ainsi depuis trente ans, les actions en faveur du rétablissement de la continuité sur le bassin de la Touques se succèdent. La prévention des inondations est également, dans certains cas, un élément au nom duquel certains ouvrages furent effacés.<br>Les maîtres d’ouvrage se multiplient au fil des années. La fédération départementale pour la pêche réalise des actions dans le cadre de la mise en oeuvre du contrat « Retour aux Sources ». Ces actions sont complétées par les actions de syndicats de rivière nouvellement créés, de communes propriétaires d’obstacles et de l’association Parages, opérateur de la mise en valeur du tourisme-pêche sur la vallée.<br>Les décrets et arrêtés du 15 décembre 1999, qui classent les affluents de la Touques au titre de l’article L.432-6, renforcent cet objectif d’aménagement des ouvrages pour la libre circulation des migrateurs.</p>

Les travaux et aménagements

<p>De nombreuses actions sont réalisées pour rétablir la continuité écologique. Les obstacles (seuils, vannages, barrages) sont ouverts, supprimés ou équipés de dispositifs de franchissement.<br>Avant la première passe à poissons sur la Calonne en 1982, une quinzaine d’obstacles sur le bassin de la Touques étaient déjà démantelés ou ouverts pour faciliter l’évacuation des crues. Presque trente ans plus tard, 71 autres obstacles sont aménagés, à savoir :<br>• 33 ouvrages supprimés, abaissés ou ouverts dont la suppression du seuil-barrage à clapet de Lisieux (réalisation en 2007 par la commune de Lisieux [voir la fiche « Retour d’expérience » correspondante]).<br>• 38 ouvrages équipés de dispositifs de franchissement dont une passe à poissons multi-espèces sur le barrage du Breuil-en-Auge (réalisation en 1999, par la fédération de pêche du Calvados) et l’aménagement de quatre dispositifs de franchissement sur le Cirieux (réalisation en 2008 par la commune de Saint-Désir).</p>

La démarche réglementaire

Non concerné

La gestion

<p>&nbsp;Une assistance au bon fonctionnement des passes à poissons, dont l’efficacité demande un entretien régulier, est assurée par le syndicat mixte du bassin versant de la Touques.</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Un comptage des remontées des truites de mer au niveau du Breuil-en-Auge est effectué depuis 2001. Ce suivi est mis en place dans le cadre d&rsquo;une convention avec le propriétaire du barrage et de la passe à poissons, qui prévoit la gestion du module de suivi des remontées.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>&nbsp;Les surfaces de reproduction accessibles aux truites de mer augmentent fortement, grâce aux aménagements réalisés depuis trente ans. La proportion de surfaces accessibles passe ainsi de 15 % avant 1982 à 86 % en 2009. Les remontées de truites de mer contrôlées à la passe du Breuil-en-Auge représentent 2 500 poissons en 2001 et plus de 6 000 en 2008, chiffre confirmé en 2009 avec plus de 5 500 truites de mer. La station de suivi étant située en amont de nombreux affluents, le stock actuel de la Touques avoisine donc maintenant 10 000 truites de mer. Ceci en fait non seulement la première rivière française, mais aussi une des meilleures rivières européennes pour ce poisson. Ces très bons résultats sont accompagnés d’un tourisme de pêche important.<br>L’ampleur de ces actions et leurs résultats font du bassin de la Touques une référence en matière de continuité sur le bassin Seine-Normandie.<br>L’axe Touques est complètement ouvert aux migrations, mais une dernière dizaine d’obstacles existe encore sur l’amont des affluents. Plusieurs projets sont en cours. Le plus pénalisant des obstacles se trouve dans la partie médiane de la Calonne. Dépourvu de dispositifs de franchissement malgré les obligations réglementaires, cet obstacle stérilise les efforts déjà consentis en amont dans le département de l’Eure aussi bien en raison de l’entrave aux remontées mais aussi pour les dommages occasionnés par la turbine sur les poissons retournant en mer. Fin 2007, le syndicat mixte du bassin versant de la Touques est créé, regroupant cinq communautés de commune et huit communes des départements du Calvados et de l’Orne. Sa vocation de restauration et d’entretien des cours d’eau comporte notamment l’assistance au bon fonctionnement des passes à poissons.</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;L’effacement du barrage à clapet à Lisieux et les résultats des trente années d’effacements ou d’aménagements d’ouvrages sont valorisés au travers d’une visite de terrain organisée par l’Onema en présence de la secrétaire d’État à l’Écologie, fin 2009. Un reportage télévisé est diffusé à cette occasion au journal d’une grande chaîne nationale.</p>

MédiasMédias
Prix ou récompensePrix ou récompense


Coûts

<p>33 ouvrages supprimés abaissés ou ouverts pour un coût actualisé de :<br>38 ouvrages équipés de dispositifs de franchissement pour un coût actualisé de :<br>1 200 000 €<br>2 500 000 €</p>
Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement Non renseigné
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 3 700 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - ministère chargé de l’Environnement - Conseil supérieur de la pêche - fédérations de pêche du Calvados et de l’Orne - agence de l’eau Seine-Normandie - départements du Calvados, de l’Orne et de l’Eure - Fonds européens - région de Basse-Normandie
Partenaires techniques du projet - Direction départementale de l’agriculture et de la forêt - Conseil supérieur de la pêche (Onema)


Maître d'ouvrage Multiples
Contacts
  Syndicat mixte du bassin versant de la Touques 30, route de Falaise – 14100 Saint-Désir
syndicatdelatouques@orange.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Arasement du vannage du moulin de Reveillon et réaménagement du lit mineur de la Blaise

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 17/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique
Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 2007
novembre 2008
Linéaire concerné par les travaux 540 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Blaise
Distance à la source 45.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
5.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 1.84 ‰
Débit moyen 1.90 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRHR251
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Seine-Normandie
Région(s) CENTRE
Département(s) EURE-ET-LOIR (28)
Communes(s) DREUX (28134)
Région CENTRE-VAL DE LOIRE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Rétablir la continuité écologique (piscicole et sédimentaire).<br>&nbsp;</p>
<p>Rétablir des habitats plus courants et naturels.</p>
<p>Améliorer la qualité de l’eau.<br>&nbsp;</p>
<p>Améliorer la qualité paysagère.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;La Blaise, affluent de l’Eure, est un cours d’eau de première catégorie piscicole de 45 kilomètres de long, qui draine un bassin versant de 485 km2.<br>De nombreux seuils et barrages sont présents sur cette rivière. Ainsi, sur la commune de Dreux, la continuité écologique est interrompue par la présence d’un seuil de moulin d’une hauteur d’environ 1,50 m. L’ouvrage est infranchissable par les poissons même lorsque les vannes sont maintenues ouvertes. Les matériaux solides sont bloqués en amont de l’ouvrage. Le bief formé par la retenue mesure 15 mètres de large sur 540 mètres de long. La présence de cet ouvrage favorise le ralentissement des écoulements et le réchauffement de l’eau et entraîne des phénomènes d’eutrophisation et d’envasement.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;L’ouvrage n’a plus aucun usage hydraulique ni socio-économique, d’où l’inutilité de sa conservation. Le moulin a déjà été démantelé et aucun droit d’eau ne subsiste. En accord avec le propriétaire et dans le cadre du programme trisannuel de restauration et d’entretien de la Blaise, le syndicat intercommunal de la vallée de la Blaise (SIVB) initie la suppression de cet ouvrage conformément aux objectifs fixés par la directive cadre sur l’eau. Par souci de cohérence, sept autres ouvrages sont démantelés ou rendus franchissables, dont trois en aval du moulin de Réveillon.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;Les travaux consistent à démanteler le vannage du moulin et à araser le seuil existant. La fosse de dissipation est comblée par des granulats grossiers. En amont de l’ouvrage, des mesures complémentaires sont mises en place pour redonner au cours d’eau sa largeur originelle. Un lit d’étiage, très légèrement sinueux de cinq mètres de large est créé. Par mesure de précautions, les berges sont stabilisées par techniques végétales.</p>

La démarche réglementaire

Non concerné

La gestion

<p>&nbsp;Aucune mesure de gestion particulière n’a été prise.</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Le bureau d&rsquo;étude choisi pour ce projet réalise, l&rsquo;année des travaux, un état initial portant sur les invertébrés et les diatomées. Les protocoles utilisés respectent la norme NF T90-350 pour l&rsquo;indice biologique global normalisé (IBGN) et la norme NF T90-354 pour l&rsquo;indice biologique diatomique (IBD).<br />Depuis les travaux, la fédération de pêche du secteur effectue une pêche électrique. Un nouveau suivi IBGN et IBD est prévu pour 2010 et 2012. Un bureau d&rsquo;étude réalisera cette investigation. Le suivi est prévu pour une période de six ans.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>&nbsp;Depuis les travaux, on observe un décolmatage du substrat, offrant des frayères potentielles pour la truite fario. Une légère érosion du lit mineur est observée juste après les travaux, elle semble s’être stabilisée, ce qui peut être interprété comme l’atteinte d’un certain « profil d’équilibre ». La ripisylve est quasi inexistante. Des plantations seront éventuellement effectuées si la reprise ne se fait pas naturellement.<br>La pêche à l’électricité permet de recenser l’anguille, le chabot, le goujon, la loche franche, le vairon et la truite fario. Les truites capturées sont pour la plupart des truitelles sauvages. Par mesure de précaution et en raison des contraintes latérales fortes (présence d’une route et d’une zone industrielle de part et d’autre du cours d’eau) les actions sur les berges en amont de l’ouvrage sont relativement lourdes. Le maître d’ouvrage estime aujourd’hui que les efforts de diversification sur cette partie du cours d’eau pourraient être plus importants. Plus de sinuosité pouvait être donné au cours d’eau et les protections auraient pu se limiter à la partie concave des sinuosités les plus proches de la route et du grillage.<br>Bien que l’accès au site soit peu aisé, les riverains manifestent néanmoins leur satisfaction face aux résultats. De même, déchargé des obligations d’entretien du vannage, le propriétaire de l’ouvrage se déclare satisfait.<br>Sur les huit seuils ou barrages traités, aucun droit d’eau n’est abrogé. La discussion avec les propriétaires et l’obtention de compromis contribuent à la réussite du projet. Aucune participation des riverains n’est demandée, le syndicat estimant la restauration de la continuité écologique d’intérêt général.</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;Une plaquette de valorisation et un panneau sont à l’étude.</p>

Coûts

Coût des études préalables 14 700 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 127 300 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 142 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - conseil général (30 %) - agence de l’eau (50 %)
Partenaires techniques du projet - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - service départemental - fédération départementale de la pêche - cellule d’animation technique pour l’eau et les rivières (CATER) - direction départementale de l’agriculture et de la forêt


Maître d'ouvrage Syndicat intercommunal de la vallée de la Blaise (SIVB)
Contacts Joël Duforeau
  Syndicat intercommunal de la vallée de la Blaise (SIVB)
sivb.duforeau@orange.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Remise à ciel ouvert du ru d’Orval à Cannectancourt

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 16/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Remise à ciel ouvert d'un cours d'eau
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
janvier 2009
mars 2009
Linéaire concerné par les travaux 75 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le ru d’Orval
Distance à la source 1.50 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
1.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 15.00 ‰
Débit moyen

Non renseigné


Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRHR185
H0321000
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Seine-Normandie
Région(s) PICARDIE
Département(s) OISE (60)
Communes(s) CANNECTANCOURT (60126)
Région HAUTS-DE-FRANCE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Diminuer le risque d’inondation.</p>
<p>Améliorer l’aspect paysager.</p>
<p>Restaurer les habitats aquatiques du cours d’eau.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;Le ru d’Orval est un affluent de la Divette de 2,5 kilomètres de long. Cours d’eau de première catégorie piscicole, il s’écoule dans un vallon forestier et draine un bassin versant d’environ 6 km2. La Divette est un cours d’eau torrentiel, le transport solide y est important. La truite fario est la seule espèce observée sur ce cours d’eau.<br>Au centre du village de Cannectancourt, le cours d’eau a été enterré dans une buse en 1979 sur une longueur de 110 m. Le but était de créer une grande place permettant l’accueil de la fête foraine dans le centre du village. Cette artificialisation du milieu a conduit à la dégradation des habitats et au cloisonnement du cours d’eau.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;Lors de violents orages, les maisons riveraines sont souvent inondées, comme en 1986, 1999, 2001 et 2006. Ce problème récurrent d’inondation a conduit la commune à mandater le syndicat intercommunal d’aménagement et d’entretien de la Divette et de ses affluents (SIAEDA) pour qu’il entreprenne des travaux de restauration sur le ru d’Orval. Ces travaux s’inscrivent notamment dans le cadre du diagnostic réalisé par la cellule d’animation technique pour l’eau et les rivières (CATER) en 2003.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;Le busage est retiré sur 75 mètres. Le lit du ru d’Orval est ensuite recréé et façonné de manière légèrement méandriforme. Pour reconstituer le substrat alluvial, un apport de graviers était prévu. La rapidité de la dynamique naturelle du ru a permis un début de recharge naturelle dans les deux jours qui ont suivi la réouverture, annulant ainsi les projets de recharge mécanique. Des hélophytes et une ripisylve en haut de berges (saules et aulnes) sont replantés. Un caisson végétalisé est mis en place et des travaux connexes de voirie sont également réalisés.</p>

La démarche réglementaire


Nomenclature Eau (installations, ouvrages, travaux et activités)
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (D) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
3.1.5.0 (D) Destruction de frayère

La gestion

<p>&nbsp;Aucune mesure particulière de gestion n’a été prise. La gestion de la globalité du cours d’eau est assurée par le syndicat de la Divette. Seule la partie espace vert est gérée par la municipalité de Cannectancourt.</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Aucun état initial n&rsquo;a pu être réalisé dans la partie busée. Suite aux travaux, les aménagements ont été suivis visuellement. À ce jour, aucune analyse biologique ou physico-chimique n&rsquo;a été réalisée.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>&nbsp;Le phénomène d’auto-curage est rapidement visible. Les matériaux arrivés de l’amont se sont répartis naturellement dans le cours d’eau, diversifiant ainsi les écoulements et les habitats du cours d’eau. Malgré l’absence de suivi, l’apparition d’une diversité d’habitat est un bon indicateur permettant d’apprécier l’amélioration écologique du milieu.<br>En dehors de l’intervention mécanique pour le terrassement, peu de techniques lourdes ont été utilisées. Ce projet participe à l’amélioration de l’aspect paysager de la place du village. Le gain paysager et hydraulique a été facilement perçu par la population.<br>L’absence d’orage depuis la fin des travaux ne permet pas de mesurer l’impact des travaux sur le risque d’inondation.<br>Ce type d’opération est une réussite. Le syndicat de la Divette ainsi que les syndicats voisins pourront s’appuyer sur le retour d’expérience de cette réalisation pour continuer la mise en valeur du patrimoine aquatique.</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;Sans objet.</p>

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 24 000 € HT
soit, au mètre linéaire : 320
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 24 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - agence de l’eau (26 %) - Entente Oise (16 %) - conseil général (15 %) - SIAEDA (43 %)
Partenaires techniques du projet - CATER - Entente Aisne-Oise - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - service départemental


Maître d'ouvrage Syndicat intercommunal d’aménagement et d’entretien de la Divette et de ses affluents
Contacts Boris Schmied
  Syndicat intercommunal d’aménagement et d’entretien de la Divette et de ses affluents SIAEDA 03 44 43 60 36
schmied.boris@neuf.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Réouverture d’un tronçon de la Bièvre en milieu urbain

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 16/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Remise à ciel ouvert d'un cours d'eau
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 2001
novembre 2003
Linéaire concerné par les travaux 200 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Bièvre
Distance à la source 23.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux
4.00 m
Pente moyenne 2.62 ‰
Débit moyen 0.70 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRHR156B
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Seine-Normandie
Région(s) ILE-DE-FRANCE
Département(s) VAL-DE-MARNE (94)
Communes(s) FRESNES (94034)
Région ILE-DE-FRANCE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Revaloriser l’image de la rivière auprès des riverains en créant un parc aux ambiances naturelles favorisant la biodiversité faunistique et floristique.</p>
<p>Diversifier les habitats du cours d’eau.</p>

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">La Bièvre est une rivière de 36 kilomètres de long, qui prend sa source près de Guyancourt dans les Yvelines et se jette dans la Seine au niveau du XIIIe arrondissement de Paris. Son bassin versant de 200 km2 connaît depuis le XIe siècle de très fortes modifications. De nombreux moulins sont construits sur son cours conduisant à la rectification et à la mise en bief du cours d’eau. L’urbanisation croissante et l’installation d’activités industrielles et artisanales (boucheries, tanneries, mégisseries) le long de la Bièvre le transforment en « égout à ciel ouvert ». À partir du XVIIIe siècle la rivière est progressivement couverte. Dans Paris, les travaux de couverture s’échelonnent, bief par bief, de 1877 à 1935. La couverture se poursuit ensuite en amont de Paris. Aujourd’hui, 11 km sont canalisés sous des dalles et 5 km ont disparu sous les remblais et l’urbanisation. La Bièvre constitue aujourd’hui un réseau d’eau pluviale. Elle est devenu une alternative au transport des eaux usées en cas de chômage des égouts. Cette situation laisse imaginer l’état biologique du cours d’eau.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;Face à ce constat, des études sont entreprises dans les années 2000 pour identifier les possibilités de réouverture de la Bièvre.<br>Dans le cadre de la politique de réhabilitation de la Bièvre, la communauté d’agglomération du val de Bièvre souhaite s’engager dans un chantier pilote de réouverture du cours d’eau. Ce chantier a pu être mené dans le parc des Prés à Fresnes, espace de trois hectares encore non urbanisé.</p>

Les travaux et aménagements

<p style="text-align: justify;">L’ancien lit du cours d’eau, c’est-à-dire le réseau d’eau pluviale, est conservé pour être utilisé en cas de chômage. Un bief méandriforme est créé pour favoriser le développement de la vie aquatique. Quelques plantations d’espèces aquatiques et semi-aquatiques sont effectuées. Parallèlement, le conseil général réalise des travaux sur le réseau d’assainissement. Plus d’une vingtaine de branchements directs d’eaux usées sur la Bièvre sont supprimés.</p>

La démarche réglementaire


Non connue.

La gestion

<p style="text-align: justify;">&nbsp;Le parc des Prés est entretenu sur la base des principes de la gestion différenciée (fauche non systématique des prairies et des plantes aquatiques, maintien de bois mort au sol, maintien du lierre,etc.). Le parc est entretenu par une entreprise privée spécialisée dans la gestion différenciée des espaces verts.</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Aucun état initial n&rsquo;est réalisé. Des analyses d&rsquo;invertébrés ainsi que des inventaires de la faune et de la flore sont régulièrement entrepris par un bureau d&rsquo;étude de génie écologique.</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">Les gains de cette opération sont très convaincants, les suivis montrant un enrichissement de la biodiversité. La végétation aquatique se développe bien et les biocénoses aquatiques se sont installées. Des canards et autres espèces d’oiseaux, des poissons, des amphibiens et quelques insectes aquatiques sont couramment observés. <br>La réouverture de la rivière permet de rediversifier les habitats du cours d’eau. Malgré ces gains, les effets de cette opération sur le corridor aquatique restent limités au vu du linéaire concerné par les travaux et des autres pressions qui subsistent de part et d’autre du tronçon restauré. Effet de ces pressions, la qualité de l’eau reste médiocre mais cette opération est surtout importante pour les riverains qui peuvent à présent redécouvrir l’espace rivière. <br>Sur les autres secteurs, la suppression des branchements d’eaux usées sur le cours d’eau constitue déjà une première étape pour la réouverture du cours d’eau. <br>Il est prévu, à terme, de déconnecter la Bièvre du réseau des eaux usées. Celle-ci se déversera donc directement dans la Seine et non plus par le réseau des stations d'épuration ; ce qui représente une économie considérable en termes de gestion quantitative du traitement des eaux.<br>Un autre tronçon de la Bièvre a également été rouvert entre Massy et Verrières. Ce chantier a été réalisé sous la maîtrise d’ouvrage du syndicat intercommunal d’assainissement de la vallée de la Bièvre.<br> <br>Deux autres projets de restauration sont actuellement en cours, en 2012 et sont sous maitrise d'ouvrage du Conseil général du Val de Marne. Le premier est en phase d'étude et le second en cours d'instruction de dossier loi sur l'eau. Il s'agit de deux projets de réouverture de la Bièvre, prévus respectivement sur un linéaire d’environ 610 et 650 m, dans le parc départemental du coteau à Arcueil/Gentilly et au niveau de l'avenue de Flouquet, à l'Haÿ-les-Roses. <br>De plus, la communauté d'agglomération du Val de Bièvre est par ailleurs maître d'ouvrage de deux autres projets de réouverture de la Bièvre, l'un à Cachan, l'autre au niveau de Gentilly. <br>Sur le territoire, le SAGE Bièvre est en cours d'élaboration et permettra de mener une gestion cohérente du bassin de la Bièvre. Il vise d’une part la lutte contre les inondations et la maîtrise du ruissellement et d’autre part à restaurer le patrimoine naturel et historique.</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;Un sentier d’interprétation longe le cours d’eau rouvert. Une animatrice en environnement assure des visites pédagogiques, notamment auprès des écoles et des centres de loisirs des différentes communes de la communauté d’agglomération. Une plaquette est réalisée sur cette opération et est téléchargeable sur le site internet de la communauté d’agglomération. Ce chantier a reçu le grand prix de l’environnement en 2003 ainsi que le trophée des éco-maires. Il a été présenté à Kyoto en 2003 lors du forum mondial de l’eau.</p>

Sentiers pédagogiquesSentiers pédagogiques
Documents de communicationDocument de communications
Prix ou récompensePrix ou récompense


Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 520 000 € HT
soit, au mètre linéaire : 2 600
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 520 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau (40 %) - conseil général - conseil régional
Partenaires techniques du projet - Conseil général - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - service départemental - direction régionale de l’environnement (DIREN) - Agence des espaces verts de la région Île-de-France - espaces verts de la région Île-de-France


Maître d'ouvrage Communauté d’agglomération de la Vallée de la Bièvre

Contacts Denise Achache
  Communauté d’agglomération du val de Bièvre Direction de l’environnement
d.achache@agglo-valdebievre.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Retour de la Doquette dans son talweg d’origine

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 15/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Retour du cours d'eau dans le talweg d'origine
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
août 2008
août 2008
Linéaire concerné par les travaux 240 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Doquette
Distance à la source 3.80 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux
2.20 m
Pente moyenne 1.10 ‰
Débit moyen 0.05 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRHR336B
I7049000
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Seine-Normandie
Région(s) BASSE-NORMANDIE
Département(s) MANCHE (50)
Communes(s) HAMBYE (50228)
PERCY (50393)
Région NORMANDIE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Restaurer les habitats du cours d’eau.<br>&nbsp;</p>
<p>Restaurer les flux hydrauliques à tout moment de l’année afin d’assurer la continuité écologique.</p>

Le milieu et les pressions

<p style="text-align: justify;">&nbsp;La Doquette est un petit cours d’eau salmonicole de 6,4 kilomètres. Affluent de la Sienne, son bassin versant est essentiellement agricole (prairies et boisements). Le cours d’eau abrite la truite fario et le chabot ; il est susceptible d’être colonisé par le saumon atlantique.<br>Dans les années 1970, une partie de la Doquette a été déplacée dans un chenal rectiligne situé en bord de parcelle. Le lit originel a été gardé et transformé en fossé de drainage. Le cours d’eau, se trouvant ainsi « perché » s’est dégradé. Les faciès d’écoulement sont devenus uniformes et les habitats du lit mineur se sont homogénéisés. La Doquette s’écoule depuis sur la roche mère et peut se retrouver en assec en période d’étiage.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p style="text-align: justify;">&nbsp;En application du programme pluriannuel de restauration et d’entretien du bassin versant de la Sienne, la mise en place de clôtures sur le cours d’eau perché était prévu. Le propriétaire, qui se retrouvait avec deux chenaux sur sa parcelle, souhaitait que des aménagements soient réalisés afin d’éviter l’installation de clôtures sur le cours d’eau perché et sur le cours d’eau drainé. Ce double aménagement aurait en effet posé un certain nombre de problèmes liés à l’utilisation de ce terrain. Le syndicat intercommunal d’aménagement et d’entretien de la Sienne (SIAES), en collaboration avec la fédération départementale pour la pêche, a alors proposé de remettre la Doquette dans son ancien lit et de ne clôturer que celui-ci. Ces travaux, n’ayant pas été mentionnés dans la déclaration d’intérêt général du programme pluriannuel, sont réalisés sous la maîtrise d’ouvrage de la fédération départementale pour la pêche.</p>

Les travaux et aménagements

<p style="text-align: justify;">&nbsp;Le lit d’origine situé au fond du talweg est élargi (gabarit : 4,5 mètres de large en moyenne). Les travaux sont réalisés en ne travaillant qu’une berge sur deux lorsque cela était possible. 136 tonnes de granulats provenant d’une carrière sont apportés dans le cours d’eau. Les 77 t de cailloux (de 0 à 250 mm) permettent de former la couche d’armure et les 59 t restantes servent à reconstituer le matelas alluvial (40 t de graviers de 20 à 40 mm et 19 t de graviers 10 à 14 mm). La connexion avec la rivière est réalisée et celle avec le lit rectifié est obturée. L’ancien chenal, alimenté par une source, n’est pas comblé. Le cours d’eau restauré est clôturé sur les deux berges, un passage à gué et un abreuvoir étant installés.</p>

La démarche réglementaire


Aucune démarche règlementaire n’a été nécessaire. Le service de police de l’eau de la direction départementale de l’agriculture et de la forêt (DDAF) a été informé de la réalisation des travaux.

La gestion

<p>&nbsp;L’agriculteur est tenu d’entretenir les clôtures. D’ici cinq ans, le SIAES interviendra pour gérer la végétation si nécessaire.</p>

Le suivi

<p style="text-align: justify;">Trois profils en long et en travers du lit du cours d&rsquo;eau drainé ont été réalisés par la cellule d&#39;animation technique pour l&#39;eau et les rivières de Basse-Normandie (CATER) de Basse-Normandie avant la remise en fond de talweg. Ces mesures ont à nouveau été réalisées juste après les travaux. Le peuplement de poissons a quant-à-lui été évalué deux ans après les travaux par la Fédération départementale de la Manche pour la pêche et la protection du milieu aquatique (FDPPMA 50). Un suivi photographique avant et après travaux est par ailleurs effectué.</p>

Le bilan et les perspectives

<p style="text-align: justify;">La qualité des habitats du cours d’eau a été améliorée, les écoulements s’étant notamment diversifiés. La crue morphogène de l’hiver suivant a remobilisé les graviers. Des bancs se sont créés tandis que d’autres se sont déplacés vers l’aval bien que peu d’apports proviendront de l’amont car le cours d’eau se trouve sur substrat schisteux. La couche d’armure s’est bien stabilisée. <br>Le travail en berges alternées a permis de conserver une berge abrupte (ancien fossé de drainage) et de créer une berge en pente douce. La végétalisation des berges a été rapide et naturelle.<br>Pour l’instant, les gains obtenus sont tout à fait satisfaisant compte tenu de l’investissement réalisé en termes de coûts et de temps. L’évaluation biologique de l’action permettra de confirmer ces résultats. L’agriculteur est également satisfait des résultats de l’opération.<br>Une opération similaire a été réalisée fin 2009 sur le bassin versant de la Sélune amont dans le cadre de la mise en œuvre d'une mesure compensatoire suite à un remblaiement de zone humide. La FDPPMA de la Manche a également procédé à la réouverture d'une portion d'un affluent du Thar (l'Allemagne) sur un linéaire de 200 m et à la suppression d'un ouvrage hydraulique d'une hauteur de 3 m. Elle envisage de poursuivre les actions de décloisonnement afin de reconnecter, notamment, cet affluent au Thar.<br>&nbsp;</p>

La valorisation de l'opération

<p>• Réalisation d’une plaquette de communication, téléchargeable sur le site de la Cater Basse Normandie<br>• Une visite de terrain a été réalisée avec les techniciens de rivière du département, des structures intercommunales, l’agence de l’eau et la CATER.</p>

Documents de communicationDocument de communications
Prix ou récompensePrix ou récompense


Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 9 000 € HT
soit, au mètre linéaire : 38
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 9 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - agence de l’eau (60 %) - conseil régional (20 %) - fédération départemental pour la pêche (20 %)
Partenaires techniques du projet - Syndicat intercommunal d’aménagement et d’entretien de la Sienne (SIAES), - CATER de Basse Normandie


Maître d'ouvrage Fédération de la Manche pour la pêche et la protection du milieu aquatique

Contacts Fabien Goulmy
  Fédération de la Manche pour la pêche et la protection du milieu aquatique
fabien.goulmy.fed50-peche@wanadoo.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Top