Reconnexion d’un bras secondaire du Rhin : le Schafteu

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 08/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Reconnexion des annexes hydrauliques
Type de milieux concerné Cours d'eau de plaine
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Ressource en eau (quantité)
Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 2003
novembre 2004
Linéaire concerné par les travaux 7500 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Schafteu
Distance à la source 85.50 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
3.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 0.10 ‰
Débit moyen 2.00 m3/s

Contexte réglementaire Réserve Naturelle Régionale
Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRCR2
Référence du site Natura 2000
FR4201797
Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhin-Meuse
Région(s) ALSACE
Département(s) BAS-RHIN (67)
Communes(s) RHINAU (67397)
Région GRAND EST

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<P>Redynamiser et accentuer le caractère alluvial du massif forestier de l’île en réactivant les inondations sur l’île.<BR>&nbsp;</P>
<P>Reconnecter les anciens bras du Rhin pour améliorer la continuité écologique.</P>

Le milieu et les pressions

<P>&nbsp;Le Schafteu est un bras secondaire du Rhin de 7,5 kilomètres. Il alimente un massif forestier alluvial d’une grande richesse biologique, situé sur une île de 420 hectares, l’île de Rhinau, entre le Vieux Rhin et le Rhin canalisé.<BR>Suite à la canalisation du fleuve, le Schafteu a été quasiment déconnecté du Rhin. La dynamique du massif forestier s’en est trouvée fortement altérée conduisant à une importante perte de biodiversité sur l’île.</P>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<P>&nbsp;L’île de Rhinau fait partie du site Natura 2000 « Secteur alluvial Rhin Ried Bruch, Bas-Rhin ». La moitié de l’île est classée en réserve naturelle, l’autre moitié appartient à la commune de Rhinau. Dans le cadre du programme Life nature « Rhin vivant », ce site a été choisi pour un projet portant sur la restauration d’anciens bras du Rhin.</P>

Les travaux et aménagements

<P>&nbsp;Les travaux sont très peu interventionnistes et se sont déroulés en deux phases. Dans un premier temps, les conditions d’alimentation du Schafteu sont modifiées : la prise d’eau est agrandie. La digue entre le Vieux Rhin et l’île est abaissée. Une centaine de peupliers de culture sont abattus au profit d’une roselière. Dans un second temps, des gués sont réalisés et divers ouvrages, ponts et passerelles sont redimensionnés. Des aménagements sont réalisés dans la seconde moitié de l’île. Ils permettent le maintien des activités de loisirs. Les embâcles sont enlevés pour garantir la pratique du canoë et des passerelles sont réalisées pour offrir des accès aux pêcheurs. L’ensemble du débit du Schafteu est restitué au Rhin en aval de l’île.</P>

La démarche réglementaire


Non connue

La gestion

<P>&nbsp;Aucune mesure de gestion particulière n’est prise. Le but est de laisser évoluer le massif naturellement. Seul quelques embâcles sont enlevés en aval de l’île pour faciliter la pratique du canoë.</P>

Le suivi

<p>&nbsp;L&rsquo;état initial n&rsquo;est pas réalisé. Suite aux travaux, aucun suivi n&rsquo;est effectué. Ces derniers ne sont pas prévus dans les fonds Life. Dans la partie amont incluse dans la réserve naturelle de l&rsquo;île de Rhinau quelques suivis piscicoles sont réalisés.</p>

Le bilan et les perspectives

<P>&nbsp;L’augmentation de la prise d’eau sur le Rhin a permis d’augmenter la quantité d’eau arrivant dans le Schafteu. Les inondations de l’île sont favorisées grâce à des échancrures dans les digues du Rhin. Le cours d’eau s’est auto-curé sur la partie amont.<BR>Huit autres sites ont été réaménagés de manière assez similaire le long du Rhin dans le cadre du programme Life « Rhin vivant ». Pour plus d’information, consulter le site internet du Life</P>

La valorisation de l'opération

<P>&nbsp;Un sentier d’interprétation sur le thème des crues et inondations est créé. Des panneaux d’informations sont placés aux niveaux des écluses du Rhin. La circulation des personnes dans l’île a été repensée pour réduire les perturbations sur le milieu.</P>

Sentiers pédagogiquesSentiers pédagogiques
Documents de communicationDocument de communications

Coûts

Coût des études préalables 69 570 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 671 540 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 741 110 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Union européenne (45 %) - ministère en charge de l’environnement (25 %) - conseil régional (12 %) - conseil général du Bas-Rhin (10 %) - conseil général du Haut-Rhin (2 %) - commune de Rhinau (6 %)
Partenaires techniques du projet - Conservatoire des sites alsaciens - Office National des Forêts - Voies Navigables de France


Maître d'ouvrage Commune de Rhinau
Contacts M. Kalt
  Mairie de Rhinau 1 Rue de l’Hôtel de Ville - 67860 Rhinau
info@rhinau.com

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Restauration de l’annexe hydraulique de Bellegarde et recharge sédimentaire de la rivière d’Ain

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 08/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Reconnexion des annexes hydrauliques
Type de milieux concerné Cours d'eau de plaine
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
octobre 2006
novembre 2006
Linéaire concerné par les travaux 1450 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom L’Ain
Distance à la source 160.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
15.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 1.30 ‰
Débit moyen 122.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR484
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) RHONE-ALPES
Département(s) AIN (01)
Communes(s) PRIAY (01314)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Reconnecter l&rsquo;annexe hydraulique de Bellegarde avec la nappe alluviale pour retrouver une circulation phréatique amont/aval</p>
<p>Lutter contre le déficit sédimentaire de la rivière</p>
<p>Retrouver un milieu naturel fonctionnel pour les habitats et les espèces patrimoniaux</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;La rivière l&rsquo;Ain s&rsquo;écoule sur 195 km de sa source, dans le Jura, jusqu&rsquo;à sa confluence avec le Rhône, en amont de Lyon. Elle possède sur toute sa longueur des écosystèmes aquatiques très riches.<br />Entre 1945 et 1980, le style fluvial de l&rsquo;Ain s&rsquo;est modifié pour passer d&rsquo;un lit en tresses à un chenal unique. Cette modification est accélérée par l&rsquo;apparition d&rsquo;ouvrages hydroélectriques, comme celui de Vouglans, l&rsquo;enrochement de berges, la création de digues&hellip; réduisant ainsi l&rsquo;apport en matériaux solides provenant de l&rsquo;amont et des berges. Du fait du déficit en matériaux solides, le phénomène d&rsquo;incision s&rsquo;est alors fortement intensifié. L&rsquo;incision provoque ainsi un pavage du lit en aval des ouvrages et conduit à la déconnexion des annexes hydrauliques avec la nappe alluviale.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;La basse vallée de l&rsquo;Ain fait partie du site Natura 2000 &laquo; Milieux alluviaux et aquatiques de la confluence Ain-Rhône &raquo;. La restauration des annexes hydrauliques de Bellegarde s&rsquo;inscrit dans le cadre du programme Life 2002-2006 &laquo; Conservation des habitats créés par la dynamique de la rivière Ain &raquo; porté par le syndicat de la basse vallée de l&rsquo;Ain (SBVA). Le SBVA et le Conservatoire régional des espaces naturels ont ensemble fait adopter ce projet.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;L&rsquo;annexe hydraulique de Bellegarde (appelé lône) est choisie car elle se situe dans un secteur à faible dynamique fluviale, où la rivière est pavée. La restauration de cette lône peut aussi permettre la recharge sédimentaire de la rivière. La première étape est l&rsquo;identification des parties fonctionnelles de la lône et des parties à restaurer. Des travaux de déboisement, bûcheronnage et broyage sont opérés sur un hectare afin de dégager l&rsquo;emprise de la lône.<br />Un abaissement du fond de la lône, où celle-ci présentait des atterrissements est réalisé. Les matériaux retirés, soit 18 000 m3 de galets, sont directement redéposés dans le lit de la rivière. Ces derniers seront repris par le courant. Les 6 700 m3 de fines curés sont étalés sur les rives du cours d&rsquo;eau.</p>

La démarche réglementaire


L’opération bénéficie d’une procédure allégée de déclaration de travaux car l’intervention s’est faite dans un cadre à durée définie dans le temps (programme Life nature).
Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.2.1.0 (D) Entretien de cours d'eau

La gestion

<p>&nbsp;Aucun entretien du site n&rsquo;est prévu. Un auto-entretien par le jeu des arrivées phréatiques servant de &laquo; chasse à sédiments &raquo; vers l&rsquo;aval doit s&rsquo;opérer.</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Un état initial est réalisé en 2004 pour les compartiments hydromorphologique, physicochimique et botanique. En 2006, le CNRS a suivi les compartiments de l&rsquo;état initial ainsi que les poissons. Pour étudier la reprise des sédiments par la rivière et leur dispersion dans le lit, le CNRS a réalisé des vues aériennes à l&rsquo;aide d&rsquo;un drone.<br />Il est prévu de réaliser deux suivis à deux ans d&rsquo;intervalle sur la végétation et les peuplements piscicoles. Par ailleurs, des profils en longs du cours d&rsquo;eau seront réalisés en 2011.<br />En ce qui concerne la physico-chimie, on dispose d&rsquo;un suivi de trois ans post-restauration.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>&nbsp;La remise en eau de la lône de 3,2 hectares est effective sur l&rsquo;ensemble de son linéaire. La reconnexion avec la nappe s&rsquo;est également rapidement produite. Au vu du temps de réponse assez long des différents compartiments, les résultats des suivis sont encore peu connus.<br />La richesse spécifique des végétaux est toutefois en constante augmentation depuis 1998 et culmine un an après la restauration mais il est pour l&rsquo;instant délicat de corréler cette augmentation avec l&rsquo;opération de remise en eau.</p><p>La réussite de ce projet est totale du fait :<br />&bull; de la bonne démarche participative de l&rsquo;ensemble des acteurs concernés, l&rsquo;information est largement diffusée et la concertation locale lors de l&rsquo;élaboration du projet est excellente ;<br />&bull; du financement intégral de l&rsquo;opération par le programme Life : document d&rsquo;objectif du site Natura 2000, opérations de communication et de sensibilisation, travaux de restauration...<br />Le fait que les terrains appartiennent à la commune facilite l&rsquo;ensemble des démarches. Une bonne relation avec les universitaires et des réunions avec les sociétés de pêche et de chasse permettent de mener cette opération de manière totalement consensuelle.<br />Cette action constitue une combinaison de deux opérations de restauration en une, un aspect expérimental et innovant, une participation de la communauté scientifique ainsi qu&rsquo;une satisfaction sociale par les élus et les habitants.<br />Des travaux similaires inscrits dans le document d&rsquo;objectif et dans le contrat de bassin ont été réalisés (lône des Terres Soldats, 25 000 m3 de galets) en 2008 et d&rsquo;autres sont prévus en 2010.<br />Dans le cadre du programme Life, 2,6 kilomètres de lônes ont été restaurés. La restauration de la lône de Bellegarde et de celle des Carronnières auront permis d&rsquo;injecter dans la rivière 20 000 m3 de matériaux. Cette quantité reste insuffisante pour limiter l&rsquo;avancement du front de pavage : on a estimé à 15 000 m3/an la quantité de matériaux qu&rsquo;il faudrait injecter dans la rivière. Ainsi, le point faible du projet, qui était connu par avance, concerne la non-pérennité de l&rsquo;action de reconstitution du matelas alluvial. En effet, la dynamique de l&rsquo;Ain ne se modifiera pas tant que les causes du dysfonctionnement hydromorphologiques ne seront pas supprimées, c&rsquo;est-à-dire tant que le transport sédimentaire restera bloqué par les obstacles à l&rsquo;écoulement (seuils et barrages).</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;Sur l&rsquo;ensemble des sites restaurés dans le cadre du Life, un réseau de trois sentiers d&rsquo;interprétation est mis en place, couvrant un linéaire de 3,5 km. La pose de panneaux d&rsquo;informations aux abords du chantier avec l&rsquo;explication des travaux effectués est entreprise.<br />Une lettre d&rsquo;information ainsi qu&rsquo;un cahier technique &laquo; Les anciens bras fluviaux &raquo; sont réalisés et distribués aux riverains. Une &laquo; fête de la rivière &raquo; est également organisée.</p>

MédiasMédias
Sentiers pédagogiquesSentiers pédagogiques
Documents de communicationDocument de communications
Prix ou récompensePrix ou récompense

Coûts

Coût des études préalables 8 500 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 56 250 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 59 700 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Union européenne 50 % - État (20,5 %) - agence de l’eau (10 %) - conseil régional (10 %), - conseil général (7,6 %) - fédération des chasseurs de l’Ain et syndicat de la basse vallée de l’Ain (1,9 %)
Partenaires techniques du projet - Syndicat de la basse vallée de l’Ain - élus locaux et riverains (sociétés de chasse et de pêche) - Office national des forêts - laboratoires de recherche Lyon I et Lyon II


Maître d'ouvrage Conservatoire régional des espaces naturels Rhône-Alpes

Contacts Elisabeth Favre
  Conservatoire régional des espaces naturels Rhône-Alpes
elisabeth.favre@espace-naturels.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Effacement d’un plan d’eau de loisirs sur la Zinsel du Sud

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 08/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Suppression et dérivation d'étangs sur cours d'eau
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Qualité de l’eau
Continuité écologique
Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
avril 1999
décembre 2001
Linéaire concerné par les travaux 430 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Zinsel
Distance à la source 29.30 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
7.50 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 6.00 ‰
Débit moyen 1.78 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRCR181
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhin-Meuse
Région(s) ALSACE
Département(s) BAS-RHIN (67)
Communes(s) STEINBOURG (67478)
Région GRAND EST

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Permettre le bon fonctionnement des installations constituant l&rsquo;ouvrage de retenue des eaux de crues.</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;La Zinsel du Sud est un cours d&rsquo;eau de première catégorie piscicole de 31 kilomètres de long. Affluent de la Zorn, elle draine un bassin versant de 172 km2.<br />Sur la commune de Steinbourg, un étang de loisirs d&rsquo;une superficie de cinq hectares et d&rsquo;une profondeur d&rsquo;environ deux mètres est créé sur le cours d&rsquo;eau en 1976. L&rsquo;étang, situé à la limite aval de la zone salmonicole, est retenu par une digue transversale. Son remplissage s&rsquo;effectue par la fermeture d&rsquo;une vanne et l&rsquo;étang dispose d&rsquo;un système de surverse. La création du plan d&rsquo;eau s&rsquo;accompagne d&rsquo;une rectification du cours d&rsquo;eau en amont et en aval de l&rsquo;étang. La Zinsel du Sud charrie naturellement une quantité importante de sédiments fins, sables et limons notamment, ce qui provoque un envasement continu de l&rsquo;étang. Cet envasement accélère le développement de la végétation, notamment en période estivale et entraine un réchauffement de l&rsquo;eau du cours d&rsquo;eau à l&rsquo;aval. Enfin, cet ouvrage fait obstacle à la libre circulation des poissons.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>Malgré les curages répétés, l&rsquo;étang continue de s&rsquo;envaser. L&rsquo;ouverture des vannes est initialement prévue chaque année de novembre à avril, mais, l&rsquo;envasement ne permettant plus la pratique de la pêche, les vannes sont maintenues en position fermée. Au cours de l&rsquo;importante crue d&rsquo;octobre 1998, l&rsquo;ouverture des vannes est décidée. Le fonctionnement des vannes en temps de crue ayant été remis en cause tant par les communes en amont qu&rsquo;en aval, il est décidé en réunion avec le sous-préfet de Saverne, en mai 1999, de laisser définitivement les vannes en position ouverte.</p>

Les travaux et aménagements

<p>Suite à la crue, les vannes sont définitivement laissées ouvertes. La digue n&rsquo;est pas démantelée ; seul le vannage est démonté. Aucun aménagement dans le lit mineur n&rsquo;est réalisé. Une frayère à brochets et une mare sont créées dans la retenue de l&rsquo;étang à la demande des pêcheurs et d&rsquo;une association de protection de la nature. Des peupliers noirs et blancs sont plantés autour de la mare.</p>

La démarche réglementaire


Non connu.

La gestion

<p>L&rsquo;ancienne retenue de l&rsquo;étang est entretenue en partie par une fauche annuelle effectuée par un agriculteur de la commune. Elle permet ainsi de maintenir le milieu ouvert. L&rsquo;autre partie est laissée en repousse naturelle (saules).</p>

Le suivi

<p>Aucun état initial n&rsquo;a été réalisé. Un suivi des habitats du cours d&rsquo;eau est effectué par le Conseil supérieur de la pêche en 2005. La méthode utilisée est une adaptation de la méthode d&rsquo;évaluation des microhabitats. Elle consiste à mesurer les hauteurs d&rsquo;eau, les vitesses d&rsquo;écoulements, la largeur du lit mouillé sur plusieurs transects et à analyser la granulométrie. Aucun suivi n&rsquo;est prévu pour les années suivantes.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>Le suivi réalisé en 2005 permet de révéler une bonne diversification du milieu, notamment en ce qui concerne les profondeurs d&rsquo;eau, les vitesses d&rsquo;écoulements et le substrat. Le cours d&rsquo;eau a naturellement retrouvé sa morphologie d&rsquo;origine. Des zones humides dans l&rsquo;ancienne retenue sont apparues et des mares se sont recréées naturellement. La faune aquatique a recolonisé le milieu et la présence de la truite a été vérifiée.<br />La frayère à brochet créée artificiellement est connectée en permanence avec le cours d&rsquo;eau. Elle est constituée d&rsquo;une végétation aquatique dense, notamment d&rsquo;élodées.<br />La digue n&rsquo;a pas été démontée car le maître d&rsquo;ouvrage souhaitait la garder pour prévenir des risques d&rsquo;inondations de la commune située juste en aval du plan d&rsquo;eau. Ainsi les eaux de crue peuvent être stockées dans l&rsquo;ancienne retenue.<br />Les abords du site sont aujourd&rsquo;hui un lieu de promenade.</p>

La valorisation de l'opération

<p>Aucune valorisation de l&rsquo;opération n&rsquo;a été réalisée.</p>

Coûts

Coût des études préalables 0 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 40 660 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 40 660 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - conseil général
Partenaires techniques du projet - conseil général - conservatoire des sites alsaciens


Maître d'ouvrage Syndicat d’aménagement du bassin de la Haute Zorn
Contacts M. Sinniger
  Place Général-de-Gaulle 67790 Steinbourg
mairie.steinbourg@wanadoo.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<p>SCHMITT, F. (2005). Impacts écologiques de l&rsquo;effacement des barrages dans le Grand Est.</p>

Dérivation et recréation du lit mineur de la Veyle au droit de la gravière de Saint-Denis-lès-Bourg

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 08/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Suppression et dérivation d'étangs sur cours d'eau
Type de milieux concerné Cours d'eau de zone intermédiaire
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Qualité de l’eau
Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
juillet 2009
octobre 2009
Linéaire concerné par les travaux 2000 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Veyle
Distance à la source 28.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux
4.00 m
Pente moyenne 1.00 ‰
Débit moyen 25.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRDR587b
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhône-Méditerranée
Région(s) RHONE-ALPES
Département(s) AIN (01)
Communes(s) BUELLAS (01065)
SAINT-DENIS-LES-BOURG (01344)
Région AUVERGNE-RHONE-ALPES

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<P>Améliorer la qualité de l’eau.<BR>&nbsp;</P>
<P>Restaurer la continuité écologique.<BR>&nbsp;</P>
<P>Contribuer à l’atteinte du bon état .</P>

Le milieu et les pressions

<P>La Veyle est un cours d’eau de 80 kilomètres de long qui se jette dans la Saône au niveau de Mâcon. Son bassin versant qui s’étend entre Bresse et Dombes draine une surface d’environ 670 km2 et est composé essentiellement d’étangs, de zones de prairie et de bocages. <BR>Sur la commune de Buellas, une gravière pour l’exploitation de granulats est présente sur le cours d’eau depuis 1972. La Veyle est à cet endroit transformé en un large plan d’eau, posant de nombreux problèmes écologiques :<BR>- Les sédiments sont piégés dans la gravière, ce qui occasionne une incision du lit à l’aval.<BR>- Le ralentissement des écoulements dans le plan d’eau génère une hausse de la température de l’eau comprise entre 3 et 5°C.<BR>- Enfin, le plan d’eau est colmaté par les sédiments fins s’accumulant du fait de la perte d’énergie du cours d’eau, ce qui a tendance à augmenter le risque de pollution de la nappe et du captage d’eau potable situé en aval.<BR>&nbsp;</P>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<P>&nbsp;Le syndicat mixte Veyle vivante (SMVV), dans le cadre de ses missions, souhaitait depuis longtemps restaurer le fonctionnement dynamique de la Veyle par la recréation du lit mineur du cours d’eau en périphérie de la gravière. La collectivité ne disposait pas des moyens financiers suffisants pour acquérir les terrains nécessaires sur l’ensemble du tracé de la nouvelle Veyle, ce qui a empêché le projet de se faire jusque là. Lorsque le carrier dépose une demande d’agrandissement, l’opportunité de mener le projet est perçue. Le préfet autorise alors cinq années d’exploitation supplémentaires en conditionnant cette autorisation à l’aboutissement du projet de dérivation de la Veyle. L’acquisition foncière (soit 10,7 hectares) et la totalité de son financement sont à la charge de l’exploitant de la gravière. L’extension de la gravière est articulée en deux temps : une première période sans délai, la seconde ne pouvant débuter que si le projet de détournement de la Veyle se concrétise.</P>

Les travaux et aménagements

<P>&nbsp;La gravière étant toujours en activité, la seule solution pour retrouver une continuité écologique est de détourner le lit de la rivière.<BR>Un lit artificiel contournant la gravière est créé. Un tracé sinueux favorisant la diversité des faciès d’écoulement lui est donné. Les berges sont établies avec des techniques de génie végétal. Le tracé est conçu de manière à obtenir le meilleur fonctionnement écologique possible. Les principaux paramètres morphologiques (pente, sinuosité, largeur du lit mineur) sont fixés d’après la rivière des années cinquante, avant les gros travaux hydrauliques. Pour donner accès aux riverains à ce nouvel espace, deux passerelles de franchissement du cours d’eau sont installées.</P>

La démarche réglementaire


Dossier d’autorisation d’exploitation de carrière octroyée à Granulat Rhône Alpes en 2006 fixant comme condition la réalisation du projet. Dossier d’autorisation au titre de la loi sur l’eau.

La gestion

<P>&nbsp;L’entretien du site est prévu pendant trois ans. Deux fauches annuelles et le remplacement des végétaux morts seront réalisés.<BR>L’objectif étant de laisser libre cours au fonctionnement naturel et à l’espace de mobilité de la Veyle, aucune intervention dans le lit mineur et sur les berges ne sera réalisée.<BR>La gestion future du site, après 2012, sera définie prochainement avec comme horizon le terme de l’exploitation de la gravière (d’ici une dizaine d’années).</P>

Le suivi

<p style="TEXT-ALIGN: justify">&nbsp;Un état initial a été effectué par le syndicat de la Veyle pour les compartiments physico-chimique, piscicole (pêches électriques), macro-invertébrés (MAG20) et morphologique (CarHyCE). Un suivi post-travaux est prévu pendant cinq années à compter de 2010.</p>

En savoir plus sur le suivi

Le bilan et les perspectives

<P>&nbsp;Les travaux venant d’être terminés, aucune évaluation écologique n’est possible pour le moment. En ce qui concerne l’aspect paysager, le projet est une réussite et fait l’unanimité auprès des riverains comme des élus.<BR>Les acquisitions réalisées le long du cours d’eau visent à laisser à la rivière un espace lui permettant de former son lit et ses berges au gré des crues. Une procédure d’enquête parcellaire et de déclaration d’utilité publique avait été lancée par le SMVV, mais elle a été arrêtée dès lors que toutes les parcelles ont pu être acquises à l’amiable par Granulats Rhône Alpes.<BR>L’implication du carrier dans la réalisation du projet a facilité la réalisation de l’opération. Du fait de l’enjeu économique, une forte implication politique a permis de trouver ce compromis entre la nécessité de préserver un source importante d’approvisionnement en granulats dans le bassin de vie, et une « compensation » des erreurs du passé.<BR>L’existence d’une démarche active du contrat de rivière et la motivation des élus du syndicat mixte Veyle vivante ont été un atout pour l’aboutissement de cette opération qui a malgré tout mis une dizaine d’années à se concrétiser. Lorsque l’exploitation de la gravière aura pris fin, il est envisagé de constituer un « parc nature » avec des espaces de loisirs, de pêche, de promenade et de nature sur l’ensemble du site. Le tracé de la nouvelle rivière et son emprise seront intégrés dans les projets qui émergeront au sujet des gravières.</P>

La valorisation de l'opération

<P>&nbsp;Des informations régulières sur le projet sont diffusées via le site internet du syndicat. Une lettre d’information mensuelle a également été proposée pendant toute la durée du chantier. Trois conférences de presse ont été organisées aux moments forts de l’opération : démarrage des travaux, mise en eau du nouveau lit, aboutissement du projet. Enfin, un programme d’animations spécifiques pour quatre écoles voisines (classes de CM), qui suivent le déroulement du projet, est réalisé. La FRAPNA Ain assiste ces animations.</P>

MédiasMédias


Coûts

Coût des études préalables 60 000 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 410 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation 30 000 € HT
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 860 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - agence de l’eau (42 %) - Granulat Rhône-Alpes (18 %) - syndicat mixte Veyle vivante (17 %) - conseil régional (16 %) - conseil général (7 %).
Partenaires techniques du projet - communes de Buellas et de Saint-Denis-lès-Bourg - fédération départementale pour la pêche - association locale pour la pêche - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - Granulat Rhône-Alpes


Maître d'ouvrage Syndicat mixte Veyle vivante
Contacts Julien Corget
  SMVV - 77, route de Mâcon - 01540 Vonnas Tél. : 04 74 50 26 66
contact@veyle-vivante.com

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<P>&nbsp;Malavoi, Epteau : Étude eco-géomorphologique de la Veyle et ses principaux affluents. SMVV, 2003.<BR>&nbsp;</P>
<P>Biotec, Malavoi : Déviation de la Veyle au droit du plan d’eau de Saint-Denis-lès-Bourg sur la commune de Buellas - Étude de projet. SMVV, 2005.</P>

Suppression d’une digue d’étang en barrage sur un affluent du Petersbach

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 08/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Suppression et dérivation d'étangs sur cours d'eau
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique
Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
août 2007
octobre 2007
Linéaire concerné par les travaux 100 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Petersbach
Distance à la source 1.20 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux
1.00 m
Pente moyenne 5.50 ‰
Débit moyen 0.10 m3/s

Contexte réglementaire Parc Naturel Régional
Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRCR437
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhin-Meuse
Région(s) ALSACE
Département(s) BAS-RHIN (67)
Communes(s) BUTTEN (67072)
Région GRAND EST

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

Rétablir la continuité écologique pour la truite et le vairon.
Limiter le réchauffement de l’eau en aval de l’étang.
Restaurer la morphologie et les habitats du cours d’eau.

Le milieu et les pressions

<p>Le ruisseau de la Saumuehle est un petit affluent de 1,5 kilomètre en rive gauche du Petersbach. Ce cours d&rsquo;eau de première catégorie piscicole est situé en forêt domaniale de La-Petite-Pierre Nord. Il abrite la truite fario, le chabot, le vairon et l&rsquo;écrevisse à pieds blancs. En 1980, l&rsquo;étang de la Saumuehle, d&rsquo;une surface de 12000 m2, a été créé sur ce cours d&rsquo;eau pour la pêche de loisirs. L&rsquo;Office national des forêts (ONF) est propriétaire de cet étang. Ce plan d&rsquo;eau induit un réchauffement des eaux en aval et fait obstacle à la continuité écologique. Preuve de ce dérèglement, seule une population de chabots était présente en amont de l&rsquo;étang. De plus, depuis quelques années, la digue, réalisée avec les terres provenant du creusement de l&rsquo;étang, perdait en étanchéité. Le niveau d&rsquo;eau avait baissé, conduisant à un comblement progressif de l&rsquo;étang.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

Non renseigné

Les travaux et aménagements

<p>Les travaux se déroulent en plusieurs phases. Dans un premier temps, l&rsquo;étang est vidangé par enlèvement des planches du moine de vidange. Après la réalisation d&rsquo;une pêche de sauvetage et la déviation provisoire du cours d&rsquo;eau vers un fossé latéral, les matériaux de la digue sont régalés sur le bord de l&rsquo;étang. Un reprofilage en pente douce à la place de la digue est réalisé. L&rsquo;ouvrage de répartition amont est supprimé. Une mare annexe est créée pour maintenir la présence des amphibiens observés sur le site.</p>

La démarche réglementaire


Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.5.0 (D) Destruction de frayère

La gestion

<p>Aucune mesure particulière de gestion n&rsquo;est prise.</p>

Le suivi

<p>Un état initial est réalisé par l&rsquo;Onema en 2007. Les poissons et les amphibiens sont étudiés. Un suivi post-travaux est réalisé en 2009.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>Cette restauration a permis la reconnexion de 1 400 mètres de linéaire de cours d&rsquo;eau. Suite à la vidange de l&rsquo;étang, le cours d&rsquo;eau a retrouvé rapidement un tracé sinueux. Le substrat s&rsquo;est décolmaté permettant l&rsquo;apparition de granulats grossiers dans l&rsquo;ancienne retenue. Les effets de l&rsquo;effacement sont également visibles en amont direct de l&rsquo;étang où des séquences de radiers et de mouilles sont apparues. Les résultats de la pêche électrique post-travaux montrent clairement une recolonisation de l&rsquo;amont du ruisseau par la truite fario. Lors des crues hivernales de 2008, le lit du cours d&rsquo;eau se déplace de quelques mètres sur la rive gauche atteignant la mare creusée récemment. Cette dernière est rapidement captée par le cours d&rsquo;eau. La création de cette mare était de fait trop précoce. Il aurait ainsi fallu attendre la stabilisation préalable du lit du cours d&rsquo;eau. Cette mare sera donc recréée lorsque le lit sera totalement stabilisé. Quelques morceaux provenant d&rsquo;anciens busages sont progressivement mis à jour suite à l&rsquo;érosion naturelle dans le nouveau lit recréé. Des interventions mineures pour les extraire du lit permettent le rétablissement progressif du profil d&rsquo;équilibre.</p>

La valorisation de l'opération

<p>Réalisation d&rsquo;un article dans le Sycoparc n&deg; 36 de janvier 2009 et de pages internet sur le site de l&rsquo;ONF, consacrées à ce chantier pilote.</p>

Coûts

Coût des études préalables 0 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 1 136 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 1 136 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - L’Europe via le fonds Interreg IIIA (50 %), - agence de l’eau (25 %) - conseils généraux du Bas-Rhin et du Haut-Rhin (15 %) - direction régionale de l’environnement (DIREN) (5 %)
Partenaires techniques du projet - Sycoparc - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - service départemental - direction régionale de l’environnement (DIREN)


Maître d'ouvrage Office national des forêts

Contacts Julien Prinet
  ONF – direction forêt Alsace
julien.prinet@onf.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Contournement d’un plan d’eau de loisirs sur le Gratteloup au niveau de la commune de La Ville-aux-Clercs

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 08/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Suppression et dérivation d'étangs sur cours d'eau
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique
Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 1997
décembre 1997
Linéaire concerné par les travaux 380 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Gratteloup
Distance à la source 7.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux
2.50 m
Pente moyenne 5.95 ‰
Débit moyen 0.50 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRGR 1178
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région CENTRE-VAL DE LOIRE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<P style="TEXT-ALIGN: justify">Enrayer l’envasement et le phénomène d’eutrophisation occasionnés par l’apport direct des sédiments du Gratteloup et par les eaux de surcharges hydrauliques de la station d’épuration de La Ville-aux-Clercs</P>
<P>Autoriser la pratique de la pêche toute l’année dans l’étang communal.</P>
<P>Redonner une valeur écologique et piscicole intéressante au Gratteloup.</P>
<P>Améliorer la circulation des espèces piscicoles migratrices du Gratteloup (truite, anguille, etc.).</P>

Le milieu et les pressions

<P>&nbsp;Cours d’eau salmonicole du nord du département du Loir-et-Cher, le Gratteloup est un affluent du Loir de 16 kilomètres de long. Son bassin versant est occupé en amont par la vaste forêt de Fréteval. Le cours d’eau s’écoule ensuite entre pâtures et cultures.<BR>Suppression ou dérivation d’étangs sur cours d’eau<BR>De manière générale, le Gratteloup est une rivière sinueuse mais qui a été recalibrée sur de nombreux secteurs. La qualité générale de l’eau du Gratteloup est bonne, mais on observe une lente dégradation due à la conjonction de plusieurs facteurs : une agriculture intensive, un régime hydrologique particulièrement difficile, un dysfonctionnement des systèmes d’épuration collectifs des eaux. On compte aussi de nombreux et importants plans d’eau dans la vallée et dans le lit mineur du Gratteloup, dont le plan d’eau communal de La Ville-aux-Clercs, d’une surface de deux hectares.</P>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<P>&nbsp;Son plan d’eau communal s’étant rapidement envasé, la commune de La Ville-aux-Clercs souhaitait le vidanger. Afin d’éviter un nouvel envasement rapide et d’y autoriser la pratique de la pêche toute l’année, les partenaires techniques proposent de contourner le plan d’eau et de le déconnecter ainsi du réseau hydrographique.</P>

Les travaux et aménagements

<P>Les travaux consistent à créer un bras de contournement permettant de séparer le lit du Gratteloup de l’étang communal. Ce bras est réalisé en rive gauche de l’étang, en pied de coteau. Il rejoint le cours initial du Gratteloup à l’aval immédiat du plan d’eau.<BR>Le lit de la rivière de contournement est rechargé en substrat de taille 50-80 mm et une ripisylve constituée d’espèces autochtones est réimplantée en rive gauche.<BR>Pour isoler le plan d’eau tout en permettant son remplissage, des réservations sont réalisées sur les berges du bras de contournement en amont du plan d’eau. Elles permettent l’installation éventuelle d’un seuil mobile pour alimenter par surverse le plan d’eau. Ce seuil permettra une alimentation uniquement en période de hautes eaux.<BR>Par ailleurs, les eaux pluviales de La Ville-aux-Clercs collectées par le réseau séparatif sont dirigées dans le plan d’eau, préservant ainsi le Gratteloup de pollutions accidentelles. À l’aval du plan d’eau, une vanne à crémaillère permet l’abaissement de sa surface si nécessaire ; on peut ainsi éviter, par exemple, une vidange par dévers pouvant entraîner une brèche dans la berge séparant la rivière du plan d’eau.</P>

La démarche réglementaire


Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau

La gestion

<P>Aucune mesure particulière de gestion n’a été prise sur la rivière. Concernant le plan d’eau, l’alimentation en eau ne se fait plus qu’en période de hautes eaux : de décembre à mars. Les vidanges du plan d’eau doivent être exceptionnelles.</P>

Le suivi

<p>Aucun état initial n&rsquo;a été réalisé. Suite aux travaux, un suivi annuel des frayères de salmonidés en aval et en amont du plan d&rsquo;eau a été réalisé.</p>

Le bilan et les perspectives

<P>Le lit et les berges du tronçon de cours d’eau en dérivation sont stabilisés. Une ripisylve en rive gauche, constituée de différentes essences d’arbres (aulnes-frênes-saules) typiques de la région, se développe. La granulométrie formée de graviers et de pierres sur l’étendue de la zone est diversifiée. On y observe l’installation d’herbiers aquatiques et de mousses sur les pierres. Les systèmes racinaires des aulnes constituent des caches et supports de pontes pour des espèces piscicoles.<BR>Le contournement du plan d’eau a permis de recréer les conditions naturelles d’écoulement de la rivière et de lutter contre le réchauffement de l’eau. Le suivi des frayères en 2002 a permis la localisation de plusieurs nids en amont de l’étang.<BR>Depuis que le plan d’eau a été déconnecté du cours d’eau, plus aucune vidange n’a été effectuée. La vanne à crémaillère permet de maintenir l’essentiel des particules fines provenant du réseau d’eaux pluviales de la commune dans le plan d’eau.<BR>Le plan d’eau est très fréquenté par les pêcheurs. Cette opération unique dans le département est toujours citée en exemple.</P>

La valorisation de l'opération

<P>Sans objet.</P>

Coûts

Coût des études préalables 5 000 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 60 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 65 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Conseil général - agence de l’eau - syndicat du Gratteloup - commune de La Ville-aux-Clercs
Partenaires techniques du projet - Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) - service départemental - fédération départementale de la pêche - direction départementale de l’agriculture et des forêts - comité départemental de protection de la nature et de l’environnement.


Maître d'ouvrage Syndicat intercommunal d’aménagement du Gratteloup et du Boulon amont.
Contacts Marc De Maria
  Onema - service départemental de Loir-et-Cher
sd41@onema.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Réduction de l’impact de trois étangs sur un cours d’eau du bassin du Cousin

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 08/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Suppression et dérivation d'étangs sur cours d'eau
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Conservation d’espèces patrimoniales
Bon état des habitats

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 2005
décembre 2007
Linéaire concerné par les travaux 8000 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Cousin
Distance à la source 3.30 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
3.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux
3.00 m
Pente moyenne 8.00 ‰
Débit moyen 3.84 m3/s

Contexte réglementaire Parc Naturel Régional
Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRHR52B
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Seine-Normandie
Région(s) BOURGOGNE
Département(s) COTE-D'OR (21)
NIEVRE (58)
Communes(s) CHAMPEAU-EN-MORVAN (21139)
SAINT-AGNAN (58226)
Région BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<P>Retrouver des températures compatibles avec le maintien de la population de truite fario et de la moule perlière.</P>
<P>Rétablir la continuité piscicole entre le Cousin et ses affluents.</P>
<P>Limiter l’apport de sédiments fins lié à la divagation du bétail.</P>

Le milieu et les pressions

<P>&nbsp;Le Cousin est un affluent de la Cure de 12 kilomètres de long. Peu avant sa confluence, le ruisseau est barré par le barrage réservoir de Saint-Agnan. Son bassin versant, en amont de ce lac, couvre 37 km2. Le Cousin s’écoule majoritairement en milieu prairial. Il héberge notamment la moule perlière, le chabot, l’écrevisse à pattes blanches (sur les affluents), la lamproie de Planer et la truite commune.<BR>Sur le cours principal du Cousin, ainsi que sur la plupart de ses affluents, il existe une multitude d’étangs (pour la plupart privés). Au total, 54 étangs sont recensés (soit 110 hectares). En induisant un réchauffement excessif de l’eau, pouvant atteindre jusqu’à + 4,5 °C et dépassant ainsi les valeurs tolérables pour la truite ou le chabot, les étangs ont un impact fort sur le milieu. Ils perturbent également le transit sédimentaire et donc la disponibilité en galets et graviers pour la reproduction des truites. Ils favorisent aussi l’arrivée d’espèces non autochtones dans le cours d’eau (perche, gardon).<BR>Par ailleurs, plus de 80 % du linéaire d’affluents sont déconnectés du cours principal du Cousin. Les berges sont dégradées par le piétinement bovin. Les travaux d’aménagements hydrauliques ont conduit à la rectification, au curage et au recalibrage de près de deux kilomètres de cours d’eau (sur les huit kilomètres étudiés).<BR>Ces éléments sont défavorables à la bonne installation et à la survie des espèces telles que la truite, qui est l’hôte obligatoire durant le stade larvaire de la moule perlière.<BR>&nbsp;</P>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<P>&nbsp;Le Cousin fait partie du site Natura 2000 « Étangs à littorelles et queues marécageuses, prairies marécageuses et paratourbeuses du nord Morvan». Dans le cadre du programme Life Nature « Ruisseaux de têtes de bassins et faune patrimoniale associée », ce site est choisi pour un projet portant sur la conservation de la moule perlière.</P>

Les travaux et aménagements

<P>&nbsp;L’effacement des plans d’eau n’a pu être envisagé. Les travaux réalisés sont les suivants :<BR>• réalisation d’un chenal de contournement sur l’étang de Champeau. Le système, permettant le partage des eaux en amont de l’étang, est réalisé grâce à des palplanches métalliques découpées pour respecter une répartition constante et pour absorber les crues ;<BR>• équipement des étangs de Fortier et de Cheteau de moines hydrauliques ;<BR>• changement de huit ouvrages de franchissements de cours d’eau, pour restaurer la circulation piscicole entre le Cousin et ses affluents. Les buses ont été remplacées par des arches, des ponts en bois ou des dalots carrés aménagés ;<BR>• clôture de 7,6 km de cours d’eau pour limiter l’impact du piétinement.</P>

La démarche réglementaire


Travaux menés en concertation avec le service Police de l’eau. Aucune démarche particulière n’a été nécessaire.

La gestion

<P>&nbsp;Les parcelles adjacentes aux cours d’eau sont gérées de manière extensive. Les agriculteurs ont contractualisé des mesures agri-environnementales interdisant les amendements.</P>

Le suivi

<p>&nbsp;Un état initial du peuplement piscicole est conduit en 2005 sur huit stations du cours d&rsquo;eau principal et neuf stations des affluents. Les populations de poissons, de moules et d&rsquo;invertébrés sont étudiées. Un suivi des populations de poissons est réalisé en 2008 après travaux.</p>

Le bilan et les perspectives

<P>&nbsp;Les aménagements de type moines hydrauliques et canal de contournement permettent d’améliorer le régime thermique du cours d’eau en limitant le réchauffement de l’eau. Les actions entreprises sur le bassin du Cousin sont bénéfiques pour certaines espèces mais cela ne permet pas de recouvrir un peuplement typique de tête de bassin.<BR>Ainsi, la situation du chabot est en amélioration. Le retour de l’espèce sur certaines stations est encourageant. L’équilibre relativement satisfaisant de ses populations sur le cours principal est également bon signe. Toutefois, les populations de truites sont toujours perturbées sur le cours principal du Cousin. La présence de nombreuses espèces de poissons en provenance d’étangs non électives à ce type de milieu, est susceptible d’avoir gêné le bon rétablissement d’une population fonctionnelle de truite.</P>

La valorisation de l'opération

<P>&nbsp;Sans objet.</P>

Coûts

Coût des études préalables 7 000 € HT
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 33 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 40 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Programme LIFE - Union européenne, ministère en charge de l’Environnement, conseil régional - agence de l’eau Rhône, Méditerranée et Corse et agence de l’eau Seine - Normandie
Partenaires techniques du projet - Direction départementale de l’agriculture et des forêts (DDAF) - Office national de l’eau et des milieux aquatiques- délégation interrégionale Bourg - FrancheComté et services départementaux


Maître d'ouvrage Parc naturel régional du Morvan
Contacts Laurent Paris
  Parc naturel régional du Morvan
liferuisseaux@parcdumorvan.org

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Effacement du barrage de Maisons-Rouges sur la Vienne

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 03/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de plaine
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
mai 1998
mai 1999
Linéaire concerné par les travaux 15000 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Vienne
Distance à la source 314.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux
100.00 m
Largeur moyenne à pleins bords après travaux
100.00 m
Pente moyenne

Non renseigné

Débit moyen 198.00 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres Cours d’eau classé
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRGR0356
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Loire-Bretagne
Région(s) CENTRE
Département(s) INDRE-ET-LOIRE (37)
Communes(s) NOUATRE (37174)
PORTS (37187)
Région CENTRE-VAL DE LOIRE

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Rétablissement de la continuité écologique pour le retour des poissons grands migrateurs.</p>

Le milieu et les pressions

<p>La Vienne est un affluent de la Loire de 363 kilomètres qui prend sa source sur le plateau des Millevaches<br />en Corrèze. Cette rivière draine un bassin versant de 21 105 km2. La Creuse, affluent principal de la Vienne, déverse ses eaux à une cinquantaine de kilomètres en amont de la confluence Vienne - Loire. Situés à environ 250 km de la mer, ces deux sous-bassins accueillent historiquement le saumon, l&rsquo;alose, la lamproie marine et l&rsquo;anguille.<br />Au début des années 1920, le barrage de Maisons-Rouges de 3,80 mètres de haut fut construit sur la Vienne pour les besoins en énergie des papeteries de la Haye-Descartes. Ce barrage, érigé à 250 mètres en aval de la confluence avec la Creuse, crée un verrou sur ces deux bassins. La retenue d&rsquo;eau quasi stagnante générée par le barrage a été estimée à 8 km sur la Creuse et 7 km sur la Vienne, soit un total de 15 km. Les conséquences ont été immédiates puisque dès l&rsquo;installation de l&rsquo;ouvrage, aucun saumon ni aucune alose n&rsquo;ont été péchés dans les eaux de la Vienne et de la Creuse à l&rsquo;amont de Maisons-Rouges. Des efforts ont été réalisés avec l&rsquo;installation successive de trois passes à poissons, mais les résultats ont démontré une très faible efficacité.<br />En 1948, EDF reprend la concession et automatise le barrage dans les années 1980. En 1993, alors que l&rsquo;installation commence à devenir vétuste et que la concession touche à sa fin, EDF demande le renouvellement d&rsquo;autorisation d&rsquo;exploiter la chute hydroélectrique.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;En janvier 1994, un conseil interministériel annonce le lancement du &laquo; Plan Loire Grandeur Nature &raquo; comprenant l&rsquo;effacement du barrage de Maisons-Rouges en raison du grand nombre d&rsquo;impacts sur la continuité écologique et de son faible intérêt économique. Après complément du dossier de renouvellement de concession, l&rsquo;autorisation préfectorale n&rsquo;est pas accordée à EDF. L&rsquo;annonce du démantèlement de l&rsquo;ouvrage est effectuée. Le projet ne fait tout de même pas l&rsquo;unanimité, notamment auprès des élus locaux et des riverains qui voient à travers ce démantèlement, d&rsquo;une part, la suppression de la taxe professionnelle ainsi que la perte d&rsquo;emplois et, d&rsquo;autre part, la suppression du plan d&rsquo;eau et de l&rsquo;intérêt touristique et paysager qui lui est lié. Après quatre années de négociations et d&rsquo;enquête, l&rsquo;arasement du barrage de Maisons-Rouges est programmé.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;Les travaux ont consisté à araser partiellement le barrage oblique et le bâtiment d&rsquo;usine. L&rsquo;opération s&rsquo;est déroulée en trois phases :<br />&bull; mise en place de digues de protection et arasement du barrage transversal ;<br />&bull; abaissement progressif du plan d&rsquo;eau et arasement des digues de protection rive droite ;<br />&bull; mise en place de digues de protection rive gauche pour la mise à sec du chantier et la démolition des bâtiments.<br />Le barrage transversal, les trois vannes à aiguilles et le clapet sont démantelés. Un radier en béton est mis en place dans le fond de la rivière afin de limiter l&rsquo;effet d&rsquo;érosion régressive et la progression trop brutale des sédiments vers l&rsquo;aval.</p>

La démarche réglementaire


Non renseigné

La gestion

<p>&nbsp;Aucune mesure de gestion particulière n&rsquo;a été prise.</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Un état initial a été réalisé en 1995 pour les études préalables et actualisé en 1998 avant les travaux d&rsquo;arasement. D&rsquo;importants suivis ont ensuite été conduits annuellement entre 1999 (fin des travaux) et 2005, puis en 2009. Ces suivis portent sur les compartiments suivants : l&rsquo;hydromorphologie et la sédimentologie, les macro-invertébrés, les grands poissons migrateurs et la végétation rivulaire.</p>

En savoir plus sur le suivi

Le bilan et les perspectives

<p>&nbsp;L&rsquo;effacement du barrage de Maisons-Rouges a été le premier arasement d&rsquo;ouvrage conséquent en France (avec celui de Saint-Étienne-du-Vigan en Haute-Loire). L&rsquo;argumentaire technique sur l&rsquo;impact de l&rsquo;ouvrage sur les poissons grands migrateurs et la continuité écologique constitue la clé de réussite de ce projet. Pour l&rsquo;ensemble des compartiments évalués, les résultats sont très positifs et confirment le succès de l&rsquo;opération.<br />Les habitats du lit mineur de la Creuse et de la Vienne, situés dans l&rsquo;ancienne retenue, se sont diversifiés. En 1998, le fond du lit de la retenue était essentiellement recouvert de sables, alors qu&rsquo;apparaissent maintenant des radiers avec des matériaux plus grossiers. Ainsi dix radiers sont réapparus : six sur la Creuse et quatre sur la Vienne. De même, des îlots, essentiellement graveleux ont émergé. Les caractéristiques substrat-vitesse sont devenues plus hétérogènes offrant aux invertébrés et aux poissons de nombreux supports biogènes.<br />En 2000, la propagation des sédiments retenus dans le barrage a engendré un colmatage en aval entrainant une perte importante d&rsquo;habitats pour les invertébrés. Mais en 2002 et 2005, suite aux phénomènes de déstockage des zones où les sédiments s&rsquo;étaient déposés en 1999, les habitats favorables aux invertébrés sont réapparus et l&rsquo;on retrouve ainsi les taxons présents avant le passage des sédiments.<br />En 1996, les sédiments accumulés dans la retenue étaient estimés à 900 000 m3 [étude de J-R. Malavoi, 1996-1997]. Deux ans après l&rsquo;arasement, le déstockage concernait 400 000 m3 de sédiments qui transitent maintenant en direction de la Loire à la vitesse moyenne de 2,8 km/an [Malavoi, 2005]. Les investigations réalisées en 2005 ont permis de montrer qu&rsquo;une grande partie des matériaux en transit est actuellement bloquée au niveau du pont de Pouzay, situé plus à l&rsquo;aval. Le front actuel de sédimentation en aval de l&rsquo;ancien barrage est très modeste (quelques dizaines de centimètres d&rsquo;épaisseur moyenne). Depuis le suivi de 2005, plusieurs fosses &laquo; naturelles &raquo; se comblent et atténuent ainsi la vitesse et les volumes de sédiments en migration.<br />D&rsquo;un point de vue floristique, il a été constaté un fort développement des strates arbustives et arborescentes sur les berges de la Vienne et de la Creuse ainsi que sur les bancs alluviaux dans le périmètre de l&rsquo;ancienne retenue. En 2009, l&rsquo;analyse de l&rsquo;évolution paysagère permet de dire qu&rsquo;une personne découvrant le paysage dans le périmètre de l&rsquo;ancienne retenue pourrait difficilement imaginer la configuration antérieure de ce site.<br />Sur le plan biologique, le suivi des poissons migrateurs mis en place par le Conseil supérieur de la pêche (CSP) et l&rsquo;association Loire grands migrateurs (Logrami) a mis en évidence, dès 1999, des résultats probants en termes de recolonisation du bassin. Ils ont été confirmés les années suivantes. Ainsi, conformément aux prévisions, l&rsquo;alose a recolonisé dès 1999 les 35 km de cours d&rsquo;eau rendus accessibles (11 km sur la Creuse et 24 km sur la Vienne) et a retrouvé des sites favorables à la reproduction. Des résultats très positifs ont aussi été obtenus pour la lamproie marine. Le bassin de la Vienne accueille à ce jour 80 % du contingent des lamproies marines présentes dans celui de la Loire. En ce qui concerne le saumon atlantique, des résultats en progression ont été enregistrés à la station de comptage de Châteauponsac, sur la Gartempe en Haute-Vienne : neuf adultes y ont été comptabilisés au cours du second semestre 1999. De telles observations n&rsquo;avaient plus été effectuées depuis la construction du barrage de Maisons-Rouges. En 2004, 57 géniteurs de grands salmonidés y ont été comptabilisés, ce qui constitue un record pour la période récente. On y constate également la remontée, maintenant systématique, de mulets porcs dans la Creuse et la Vienne au-delà des deux stations de vidéocomptage de Descartes (Creuse) et de Châtellerault (Vienne).</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;L&rsquo;effacement du barrage de Maisons-Rouges, constituant l&rsquo;un des premiers exemples d&rsquo;effacement conséquent de barrage en France, a été fortement médiatisé. Des articles locaux et nationaux ainsi qu&rsquo;une vidéo ont présenté ce projet d&rsquo;envergure.</p>

MédiasMédias

Coûts

Coût des études préalables 172 270 € HT
Coût des acquisitions 274 400 € HT
Coût des travaux et aménagement 2 160 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 2 600 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Élus et usagers des communes environnantes - Plan Loire Grandeur Nature - association Logrami - CSP délégation d’Orléans (nuovellement onema) - fédération départementale de la pêche
Partenaires techniques du projet - État (65 %) -  EDF (23 %) - agence de l’eau (12 %)


Maître d'ouvrage Etat
Contacts Onema - Délégation interrégionale Centre - Poitou-Charentes
  Onema - Délégation interrégionale Centre - Poitou-Charentes Bât. A2 - 3 avenue Claude Guillemin 45060 Orléans Cedex 2
dr4@onema.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

<p>&nbsp;MALAVOI J-R., RICHARD N., JUGE P. (2005). Suivi des impacts de l&rsquo;arasement du barrage de maisons-rouges. Étude morpho-sédimentologique, études floristique et faunistique, suivi photographique et paysager, AELB, DIREN Centre: 209.<br />&nbsp;</p>
<p>ARTIGES C., HONG S., MOREL-FATIO A., VERGNON M. (2006). Évaluation en appui des décisions publiques : retour d&rsquo;expérience et perspectives dans le cas de quelques barrages en France, MEDD, ENGREF : 98.</p>

Effacement du barrage de l’ancien moulin Maurice sur le Ventron

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 03/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
septembre 2003
septembre 2003
Linéaire concerné par les travaux 200 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom Le Ventron
Distance à la source 10.20 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux

Non renseigné

Pente moyenne 20.00 ‰
Débit moyen 1.50 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres

Non concerné

Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRCR223
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhin-Meuse
Région(s) LORRAINE
Département(s) VOSGES (88)
Communes(s) CORNIMONT (88116)
Région GRAND EST

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>S&rsquo;affranchir des coûts de mise aux normes de l&rsquo;ouvrage</p>
<p>Rétablir la continuité piscicole pour les salmonidés</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;Le Ventron est un cours d&rsquo;eau de montagne de 11 kilomètres de long, drainant un bassin versant de 33,4 km2. Ses eaux abritent la truite fario.<br />Sur la commune de Cornimont, le cours d&rsquo;eau est corseté et présente un seuil de 2 m de hauteur. Cet obstacle à l&rsquo;écoulement fut construit en 1862 pour les besoins d&rsquo;une usine de tissage puis a été délaissé dans les années cinquante. Au début des années quatre-vingt-dix, son manque d&rsquo;entretien provoque des désagréments liés au maintien des berges bétonnées et aux enjeux environnants (route, habitations). Situé à l&rsquo;aval du cours du Ventron juste avant la confluence avec la Moselotte, ce barrage bloque totalement la remontée des poissons sur le bassin versant du Ventron.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;L&rsquo;ouvrage n&rsquo;avait plus d&rsquo;usage et présentait des signes de vétusté rendant nécessaire sa mise aux normes. Le coût du réaménagement de l&rsquo;ouvrage, avec la mise en place d&rsquo;une passe à poissons était extrêmement élevé ce qui a orienté la commune de Cornimont à choisir la solution de l&rsquo;effacement. Cet effacement a été fortement soutenu par l&rsquo;association de pêche locale qui proposait cette solution depuis quelques années.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;Les travaux ont consisté en premier lieu à évacuer les sédiments stockés dans la retenue afin d&rsquo;éviter qu&rsquo;ils ne se déposent en aval de l&rsquo;ouvrage et ne colmatent le substrat en place. Puis, l&rsquo;ouvrage a été totalement démantelé. Afin de limiter les problèmes d&rsquo;érosion, des enrochements en pied de berge ont été réalisés et les murs de soutènement ont été renforcés.</p>

La démarche réglementaire


Nomenclatures s'appliquant sur le site :
3.1.2.0 (A) Modification du profil en long ou le profil en travers du lit mineur d’un cours d’eau ou dérivation d’un cours d’eau
3.1.4.0 (A) Consolidation ou protection des berges
3.2.1.0 (A) Entretien de cours d'eau
3.2.2.0 (A) Installations, ouvrages ou remblais dans le lit majeur d'un cours d'eau

La gestion

<p>&nbsp;Aucune mesure de gestion particulière n&rsquo;a été prise.</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Un état initial a été réalisé par la direction départementale de l&rsquo;agriculture et de la forêt (DDAF) en 2002. Il concerne la partie hydraulique et a été réalisé dans le cadre de l&rsquo;étude de faisabilité. Aucun suivi n&rsquo;a été réalisé suite aux travaux.</p>

Le bilan et les perspectives

<p>&nbsp;L&rsquo;arasement de l&rsquo;ouvrage a permis le rétablissement de la continuité écologique sur environ deux kilomètres. En effet, même si d&rsquo;autres seuils en amont bloquent encore la continuité, la disparition de cet ouvrage permet aujourd&rsquo;hui aux truites de recoloniser, depuis la Moselotte, les frayères mises à jour sur le Ventron et sur un affluent à fort potentiel, le ruisseau de Travexin.<br />Les mesures complémentaires mises en place pour accompagner l&rsquo;effacement sont très lourdes et auraient sûrement pu être &laquo; adoucies &raquo;. La consolidation des berges en enrochement a été dictée par les contraintes urbaines : proximité d&rsquo;une route et d&rsquo;habitations. Des controverses subsistent sur les techniques employées pour &laquo; accompagner &raquo; l&rsquo;effacement notamment sur le retrait de l&rsquo;ensemble des sédiments contenus dans la retenue (perte de substrat) et sur l&rsquo;utilisation de techniques 100 % minérales pour la protection des berges.<br />Les motivations de l&rsquo;association de pêche locale étaient très fortes. Elles ont dépassé celles de l&rsquo;intérêt privé et ont su convaincre la commune de l&rsquo;intérêt général de l&rsquo;effacement. Déchargée des obligations d&rsquo;entretien de l&rsquo;ouvrage, la commune estime que l&rsquo;investissement réalisé pour supprimer l&rsquo;ouvrage est nettement inférieur à celui nécessaire à sa mise aux normes.<br />Localement et notamment vis-à-vis des pêcheurs, le retour est très positif. Ces derniers voient dans cette opération des nouvelles possibilités de migration des salmonidés et le retour à un &laquo; vrai &raquo; cours d&rsquo;eau de montagne en lieu et place d&rsquo;une retenue stagnante sur environ 100 à 150 mètres.<br />D&rsquo;un point de vue biologique, l&rsquo;opération est satisfaisante mais de nombreux ouvrages, qui mériteraient d&rsquo;être traités, subsistent sur le cours du Ventron. Une réflexion générale sur l&rsquo;ensemble des seuils présents sur le bassin devrait être réalisée. Une étude globale sur l&rsquo;ensemble des seuils du haut bassin de la Moselotte devrait s&rsquo;engager en 2010 sous maîtrise d&rsquo;ouvrage de la communauté de communes du secteur avec pour objectif le ciblage des ouvrages prioritaires à traiter (aménagement, effacement total ou partiel, etc. selon les cas).</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;L&rsquo;agence de l&rsquo;eau réalise un retour d&rsquo;expérience local sur cette opération.</p>

Coûts

Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement 50 000 € HT
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération 50 000 € HT

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements - Agence de l’eau 30 % - subventions au titre de la réserve parlementaire 50 %
Partenaires techniques du projet - Association locale de pêche - Direction départementale de l’agriculture et de la forêt - Fédération départementale pour la pêche - Agence de l’eau


Maître d'ouvrage Commune de Cornimont
Contacts Marie-Claire Mougel
  Commune de Cornimont 3, rue des Grands Meix 88310 Cornimont
stm.cornimont@wanadoo.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

Démantèlement et ouverture de quatre vannages sur la Vence

Page mise à jour le 19/02/2018
Créée le 03/06/2010

L'opération

Catégories Restauration et réhabilitation
Type d'opération Effacement total ou partiel d'obstacles transversaux
Type de milieux concerné Cours d'eau de tête de Bassin
Enjeux (eau, biodiversité, climat) Continuité écologique

Début des travaux
Fin des travaux
décembre 2003
décembre 2003
Linéaire concerné par les travaux 1000 m

Cours d'eau dans la partie restaurée

Nom La Vence
Distance à la source 14.00 km
Largeur moyenne à pleins bords avant travaux

Non renseigné

Largeur moyenne à pleins bords après travaux
3.00 m
Pente moyenne 1.51 ‰
Débit moyen 2.20 m3/s

Contexte réglementaire

Non concerné

Autres Cours d’eau classé
Loi

Non concerné


Références au titre des directives européennes
Référence de la Masse d'eau FRB1R578
Référence du site Natura 2000

Non concerné

Code ROE

Non renseigné


Localisation

Pays France
Bassins Rhin-Meuse
Région(s) CHAMPAGNE-ARDENNE
Département(s) ARDENNES (08)
Communes(s) FRANCHEVILLE (LA) (08180)
POIX-TERRON (08341)
SAINT-MARCEAU (08388)
TOULIGNY (08454)
Région GRAND EST

Titre et Droits de diffusion
Carte de localisation

Les objectifs du maître d'ouvrage

<p>Restaurer la continuité piscicole.<br />&nbsp;</p>
<p>Diversifier les habitats du cours d&rsquo;eau</p>

Le milieu et les pressions

<p>&nbsp;La Vence est un affluent rive gauche de la Meuse de 34 kilomètres de long. C&rsquo;est un cours d&rsquo;eau salmonicole, classé &laquo; cours d&rsquo;eau à migrateurs &raquo; (art. L.432-6 du Code de l&rsquo;environnement). Le peuplement piscicole est composé du chabot, de la truite, de la lamproie de Planer, du vairon, de la loche franche, de la vandoise, du goujon et du gardon.<br />Le fonctionnement naturel de la Vence est modifié par la présence de onze vannages. Ces ouvrages sont historiquement utilisés pour produire de l&rsquo;énergie hydraulique à des fins artisanales ou industrielles. Ils ont aujourd&rsquo;hui perdu leur usage originel (à l&rsquo;exception d&rsquo;une microcentrale toujours en activité) et servent uniquement à la régulation des eaux à l&rsquo;étiage.</p>
Titre et Droits de diffusion
Carte locale

Les opportunités d'intervention

<p>&nbsp;La non-concertation lors de la manoeuvre de ces vannages présente un risque d&rsquo;aggravation des inondations. Ceci conduit le syndicat intercommunal d&rsquo;études et de travaux pour l&rsquo;aménagement de la Vence (SIETAV) et la direction départementale de l&rsquo;agriculture et de la forêt (DDAF) à s&rsquo;intéresser au devenir de ces ouvrages et à proposer des aménagements pour chacun d&rsquo;entre eux. Les propriétaires et les élus restent très attachés à leur ouvrage et souhaitent à l&rsquo;unanimité les conserver. Grâce au discours argumenté de l&rsquo;équipe du syndicat de rivière, trois propriétaires acceptent de tenter l&rsquo;expérience et de laisser les vannages ouverts.</p>

Les travaux et aménagements

<p>&nbsp;Les vannes sont maintenues ouvertes sur deux ouvrages vétustes (vannage de Saint-Marceau et de Poix-Terron) et deux vannages peuvent être démantelés (vannage de Saint-Ponce et de Touligny). Sur le site de Saint-Marceau, le système de vannage est encore en place mais les vannes ne sont plus manoeuvrables et restent en position ouverte.<br />Des travaux de protection de berges et de diversification des écoulements sont réalisés à chaque fois sur quelques centaines de mètres en amont et en aval des dispositifs de vannage. Des déflecteurs et des peignes de bois morts sont installés pour diversifier les écoulements, limiter l&rsquo;érosion des berges et rétrécir le lit de la rivière. Des pieux de saule sont mis en place afin de recréer la ripisylve. Ces travaux sont effectués de façon artisanale avec l&rsquo;utilisation de matériaux rustiques, sans utilisation d&rsquo;engins motorisés dans le lit mineur.</p>

La démarche réglementaire

Non concerné

La gestion

<p>&nbsp;Aucune mesure de gestion particulière n&rsquo;est prise.</p>

Le suivi

<p>&nbsp;Aucun état initial n&rsquo;est réalisé. En 2005, un suivi hydromorphologique est entrepris sur le site de Saint-Ponce (commune de La Francheville). Le compartiment piscicole et les invertébrés sont également étudiés. L&rsquo;étude compare notamment une station située dans le remous d&rsquo;un vannage resté en position fermé à une station restaurée.</p>

En savoir plus sur le suivi

Le bilan et les perspectives

<p>Les aménagements dans le lit mineur passent sans encombre les crues de l&rsquo;hiver. Les suivis mettent en évidence une augmentation de la diversité des habitats du lit mineur notamment en termes de vitesses d&rsquo;écoulement et de profondeur. Une régression des substrats minéraux fins (colmatage) au profit des substrats minéraux plus grossiers (favorables aux frayères) est observée.<br />Sur le site de Saint-Marceau, il reste une chute d&rsquo;eau assez importante au niveau de l&rsquo;ouvrage pouvant gêner la montaison des poissons. Les remontées sont toutefois possibles par le canal de décharge puisque des truitelles sont retrouvées en amont de l&rsquo;ouvrage.<br />Sur le site de Saint-Ponce, tout le dispositif de vannage est encore en place et la hauteur de chute conservée est encore conséquente. L&rsquo;ouverture des vannages ne constitue qu&rsquo;une étape pour la restauration de la continuité. Actuellement, une étude globale autour de la gestion des ouvrages est en cours et doit permettre de programmer les travaux sur l&rsquo;ensemble du bassin. Bien qu&rsquo;étant au départ réticente à l&rsquo;opération d&rsquo;ouverture des vannages, l&rsquo;association locale de la pêche présente sur cette portion de cours d&rsquo;eau est satisfaite des résultats.<br />À ce jour, ces aménagements conviennent aux différentes communes.</p>

La valorisation de l'opération

<p>&nbsp;Ancienne poudrière, le site de Saint-Marceau est riche en histoire. Une valorisation pédagogique et historique des lieux devrait être envisagée avec le soutien de la communauté d&rsquo;agglomération.</p>

Coûts

<p>&nbsp;Pas d&rsquo;investissement financier. L&rsquo;opération a nécessité quatre à cinq jours de travail pour trois agents.</p>
Coût des études préalables Non renseigné
Coût des acquisitions Non renseigné
Coût des travaux et aménagement Non renseigné
soit, au mètre linéaire : Non renseigné
Coût de la valorisation Non renseigné
Coût du suivi Non renseigné
Coût total de l’opération Non renseigné

Témoignage

Existence d'un témoignage
Témoignage Non renseigné

Partenaires et maître d'ouvrage

Partenaires financiers et financements
Partenaires techniques du projet


Maître d'ouvrage Syndicat intercommunal d’études et de travaux pour l’aménagement de la Vence (SIETAV)

Contacts Grégory Stéphan
  Syndicat intercommunal d’études et de travaux pour l’aménagement de la Vence Mairie - 08000 La Francheville
gregory.stephan08@orange.fr

Maître d'ouvrage
Contacts

Référence(s) bibliographique(s)

Non renseigné

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