Suivi de la colonisation du castor et de la loutre sur le bassin de la Vienne
Créée le 31/07/2024
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Connaissance et suivis |
Type de génie écologique | Non intervention |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) | Biodiversité Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales Continuité écologique Contrôle des espèces invasives Milieux humides |
Début des travaux Fin des travaux |
janvier 2008 janvier 2013 |
Surface concernée par les travaux |
Non renseigné |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents |
Type de milieu (SDAGE) | Bordures de cours d'eau et plaine alluviale |
Type hydrogéomorphologique | Alluvial |
Contexte réglementaire |
Non concerné |
Autres |
Non concerné |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau |
Non concerné |
Référence du site Natura 2000 |
Non concerné |
Localisation
Bassin |
Loire-Bretagne |
Région | NOUVELLE-AQUITAINE |
Département | NOUVELLE-AQUITAINE |
Localisation | VIENNE |
Objectifs du projet et fonctions visées
Les objectifs du maître d'ouvrage
Résumé
Le castor et la loutre sont deux espèces patrimoniales liées aux milieux aquatiques, protégées au niveau national et européen (annexe II de la directive communautaire Habitats, faune, flore). Elles sont aujourd’hui en phase d’expansion sur le bassin de la Vienne.
Ce projet a pour objectif premier de suivre et de favoriser la colonisation et le maintien de ces espèces patrimoniales, non seulement dans les zones déjà fréquentées, mais aussi dans celles qui sont susceptibles de les abriter à l’avenir. Ceci passe par une série de mesures de conservation et de restauration des milieux d’accueil, ainsi que par l’aménagement des infrastructures hydrauliques pour permettre la libre circulation des espèces. Il s’agit également de créer un réseau d’observateurs à l’échelle départementale, ce qui nécessite des formations préalables.
Le suivi de la colonisation nécessite des prospections de terrain pour la recherche d’indices de présence. Celles-ci ont été réalisées entre 2008 et 2011 pour les deux espèces.
Pour le castor, outre le suivi du front de colonisation, il s’agissait de localiser les terriers et de caractériser les habitats favorables. La caractérisation des habitats du castor a été réalisée sur quatorze cours d’eau. Une carte de répartition départementale a été établie au 31 décembre 2011. Des îles riches en saules sont des gîtes particulièrement favorables au castor. Ces îles doivent donc être préservées ponctuellement sur l’ensemble des cours d’eau viennois. Afin de faciliter la maîtrise foncière de ces îles par le Conseil général, et en accord avec les communes concernées, une zone de préemption au titre des espaces naturels sensibles (la ZPENS) pourrait être créée.
La méthodologie appliquée pour l’étude de la répartition de la loutre s’appuie sur le protocole standard UICN adapté au département de la Vienne. Les prospections ont porté sur quarante et un cours d’eau et ont donné lieu à une carte de répartition en décembre 2011.
Parallèlement, des formations à la reconnaissance des indices de présence des deux espèces ont été organisées : huit à destination des bénévoles, et cinq lors de sorties communes avec les techniciens de rivières, piégeurs et agents de l’ONCFS et de l’ONEMA. Enfin, cette action s’est accompagnée d’animations à destination des scolaires et du grand public afin de faire connaître ces espèces emblématiques.
Publication du recueil : 2013
Gestion des arrêtés de protection de biotopes ligériens des sternes sur le déprtements du Loiret
Créée le 31/07/2024
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Connaissance et suivis |
Type de génie écologique | Non intervention |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) | Biodiversité Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales Continuité écologique Contrôle des espèces invasives Milieux humides |
Début des travaux Fin des travaux |
janvier 2009 janvier 2013 |
Surface concernée par les travaux |
Non renseigné |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents |
Type de milieu (SDAGE) | Bordures de cours d'eau et plaine alluviale |
Type hydrogéomorphologique | Alluvial |
Contexte réglementaire |
Non concerné |
Autres |
Non concerné |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau |
Non concerné |
Référence du site Natura 2000 |
Non renseigné |
Localisation
Bassin |
Loire-Bretagne |
Région | CENTRE-VAL DE LOIRE |
Département | CENTRE-VAL DE LOIRE |
Localisation | CENTRE-VAL DE LOIRE |
Objectifs du projet et fonctions visées
Les objectifs du maître d'ouvrage
Résumé
Dans le Loiret, le lit mineur de la Loire dans son ensemble accueille plusieurs habitats d’intérêt communautaire et la nidification de plusieurs espèces dont la sterne. Le fleuve est également très fréquenté par les hommes et les mesures de protection se révèlent de plus en plus impératives.
Il s’agit de préserver du dérangement les sternes qui se reproduisent sur les îlots et grèves de la Loire. Cela passe par la sensibilisation des utilisateurs du fleuve, à travers rencontres et panneautage des îlots.
Le suivi des colonies de laridés est réalisé chaque année depuis les années 1980 par une dizaine d’observateurs. Les résultats font l’objet d’un rapport annuel. Les panneaux sont installés chaque année sur une dizaine de sites, correspondant aux colonies majeures les plus soumises au dérangement. Certains acteurs du canoë-kayak participent à ce panneautage. Près de 2 000 plaquettes ont été distribuées à environ quatre-vingts destinataires pour une diffusion plus large. Environ 500 autocollants ont été envoyés aux neuf loueurs de canoë-kayak du département.
Publication du recueil : 2013
Protection de berges à Nantes et création d'habitats à angéliques des estuaires
Créée le 31/07/2024
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Préservation et gestion |
Type de génie écologique | Protection de berge |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) | Biodiversité Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales Continuité écologique Contrôle des espèces invasives Fonctionnalité du cours d’eau Hydromorphologie Milieux humides Réduction des risques d’inondation |
Début des travaux Fin des travaux |
novembre 2008 avril 2009 |
Surface concernée par les travaux |
Non renseigné |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents |
Type de milieu (SDAGE) | Bordures de cours d'eau et plaine alluviale |
Type hydrogéomorphologique | Alluvial |
Contexte réglementaire |
Non concerné |
Autres |
Non concerné |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau |
Non concerné |
Référence du site Natura 2000 |
Non renseigné |
Localisation
Bassin |
Loire-Bretagne |
Région | PAYS DE LA LOIRE |
Département | LOIRE-ATLANTIQUE |
Localisation | NANTES |
Objectifs du projet et fonctions visées
Les objectifs du maître d'ouvrage
Résumé
La Sèvre nantaise, en aval de Vertou, présente la caractéristique d’une eau saumâtre due aux marées qui y remontent car proche de l’embouchure de la Loire. La présence de plantes rares, comme le scirpe triquètre et surtout l’angélique des estuaires a mené à la définition d’un site Natura 2000.
Le mauvais état de la berge était néfaste au maintien de la mosaïque des milieux. En particulier, les habitats à scirpe triquètre et à angélique des estuaires s’en trouvaient considérablement réduits, en même temps que le chemin piétonnier était déstabilisé. En 2006, il a donc été décidé de protéger les berges de la Sèvre nantaise et de maintenir un chemin pédestre.
Ces travaux de restauration étaient justifiés par :
- la préservation de la biodiversité de cet espace fragile menacé par des encoches d’érosion et notamment le maintien des populations patrimoniales d’angélique des estuaires ;
- le maintien d’un accès sécurisé en bord de Sèvre sur le sentier existant, particulièrement fréquenté dans cette zone urbaine ;
- le renforcement des berges et la valorisation du paysage.
Les travaux forestiers sur la ripisylve ont consisté à éliminer les arbres mal placés ou défavorables au développement des hélophytes, des éclaircies ont été réalisées dans les peupleraies, les berges ont été renforcées ponctuellement. Enfin, la préservation des angéliques a impliqué la transplantation de pieds, la protection des pieds et leur suivi durant 3 ans.
Plus de 400 mètres de berges ont été consolidés et le chemin est aujourd’hui sécurisé.
Le recouvrement en angélique des estuaires est globalement supérieur à ce qu’il était avant travaux (152 pieds en août 2011 contre 130 en janvier 2008).
Evaluation des modalités de conservation des forêts alluviales par le suivi des syrphes
Créée le 31/07/2024
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Connaissance et suivis |
Type de génie écologique | Non intervention |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) | Biodiversité Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales Continuité écologique Contrôle des espèces invasives Milieux humides |
Début des travaux Fin des travaux |
janvier 2009 janvier 2011 |
Surface concernée par les travaux | 2.00 ha |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents |
Type de milieu (SDAGE) | Plaines alluviales |
Type hydrogéomorphologique | Alluvial |
Contexte réglementaire |
Non concerné |
Autres |
Non concerné |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau |
Non concerné |
Référence du site Natura 2000 |
Non renseigné |
Localisation
Bassin |
Loire-Bretagne |
Région | AUVERGNE-RHONE-ALPES |
Département | ALLIER |
Localisation | VARENNES-SUR-ALLIER |
Objectifs du projet et fonctions visées
Les objectifs du maître d'ouvrage
Résumé
Dans le département de l’Allier, le Val d’Allier adopte un faciès en méandres. La dynamique fluviale est à l’origine d’importantes superficies de forêts alluviales à bois tendre.
Afin d’apprécier la véritable valeur patrimoniale de ces forêts et d’évaluer la pertinence des actions entreprises dans le cadre du document d’objectifs du site Natura 2000, une étude du peuplement de syrphes a été engagée. Son objectif est double :
- inventorier la population de syrphes présente en boisement alluvial à bois tendre afin de rechercher d’éventuelles espèces rares ou menacées ;
- analyser la liste des espèces inventoriées pour obtenir une estimation de la fonctionnalité et donc de l’état de conservation de la forêt alluviale à bois tendre sur le site grâce à la méthode Syrph The Net (Stn).
Les syrphes sont des mouches qui ressemblent aux abeilles et aux guêpes tout en étant inoffensives. Leurs larves se nourrissent selon les espèces de déchets, de bulbes à fleurs, de pucerons ou de larves d’autres insectes.
L’analyse montre que le site prospecté possède une intégrité écologique moyenne (41,3 %) pour l’habitat « forêt alluviale à bois tendre ». Ce résultat semble à première vue surprenant étant donné le fonctionnement écologique préservé du Val d’Allier Bourbonnais, régulièrement cité en exemple concernant les boisements alluviaux. L’analyse des traits de vie des espèces manquantes montre un déficit des espèces liées principalement à la végétation herbacée alors que les espèces liées au bois mort et âgé sont très bien représentées. Cela s’explique par le fait que l’étude a été réalisée dans une peupleraie noire de taille importante, ce qui n’a pas permis de définir la conservation de la forêt alluviale dans son ensemble, mais seulement de la part approximative de fonctionnalité liée à la peupleraie noire.
Publication du recueil : 2013
Contrat "sources en actions": un partenariat pour animer et coordonner
Créée le 30/07/2024
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Préservation et gestion |
Type de génie écologique | Non intervention |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) | Biodiversité Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales Hydromorphologie Milieux humides |
Début des travaux Fin des travaux |
janvier 2011 janvier 2015 |
Surface concernée par les travaux | 240000.00 ha |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents |
Type de milieu (SDAGE) | Cours d'eau de tête de bassin |
Type hydrogéomorphologique | Alluvial |
Contexte réglementaire | Parc Naturel Régional |
Autres | PNR de Millevaches |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau |
Non concerné |
Référence du site Natura 2000 |
Non concerné |
Localisation
Bassin |
Loire-Bretagne |
Région | NOUVELLE-AQUITAINE |
Département | NOUVELLE-AQUITAINE |
Localisation | HAUTE-VIENNE |
Objectifs du projet et fonctions visées
Les objectifs du maître d'ouvrage
Résumé
Située au cœur du plateau de Millevaches en Limousin, la tête du bassin de la Vienne et de ses affluents constitue un espace présentant une qualité écologique remarquable. Berceau des sources de la Vienne et de nombreux ruisseaux, ces espaces conditionnent en qualité et en quantité les ressources en eau de l’ensemble du bassin. Ainsi, en accord avec les orientations européennes en matière de gestion de l’eau, l’EPTB, le PNR de Millevaches et quatorze porteurs de projets (collectivités, associations) ont décidé de s’unir pour agir collectivement dans le cadre du programme « Sources en action ».
Le programme « Sources en action » a pour objectif de maintenir et restaurer la qualité de l’eau et des milieux aquatiques du bassin de la Vienne amont. Ceci implique, en termes d’animation :
- de veiller à la cohérence des actions avec les différents schémas de gestion de l’eau (schéma directeur et schéma d’aménagement et de gestion des eaux, Directive cadre sur l’eau…) ;
- de coordonner des programmes d’actions mis en œuvre par les différents porteurs de projets;
- d’accompagner les maîtres d’ouvrage et de leur apporter des conseils méthodologiques et un appui technique et administratif ;
- de partager les savoir-faire et les expériences ;
- de mettre en œuvre des actions transversales (communication, suivi…) ;
- d’assurer le secrétariat et l’organisation des réunions des groupes techniques et du comité de pilotage.
En 2011, environ quatre-vingt-dix actions ont démarré pour un montant global engagé supérieur à un million d’euros. Des conseils techniques, méthodologiques ou administratifs sont également apportés aux porteurs de projets (avis sur des cahiers des charges, appui technique lors de réunions de chantier, etc.), divers supports de communication ont été conçus et diffusés, et une journée d’échanges techniques sur la thématique de la continuité écologique a par ailleurs été organisée en juillet 2012, principalement à l’attention des élus et techniciens du territoire. Concernant l’acquisition de connaissances, des campagnes de mesures biologiques (macro-invertébrés, diatomées, poissons) et physico-chimiques sur les ruisseaux et cours d’eau du territoire, ont dressé un état zéro.
Des travaux ont été engagés en 2011. Des travaux de réduction des dégradations morphologiques en milieu agricole ont été menés : treize abreuvoirs installés, vingt-trois franchissements de cours d’eau réalisés (passerelles, passages à gués…), huit diagnostics mesures agro-environnementales accomplis pour cinquante-sept hectares contractualisés. Dans le cadre de la restauration et l’entretien des berges et du lit des cours d’eau, 5 000 mètres de berges ont été entretenus et 22 743 mètres restaurés ; vingt-neuf embâcles ont été enlevés. Concernant la restauration de la continuité écologique, un des enjeux majeurs du programme « Sources en action », des études complémentaires de diagnostic sont en cours et devraient déboucher vers des propositions d’aménagements d’ouvrages transversaux. Enfin, différentes actions – dont quatorze visites-conseils – ont été menées en faveur de la gestion des zones humides.
Publication du recueil : 2013
Expérimentation sur l'incision d'un lit de rivière en Basse-Normandie: le Pas d'âne
Créée le 30/07/2024
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Restauration et réhabilitation |
Type de génie écologique | Intervention sur contrainte aux écoulements |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) | Biodiversité Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales Milieux humides Hydromorphologie Restauration de frayères |
Début des travaux Fin des travaux |
mai 2011 mai 2011 |
Surface concernée par les travaux |
Non renseigné |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents |
Type de milieu (SDAGE) | Cours d'eau de tête de bassin |
Type hydrogéomorphologique | Alluvial |
Contexte réglementaire | Parc Naturel Régional |
Autres | PNR Normandie-Maine |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau |
Non concerné |
Référence du site Natura 2000 |
FR2502015
|
Localisation
Bassin |
Loire-Bretagne |
Région | NORMANDIE |
Département | ORNE |
Localisation | SAINT-ELLIER-LES-BOIS |
Objectifs du projet et fonctions visées
Les objectifs du maître d'ouvrage
Résumé
Situé au cœur du PNR Normandie-Maine, le Sarthon est une rivière de tête de bassin versant du massif Armoricain dont le potentiel salmonicole est particulièrement intéressant. Toutefois, les ruisseaux affluents du Sarthon, du fait de leur faible gabarit, souffrent des travaux hydrauliques passés. Ceux-ci ont modifié leurs caractéristiques et ont notamment induit des phénomènes d’incision de lit facilités par des fonds localement sablo-argileux.
Dans le cadre du contrat de restauration entretien du Sarthon, la Fédération départementale de la pêche et de la protection des milieux aquatiques de l’Orne (FDPPMA), en partenariat avec le Parc, a engagé une opération pilote de recharge sur une portion du ruisseau du Pas d’âne, dont le lit est particulièrement incisé (jusqu’à 2 mètres) consécutivement à des travaux de rectification. Ce chantier répondait au souhait du propriétaire de rehausser le lit du cours d’eau pour des raisons de sécurité.
Parallèlement, les objectifs étaient de restaurer une granulométrie de fond favorable à la reproduction des salmonidés et de limiter l’effet drainant lié à l’incision, tout en redynamisant les mécanismes d’érosion latérale afin de permettre une diversification des habitats par la reconstitution de sous-berges et une recharge naturelle ultérieure. Cette opération a affiné la technique de recharge à mettre en œuvre sur ce type de ruisseau de tête de bassin.
Ce projet étant une première sur le bassin versant, un suivi relatif au déplacement des matériaux et à l’évolution des formes du lit que la recharge implique a été programmé sur deux ans au moins. Celui-ci repose sur deux principaux paramètres : profil en long et profil en travers du lit.
Après un an, le suivi a mis en évidence :
• un important déplacement des matériaux, qui ont dévalé sur une centaine de mètres sous la zone de recharge, limités en aval par une buse ennoyée, les pentes fortes et les profils en travers étroits favorisant la reprise d’érosion ;
• la reprise d’incision sur un secteur dont la pente est de 12 %, mais une érosion dirigée contre les berges pour des pentes de moins de 8 % et des profils en travers très étroits, favorisant la diversification des formes du lit et la recharge naturelle ;
• la formation de banquettes ou atterrissements dans le lit, favorisée par les profils de cours d’eau évasés, en dépit des pentes comprises entre 3 et 7 % ;
• la très nette amélioration du potentiel de fraie en lien avec une modification de la granulométrie des fonds.
Vallée de la Meurthe de bertrichamps à Saint Clément
Créée le 27/06/2024
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Préservation et gestion |
Type de génie écologique | Pâturage |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) | Biodiversité Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales Continuité écologique Hydromorphologie Milieux humides Réduction des étiages Réduction des risques d’inondation Fonctionnalité du cours d’eau Qualité de l’eau Ressource en eau (quantité) |
Début des travaux Fin des travaux |
janvier 2001 janvier 2006 |
Surface concernée par les travaux | 31.00 ha |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents |
Type de milieu (SDAGE) | Cours d'eau de plaine |
Type hydrogéomorphologique | Alluvial |
Contexte réglementaire | Espace Naturel Sensible |
Autres | Zone humide d'importance nationale du SDAGE |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau |
Non concerné |
Référence du site Natura 2000 |
FR4100238
|
Localisation
Bassin |
Rhin-Meuse |
Région | GRAND EST |
Département | MEURTHE-ET-MOSELLE |
Localisation | SAINT-CLEMENT |
Objectifs du projet et fonctions visées
Les objectifs du maître d'ouvrage
Résumé
La Meurthe en Meurthe et Moselle est un cours d’eau très dynamique qui modifie constamment le tracé de son lit mineur. Ce fonctionnement dynamique est à l’origine de milieux humides diversifiés, depuis le cours d’eau lui-même et ses zones humides annexes, jusqu’aux prairies humides et aux boisements alluviaux, accueillant une flore et une faune très riches. Il induit aussi la présence d’une nappe alluviale associée, dont l’eau est encore de bonne qualité en raison de la présence d’écosystèmes naturels jouant un rôle très important d’épuration et de filtration des polluants.
Il est essentiel de préserver le fonctionnement et les richesses de la Meurthe, menacée de dégradation par intensification des pratiques agricoles et par l’extraction de matériaux pour:
- le rôle important qu’elle joue dans le cycle de l’eau (expansion des crues, filtration par le couvert végétal ,…),
- son intérêt écologique et biologique exceptionnel reconnu d’intérêt national à régional au titre de l’inventaire des Espaces Naturels Sensibles du département et comme zone humide prioritaire au titre du SDAGE
Pour préciser les interventions à effectuer dans la vallée de la Meurthe, une étude préalable a été réalisée entre octobre 2001 et mai 2003.
La principale difficulté de ce dossier étant notamment liée au parcellaire très morcelé et essentiellement privé, le Conseil Général a engagé une démarche de concertation avec les acteurs locaux et d’animation foncière, en partenariat avec la SAFER (Société d’Aménagement Foncier et d’Etablissement Rural) Lorraine.
Ainsi, le Conseil Général de Meurthe et Moselle a pu procéder à l’acquisition foncière de 31 ha, et continue de négocier l’achat de diverses parcelles, ce qui devrait porter rapidement à environ 72 ha la surface totale acquise.
Parallèlement à cette démarche de maîtrise foncière, le Conseil Général a fait réaliser de nombreuses études afin d’améliorer les connaissances sur ce site, concernant notamment la biodiversité.
Publication du recueil : 2006
Vallée alluviale de la Moselle sauvage de Virecourt à Chamagne
Créée le 27/06/2024
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Préservation et gestion |
Type de génie écologique | Pâturage |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) | Biodiversité Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales Continuité écologique Hydromorphologie Milieux humides Réduction des étiages Réduction des risques d’inondation Fonctionnalité du cours d’eau Ressource en eau (quantité) Qualité de l’eau |
Début des travaux Fin des travaux |
janvier 1991 janvier 2006 |
Surface concernée par les travaux | 360.00 ha |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents |
Type de milieu (SDAGE) | Cours d'eau de plaine |
Type hydrogéomorphologique | Alluvial |
Contexte réglementaire |
Non concerné |
Autres | Plans de gestion biologique et agricole de l'espace |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau |
Non concerné |
Référence du site Natura 2000 |
FR4100227
|
Localisation
Bassin |
Rhin-Meuse |
Région | GRAND EST |
Département | MEURTHE-ET-MOSELLE |
Localisation | VIRECOURT |
Objectifs du projet et fonctions visées
Les objectifs du maître d'ouvrage
Résumé
La vallée alluviale de la Moselle sauvage est un site exceptionnel au niveau patrimonial et fonctionnel avec une importante capacité d’autoépuration et de recharge des nappes alluviales lors des crues qui en font une infrastructure naturelle au poids économique fondamental pour tout le secteur. Cependant, le secteur de Virecourt-Chamagne était menacé par des projets d’aménagements locaux (implantation de gravières notamment) qui nécessitaient la suppression de la mobilité de la rivière, avec des conséquences désastreuses sur les écosystèmes et sur le niveau et la qualité de la nappe alluviale.
Le projet de restauration visait à assurer la préservation de la diversité biologique et écologique de la Moselle sauvage entre Virecourt et Chamagne et de protéger la qualité de la ressource en eau en :
- assurant la pérennité de ces milieux alluviaux remarquables dans le temps en les protégeant de probables dégradations,
- permettant la gestion à long terme de cette zone pour maintenir durablement sa biodiversité et son fonctionnement naturel, par le biais d’un plan de gestion notamment.
L’objectif, à terme, est de pérenniser dans leur optimum le fonctionnement et la diversité des écosystèmes, en liaison avec les fonctions hydrauliques et paysagères.
Un vaste programme de maitrise foncière a été mis en place, via des achats de terrains privés et la mise en place de baux emphytéotiques sur les terrains communaux pour une durée de 60 à 99 ans. Ces acquisitions ont été complétées par la suite par la maîtrise foncière de 40 ha sur la commune de Chamagne.
Le Conservatoire des Sites Lorrains maîtrise aujourd’hui 360 ha dans le secteur de la Moselle sauvage entre Virecourt et Chamagne. Des plans de gestion ont été mis en place, prévoyant la gestion biologique et agricole extensive de l’espace ainsi qu’un suivi scientifique afin d’appréhender l’évolution des milieux pour adapter les modalités de gestion et d’intervention.
Cette démarche du CSL et de ses partenaires a permis la préservation à la fois de surfaces considérables de zones alluviales et de la dynamique de la Moselle sur ce secteur, exemple unique en Lorraine à cette échelle qui contribue à l’amélioration de la biodiversité et des milieux aquatiques dans ce secteur.
Publication du recueil : 2006
Un ancien bras de l'Ill
Créée le 13/06/2024
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Restauration et réhabilitation |
Type de génie écologique | Creusement, reconnexion d'annexes hydrauliques |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) | Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales Continuité écologique Contrôle des espèces invasives Hydromorphologie Milieux humides Restauration de frayères |
Début des travaux Fin des travaux |
juin 2005 septembre 2005 |
Surface concernée par les travaux |
Non renseigné |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents |
Type de milieu (SDAGE) | Plaines alluviales |
Type hydrogéomorphologique | Alluvial |
Contexte réglementaire |
Non concerné |
Autres | L’association s’est engagée à interdire la pêche sur le site et à classer ce bras en réserve de pêche. |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau |
Non concerné |
Référence du site Natura 2000 |
Non concerné |
Objectifs du projet et fonctions visées
Les objectifs du maître d'ouvrage
Résumé
L'Ill présente un niveau de qualité physique et biologique dégradé sur certains secteurs en raison de travaux hydrauliques lourds et opérations réalisées pour limiter les expansions de crues en zone agricole et protéger les habitations des inondations. Compte tenu des fortes potentialités écologiques de ce cours d’eau, et de l’existence de milieux naturels encore relativement bien conservés sur certaines secteurs, il était devenu prioritaire de restaurer les zones dégradées. Dans ce contexte, et dans la poursuite de la dynamique instaurée par le SAGE Ill-Nappe-Rhin, la Fédération du Bas-Rhin pour la Pêche et la Protection des Milieux Aquatiques a souhaité mettre en place un programme de restauration d’une annexe hydraulique sur l’Ill.
Cette opération de restauration d’un ancien bras visait à augmenter la qualité physique et biologique de l’Ill, en maintenant une connexion entre le lit mineur et le lit majeur de la rivière. Le bras remis en communication constitue une zone de frayère pour la population piscicole, ainsi que des habitats pour d’autres espèces (oiseaux, …). Mais il joue aussi un rôle en terme de protection de la ressource en eau et de régulation des débits.
Les travaux réalisés consistaient à remettre en communication la noue déconnectée, à désenvaser le bras en recréant des profils diversifiés et des hauts fonds, et à stabiliser les berges par plantations et boutures. Sur la commune de Sermersheim, des travaux ont été entrepris afin de désenvaser le bras sur 120 m de longueur, des embacles ont été enlevés et certains arbres ont été coupés ou d'autres élagués. A proximité de l’entrée, une zone en pente douce a été aménagée et réensemencée afin que le poisson y trouve un support favorable à sa reproduction. Des plantations ont aussi été réalisées, notamment pour remplacer certains aulnes dépérissants.
Afin de conserver la roselière, présente sur l’ensemble du linéaire du bras et particulièrement développée sur la partie amont, des bouquets de roseaux ont été prélevés avant les travaux, pour être ensuite remis en place et favoriser le retour de la roselière. La partie située en amont du bras a été conservée en l’état.
Les noues de la Meuse (entre Verdun et Stenay)
Créée le 13/06/2024
L'opération
Type d'ingénierie écologique | Restauration et réhabilitation |
Type de génie écologique | Creusement, reconnexion d'annexes hydrauliques |
Enjeux (eau, biodiversité, climat) | Biodiversité Bon état des habitats Conservation d’espèces patrimoniales Continuité écologique Hydromorphologie Milieux humides Restauration de frayères |
Début des travaux Fin des travaux |
janvier 2004 janvier 2005 |
Surface concernée par les travaux |
Non renseigné |
La zone humide dans la partie restaurée
Type de milieu (Ramsar) | M - Rivières/cours d’eau/ruisseaux permanents |
Type de milieu (SDAGE) | Cours d'eau de plaine |
Type hydrogéomorphologique | Alluvial |
Contexte réglementaire | Site classé |
Autres | Cours d’eau domanial, classé en deuxième catégorie piscicole |
Loi |
Non concerné |
Références au titre des directives européennes
Rattachement à une Masse d'eau |
Non concerné |
Référence du site Natura 2000 |
FR4112008
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Objectifs du projet et fonctions visées
Les objectifs du maître d'ouvrage
Résumé
Globalement, la Meuse et ses affluents sont des cours d’eau particulièrement riches en terme de population piscicole. La présence d’habitats variés d’une qualité remarquable permet à de nombreuses espèces de trouver des lieux de reproduction et d’alimentation, ainsi que des abris. On note en effet la présence d’un grand nombre d’annexes hydrauliques, qui jouent à des degrés variables et selon leurs caractéristiques propres les rôles de refuges et de frayères.
Cependant, on assiste à un comblement progressif mais naturel ou à un encombrement des débouchés aval des annexes en lien avec le cours principal de la Meuse. Ce phénomène engendre des difficultés de communication.
Il est nécessaire de conserver et d'entretenir et de restaurer les noues, sites propices au maintien de peuplements diversifiées, par la remise en communication d'annexes hydrauliques. Plusieurs associations de pêche locales de la vallée de la Meuse, appuyées techniquement par la Cellule d’Assistance Technique à l’Entretien des Rivières de la Meuse, ont souhaité compléter ces travaux, et se sont ainsi engagées dans diverses opérations de restauration et de remise en communication de noues entre Verdun et Stenay.
Au total, 6 noues ont fait l'objet de travaux de restauration entre Bras sur Meuse et Cesse:
- Bras sur Meuse: Désencombrement de la poche d'eau de 140 m² par retrait des grumes et branches présentes, et création d'un chenal de communication entre la noue et le fleuve avec des berges très douces. Un léger désenvasement de la poche d’eau a été réalisé, ainsi qu’un décaissement de la partie supérieure de la frayère, sur une longueur d’une vingtaine de mètres. La végétation a fait l’objet d’une gestion sélective : abattage, recépage, traitement de souche. Quelques plantations d’arbres ont été réalisées (frênes, saules) à proximité du chenal.
- Sivry sur Meuse: Création de chenaux pour rétablir la connexion de deux noues avec la Meuse, et réalisation d'un désenvasement partiel. Les débouchés sur la rivière ont été consolidés par des lignes de pieux de saules afin de limiter le risque d’érosion, et équipés de passerelles en bois pour permettre leur franchissement. La végétation a fait l’objet d’un traitement sélectif, afin d’augmenter la pénétration de la lumière et de régénérer la végétation. Sur la seconde noue, certains embâcles ont été enlevés et des clôtures ont été installées.
- Sassey sur Meuse: Retalutage de la berge qui s'était effondrée, et réalisation d'un désenvasement très ponctuel. Pose de clotures sur cette berge pour que le bétail n'y ait plus accès. Des opérations d’élagage et de recépage ont aussi été effectuées,
accompagnées d’un programme de plantations d’espèces adaptées (frêne,
érable, …) sur les linéaires dénudés. La seconde noue ne nécessitait pas de remise en communication à l’aval, par contre, un chenal reliant les poches d’eau a été recreusé. Les vieux saules ont été taillés en têtard, quelques plantations ont été réalisées et des clôtures ont été installées pour que le bétail n’accède pas aux berges. - Cesse: acquisition foncière des terrains par l’association de pêche locale, et restauration de la connexion avec la Meuse. Un chenal de 250 mètres de long a été creusé, avec des berges en pentes douces. La végétation en place n’a quasiment pas été touchée, seuls deux saules blancs vieillissants ont été éliminés pour libérer l’espace nécessaire au creusement du chenal.
L’ensemble de ces travaux a permis:
- d’améliorer la qualité biologique, et notamment piscicole, de la Meuse,
- d’améliorer ou de préserver la diversité des milieux,
- d’éviter un vieillissement et un dépérissement généralisé de la végétation,
- d’accroître la diversité des essences végétales,
- de favoriser le développement d’une végétation pionnière, qui n’a plus beaucoup l’occasion de s’exprimer.
Les poissons ont pu bénéficier dès 2005 des premières remises en communication de noues. Ces annexes sont maintenant régulièrement fréquentées par les espèces piscicoles, et des fraies, de brochet notamment, ont pu être observées. D’une façon générale, il serait intéressant de mettre en place un suivi de la faune (poisson, amphibiens, …) sur les sites restaurés, de façon à pouvoir caractériser plus précisément l’impact des travaux sur ces populations.
Des opérations d’entretien devront aussi être réalisées, notamment pour maintenir la communication rétablie entre les annexes et la Meuse.